Tsipras va devoir faire des compromis et "il le sait"

Alexis Tsipras désigné Premier ministre grec

Par: rédaction 
26/01/15 - 15h37  Source: Belg

a© ap.

Alexis Tsipras, 40 ans, dirigeant de la gauche radicale Syriza arrivée en tête des législatives, a été désigné lundi Premier ministre de Grèce après avoir prêté serment auprès du président de la République Carolos Papoulias, selon des images diffusées par la télévision publique Nerit.

 

"Je servirai toujours la Grèce et l'intérêt du peuple grec", a déclaré Alexis Tsipras en costume bleu, sans cravate comme à son habitude, lors d'une prestation civile de serment, une première en Grèce, pays orthodoxe, où cette cérémonie revêt d'ordinaire un caractère religieux.

 
Alexis Tsipras face au président grec Carolos Papoulias. © afp.

Tsipras va devoir faire des compromis et "il le sait"

Par: rédaction 
26/01/15 - 14h48  Source: Belg
aMartin Schulz © reuters.

Le vainqueur des élections législatives grecques, Alexis Tsipras, va devoir faire des compromis avec ses partenaires européens, "et il le sait", a déclaré lundi matin le président du Parlement européen Martin Schulz dans une interview à la radio allemande.

Alexis Tsipras, futur Premier ministre grec. © epa.

"C'est un pragmatique", a déclaré M. Schulz a propos du chef de parti de gauche Syriza, sur les ondes de la radio publique Deutschlandfunk. "Il va devoir trouver des compromis avec ses partenaires européens, et je crois qu'il le sait". 

"Aujourd'hui c'est le jour d'après les élections, et c'est aussi le jour de la raison", selon l'Allemand.

M. Schulz a précisé s'être entretenu dans la nuit avec M. Tsipras, dont le parti a manqué de peu la majorité absolue au parlement d'Athènes dans un scrutin législatif très suivi dimanche. M. Tsipras a commencé des négociations pour former un gouvernement.

"Je lui ai dit (...) que je ne peux pas m'imaginer que les revendications radicales que lui et son parti ont émises jusqu'ici d'une part trouvent une majorité en Grèce, (ni) d'autre part que les partenaires de l'UE y souscrivent", a poursuivi M. Schulz.

"Il vaut mieux parler avec lui que de lui"
Il a appelé les Européens à "parler" avec M. Tsipras. "Il vaut mieux parler avec lui que de lui", a-t-il suggéré. Le président du Parlement européen a aussi estimé, comme beaucoup de commentateurs et politiques européens, qu'il n'y aurait vraisemblablement "pas de majorité" pour accepter nouvelle décote de la dette grecque.

M. Schulz n'est pas inquiet outre mesure d'une déstabilisation de la zone euro du fait de l'alternance politique en Grèce, et s'est inscrit en faux contre l'idée d'une Grèce qui ferait chanter ses partenaires européens.

"Je crois que ce pouvoir de chantage n'existe pas, en réalité, parce que les Grecs, y compris le gouvernement qui va arriver au pouvoir à Athènes, savent que si on va trop loin, il n'y aura plus d'argent pour la Grèce", a-t-il expliqué. "Et quel gouvernement peut se permettre (...) de laisser un pays sans aucun financement?".

 



26/01/2015
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