Verdict dans le procès Khalifa

Le verdict est tombé ce matin
Perpétuité pour Abdelmoumen
Par Réda Naïm


l Des peines allant de 10 à 20 ans de prison ont été prononcées à l’encontre des autres accusés en fuite.
l L’épouse de Abdelmoumen a écopé
de 10 ans de prison

l Les frères Keramane ont été condamnés à 10 et 20 ans de prison
l Le tribunal a prononcé la confiscation de tous les biens de condamnés.




Abdelmoumen Khalifa condamné par contumace à la réclusion à perpétuité


Abdelmoumen Rafik Khalifa, surnommé par la presse le "petit prince du capitalisme algérien", a été condamné jeudi à la réclusion à perpétuité par le tribunal de Blida (45km à l'ouest d'Alger) dans le cadre du procès de la faillite frauduleuse de la Khalifa Bank, a appris l'Associated Press auprès du tribunal.

Fatiha Brahimi, sa présidente, a donc suivi les réquisitions du procureur général qui avait la veille réclamé la réclusion à perpétuité pour le "golden boy" au coeur de la plus retentissante faillite de l'histoire de l'Algérie.

Principal accusé dans l'affaire Khalifa Bank, "Moumen" Khalifa, en fuite à Londres depuis 2003 et dont l'Algérie a réclamé l'extradition, est condamné pour "constitution d'une association de malfaiteurs, vol répété, fraude et escroquerie, abus de confiance, falsification de documents officiels et bancaires, corruption, abus de pouvoir et faillite frauduleuse".

Parmi ses co-accusés également en fuite, on trouve également l'ancien gouverneur de la Banque d'Algérie Abdelawahab Keramane et cinq autres inculpés, tous condamnés à 20 ans de prison ferme.

Quant à l'épouse de Rafik Khalifa, Nadia Amirouchène, elle écope de 10 ans de prison, ainsi que l'ancien ministre de l'Industrie, Abdennour Keramane, et sa fille Yasmine, ancienne représentante de Khalifa Airways à Milan (Italie).

Outre les peines d'emprisonnement, le tribunal criminel de Blida a ordonné la saisie des biens de tous ces condamnés.

Mercredi, le tribunal de Blida avait prononcé des peines allant de 1 ans à 15 ans, assorties d'amendes allant de 100.000 dinars à un million de dinars contre 44 des accusés, tandis que 55 autres personnes ont bénéficié d'un acquittement. Les principaux accusés présents ont été condamnés à des peines de 10 à 15 ans de prison dans ce procès géant.

A l'inverse des accusés présents qui peuvent se pourvoir en cassation, Khalifa et les autres condamnés en fuite ne peuvent de ce fait faire appel du verdict. Mais dans le cas de leur extradition, de leur reddition, ou de leur arrestation, ils seront jugés dans les mêmes conditions que les autres. AP

oao/nc


A la lecture du jugement, Mme Brahimi a prononcé

50 acquittements et 54 condamnations 


 

     Verdict dans le procès Khalifa



Entre 10 et 15 ans de prison pour les principaux accusés

















Affaire Khalifa
Entre 10 et 15 ans de prison pour les principaux accusés

A la lecture du jugement, Mme Brahimi a prononcé 50 acquittements et 54 condamnations.

Blida. Premier jour du printemps. Un impressionnant dispositif de sécurité a été déployé aux alentours du tribunal criminel. Au fur et à mesure que les minutes s’égrènent, une affluence nombreuse composée de journalistes, d’avocats et des proches parents des 94 accusés  affluent à l’intérieur de la cour.  Agglutinés  dans le hall du tribunal, chacun y va dans la discussion, même sympathique, histoire de détendre l’atmosphère lourde du tribunal. 

11H 20 la salle d’audience où devait être rendu le verdict du procès Khalifa, est ouverte. C’est le rush à l’intérieur. Celle-ci s’est avérée trop exiguë pour contenir tout le monde. La tension monte de plusieurs crans et l’attente se fait angoissante, notamment chez les familles des personnes accusées, venues en nombre apporter leur soutien aux leurs. Annoncée pour 12H00, la présidente du tribunal, Mme Fatiha Brahimi, n’est apparue qu’une heure plus tard. La magistrate est entrée dans la salle, flanquée des ses conseillers, toute souriante. Elle s’excuse pour le retard. Sans plus tarder, la juge commence la lecture des 12000 questions traitées par les membres du jury durant les délibérations qui ont duré presque 11 jours. A la lecture du jugement, Mme Brahimi a prononcé 50 acquittements et 54 condamnations. Celles-ci allaient de 2 ans de réclusion avec sursis à 15 ans de prison ferme. 10 accusés ont été condamnés pour 10 ans de réclusion criminelle assortie d’une amende d’un million de dinars. La majorité des responsables des caisses sociales (CNAS, CNR, CASNO) ont été, pour leur part, écroués. Parmi les personnalité les plus envue de la scène nationale, l’on peut retenir la condamnation de Ali Aoun, PDG, de Saidal pour une peine de 2 ans fermes assortie d’une amende de 5000 DA, et de Ighil Meziane, consultant en sport à la banque Khalifa et ancien entraineur de l’équipe nationale, écroué, lui aussi pour une peine de 3 ans de réclusion criminelle, assortie d’une amende de 20 000 DA et la confiscation de sa villa sise a Chéraga. A signaler que la prononciation des jugements par la présidente du tribunal de Blida a suscité les pleurs de ceux acquittés et les dénonciations acerbes des familles non contentes des verdicts  rendus à l’encontre de leurs enfants. Par ailleurs, les 10 personnes en fuite, notamment Moumen Khalifa, actuellement en Grande-Bretagne et les Keramane sont condamnés par contumace.                         

   Hocine Lamriben

 http://www.depechedekabylie.com/read.php?id=37305&ed=MTQ1OQ==                                                                                                                                    

 
   

La Une du 22 mars 2007
 


                                                                                                                                              

lehic.dz@hotmail.com

 
 
   
Actualités : VERDICT DANS L'AFFAIRE KHALIFA
Après les larmes, les peines


Le verdict prononcé hier par le tribunal criminel de Blida a été qualifié de très mitigé. Si pas moins de 50 acquittements ont été prononcés, les directeurs des caisses sociales ont tous été condamnés à des peines d’emprisonnement avec mandat de dépôt à l’audience. Ils sont 8 entre DG et responsables financiers à avoir été écroués sur-le-champ. Seul le directeur de la Cnac a été innocenté. Ali Aoun, le P-dg de Saïdal a, quant à lui, écopé de deux ans de prison ferme. L’actuel P-dg de l’AADL a été acquitté. Les chefs d’accusation qui ont fait l’essentiel du réquisitoire du procureur général n’ont pas été retenus. L’association de malfaiteurs n’a été retenue que contre deux accusés, idem pour la corruption qui a constitué la principale accusation des différents P-dg des entreprises nationales. Les avocats se sont étonnés que les circonstances atténuantes n’aient été accordées à aucun accusé. Les directeurs d’agence, le caissier principal et l’ancien bras droit de Khalifa ont été condamnés aux peines les plus lourdes.

Nawal Imès - Alger (Le Soir) - C’est dans une salle archicomble que la présidente de la cour a commencé à énoncer le verdict. Elle a tenu à lire les questions qui ont été posées dans la salle des délibérés, conformément à l’article 305 du code de procédure pénale. Pendant plus de quatre heures, Mme Brahimi a lu à chacun des accusés les questions qui les concernent avant de prononcer le verdict et de rappeler qu’un délai de huit jours était accordé pour le pourvoi en cassation. C’est Akli Youcef, le caissier principal de Khalifa Bank, qui a été le premier à être fixé sur son sort. Ni l’association de malfaiteurs, ni l’escroquerie, ni le vol qualifié n’ont été retenus contre lui. Alors que le procureur général avait requis 20 ans à son encontre, le tribunal l’a condamné à purger une peine de 10 ans. Premier signe de détente, l’acquittement de Dalal Abdelwahab, un ancien agent de sécurité accusé d’association de malfaiteurs, d’escroquerie, de vol qualifié. Alors que le procureur avait requis contre lui 10 ans d’emprisonnement, il a été tout simplement innocenté. La salle a applaudi à l’énoncé du verdict et tout le monde s’est rappelé à cet instant la promesse faite par la présidente. L’impression que le tribunal n’aura duré qu’un instant. Guellimi Djamel, l’ancien bras droit de Khalifa Moumen, a fait l’exception. A toutes les questions posées par le tribunal, la réponse a été positive. Association de malfaiteurs, vol qualifié, falsification et escroquerie ont tous été retenus contre lui. Il a été condamné à la plus lourde peine, à savoir 15 années avec une amende de 1 millions de dinars. Issir Idir, l’ancien DG de la BDL, a également été lourdement sanctionné avec 12 années d’emprisonnement. N’ayant rien à retenir contre eux, le tribunal n’a pu qu’acquitter les P-dg des entreprises publiques accusés de corruption et d’abus de pouvoir. Tous ont retrouvé hier leur liberté. Beaucoup d’entre eux ont éclaté en sanglots en quittant le tribunal. Contre toute attente, les directeurs des caisses sociales et les directeurs financiers ont été lourdement sanctionnés. Ils ont fait l’objet d’un mandat de dépôt à l’audience. A la lecture du verdict concernant Menad Mustapha, le directeur financier de la CNAS, son frère n’a pu s’empêcher de crier “justice aux ordres !”. Imperturbable, la présidente a continué à lire le verdict dans une salle surchauffée qui a vu des gens verser des larmes de joie et d’autres s’effondrer devant la lourdeur de la peine. Une fois le verdict prononcé, le tribunal criminel de Blida a entamé en début de soirée la procédure par contumace qui concerne les dix accusés en fuite. N. I.

Voici les peines retenues contre quelques accusés

• Akli Youcef (caissier principal) : 10 ans (le procureur avait requis 20 ans de réclusion)
• Guers Hakim, Soualmi Hocine, Aziz Djamel, Mir Omar, Kechad Belaïd (directeurs d’agences Khalifa Bank) : 10 ans (le procureur avait requis 20 ans)
• Guellimi Djamel (chef de cabinet de Khalifa Moumen et DG de Khalifa Airways) : 15 ans (le procureur avait requis 20 ans)
• Rahal Omar (notaire) : 10 ans (le procureur avait requis 18 ans)
• Issir Idir Mourad (ex-DG de l’agence BDL de Staouéli) : 12 ans (le procureur avait requis 16 ans)
• Ighil-Ali Meziane : 3 ans (le procureur avait requis 15 ans)
• Foudad Adda (ancien directeur de l’école de police) : 5 ans (le procureur avait requis 8 ans de réclusion criminelle, 20 000 DA d’amende avec privation de ses droits civiques et sa radiation de la Fonction publique)
• Bennaceur Abdelmadjid (ex-DG de la Cnas) : 3 ans avec mandat de dépôt à l’audience (le procureur avait requis 5 ans de prison ferme avec mandat de dépôt à l’audience)
• Mahrez Aït Belkacem (ex-DG de la Cnac ) : acquitté (le procureur avait requis 5 ans de prison ferme avec mandat de dépôt à l’audience
• Aoun Ali (actuel P-dg Saidal) : 2 ans (le procureur avait requis 4 ans de prison ferme avec mandat de dépôt à l’audience, 5 000 DA d’amende et privation des droits civiques
• Boubedra Hacène (DG Casnos) : 4 ans avec mandat de dépôt
• Arifi Salah (DG de la CNR) : 3 ans de prison
• Khaled El walid (actuel DG de l’AADL) : acquitté (le procureur avait requis 4 ans de prison ferme avec mandat de dépôt à l’audience, 5 000 DA d’amende et privation des droits civiques
• Benouis Lynda (ex-directrice de la monétique) : 2 ans avec sursis (le procureur avait requis 2 ans de prison ferme et 10 000 DA.)
• Menad Mustapha (directeur des finances de la CNAS) : 3 ans de prison ferme avec mandat de dépôt à l’audience. (le procureur avait requis 5 ans).
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2007/03/22/article.php?sid=51264&cid=2

 

                                                                                                                                                
   
Les vrais «décideurs» sont épargnés, seuls les lampistes sont condamnés.
Khalifa: un procès pour en éviter un autre
Par Boualem SANSAL
QUOTIDIEN : jeudi 22 mars 2007
   Voilà une affaire rondement menée. Le procès du siècle, comme il a été présenté, aura duré deux petits mois. Installé d'emblée dans la routine, il a fini dans la routine. Il y a bien eu des moments forts, amenés par les accusations de Khalifa contre le président Bouteflika, lancées via le Figaro et Al-Jezira, ainsi que l'aveu du patron de l'UGTA (l'ex-centrale syndicale unique) qui a reconnu avoir fait un «faux en écriture publique» ayant permis à la Sécurité sociale de déposer ses fonds à la Khalifa Bank, et par le ministre des Finances qui a admis avoir égaré le rapport de la banque d'Algérie dénonçant les agissements de la Khalifa Bank. Mais le scénario étant ce que la chambre d'accusation et la chancellerie en ont fait, il ne pouvait pas produire un vrai procès, avec une affaire vraie, de vrais accusés, de vrais témoins, des ténors qui défoncent les bonnes portes, des reporters qui enquêtent d'arrache-pied.
 
 
 Le verdict
 
 

Colossale. Il n'y a même pas eu de vrai public, les gens ont suivi l'affaire de loin en se disant que ce procès n'était qu'un petit ajustement technique dans une affaire colossale qui, elle, ne sera jamais enrôlée. Nous ne connaîtrons pas les secrets de l'empire Khalifa, cette merveilleuse machine à sous, créée d'un coup de baguette, qui, à cinq ans d'âge, comptait déjà une vingtaine de sociétés dans le monde, brassait des milliards de dollars, employait plus de vingt mille personnes. On ne peut le comparer qu'aux empires russes montés en un éclair par les oligarques du clan Elstine, déquillés aussi vite par le clan Poutine, avec cette différence que si le sieur Khalifa se pavane à Londres (il a en ce moment un petit souci avec Scotland Yard, découlant très clairement de négociations économiques ardues entre l'Algérie et l'Angleterre), son alter ego russe, Khodorovsky, patron de l'ex-groupe pétrolier Ioukos, croupit dans une prison en Sibérie, près d'une mine d'uranium. Une autre différence est que Poutine s'est abondamment exprimé sur son procès du siècle, alors que Bouteflika ne dit rien sur le sien, comme si l'affaire ne le concernait à aucun titre.
Dans quelques jours, on ne parlera plus de ce procès, les lampistes oubliés l'émouvante présidente du tribunal de Blida retournera à ses chères études et nous nous retrouverons seuls face à la chose jugée. Quand Jacques Attali, dans son inquiétant opuscule Une courte histoire du futur, prédit que l'«ordre marchand» débouchera fatalement, aux alentours de 2030, sur ce qu'il appelle l'«hyperconflit», c'est-à-dire un monde ténébreux profondément malmené par les mafias au pouvoir, il n'a pas tort. En Algérie comme en Russie, ce futur est déjà là, et le cartel du gaz, que les deux présidents amis se proposent d'ériger, pourrait ouvrir une nouvelle ère. C'est derrière la défense de légitimes intérêts nationaux que l'on gère le mieux les intérêts privés.
Peur. Revenons au procès Khalifa pour dire qu'il n'y a pas eu de procès Khalifa. Le verdict d'hier clôt un procès de lampistes raflés au hasard. S'ils ont péché, c'est le système qui les a mis en demeure de le faire. Comme ils ne savent pas à quoi ils ont obéi, ils ont peur, les gros crimes impliquant des sanctions lourdes. Mais je pense qu'ils seront minimisés, l'Algérie est riche et son président magnanime.aie__
Morale de l'histoire ? Si un clan arrive à s'emparer d'un pays indépendant, à lui voler son histoire, son identité, ses urnes et son avenir, il peut aussi prendre son argent. Nu pour nu, mieux vaut l'être comme un ver, on est moins ridicule qu'avec une feuille de vigne sur le front pour cacher sa honte.

   
Edition du 21 mars 2007  
 Contrôlé par Scotland Yard et détenu par les services de l’immigration
Khalifa Abdelmoumen, la fin de l’exil doré
Arrêté en février dernier par Scotland Yard dans le cadre d’une enquête sur des « soupçons »de blanchiment d’argent, Abdelmoumen Khalifa ne jouit plus actuellement, d’après une source proche des autorités britanniques, de sa liberté de mouvement, contrairement
à ce que les médias ont rapporté en début mars. « Khalifa n’a pas été libéré sous caution », révèle-t-on. 
Après son interpellation par les agents de l’unité chargée des crimes économiques de Scotland Yard le 27 février passé, l’ex-patron du groupe Khalifa a été, assure la même source, transféré aux services de l’immigration. Ces derniers l’auraient placé, depuis, dans un centre de détention relevant de leur compétence. Cette révélation de taille vient ainsi apporter un important complément à l’information rapportée le 4 mars par les agences de presse et selon laquelle Abdelmoumen Khalifa avait été remis en liberté après paiement d’une caution. Et si les autorités britanniques confirment les deux chefs d’accusation retenus à l’encontre de l’ex-golden boy algérien, à savoir le séjour irrégulier et le blanchiment d’argent, elles se gardent néanmoins de donner plus de détails sur la nature exacte des charges qui pèsent sur lui. Pour l’heure, rien n’a filtré en effet sur les raisons concrètes qui ont amené les autorités britanniques à « soupçonner » de blanchiment de fonds Abdelmoumen Khalifa. La police britannique, qui donne l’impression de vouloir rester dans le vague, ne dit pas aussi si ses investigations ont commencé à donner leurs fruits. Il est maintenant certain que Abdelmoumen Khalifa ne jouit plus du statut d’exilé politique contrairement à ce que celui-ci a affirmé sur la chaîne Al Jazeera. La preuve en est que les services d’immigration n’ont pas hésité à le garder en détention. « Khalifa devait être auditionné hier par Scotland Yard dans le cadre de l’enquête sur le blanchiment d’argent », a à ce propos rappelé notre source. Le « rendez-vous » qu’avait Rafik Khalifa avec la police britannique a été annoncé le 4 mars par le porte-parole de Scotland Yard qui a indiqué par la même occasion que l’enquête se poursuivait. Hier, l’agence APS, citant une source à Londres, a rapporté que « la police britannique a prorogé au 22 mai prochain la liberté sous caution pour Abdelmoumen Khalifa » qui « s’est présenté (...) devant les services de police de Scotland Yard dans le cadre de l’enquête sur le blanchiment d’argent et le séjour irrégulier ». Inutile de dire qu’à ce propos la confusion entretenue sur la liberté de mouvement de celui qui est présenté comme étant le premier coupable dans le scandale Khalifa n’est probablement pas fortuite, sachant que le verdict dans le procès de la caisse principale d’El Khalifa Bank tombera aujourd’hui. La peine qui sera celle de Abdelmoumen Khalifa devrait à coup sûr déterminer l’attitude que prendra la justice britannique vis-à-vis du « cas Khalifa » et de son éventuelle extradition. Une extradition, conclut notre source, qui n’est pas du ressort du gouvernement britannique. 
Aziri M.


22/03/2007
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