une victoire pour le Portugais Paulinho
CYCLISME - L'étape du 14 juillet pour un Français?...
L'étape termine tellement tard que France TV rend l'antenne avant que le peloton n'arrive...c'est bine la grosse loose cet étape. U tout petit 14-juillet avec une victoire pour le Portugais Paulinho. Première victoire pour Radioshack sur le routes du Tour.
Bon, on s'est pas trop marré et on attendait mieux. Mais les coureurs ont beaucoup donné depuis le début, on peut leur accorder un peu de répit. On se retrouve demain pour une étape qui ne devrait pas échapper aux sprinteurs.
18h16: Rolland, Devenyns et Aerts arrivent avec 1'29 de retard. Le peloton est à 13 minutes. Ca a roulé très doucement aujourd'hui. 34 km/h de moyenne pour les premiers...c'est pas énorme.
18h14: C'est fini! Ca a été chaud!!! Paulinho l'emporte. Kiryienka ne passe pas loin.
18h13: Paulinho s'est aspergé les jambes avec son bidon. Est-ce efficace?
18h11: Les deux de devant ont pris plus d'une minute sur les poursuivants. Impressionnant!
18h05: On arrive au bout de cette étape. Et Nicolas Roche a attaqué devant le peloton...pourquoi? Honnêtement, je n'en ai aucune idée. Mais alors aucune!
17h59: Les deux hommes de tête, Kiryienka et Paulinho, prennent le large. Ils ont 40 secondes d'avance sur les 3 de derrière (Devenyns, Rolland et Aerts)
17h57: Paulinho repasse en tête et Devenyns coince. Kiryienka revient à son tour. Pour les Français, c'est mort.
17h55: Devenyns contre et prend de l'avance sur ses collègues! Il va être dur à reprendre.
17h53: Attaque de Mario Aerts. Bouet est lâché.
17h50: Allez, on se prépare les cuisses pour un dernier effort. L'arrivée approche. Bouet est cuit mais Rolland a une chance.
17h43: Ca discute dans le groupe de tête. "Alors, tu vas faire quoi?", "Je te dis pas, sauf si tu me dis", "Pareil". Et voilà comment on ne règle pas les problèmes. Rolland a l'air d'avoir la soquette en titane. Bon pour une victoire!
17h36: Attaque de Moreau. Euh, on comprend pas pourquoi. Il n'y a plus de point de meilleur grimpeur à glâner. Hum, il a fumé "le grand"? Ca doit être le soleil...
17h31: Ca descend très vite. Pour l'instant pas d'attaque, les coureurs se méfient de la chute fatale...
17h25: Ca y est, le col du Noyer est passé. Aerts passe encore en tête. Et Bouet passe avec les autres. Le final va donc se disputer entre les six coureurs sauf chute...et attention la descente est dangereuse, nest-ce pas monsieur Beloki:
17h23: Les coureurs sont à 1km du sommet et Bouet ne lâche pas complètement.
17h21: Bouet est encore lâché. Là, il perd 30-40 mètres. Ca va être dur, la pente devient plus dure.
17h15: Et voilà Maxime Bouet lâche quelques mètres sur ses camarades. Il paie les efforts pour revenir tout à l'heure sur la 1ère échappée. Mais les pourcentages ne sont pas sélectifs et donc il s'accroche.
17h10: La pente se corse dans ce col du Noyer plutôt tranquille globalement. et Maxime Bouet semble moins alerte sur sa machine.
17h03: Les six de devant ont toujours une coquette avance sur le peloton. Le sommet du col est à 7 km.
16h58: Non, décidément les six hommes de tête n'ont pas envie de se séparer avant l'arrivée. Ils grimpent tous ensemble.
16h49: C'est probablement, la première étape vraiment décevante de ce Tour 2010. Il y a eu 2-3 étapes pas très fun, mais c'étaient des étapes de plat. Là, ça aurait pu faire un beau bras de fer si un coureur raisonnablement bien classé avait pu se glisser dans l'échappée. Ca n'a pas été le cas, ça s'est vu...
16h44: A priori, le favori pour l'arrivée est le Bélarusse Kiryienka.Mais bon, secrètement, on espère qu'un des deux Français va sortir du groupe pour se lancer à l'assaut de cette arrivée.
16h38: Nous sommes à 50 km de l'arrivée. Il est temps que ça s'énerve un peu. On doute de voir une bagarre dans le col du Noyer.
16h30: Bon, les gars, y'a Miss France 2010 sur le Tour! Si c'est pas une motivation pour se sortir les tripes et faire le beau dans son maillot en lycra...
16h25: Les échappés arrivent dans le col du Noyer. Pas super compliqué, mais la descente est vertigineuse. Attention de ne pas rater un virage.
16h20: L'écart se stabilise. Les hommes de tête savent qu'ils sont à l'abri. Maintenant, ils doivent gérer avant l'arrivée.
16h15: L'écart est désormais de 11'20. Est-ce qu'un coureur va avoirle courage (ou le coup de folie) de sortir du peloton? Ca parait compromis. Les échappés sont à Corps, ils ne vont pas tarder à attaquer le col du Noyer.
16h10: Aujourd'hui, Schleck a décidé de faire serveur. Il vient régulièrement chercher les bidons à sa voiture pour ses potes. Trop cool le maillot. Dommage que Contador n'ait pas l'idée d'attaquer, ça pimenterait l'affaire...
16h05: L'écart continue à se creuse sans que les échappés ne fassent un effort particulier. Comme quoi, même si cette échappée a été longue à se dessiner, elle en valait le coup.
16h03: @
15h55: Les six de devant savent que la victoires ne peut plus leur échapper. Ca doit être tentant d'envoyer le copain dans le talus. On va voir si les jeunes Rolland et Bouet (23 ans) peuvent rivaliser avec un vieux crocodile comme Aerts.
15h50: Et l'écart franchi les 10 minutes. bref, aujourd'hui, ça bout. Espérons que les 2 Français dans l'échappée animent la fin d'étape.
15h45: Après un début en fanfare, le feu d'artifice n'a pas eu lieu. Triste 14 juillet du point de vue du spectacle. Les coureurs ont tout donné les jours précédents.
Et Aerts enquille les points du grimpeur.
15h40: On rappelle que parmi les échappés, le mieux classé est Mario Aerts et il est 44e à 32'55 de Schleck au général. Donc, personne ne s'inquiète donc dans le peloton et ça se voit avec cet écart qui ne cesse d'enfler.
15h35: La tête de course arrive au bas de la cote des terrasses. Il fait toujours une chaleur à ne pas mettre un coureur dehors. Les 181 courageux cuisent...
15h30: Le peloton est mené par la Saxo Bank, tranquillement. L'écart remonte.
15h25: Très marrant d'observer les techniques de relance des directeurs sportifs avec leurs coureurs. On voit que chaque bidon tendu est prétexte à tirer un peu le coureur. Ce n'est pas grand-chose, mais normalement c'est interdit.
15h20: Les échappés ont la musette sur le dos. le temps de bouffer un petit remontant et zou, on y retourne. On arrive à la cote des Terrasses. Un coup de cul pas long, mais qui réveille!
15h16: Ca y est le sprint du grimpeur est lancé. Pineau passe devant Charteau...et reprend la tête du classement.
15h13: Pineau et Charteau se collent l'un à l'autre. Pas question de laisser le maillot à pois s'échapper.
15h10: Mario Aerts passe en tête de la côte, devant Pierre Rolland. Dans le peloton, Charteau et Pineau attendent pour aller chercher des points au sommet.
15h08: Il y a du monde en haut de la Cote de Laffrey. Les gens profiteront de la fin d'après-midi pour aller se baigner dans le lac...de Laffrey (Jean-Paul Ollivier est en moi).
15h04: Les échappées en finissent avec la cote de Laffrey. Pour l'instant, elle n'a pas fait de différence, mais il est possible que certains y aient laissé quelques forces avant les 100 derniers kilomètres.
15h: Schleck a le sourire. Il bronze... Derrière, les coureurs en fin de peloton se dandinent.
14h58: Le peloton est au train lui aussi et tout le monde monte groupé. Derrière, ça pédale avec les oreilles, mais personne ne craque.
14h55: Les coureurs de tête sont pratiquement à l'arrêt. Ca monte très très dur.
14h50: Derrière, le peloton musarde. Pour une fois depuis longtemps, le maillot jaune devrait être tranquille aujourd'hui...et l'écart monte entre les échappés et le peloton.
14h45: Dans le groupe de tête, personne ne craque. Personne ne veut perdre des unités si loin de l'arrivée. Ca peut servir.
14h40: Les échappés grimpent au train la côte. Ils ont fait tomber les vitesses et ça mouline. Pas question de se griller entièrement.
14h35: Les coureurs de tête se sont réunis juste avant d'entrer dans Vizille. Pari gagné pour Bouet et Rolland. Et on attaque la cote de Laffrey! Attention les mollets.
14h25: On arrive à Uriage après une petite montée en douceur. Les deux hommes en chasse remontent, il leur reste 10km pour rentrer avant d'attaquer la cote à 10%.
14h21: L'écart grimpe encore. En revanche, le deux Français en chasse n'arrivent pas à revenir surle groupe de tête.
14h15: Les hommes de tête ont quitté la vallée. Maintenant, ça va s'élever tranquillement pendant quelques kilomètres. Rien de bien saignant, mais le plus dur approche.
14h13: D'un coup d'un seul, l'écart a explosé. Devant, ils doivent commencer à espérer. Pour les deux coureurs en contre, il reste une poignée de kilomètres avant Laffrey.
14h10: Allez, petite minute prono. Perso, je vois bien Fedrigo! Et ouais, je me mouille. A vous!
14h07: On va pas tarder à quitter la vallée et donc le vent de face pour attaquer les premières pentes.
14h03: Bon, 2 minutes d'écart, ça y est, on peut penser que la chasse est finie.
13h59: L'écart avec les échappés reste sous la minute. La montée de Laffrey devrait faire le tri.
13h56: Un Cofidis, un AG2R et un BBox sont sortis. Et derrière, ça chasse une fois de plus!
13h54: L'écart n'arrive pas à creuser. Les BBox, les FDJ, les AG2R ont les boules de s'être fait piéger.
13h53: On approche de la cote de Laffrey, du coup derrière, ça réaccélère. Toujours aussi foufouce début d'étape.
13h52: L'échappée à 1 minutes d'avance. C'est bon, c'est parti. Parmi ces hommes, Paulinho et Aerts sont les plus gros clients dans les gros pourcentages à venir.
13h50: Le peloton s'est relever un moment, mais les Français ne veulent pas se faire piéger. Le peloton repart de plus belle!
13h49: Ca y est, la chasse est finie. Les 4 hommes vont partir. Et aucun Français n'est à l'avant. Un 14 juillet, ça fait tâche.
13h46: Les deux Belges se font rejoindre par 2 autres coureurs, mais le peloton les tient à l'oeil. Ils ont 100 mètres d'avance.
13h43: Deux Belges tentent de partir. Mais encore une fois, ça roule derrière eux. C'est la première fois depuis le début du Tour que l'échappée met autant de temps à se dessiner.
13h39: Les coureurs roulent donc entre les massifs de Belledonne et de la Chartreuse. Ils filent vers Grenoble mais s'en écarteront au dernier moment pour se diriger vers Vizille et le cote de Laffrey. La nationale empruntée est assez rectiligne enchaînant les villages et les petites montées, les faux-plat descendants. Les coureurs vont être creuvés s'ils continuent à ce rythme.
13h35: L'échappée s'est fait reprendre. C'est dingue! Le vent est très fort et bloque les velléités individuelles.
13h34: Voilà, ils sont 4 et ils ont un peu d'avance. Jérémy Roy est là, mais aussi Tony Martin dont on vous a dit qu'il était très remuant.
13h31: Devant, une échappée avec 4 coureurs prend forme. Mais rien n'est fait.
13h30: Nouvelle chute. Popovytch est tombé et il souffre. Aïe aïe aïe, c'est l'étape maudite!
13h28: Et Petacchi passe devant Hushovd et McEwen. Ca va être serré ce maillot vert...
13h25: Chute! Déjà! Hunter de la Garmin est à terre et il semble avoir mal au poignet.
13h24: Ca accélère encore à l'approche du sprint... La Lampre emmène Petacchi. Hushovd n'est pas loin.
13h19: C'est au tour d'un Footen de tenter avec Popovytch dans la roue. Mais là encore, ça ne part pas. On arrive au sprint intermédiaire, les sprinteurs ne voulaient sans doute pas le rater. après, ça ira peut-être mieux.
13h16: Le peloton est à fond de cale. Ca va être très dur de sortir. Là, c'est un Rabobank qui part, mais un BBox revient. C'est un feu d'artifice avant l'heure!
@maisencore, c'est vrai que l'étape ne se prête pas au règlement de compte entrte cador, mais y'a de quoi s'amuser un peu. Je ne pense pas qu'on s'endorme.
13h12: Les coureurs attaquent de partout donc. En pointe, Thomas Voeckler (champion de france, 14 juillet...) et Tony Martin (espoir, début de Tour pourri). Mais le peloton s'étire sans rompre.
13h09: Nous passons dans la vallée du Grésivaudan, sous le mont Granier. Mont très connu par les cyclos locaux, notamment pour son col (du Granier, forcément). Col pas bien long (une dizaine de km), mais ultra-dur avec des pourcentages de fou au début. [je vous avez prévenu pour les détails inutiles] Bref, espérons que le Tour y passe un jour.
13h08: Comme prévu, ça part dans tous les sens. Tout le monde veut être dans l'achappée du jour. A croire que le 14 juillet n'est pas que la fête française...
13h05: Bonjour et bienvenue sur ce live. Nous retrouvons nos rois de la pédale sur les chaudes routes savoyardes et iséroises. Votre serviteur se permettra, en tant que Grenoblois, de vous donner des détails inutils tout au long de l'étape. ne me remerciez pas.
Le point sur les maillots
Andy Schleck
Thor Hushovd
Anthony Charteau
Andy Schleck
Les classements sont ici
Le profil de l’étape
Chambéry-Gap (179 km)
A priori, rien de bien compliqué comparé aux précédentes étapes. Une côte de 1e catégorie, une de 2e et une de 3e. Bref, une étape de baroudeurs. Mais méfiance car entre cette étape est un peu celle des drames passés. D’abord avec cette cote de Laffrey. Cote Laffrey dont la pente à 10%, régulière sur 7 km a souvent posé problème aux cars tentant de la descendre. Souvenez-vous du terrible accident du car polonais en juillet 2007. Si c’est dur pour les freins en descente, on vous laisse imaginez la bavante que c’est en montée. Ensuite, autre piège, la descente. En 2003, l’Espagnol Joseba Beloki avait lourdement chuté dans la descente de la cote de la Rochette que les coureurs traverseront aujourd’hui. Bref, après un début de Tour marqué par de nombreuses chutes, ça n’augure rien de bon.
>> Retrouvez la course vue de l'intérieur par Amaël Moinard
Le résumé anticipé
14 juillet oblige, une dizaine de Français se porte à l’avant de la course. On retrouve là, des coureurs un peu en dedans, comme Pierre Rolland et Pierrick Fedrigo ou encore Remy Di Gregorio Dimitri Champion. Et bien entendu, l’inoxydable Jérôme Pineau qui veut reprendre son maillot à pois. Manque de bol, Anthony Charteau a senti le coup et s’est glissé dans sa roue. Dans la vallée, tout roule et les échappés prennent 10 minutes, mais dès les premiers mètres de la cote de Laffrey, deux groupes se forment. Dans le premier, le Polonais Sylvester Szmyd, très décevant jusqu’à présent, se signe et accélère. Dans sa roue, seul Pierrick Fedrigo peut suivre. Les deux hommes s’envolent. Derrière, Jérôme Pineau et Anthony Charteau se marquent à la culotte. A tel point qu’ils ne voient pas Di Gregorio leur passer devant et prendre de précieux points en haut de la cote. Dans sa voiture de course, Wilfried Petters, le manager de la Quickstep, commence à balancer des insultes à tout va. Au final, Fedrigo atomise Szmyd dans le Col du Noyer et s’impose. «A mon époque, c’était quand même plus dur de gagner une étape le 14 juillet», lâche Richard Virenque, toujours aussi modeste.
La vidéo du jour
Forcément, la victoire de Virenque, le 14 juillet 2004. Pour les larmes à la fin!