G E DANS L’ÉDUCATION NATIONALE: LA
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LE MINISTRE FRANÇAIS DE L’IMMIGRATION L’A PROPOSÉ Un visa méditerranéen pour les étudiants Nabil BELBEY - Mercredi 25 Novembre 2009 - Page : 2
Le ministre français de l’Immigration, Eric Besson, a proposé, hier, à Venise la création d’un «visa commun méditerranéen» destiné à certains étudiants, lors d’une rencontre des ministres de l’Intérieur de dix pays du pourtour méditerranéen. «Nous voulons ouvrir des opportunités pour les immigrés en situation régulière, favoriser leur mobilité et leur circulation», a-t-il expliqué à Rome, annonçant qu’il proposait à ses collègues «une expérience pilote pour les jeunes», la création d’un visa commun méditerranéen. Ce visa permettrait à des étudiants issus de «filières d’excellence», comme les technologies de l’environnement ou l’aéronautique, «de se déplacer dans n’importe quel des pays du 5+5, voire à terme des pays de l’Union pour la Méditerranée», a-t-il expliqué. Le 5+5 regroupe Espagne, Portugal, France, Italie, Malte, Maroc, Tunisie, Libye, Algérie et Mauritanie. Ces étudiants auraient en outre accès à «une bourse méditerranéenne» et à «une première expérience professionnelle à la fin de leurs études». M.Besson a, en parallèle, plaidé pour «un renforcement de la lutte contre l’immigration illégale», avec une aide des pays du Nord à ceux du Sud pour «accroître leurs capacités de surveillance». A ce sujet, le ministre a rappelé que la France et l’Italie avaient demandé récemment à l’Union européenne un renforcement de l’Agence européenne de surveillance des frontières Frontex. M.Besson a également proposé aux ministres du 5+5 d’ «étudier les conditions dans lesquelles les candidats au statut de réfugié pourraient faire cette demande dans les pays de transit». Cette procédure permettrait par exemple à des candidats à ce statut issus de pays de l’Afrique subsaharienne de demander la protection internationale à partir des pays de «transit» comme le Maroc, la Tunisie ou la Libye. «Nous devons pouvoir expliquer aux candidats au statut de réfugié politique qu’ils n’ont pas besoin de prendre le risque de traverser la Méditerranée pour que leur demande soit examinée», a-t-il dit. De son côté, l’Europe s’engagerait à «répartir de façon équitable» en son sein les personnes qui obtiendraient ainsi ce statut.
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CLIPSÉ PAR LE FOOTBALL L’Aïd reprend ses droits Ahmed MESBAH - Mercredi 25 Novembre 2009 - Page : 6
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Après le foot, les bêtes cornues font la joie des Algériens |
ZK. YAZID |
| La rencontre de football entre l’Algérie et l’Egypte a relégué la fête de l’Aïd au second plan.
Le mouton a bien failli se retrouver orphelin de l’intérêt des Algériens cette année, contrairement à la coutume. Le match Egypte-Algérie a complètement éclipsé la fête de l’Aïd qui aura lieu ce vendredi. Les trois millions de bêtes destinées au sacrifice ont donc pu attendre dans la quiétude la venue de la fête. Elles ont, au moins, pu être épargnées par les combats organisés à longueur de journée dans de nombreux quartiers des villes. Mais ce n’est pas l’indifférence des consommateurs qui empêche le prix des moutons de connaître une envolée. Il faut compter plus de 20.000 dinars pour espérer acquérir un mouton. Certains n’hésiteront peut-être pas à dépenser plus que le double pour cette occasion. Depuis plusieurs jours, les revendeurs ont envahi les garages de plusieurs bâtisses pour proposer leur marchandise aux citoyens. Plus que la bourse, c’est assurément l’hygiène qui en pâtit. Les locaux ne sont pas du tout adaptés à ce genre de commerce. Généralement, ce sont des magasins qui sont transformés en étables au beau milieu des habitations. La première nuisance est provoquée par les odeurs avant même que le passant ne parvienne au lieu de la vente. Les voisins n’ont pas d’échappatoire pour se prémunir contre cette agression. Les trottoirs sont aussi jonchés de déchets de toutes sortes. Comme si cela ne suffisait pas, il y a aussi des vendeurs de fourrage qui étalent leur marchandises: des bottes de foin exposées à même le trottoir en plein milieu urbain. Pourtant, les communes ne tirent aucun dividende de cet engouement des marchands à s’adonner au commerce du bétail. Aucune taxe n’est perçue à la suite de cette activité commerciale. Les communes sont tout de même sommées de déléguer leurs employés pour ramasser toutes les immondices générées par cette activité lucrative. Si dans toute cette ambiance, les parents sont surtout réduits à faire leurs comptes pour espérer s’en sortir avec peu de frais, les enfants, par contre, s’en donnent à coeur joie. Les bêtes cornues font la joie des bambins. Mais toute cette atmosphère ne serait pas si particulière s’il n’y avait pas ce parfum enivrant de la victoire de l’Algérie contre l’Egypte. De la sorte, il n’a pas été difficile de trouver des motifs de décoration. Les couleurs de l’emblème national sont sur toutes les laines. Voilà donc un support d’art mobile permettant toutes les créations. Le football rattrape donc très vite cet événement religieux qui a toujours été fêté avec beaucoup d’égards. Cette année, il y a un nouveau motif de le célébrer dans des conditions particulières. Mais tout cela ne constitue pas assez d’arguments pour faire réduire le prix. Les explications ne manquent pas. Les éleveurs ne sont nullement pressés de se débarrasser de leur cheptel. Ils ont engrangé assez d’aliment du bétail pour que le cheptel soit à l’abri d’une rupture de stock. Dans ce contexte, il n’y a aucune raison pour augmenter l’offre. C’est la seule manière de jouer sur un mouvement à la baisse des prix. Même le ministère de l’Agriculture a tenté de procéder à la régulation du marché, mais apparemment son plan n’a pas rencontré beaucoup de succès. Depuis plusieurs mois, le ministre de l’Agriculture avait annoncé que ses services allaient entrer en contact avec les éleveurs pour effectuer des achats massifs de bétail. Les moutons devaient ensuite être commercialisés au détail à destination des citoyens dans une tentative de garder les prix à un niveau raisonnable. On est même allé jusqu’à proposer d’apposer des puces électroniques sur chaque bête afin de suivre son mouvement et éviter qu’elle ne traverse frauduleusement les frontières. De son côté, le secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens, M.Mohamed Alioui, a cru bon de parler à nouveau de la nécessité de casser le monopole des maquignons sur le marché. Cela permettrait au prix du mouton de rester à la portée de tous les citoyens, selon lui. La cherté du mouton prive beaucoup d’Algériens de la joie du Sacrifice, selon lui. Près d’un million de moutons se trouvent actuellement sous le monopole des maquignons. Il a appelé les éleveurs à commercialiser directement leur bétail sans passer par les intermédiaires. «De la ferme au consommateur» semble dire le nouveau slogan adopté à l’occasion de l’Aïd.
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GRANDE CONFUSION Les enseignants veulent reprendre les cours Lynda BEDAR - Mercredi 25 Novembre 2009 - Page : 4
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Enfin, c’est le dénouement |
Y. BOUGHERIRA |
| Le ministre de l’Education nationale a fini par céder devant la forte mobilisation.
Ouf! Il était temps. Les enseignants relevant du secteur de l’Education nationale ont décidé de mettre fin à leur débrayage pour reprendre les cours à partir de demain, jeudi, au plus tard dimanche prochain. C’est ce qu’a déclaré le président du Syndicat national autonome des professionnels de l’enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane au cours d’une conférence de presse qu’il a animée hier à Alger. «Devant la forte mobilisation, la tutelle a fini par céder à nos doléances en nous donnant des garanties écrites via un PV, signé hier entre le Snapest et le ministre de l’Education nationale», a indiqué le conférencier. «Il aurait fallu faire cette grande grève dont le taux de participation a battu tous les records pour qu’on nous entende», poursuit-il. Et d’enchaîner: «Des assemblées générales auront lieu aujourd’hui mercredi au niveau des salles de réunion de tous les établissements scolaires pour arrêter la date de la reprise des cours». En réponse aux parents d’élèves qui se sont inquiétés pour leurs enfants à cause des arrêts récurrents de cours, Meriane dira: «Nos enfants sont scolarisés en Algérie et non pas ailleurs. Ils sont, de ce fait, pénalisés comme tout le monde. Je rassure les parents d’élèves qu’on est capables de rattraper méthodiquement les cours perdus sans pour autant surmener les élèves». La bataille est donc gagnée pour les enseignants «qui verront leurs salaires augmenter à 5000 à 8000 DA, selon l’échelon. La même fourchette n’est pas loin des autres paliers, c’est selon les salaires de base», souligne Meriane. Essentiellement, les syndicats ont arraché «quelque chose de concret» et non de vagues promesses de la tutelle, notamment la rétroactivité des primes et indemnités ainsi que leur participation à la gestion des oeuvres sociales. Dans ce cadre, l’orateur a indiqué qu’«une commission de gestion, d’orientation et de contrôle des oeuvres sociales sera créée bientôt, car il y a des milliards de centimes de pertes. Il faut mettre le holà !» Tout en maintenant le dossier de la médecine de travail et sa généralisation à travers tous les établissements scolaires, l’intervenant a déclaré qu’«une commission sera mise en place pour défendre les enseignants du technique qui rencontrent énormément de problèmes, entre autres, l’enseignement de matières qui ne relève pas de leur secteur». Récurrentes, ces grèves avaient perturbé, depuis le 8 novembre dernier le secteur de l’Education nationale, provoquant du coup un profond malaise, notamment chez les élèves. L’agitation sur le front social reprend en intensité à l’approche de la tripartite prévue au début du mois de décembre prochain. Une rencontre qui regroupera le gouvernement, le patronat et l’Union générale des travailleurs algériens pour statuer sur un ensemble de questions sociales, dont les salaires. |