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Ecole : ce qui va changer à partir de cette année
le 05.09.14 | 10h00
Rentrée des classes dimanche pour les 8,6 millions d’élèves, tous paliers confondus. Selon les instructions de la ministre de l’Education nationale, les cours commenceront le jour même.
Autrement dit, le ministère veut, cette fois-ci, surtout avancer dans le programme et éviter les longues séances de connaissance avec les élèves. Le premier cours portera sur l’unité nationale, puisque la ministre donnera le coup d’envoi de la nouvelle année scolaire à partir de Ghardaïa.
Cette rentrée verra, contrairement aux années précédentes, l’installation des enseignants admis au dernier concours de recrutement avant le début des cours. Les directeurs des établissements sont appelés à trouver, en cas de poste vacant, des enseignants contractuels avant dimanche.
Rattrapage
Le plus important, selon la ligne directrice de la ministre, est de ne plus laisser des classes sans enseignants, comme quand des élèves sont restés sans professeurs des mois entiers. Autre nouveauté, tout enfant ayant atteint l’âge de 6 ans doit être obligatoirement inscrits à l’école. Une opération est menée en collaboration avec les collectivités locales pour éviter la non-scolarisation des enfants. Il est également décidé, pour réduire la déperdition scolaire, de ne plus exclure les élèves ayant moins de 16 ans.
Mieux encore, et c’est une nouveauté, des examens de rattrapage seront organisés pour les collégiens des 1re et 3e années n’ayant pas atteint la moyenne de passage. Dans le primaire, les écoliers auront de nouveaux livres pour les classes de 1re et 2e années. Même chose pour le livre de français pour la 3e année. Pour réduire la charge des cours, plusieurs activités seront supprimées pour les deux premières classes du primaire. Au collège, de nouvelles méthodes seront introduites dans l’enseignement de l’informatique.
La même matière sera introduite pour les 1re AS. Il est également question d’utiliser de nouvelles méthodes audiovisuelles pour l’enseignement des langues au lycée, dont l’italien pour la première fois, pour les candidats au bac de filière langues étrangères. Et plus de mardi après-midi libre pour les classes d’examen (bac).
Pantacourts
Au lycée et au collège, attention les filles, c’est officiel : il n’est plus permis de porter des talons, des bijoux ou se maquiller. Le port de la blouse longue est obligatoire et il faut absolument éviter les tenues courtes. Même pour les garçons, il n’est plus permis de porter des pantacourts, mettre du gel sur les cheveux.
Autre condition : le téléphone portable est interdit à l’intérieur de l’établissement. Pour ceux qui viennent de s’installer dans les nouveaux quartiers, le ministère de l’Education nationale annonce la réception de 88 lycées, 81 collèges et 270 écoles primaires pour «alléger la charge qui pèse sur les établissements dans certaines régions, suite aux opérations de relogement enregistrées ces derniers mois».
Douze établissements d’Alger sont en opération de réhabilitation après avoir été touchés par le séisme du 1er août dernier. Le ministère promet qu’ils seront «prêts d’ici dimanche». Dans une missive de la ministre adressée à la famille de l’éducation, affichée obligatoirement dans les établissements, celle-ci appelle les enseignants «à assumer cette dure mission et à être à la hauteur».
Nassima Oulebsir
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Le général Touati, dernier opposant militaire «officiel», s’en va
le 05.09.14 | 10h00
A 77 ans, le général-major à la retraite, Mohamed Touati, est remercié par le président Abdelaziz Bouteflika en tant que «conseiller» des questions Défense. «Il ne venait plus au bureau, à El Mouradia, depuis plusieurs mois», assure un cadre de la Présidence.
Son départ faisait partie de la dernière fausse purge du président Bouteflika (qui n’a touché que des chefs d’état-major de deux Régions militaires – des jeunes technocrates, sur proposition de Gaïd Salah – et quelques conseillers). Avec la mise à la retraite définitive de celui qu’on nomme El Mokh, «Le cerveau», ce départ fait office de symbole. Mohamed Touati, officiellement éclipsé par décret, n’en demeure pas moins une des figures des vingt-cinq dernières années.
Eminence grise politique aussi bien dans les cercles militaires qu’à la Présidence, Touati a toujours été soupçonné d’être le cheval de Troie des tenues kaki chez un Bouteflika de plus en plus incontrôlable et, en plus, jaloux des pouvoirs que le malheureux dauphin de Boumediène prêtait, par sa culture soupçonneuse et revancharde, à l’état-major de l’ANP. Cette méfiance entre les deux pôles, l’ANP et la Présidence, n’a eu de cesse d’alimenter rumeurs et coups bas entre ce qui était deux camps, du temps de Mohamed Lamari, l’ombrageux chef d’état-major opposé au Président.
L’architecte
Et, en 2002, à l’occasion d’un pompeux colloque international sur le terrorisme, les masques sont tombés : Bouteflika boude la rencontre coachée par Touati et Ali Benflis, à l’époque chef de gouvernement «contraint». Alors que le défunt Mohamed Lamari, patron de l’ANP, quelques mois plus tôt, attaquait la politique de Bouteflika en affirmant de sa voix grave que le terrorisme est vaincu et pas l’intégrisme qui s’étale partout, Touati défendait dans sa conférence, lors du colloque d’octobre 2002, l’approche éradicatrice — lui, un des architectes du coup d’Etat savant de janvier 1992, aux côtés d’une autre tête pensante en uniforme, le très discret général Abdelmadjid Taghrirt, et d’un avocat inconnu à l’époque, Ali Haroun — alors que le clan présidentiel faisait l’apologie de la réconciliation nationale, projet phare du président Bouteflika.
«On veut bien de ce projet, confiait le général Touati à un ami, justement en 2002. Mais cela veut dire quoi ‘‘réconciliation nationale’’ ? C’est un projet vide, sans programme, sans objectifs, sans sens.» Mais les critiques de l’ancien chef d’état-major de la Gendarmerie dans les années 1980, grand lecteur et fin stratège, ne s’arrêtent pas là. A la revue espagnole Afkar-Ideas, en 2004, il dressait un constat terrible du système politique algérien sous Bouteflika : «Nous sommes dans un ‘‘non-système’’ plutôt que dans un système bien défini et bien typé. En effet, malgré ce qui se dit, le régime n’est ni dictatorial ni démocratique.
Ni présidentiel, ni parlementaire. Nous ne sommes certes pas une monarchie, mais sommes-nous tout à fait une république pour autant ?» Le cadre de la Présidence reste amer : «Il critique, d’accord, mais pourquoi n’a-t-il pas été aussi radical que Lamari qui a demandé à partir une fois Bouteflika réélu en 2004 ? Il n’a pas réellement travaillé comme conseiller : Bouteflika et lui se connaissent trop, Touati aurait préféré avoir affaire à un chef d’Etat manipulable, mais Bouteflika n’est pas Chadli ni — en perspective — un Sellal ou un Ouyahia.»
La fin d’une époque
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