0071-/-ACTUALITÉS Du Dimanche 12 Mars 2017+++++
******
Algérie - Prévisions météo du Dimanche 12 Mars 2017
Algérie - Prévisions météo du dimanche 12 mars 2017
الأحد 12 مارس 2017 م
+
|
![]() |
|
![]() |
![]() |
![]() |
|
![]() |
|
|
![]() |
|
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
|
|
![]() |
|
ACTUALITÉ
Élections législatives du 4 mai prochain : Le RCD avertit contre un «modelage autoritaire du champ politique»
Ali Benflis à Béjaïa : «Jamais le pays n’a connu une telle concomitance de crises»
Législatives 2017 : Ould Abbès assume le choix des candidats
Pétition exhortant Kamel Eddine Fekhar à cesser sa grève de la faim : La liste des signataires s’allonge
Commerce : Les licences d’importation octroyées à partir d’aujourd’hui
Étudiants en chirurgie dentaire : Poursuite de la grève de la faim
Ces algériens qui se mobilisent avec ou sans agrément : L’espoir organisé
Kouba United, supporters des démunis
108 940 associations recensées au niveau national : Les comités de quartiers, l’éducation physique et les associations de parents d’élèves en tête
Éducation : 24 000 enfants aux besoins spécifiques scolarisés
SPORTS
AGE-FAF : Commission attend candidatures
Élection du comité exécutif de la CAF : Raouraoua vs Lakjaâ
NAHD 1– MCO 0 : Le Nasria s’offre le podium
Coupe de la CAF.MCA – Renaissance (RD Congo) 2 – 0 : Le Mouloudia assure l’essentiel
Etoile du Congo 0 – JSK 0 : Belle opération pour les Canaris
Ligue des champions d’Afrique : Visas «refusés» pour les journalistes burkinabés
ECONOMIE
Lancement du programme Capdel : Quand le développement local devient l’affaire de tous
Penser le développement local a de tout temps été l’affaire de l’administration centrale.
Ghazaouet : Un potentiel économique à développer
Ressources hydriques en Afrique du Nord et au Proche-Orient : La FAO sonne l'alerte
Le mégaprojet solaire présenté à Washington : L’Algérie en quête d’investisseurs
Marchés pétroliers : Les prix au plus bas depuis l’accord de l’OPEP
Investissement en Afrique : Nouvelle dynamique pour les entreprises algériennes
INTERNATIONAL
Tunisie : un policier tué et deux autres blessés dans une attaque terroriste
Seif El Islam Gueddafi passeaux mains du Conseil militaire de Zenatne
Après l’interdiction de la visite du MAE turc : Crise diplomatique entre Ankara et La Haye
En proie à des conflits : Quatre pays menacés de famine selon les Nations unies
La justice sud-coréenne a prononcé hier sa destitution : La présidente Park Geun-hye sort par la petite porte de l’histoire
Exercices navals américano-japonais en mer de Chine
CULTURE
Université Alger 2. «La femme dans les discours» : Des chercheurs en parlent
Amari Amara, jeune plasticien : Le chemin de l’art véritable
23e anniversaire de son assassinat : L’œuvre et le parcours de Abdelkader Alloula revisités aux Issers
Culture : Coup d’envoi du festival du conte demain
Montréal : Lancement de L’Otage le dernier roman de Salah Chekirou
Parcours d’un combattant de la libération de Abdelouahab Guedmani : Le journal anti-langue de bois d’un jeune maquisard

Ces algériens qui se mobilisent avec ou sans agrément
L’espoir organisé
le 12.03.17 | 12h00
Là où un certain discours démobilisateur voudrait que les Algériens seraient «passifs», «fatalistes», «ne se bougent pas», «sont en proie au désenchantement, à l’immobilisme et à la sidération», une idée généralement couplée à une supposée désaffection de nos concitoyens, les jeunes surtout, vis-à-vis de la chose politique, force est de constater que les initiatives citoyennes se multiplient un peu partout, avec ou sans agrément.
Actions caritatives, caravanes de solidarité, assistance aux sans-abri, soutien aux migrants, actions médicales, espaces culturels alternatifs… La réalité est qu’ils sont nombreux, très nombreux, en effet, ces «militants du quotidien» qui continuent à entretenir la flamme de l’engagement citoyen. A travers ce dossier, nous nous proposons de découvrir le parcours et le travail exceptionnel accompli par quelques-uns de ces acteurs discrets et néanmoins très impliqués.
Lu sur Facebook : «Ce soir, sortie SDF, besoin de bénévoles pour nous aider à distribuer repas chauds et couvertures. Départ 19h30 de Aïssat Idir, côté lycée El Idrissi. Merci d’être présents, ils ont besoin de nous, il y a urgence.» Une généreuse initiative à saluer, surtout qu’elle a été admirablement concrétisée. Et il ne s’agit pas d’une action isolée, loin s’en faut. Des marques de solidarité de ce type se multiplient un peu partout, de quoi réchauffer les cœurs à défaut des corps par ces temps de grands froids.
Au-delà de cette solidarité de l’urgence, le plus souvent spontanée, il est un fait indéniable qu’on aurait tort de minimiser, à savoir que les initiatives citoyennes connaissent une extraordinaire vitalité sous nos latitudes. Contrairement à ce que laisse penser un certain discours démobilisateur qui voudrait que les Algériens seraient «passifs», «fatalistes», «ne se bougent pas», «ragdine» (endormis), «sont en proie au désenchantement, à l’immobilisme et à la sidération», discours qui nous avait particulièrement rebattu les oreilles — rappelez-vous — au plus fort du «Printemps arabe», une idée généralement couplée à une supposée désaffection de nos concitoyens, les jeunes surtout, vis-à-vis de la chose politique, la réalité est qu’ils sont nombreux, très nombreux, ces «militants du quotidien» qui continuent à entretenir la flamme de l’engagement citoyen, et le terrain des luttes est loin d’être déserté.
Le fait est que, tout simplement, une bonne partie de ces initiatives manquent de visibilité, se font dans la discrétion, loin de toute publicité. L’objet précisément de cette série d’articles est de vous faire découvrir le parcours et le travail exceptionnel accompli par quelques-uns de ces acteurs discrets et néanmoins très impliqués. L’un d’eux, Amine Guerrache, comédien et membre d’une troupe, Le Petit Théâtre, domiciliée à Blida, qui fait du théâtre de marionnettes, nous dit dans une verve pétillante, alors que des trombes d’eau glaciale s’abattaient sur la ville des Roses :
«L’espoir, c’est comme la foi : il ne suffit pas de le proclamer, il faut le pratiquer.» Eh bien, c’est un peu l’histoire de ces «espérants pratiquants» que nous nous proposons de raconter. Ils sont l’espoir en mouvement, notre horizon des possibles.
Des pépites dans le bazar du web
Selon les statistiques du ministère de l’Intérieur, 108 940 associations sont enregistrées dans notre pays, la très grande majorité d’entre elles étant des associations locales. Même si ce chiffre ne rend pas compte de tout ce qui se passe dans la société dans la mesure où il n’inclut pas les formes «souterraines» de l’action collective, il n’en demeure pas moins un indicateur assez probant de l’implication croissante des Algériens dans l’espace public et la «gestion» de leur destin commun. Malgré toutes les entraves, il convient de noter que l’action associative est allée crescendo depuis l’ouverture du champ politique à la fin des années 1980.
Dans une étude très documentée, réalisée par notre confrère Djamel Benramdane sous le titre : «Les associations algériennes. Des acteurs émergents en quête de reconnaissance» (juin 2015), on peut lire : «Avant les réformes politiques, en 1988, près de 12 000 associations étaient officiellement enregistrées auprès du ministère de l’Intérieur (…). Ce chiffre passe à 57 400 en l’espace de dix années (1998) et à 75 000 en 2007, pour atteindre les 93 654 associations officiellement enregistrées en décembre 2011.» Parmi celles-ci, on dénombre 92 627 associations locales et 1027 associations nationales.
La promulgation de la nouvelle loi sur les associations (en l’occurrence la loi 12-06 du 12 janvier 2012), constitue, de l’avis de plusieurs organisations de la société civile, un tour de vis autoritaire contre la liberté d’association.
Les chiffres du ministère de l’Intérieur sont parlants à ce sujet : sur les plus de 100 000 associations recensées, 55,06% d’entre elles (soit près de 60 000) sont jugées non conformes aux nouvelles dispositions légales et donc sous la menace d’une dissolution. «Suite à l’adoption de la loi 12-06 relative aux associations, deux tiers des 93 000 associations officiellement recensées à la fin 2011 par le ministère de l’Intérieur auraient effectivement disparu ou n’auraient pas renouvelé leur agrément courant 2015», déplorait le bureau algérien d’Amnesty International lors d’une conférence de presse tenue le 29 septembre 2015.
Mais grâce aux nouvelles technologies et notamment l’essor des réseaux sociaux, les initiatives citoyennes connaissent un déploiement tous azimuts, une tendance encouragée par la relative démocratisation du smartphone et l’arrivée de la 3G. Selon des chiffres avancés par Medianet, une société d’ingénierie informatique tunisienne, à l’occasion du dernier African Digital Summit qui s’est tenu à Casablanca les 1er et 2 décembre 2016, l’Algérie compte 17 millions d’utilisateurs de Facebook, soit près de 43% de la population.
Le plus populaire des réseaux sociaux est devenu très vite le lieu privilégié de toutes les formes de concertation et de débats citoyens. Il ne se passe quasiment pas de jour sans que l’on assiste à l’émergence d’une flopée de sigles en tous genres, ceci grâce à l’économie de moyens logistiques et de procédures administratives que Facebook autorise. Pas besoin d’agrément, de local pour se réunir, pas d’enquête préalable des services de sécurité, pas besoin de toute cette paperasse qui a longtemps plombé la vie associative sous nos latitudes.
«Le mouvement associatif en Algérie est jeune»
Plusieurs associations ont d’ailleurs commencé comme simple page Facebook avant d’évoluer vers une structure juridique plus aboutie, comme c’est le cas de l’association caritative Kouba United. «Au début, nous avons commencé par une page Facebook. En 2012, nous avons entrepris les démarches pour transformer ‘‘Kouba United’’ en association. On a trimé pour avoir l’agrément.
Ça nous a pris un an et demi», confie Abdelhak Zakkad, son jeune président. Abdelhak est formel : «Les gens ne demandent qu’à aider, il suffit juste de leur offrir le bon cadre pour s’exprimer», dit-il, avant de lancer : «S’il y avait moins d’obstacles administratifs, il y aurait sûrement plus d’associations. Il y a beaucoup de gens qui ne demandent qu’à agir, travailler, mais ils n’ont pas trouvé un cadre pour exprimer leur engagement. Ils sont découragés par les procédures administratives. C’est pour ça que certains préfèrent s’organiser en collectifs. Ils travaillent sans agrément. Rien qu’ici, à Kouba, il y en a quatre ou cinq, et ils sont très dynamiques. Il y a beaucoup de groupes bénévoles qui n’agissent pas sous le parapluie d’une association. Ils sont parfois plus actifs que les associations agréées.» C’est le cas, par exemple, du réseau Ness El Khir qui a démarré lui aussi sur Facebook avant d’essaimer dans plusieurs wilayas.
Le Dr Mohamed Guemmama, 37 ans, est médecin néphrologue. Il exerce à l’EPH de Tamanrasset. Outre son métier auquel il se dévoue passionnément, Mohamed est président d’une organisation humanitaire basée à Tam : l’association Green Tea (voir portrait dans la 2e partie du dossier). Analysant le paysage associatif en Algérie, Mohamed estime que «le mouvement associatif est relativement jeune». «Après l’indépendance, nous avons connu trente ans où il n’y avait pas véritablement de mouvement associatif. A peine avons-nous commencé à ouvrir les yeux, on a eu le terrorisme qui nous a projetés vingt ans en arrière, et qui a cassé la dynamique de la société civile.
Ce n’est qu’au début des années 2000 que les associations ont commencé réellement à se construire. Le mouvement associatif en Algérie a une quinzaine d’années seulement. A l’échelle d’une société, c’est peu.» Pour lui, les organisations de la société civile (OSC) doivent se professionnaliser davantage. Il plaide en ce sens pour la «salarisation» de l’encadrement associatif afin de lui permettre de se consacrer pleinement à ses missions, une vision de plus en plus partagée par nombre d’associations qui militent, comme Mohamed, pour le développement du «management associatif» et misent sur le «renforcement des capacités» des OSC.
«Je ne crois plus au bénévolat. Si vous voulez faire un travail professionnel, il faut ramener des professionnels», clame le président de Green Tea. «Si vous engagez des gens pour travailler sur des projets, il vous faut des salariés dans l’association», préconise le jeune médecin. «Le problème de la société civile algérienne, fait-il remarquer, c’est qu’on est encore dans les anciennes pratiques : un groupe de personnes se constituent en association, après, ils vont vers l’Etat pour demander des subventions.
Ce n’est pas ça l’association. L’association, c’est une idée, des jeunes engagés pour une idée, ils sont là pour mettre en œuvre cette idée. Ce n’est pas à l’Etat de tout faire. Je suis un citoyen, je me dois d’agir dans mon quartier, dans ma ville, dans mon pays, je n’attends pas que les autres viennent faire les choses à ma place. Malheureusement, on est encore dans cette mentalité. C’est un mauvais pli qui nous suit depuis l’école.»
Une nouvelle génération d’associations
|
NAHD 1– MCO 0 : Le Nasria s’offre le podium
le 12.03.17 | 12h00

Le NA Hussein Dey n’a pas raté l’occasion de la réception du Mouloudia d’Oran pour enchaîner avec un cinquième match sans défaite, en battant par le plus petit des scores son adversaire du jour.
Une victoire étriquée et difficile, qui propulse le Nasria sur le podium, partageant désormais la 3e place avec deux autres formations algéroises, en l’occurrence le MCA et l’USMA.
Débutant la rencontre timidement, les deux équipes n’offrent rien à leur galerie, avec un jeu concentré dans l’entrejeu. Il a fallu attendre la 22’ pour voir la première tentative de Ouertani, difficilement repoussée par Natèche. Deux minutes plus tard, l’arbitre refuse un penalty au NAHD, suite à une faute de main de Nessakh, avant de se raviser. Bendebka se charge d’exécuter la sentence et donne l’avantage au NAHD. Un but qui transformera la physionomie de la partie, avec des Oranais qui se mettront à l’offensive, s’offrant plusieurs occasions sans parvenir à niveler la marque. Une première mi-temps où l’entraîneur du NAHD, Alain Michel, s’est distingué en pénétrant sur le terrain, ce qui lui vaudra une expulsion à la 33’.
La seconde période n’apportera rien de nouveau malgré le pressing des attaquants oranais qui buteront sur une solide défense du Nasria, et surtout un Doukha des grands jours, qui a été un véritable rempart. Ainsi, le MCO vient d’essuyer un énième revers, le 7e de suite, et reste toujours en quête de son premier succès depuis l’entame de la phase retour du championnat. A signaler enfin que le coup d’envoi de la rencontre a été avancé d’une heure (15h).
Tarek Aït Sellamet
|
![]() |
![]()
DES SPÉCIALISTES ÉVOQUENT LE PROBLÈME L’envol des prix des produits de large consommation semble ne plus connaître de limites. Les marchés se sont encore enflammés ces dernières semaines affectant gravement les bourses des Algériens qui s’interrogent désormais sur les capacités de l’Etat à faire face à des spéculateurs érigés en véritable mafia Suite... |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||
Consulter toute l'édition d'aujourd'hu
|