Un convoi militaire est tombĂ© dans une embuscade, hier, aux environs de 15h, au lieudit Oued EssboĂ», commune de Beni-Melik, daĂŻra de Damous, Ă lâouest de la wilaya de Tipasa. Selon les premiĂšres informations, lâattentat terroriste aurait fait entre 15 et 21 victimes. Suite... |
ActualitĂ©s : PARTI DE SAĂD BOUTEFLIKA Un conseiller du prĂ©sident pour dĂ©blayer le terrain
Le Mouvement national des gĂ©nĂ©rations libres a tenu, hier, son assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale constitutive Ă lâhĂŽtel Essafir dâAlger. PrĂ©sidĂ©e par Mourad Sassi, conseiller de Abdelaziz Bouteflika, cette «organisation non gouvernementale Ă caractĂšre humanitaire» pourrait, Ă terme, se transformer en parti politique. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) -Ambiance des grands jours Ă lâhĂŽtel Alleti Ă lâoccasion de la tenue, hier, des assises de la «premiĂšre ONG algĂ©rienne ». LâĂ©vĂšnement se dĂ©roule au rez-de-chaussĂ©e, dans le cabaret de lâĂ©tablissement. La salle a Ă©tĂ© apprĂȘtĂ©e pour la circonstance afin de lui confĂ©rer un caractĂšre magistral : portrait du prĂ©sident de la RĂ©publique, emblĂšme national et pupitre. Onze heures trente, un homme de petite taille vĂȘtu dâun costume bleu clair fait son entrĂ©e. Lâassistance, composĂ©e dâune cinquantaine de personnes, se lĂšve et applaudit. Mourad Sassi, le «raĂŻs», rĂ©pond par un salut de la main et va sâasseoir sur un fauteuil posĂ© sous une boule Ă facette. Un imam monte sur scĂšne pour psalmodier quelques versets du Coran avant de laisser sa place Ă un des organisateurs qui invite les prĂ©sents Ă observer une minute de silence «à la mĂ©moire des martyrs de la RĂ©volution». Il entre ensuite dans le vif du sujet : «Nous sommes rĂ©unis aujourdâhui pour signer lâacte de naissance du Mouvement des gĂ©nĂ©rations libres. Cette organisation non gouvernementale est la prolongement naturel de la kola (cruche), qui a rassemblĂ© les associations de soutien au prĂ©sident de la RĂ©publique», lance-t-il en invitant Mourad Sassi, le «raĂŻs» de cette «ONG», Ă monter sur scĂšne pour prononcer un discours. Les propos du conseiller de Abdelaziz Bouteflika sont dĂ©cousus, sans grand sens. «Je voudrais adresser un message aux jeunes, il ne faut plus que le sang coule (âŠ). Jâai un message Ă nos frĂšres kabyles : assa azeka, lâAlgĂ©rie yela yela (âŠ). Nous devons protĂ©ger nos mĂšres et nos sĆurs, je tâaime ma mĂšre, je tâaime ma sĆur. Il faut protĂ©ger les constantes de nos sĆurs algĂ©riennes (âŠ). Hassiba Ben-Bouali, Fatma nâSoumer nous ont Ă©tĂ© offertes par des femmes, leurs mĂšres. Didouche Mourad, Si El HouĂšs, Larbi Ben Mâhidi, Boumediene ont Ă©tĂ© offerts par des femmes.» Mourad Sassi a droit Ă un tonnerre dâapplaudissements. Pour cĂ©lĂ©brer la naissance du Mouvement des gĂ©nĂ©rations libres, une poĂ©tesse venue spĂ©cialement dâOran est invitĂ©e Ă dĂ©clamer quelques vers. Le poĂšme se transforme soudain en confĂ©rence. Lâassistance Ă©coute, gĂȘnĂ©e. Dâun signe de la tĂȘte, un des organisateurs ordonne Ă la dame de regagner sa place. Elle sâexĂ©cute. La sĂ©ance est levĂ©e. Les journalistes sont invitĂ©s Ă se rendre Ă la salle de confĂ©rences, pour assister Ă une confĂ©rence de presse du «raĂŻs». Mourad Sassi se dit prĂȘt Ă rĂ©pondre Ă toutes les questions. Le Mouvement national des gĂ©nĂ©rations libres est-il une structure politique ? Une formation qui sera appelĂ©e Ă jouer un rĂŽle sur la scĂšne politique ? «Nous avons organisĂ© ces assises pour mettre un terme Ă ces rumeurs sur la crĂ©ation dâun parti politique. Le Mouvement est une organisation non gouvernementale. Nous avons 78 bureaux Ă lâĂ©tranger. Nous sommes petits et dĂ©sirons rester petits», dĂ©clare Mourad Sassi. Mais il se contredit aussitĂŽt : «Nous pourrons transformer cette ONG en parti politique. Mais pour lâinstant, câest une ONG (âŠ). Nous allons sortir avec des choses nouvelles, mais nous ne pouvons pas le dire.» Sassi continuera Ă faire dans lâabstrait lorsquâil lui sera demandĂ© de donner sa dĂ©finition du terme «ONG». «Câest un mouvement mondial. Câest la premiĂšre fois en AlgĂ©rie. Et comme El Jazeera (la chaĂźne dâinformation en continu) a trop parlĂ© de nous, nous nâallions quand mĂȘme pas lancer une association locale. Nous avons dĂ©cidĂ© de crĂ©er une ONG mondiale Ă caractĂšre humanitaire. Avant, nous nâavions pas de carte grise et maintenant nous allons constituer un dossier pour obtenir une attestation pour circuler.» QuestionnĂ© sur le phĂ©nomĂšne de lâimmigration clandestine, le «gourou» de la kola a prĂ©sentĂ© la thĂšse suivante : «Les harraga sont des repris de justice, ils nâont pas de passeports. Ils ont des problĂšmes avec lâappareil judiciaire. Une autre catĂ©gorie de harraga est composĂ© de personnes qui fuient lâAlgĂ©rie pour garder leur dignité», lancera-t-il. Les propos de Sassi laissent pantois. En coulisses, lâhomme est prĂ©sentĂ© comme lâinitiateur du parti politique qui sera mis Ă la disposition de SaĂŻd Bouteflika, le frĂšre du prĂ©sident de la RĂ©publique. A ses cĂŽtĂ©s, parmi le groupe des membres fondateurs de cette nouvelle structure, certains nâhĂ©sitent pas Ă afficher leur statut dâanciens militaires, dâofficiers de lâANP. T. H.
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ActualitĂ©s : CLASSES PRĂPARATOIRES AUX GRANDES ĂCOLES 2 469 nouveaux bacheliers dĂ©jĂ inscrits pour septembre
DĂšs la prochaine rentrĂ©e universitaire, des classes prĂ©paratoires aux grandes Ă©coles dans les filiĂšres sciences et techniques, Ă©conomie, commerce et gestion ouvriront leurs portes Ă Alger, Tlemcen et Annaba. Elles accueilleront 2 469 nouveaux bacheliers. Câest ce quâa annoncĂ© Mohamed Gharras, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du ministĂšre de l'Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche scientifique, hier Ă Alger, lors dâune rencontre consacrĂ©e aux inscriptions universitaires 2009/2010. Rym Nasri- Alger (Le Soir) - Les classes prĂ©paratoires permettront aux «heureux Ă©lus» de recevoir une formation de «qualité» pendant deux ans, avant dâĂȘtre admis Ă passer un concours national d'accĂšs aux dix grandes Ă©coles nationales du pays. Pour ce faire, un programme aux standards internationaux a Ă©tĂ© mis en place. Lâencadrement sera assurĂ© par des enseignants des grandes Ă©coles nationales avec la collaboration dâenseignants Ă©trangers. Ces derniers organiseront, selon Gharras, des cours suivant un calendrier prĂ©Ă©tabli. QualifiĂ© de «grand saut» dans le domaine de lâenseignement supĂ©rieur, le dispositif des grandes Ă©coles et des classes prĂ©paratoires a Ă©tĂ© mis en place, explique le SG, grĂące à «un travail effectuĂ© avec la Banque mondiale et lâUnesco». Concernant les conditions dâhĂ©bergement et de restauration rĂ©servĂ©es aux Ă©tudiants de ces classes, lâintervenant a affirmĂ© quâelles seront meilleures que celles offertes par lâOffice des Ćuvres universitaires. «A travers le monde, lâĂ©lite est traitĂ©e diffĂ©remment, car le rythme de travail des grandes Ă©coles est diffĂ©rent de celui des universitĂ©s», a-t- il dit. Il ajoute que, toutefois, le dĂ©partement de Haraoubia Ćuvre Ă lâamĂ©lioration de la situation de tous les Ă©tudiants. «Notre objectif est de passer de la massification de lâenseignement supĂ©rieur Ă la qualité», souligne-t-il. Quant Ă la bourse universitaire, il a proposĂ© dâaller, dans lâavenir, vers une bourse de mĂ©rite. Par ailleurs, le reprĂ©sentant du ministĂšre de lâEnseignement supĂ©rieur a assurĂ© que les prĂ©inscriptions des nouveaux bacheliers ont connu un bon dĂ©roulement. Le taux de prĂ©-inscription a atteint 98,49 %. Il y a lieu de signaler que 37,44 % des bacheliers ont Ă©tĂ© satisfaits dans leur premier choix et 76,50 % dans leurs cinq premiers choix, alors que 92,46 % ont eu droit Ă lâun de leurs dix choix. Seuls 7,54 % nâont pas obtenu lâune des filiĂšres figurant dans leur fiche de choix. Notons que lâintroduction dâun recours est possible durant la pĂ©riode sâĂ©talant du 29 du mois en cours au 3 aoĂ»t. R. N.
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