Une convention liant, pour trois ans, l’APC à l’entreprise Carom, spécialisée dans le domaine du nettoiement, a été signée, mercredi dernier, au siège de la wilaya par les deux parties concernées. Le partenaire privé de l’APC, qui n’est pas inconnu, a déjà fait ses preuves à Alger dans les communes de Beni- Messous, Bir-Mourad-Raïs, Rouiba, Hydra et El-Biar, semble disposé à mettre le paquet pour instaurer de nouvelles conditions d’hygiène et de nouveaux comportements des citoyens, qui seront associés à travers les comités de quartiers, en matière d’évacuation des ordures ménagères. A entendre l’énumération du matériel et des effectifs déjà opérationnels ou qui le seront d’ici une semaine, il est permis d’espérer un bon niveau de propreté pour cette saison où la direction du commerce engage, en collaboration avec la santé, l’hydraulique, l’union des commerçants et d’autres associations, une campagne de sensibilisation contre les intoxications alimentaires.

Pour ce qui est du nettoiement, le partenaire de l’APC compte déployer 19 bennes tasseuses, une balayeuse, 100 bacs à ordures de 1 100 litres, 154 autres de 660 litres et 50 de 340 litres ainsi que 48 ripeurs et 16 chauffeurs au niveau de la nouvelle ville. Les vide-ordures et les niches de ce quartier seront nettoyés et désinfectés, indique le responsable de la voierie. Les moyens ci-dessus énumérés seront complétés par d’autres en cas de besoin, précise-t-on. Quant à la désinsectisation et la dératisation, également confiés à deux opérateurs privés, elles sont déjà entamées et se poursuivront notamment durant cette période estivale, ajoute la même source. Le reste de la ville et les zones rurales de la commune continueront d’être pris en charge par les services de la voierie communale avec, entre autres moyens, 8 bennes tasseuses opérationnelles et 3 en voie de livraison, 5 tracteurs, 500 bacs de 360 litres, 2 camions-citernes , 2 camions spécialement affectés à l’université, 2 camions et 1 tracteur destinés à l’enlèvement des objets encombrants. Par ailleurs, 2 sections de balayeurs de nuit pour les rues très fréquentées et de jour pour les autres, sont mises en place, déclare encore le responsable communal chargé des questions de l’environnement. Tout cela devra être accompagné d’une action de sensibilisation des citoyens vis-à-vis de leur rôle déterminant dans le maintien et l’entretien du cadre de vie qui influe sur la santé publique. Les ordures ménagères jetées n’importe où, n’importe comment et à n’importe qu’elle heure de la journée, quelquefois à partir des étages ou confiés à des enfants en bas âge qui les sèment sur le chemin, attirent insectes, rats, chats et chiens errants et se transforment en foyers de maladies. Les comités de quartier qui devront être érigés au rang de partenaires privilégiés des pouvoirs publics locaux ont un grand rôle à jouer à cet égard. Ils peuvent être des intermédiaires efficaces entre les résidants et les autorités locales, crédibles et représentatif, ils sont les mieux placés pour organiser, mobiliser et faire respecter leur environnement. Les pouvoirs publics locaux ont eux aussi un rôle à jouer comme le nettoiement et l’enlèvement des ordures ménagères, le revêtement des chaussées et trottoirs, le curage des bouches d’égout et des avaloirs, d’aménagement des places et jardins publics et de manèges pour les enfants. Il est vrai que l’APC et le chef-lieu paient les frais d’une dizaine d’années d’instabilité, de bricolage, de blocage et d’évènements tragiques qui pèsent lourdement sur son présent et sur son avenir. Mais, maintenant que tous ses obstacles sont levés, que l’argent et la volonté politique sont disponibles de l’avis même du premier magistrat de la commune, il est important que le citoyen perçoive le changement dans tout ce qui le touche directement.
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B. T.
Source : Le soir d'Algérie

et pourtant la propreté à Rouiba laisse à désirer