0040-/-ACTUALITÉS Du Vendredi 09 Février 2018
Vendredi 09 Février 2018
الجمعة 09 فيفري 2018 م
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ACTUALITÉ

BMS : Chutes de neige sur plusieurs wilayas
Guerre de libération : Des pensions françaises pour les victimes algériennes
Grèves : La «loi» des uns et des autres
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ECONOMIE
Transport urbain à l’ère des applications numériques : l’arrivée de Tem : Tem ouvre la voie à la concurrence
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INTERNATIONAL

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Les Etats-Unis veulent s’affirmer en Syrie
En bref…
Selon un collectif d’organisations non gouvernementales : Des lois «scélérates» sévissent en Tunisie
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CULTURE

"M" ou l’horreur à la sauce algérienne
Paul Simon annonce une tournée d’adieux : Le héros est fatigué
Evocation. Ali Khodja, artiste-peintre : Huit ans déjà
Héliopolis ,1er long métrage de Djaâfar Gacem : Les massacres du 8 Mai 45 à l’écran
Vu à la télé : De la résistance sociale au vaudeville FLN
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RÉGION EST

Bibliothèque Dilou : Mimia Lichani expose «Les demoiselles»
Après 35 ans de bons et loyaux services : La «récompense» d’un instituteur à Sétif

Annaba : Saisie de 38 400 tapis au port
Importée depuis la Turquie, cette marchandise a fait l’objet d’une fausse déclaration.

Les rejets domestiques et industriels sont importants : Déchets cherchent sites de traitement à Jijel
Skikda : Une jeune récidiviste sous les verrous
Abdelwahid Temmar à Batna : Un quota réduit du LPA et pas de logements sociaux
Biskra : Saisie d’une grosse quantité de produits tabagiques

Abbes Badaoui. Wali de Souk Ahras : «Cette année sera celle des grandes réalisations»
RÉGION OUEST

Tribunal criminel : L’affaire des faux billets de nouveau devant les juges

Mostaganem : Les travailleurs des corps communs de l’Éducation protestent

Chlef : Menace d’affaissement d’un quartier au centre-ville

Tlemcen : Des jeunes filles parmi la bande de voleurs de bijoux
Sidi Bel Abbès : Une liste d’attribution de logements contestée à Ténira

Mascara : Pourquoi annuler le projet du Centre anti-cancer ?
Kharouba (Tiaret) : Un enfant retrouvé pendu à un arbre

Aïn Témouchent : Le déficit en eaux d’irrigation, un sérieux écueil
RÉGION :KABYLIE

Programme AND pour le traitement des déchets : Adhésion d’une trentaine de villages

SDE (ex-Sonelgaz) de Béjaïa : 25 000 coupures en 2017 pour les mauvais payeurs

Bouira : L’agrumiculture en régression

Boumerdès : La production de poissons a chuté de 75% en dix ans
RÉGION CENTRE

Réaménagée en prévision de l’ouverture du métro : Les riverains redécouvrent la place des Martyrs
Un musée à ciel ouvert et des aménagements qui ont transformé la place.

Tipasa : L’omerta et l’impuissance de l’Etat
Blida : Levée du gel sur les opérations de réalisation

Laghouat : Hocine Necib promet la reconstruction du barrage de Tadjmount
RÉGION SUD
Trafic de spiritueux : Arrestation d’une jeune femme à Tamanrasset
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Illizi : La localité frontalière de Tarat en bonne voie de désenclavement
Guerre de libération : Des pensions françaises pour les victimes algériennes
le 09.02.18 | 12h00

Les victimes civiles algériennes, durant la Guerre de libération nationale, ainsi que leurs ayants droit peuvent désormais demander une pension à l’Etat français, au même titre que les victimes civiles de nationalité française.
«C’est une grande victoire pour mon client et pour toutes les victimes civiles algériennes qui ont subi les violences de la Guerre d’Algérie», nous a déclaré l’avocate Jennifer Cambla, en réaction à la «Décision n° 2017-690» du Conseil constitutionnel français, rendue publique hier, portant la censure des mots «de nationalité française» qui figuraient dans le 1er alinéa de l’article 13 de la Loi n° 63-778 du 31 juillet 1963.
En effet, ledit texte de loi prévoit : «Sous réserve de la subrogation de l’Etat dans les droits des victimes ou de leurs ayants cause, les personnes de nationalité française ayant subi en Algérie depuis le 31 octobre 1954 et jusqu’au 29 septembre 1962 des dommages physiques du fait d’attentat ou de tout autre acte de violence en relation avec les événements survenus sur ce territoire ont, ainsi que leurs ayants cause de nationalité française, droit à pension».
Or, lors de sa séance du 7 février 2018, sous la présidence de Laurent Fabius, le Conseil constitutionnel a déclaré «contraire à la Constitution» la condition de nationalité, considérée comme étant non conforme aux droits et libertés que la loi suprême du pays garantit. Les «sages» ont jugé «d’une part, que le législateur ne pouvait, sans méconnaître le principe d’égalité devant la loi, établir, au regard de cet objet de la loi, une différence de traitement entre les victimes françaises et celles, de nationalité étrangère, qui résidaient sur le territoire français au moment du dommage qu’elles ont subi.
D’autre part, l’objet de la pension servie à l’ayant droit étant de garantir à celui-ci la compensation de la perte de la pension servie au bénéficiaire décédé, le législateur ne pouvait établir, au regard de ce même objet, une différence de traitement entre les ayants droit selon leur nationalité».
La QPC
Ainsi, selon Me Cambla, cette disposition déclarée inconstitutionnelle «sera abrogée dès que la décision du Conseil constitutionnel est publiée dans le Journal officiel de la République française». Avocate au barreau de Rennes en Bretagne (ouest de la France), c’est elle qui est à l’origine de ce verdict historique, après des démarches juridiques entamées en 2015 au profit de son client Abdelkader K.
Ce ressortissant algérien, résidant à Bordeaux (sud-ouest de la France), avait demandé une pension au ministère français de la Défense en tant que «victime civile de la Guerre d’Algérie, ayant subi des violences liées à ce conflit». Sa demande d’indemnisation a essuyé le refus de l’autorité concernée sous prétexte qu’il n’était pas Français au moment des faits.
«J’ai alors déposé, en 2016, un recours auprès du tribunal compétent à Bordeaux, comportant ce qu’on appelle une Question prioritaire de constitutionnalité (QPC) posée au Conseil d’Etat, qui avait saisi, à son tour, le Conseil constitutionnel, le 23 novembre 2017», explique Me Cambla.
La QPC portait justement sur la conformité à la Constitution des dispositions de «l’article 13 de la loi du 31 juillet 1963 de finances rectificative pour 1963, dans sa rédaction résultant de la loi du 26 décembre 1964 portant prise en charge et revalorisation de droits et avantages sociaux consentis à des Français ayant résidé en Algérie, modifiée par la décision du Conseil constitutionnel n° 2015-530 QPC du 23 mars 2016».
A partir de la date où l’article modifié prendra effet, créant un nouveau cas de jurisprudence, les Algériens et les citoyens d’autres nationalités auront le droit «à une pension en cas de dommage physique du fait d’attentat ou de tout autre acte de violence en relation avec les événements de la guerre d’Algérie».
Conditions
Plus précisément, concernés par ce droit les décès ou les infirmités résultant de : 1- blessures reçues ou d’accidents subis du fait d’attentat ou de tout autre acte de violence durant la période définie ; 2- maladies contractées du fait d’attentat ou de tout autre acte de violence ; 3- maladies contractées ou aggravées du fait de mauvais traitement ou de privations subis en captivité.
En plus de donner des preuves irréfutables sur l’existence d’un dommage lié à la guerre, deux conditions sine qua non pour prétendre bénéficier d’une telle pension par des victimes ou leurs ayants droit : premièrement, avoir résidé sur le territoire algérien où les faits sont survenus entre le 31 octobre 1954 et le 29 septembre 1962 ; deuxièmement, ne pas avoir «participé directement ou indirectement à l’organisation ou à l’exécution d’attentats ou d’autres actes de violence en relation avec les événements dont il s’agit ou ayant incité à les commettre».
Ce qui exclut d’office de ce droit les acteurs du conflit des deux pays : du côté algérien, les militants ou sympathisants du FLN, les soldats de l’ALN et les membres de leurs réseaux de soutien. Du côté français, les militaires et les miliciens coloniaux (groupes civils d’auto-défense, militants et sympathisants de l’OAS, etc.).
Enfin, à la lumière de la lecture du dernier paragraphe de l’article sus-nommé, les demandes des Algériens, ainsi que celles des prétendants d’autres nationalités autres que française seront traitées au cas par cas, selon les «règlements d’administration publique». Ceux-là détermineront les dispositions nécessaires à son application et «fixeront en outre les conditions dans lesquelles certaines personnes ne possédant pas la nationalité française pourront être admises au bénéfice des dispositions du présent article».
Ghezlaoui Samir
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