EDITION du Mercredi 09 Mars 2011

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LE RADAR
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Edition du Mercredi 09 Mars 2011

RADAR

Les noms des lauréats connus
Prix “Aïcha-Haddad”

Les noms des laurĂ©ats de la 5e Ă©dition du prix AĂŻcha-Haddad, organisĂ©e par l'Ă©tablissement Arts et Culture, sont connus. Ainsi, le premier prix a Ă©tĂ© dĂ©crochĂ© par l'artiste Torkia AĂŻt SaĂądi, le deuxiĂšme par Abderrahmane Chiouane, alors que le troisiĂšme est revenu Ă  l'artiste Hassiba Tebib. Les prix ont Ă©tĂ© distribuĂ©s, Ă  l'occasion de la JournĂ©e mondiale de la femme, aux laurĂ©ats dont les Ɠuvres seront exposĂ©es au Centre des loisirs scientifiques, Ă  Didouche-Mourad. La meilleure Ɠuvre artistique a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©e parmi les 120 retenues. Le prix AĂŻcha-Haddad a Ă©tĂ© lancĂ© dans sa premiĂšre Ă©dition en mars 2003 pour mettre en exergue les Ɠuvres des plasticiens professionnels et amateurs.


Dilem du Mercredi 09 Mars 2011 | Vu 2578 fois

 


Edition du Mercredi 09 Mars 2011

Editorial

RĂ©veil estudiantin
 

On n’est plus alors dans la revendication sociopĂ©dagogique, mais politique. Et Ă  ce niveau, les Ă©tudiants semblent anticiper sur les conclusions des confĂ©rences sur l’universitĂ© en plaçant, d’ores et dĂ©jĂ , la refonte du systĂšme au cƓur du dĂ©bat.

Les Ă©tudiants ont gagnĂ© une manche. Ils demeurent, cependant, mĂ©fiants mĂȘme si le dĂ©cret prĂ©sidentiel dĂ©criĂ© a Ă©tĂ© officiellement abrogĂ©. Ont-ils aussi rĂ©ussi Ă  s’imposer dans les confĂ©rences nationales et rĂ©gionales. Pour autant, ils restent partagĂ©s sur la reprise des cours aprĂšs deux mois de dĂ©brayage. 
Depuis 1987, jamais l’universitĂ© algĂ©rienne n’a connu une telle effervescence, et les Ă©tudiants aussi solidaires et dĂ©terminĂ©s Ă  faire aboutir leurs revendications. Signe d’une maturitĂ© ?
À l’image des autres segments de la sociĂ©tĂ© et des autres secteurs, l’universitĂ© souffre de l’accumulation de problĂšmes, de l’absence de vision et surtout des improvisations. Et ils n’ont pas totalement tort ceux qui qualifient son Ă©tat de sinistrĂ©. 
Alors que les campus ont toujours Ă©tĂ© Ă  l’avant-garde des mouvements sociaux et politiques de par le monde, l’universitĂ© algĂ©rienne est entrĂ©e en hibernation, enferrĂ©e par un mode de gestion bureaucratisĂ© et centralisĂ© qui n’a laissĂ© aucune place Ă  l’expression dĂ©mocratique. Situation accompagnĂ©e par des syndicats estudiantins totalement acquis Ă  l’administration et en total dĂ©calage avec la rĂ©alitĂ©. 
Cela explique l’aura des nouvelles reprĂ©sentations qui ont rĂ©ussi Ă  fĂ©dĂ©rer la majoritĂ© des Ă©tudiants autour des revendications et pousser certains jusqu’à revendiquer une rĂ©forme plus profonde avec, comme axe principal, la dĂ©mocratisation de sa gestion. Ils refusent que l’universitĂ© soit, dans sa gestion, un simple prolongement du modĂšle scolaire. On n’est plus alors dans la revendication sociopĂ©dagogique, mais politique. Et Ă  ce niveau, les Ă©tudiants semblent anticiper sur les conclusions des confĂ©rences sur l’universitĂ© en plaçant, d’ores et dĂ©jĂ , la refonte du systĂšme au cƓur du dĂ©bat. 
Reste Ă  savoir jusqu’oĂč peut aller le pouvoir qui commence Ă  lĂącher du lest tout en rĂ©duisant la grogne “nationale” Ă  une revendication strictement socioĂ©conomique. Ira-t-il jusqu’à se dĂ©juger et reconnaĂźtre que de l’universitĂ© Ă  la Sonatrach en passant par l’administration, l’AlgĂ©rie rĂ©clame un changement politique radical, une vĂ©ritable ouverture dĂ©mocratique ? 


Edition du Mercredi 09 Mars 2011

Chronique

Le prix de
 “la paix et la rĂ©conciliation nationale”
 

“Nous sommes tombĂ©s d’accord sur la mise en place d’une commission chargĂ©e de la prise en charge des revendications du corps des gardes communaux”, a dĂ©clarĂ© un dĂ©lĂ©guĂ© des “Groupes de lĂ©gitime dĂ©fense”, avant que lui et ses collĂšgues manifestants ne rejoignent la gare routiĂšre pour “rentrer chez eux”.
C’est le genre de manifestants qui conviennent Ă  Alger, avec des exigences de type matĂ©riel et qui se satisfassent de la mise en place d’une commission. En cela, le pouvoir, depuis toujours, sait s’y prendre : une commission, une autre, avec la promesse traditionnelle de “prise en charge des dolĂ©ances” de la corporation.
Et pour exprimer que la revendication n’a rien de subversif, les GLD n’ont pas cachĂ© leur soutien au prĂ©sident de la RĂ©publique. C’est juste qu’il faille rĂ©parer l’injustice qui, dans la mise en Ɠuvre de la rĂ©conciliation, a fait la part belle aux anciens terroristes aux dĂ©pens de ceux qui les combattaient. Non pas que Bouteflika n’y est pour rien dans ce traitement de faveur rĂ©servĂ© aux “repentis”, mais c’est lui qui a la prĂ©rogative d’y remĂ©dier. 
Ce “pragmatisme” revendicatif semble faire culture. Les Ă©tudiants, dĂ©jĂ  reconnaissants de voir le dĂ©cret prĂ©sidentiel abrogĂ© quelques semaines aprĂšs sa promulgation, manifestent dans le mĂȘme esprit pour leurs rĂ©clamations complĂ©mentaires : ils s’appliquent Ă  prĂ©ciser que la tutelle est seule responsable de leurs maux.
Le nouveau-nĂ© collectif des mĂ©decins-rĂ©sidents est tout aussi prĂ©voyant : “nous sommes un mouvement apolitique”, prĂ©cise le docteur Sahnoun.
Par les temps qui courent, tout sauf la politique ! Il y a tellement de chances que les requĂȘtes soient satisfaites quand elles impliquent de simples frais financiers pour le pouvoir. Et si en plus, grĂące aux rĂ©volutions des autres, le pĂ©trole est Ă  plus de cent cinq dollars le baril
 Tout sauf la politique ! Des fois qu’on vous soupçonnerait de connivence avec les initiateurs de la marche du samedi !
Non pas parce qu’on dĂ©nie Ă  Sadi la lĂ©gitimitĂ© d’appeler au changement. Un peuple qui, en mai 2005, souffrait tranquillement de voir Madani Mezrag tenir une confĂ©rence au Palais de la culture
 Malek Haddad de Constantine et qui, rĂ©cemment, restait impassible quand Hattab pĂ©rorait sur les ondes de la radio publique, ne peut subitement prendre conscience que Ali Benhadj ne constitue pas un
 bon parti ! 
Non, c’est que soutenir une manifestation politique n’est pas payant. Mezrag et Hattab ont gagnĂ© malgrĂ© leurs mĂ©faits ; Ali Benhadj, rĂ©duit Ă  vendre les fines herbes pour vivre, a perdu, bien qu’il ne soit pas personnellement allĂ© jusqu’au bout des sanglantes implications de ses convictions. 
Quand on encourage Ă  l’expression de l’anti-kabylisme primaire, quand on excite les instincts d’intolĂ©rance refoulĂ©s, l’intolĂ©rance grĂ©gaire du  “houmisme”, on peut bien y ajouter une prime sonnante et trĂ©buchante. Beaucoup de catĂ©gories “sociales” l’ont compris. Ce qui donne un aspect strictement mercantile au discours contestataire de l’heure. Et, apparemment, ce n’est que le dĂ©but de l’effet structurant, de la relation sociĂ©tĂ©-Ă©tat Ă©tablie par la doctrine de la “rĂ©conciliation nationale”. Le prix de la paix civile qui se prĂ©sente comme le prix de la paix sociale. 

musthammouche@yahoo.fr


Edition du Mercredi 09 Mars 2011

En toute liberté

Les révolutions du printemps arabe : quelles implications géopolitiques et économiques sur la scÚne énergétique ?
 


En gĂ©nĂ©ral la plupart des experts, Ă  dĂ©faut de pouvoir anticiper les crises Ă©conomiques, financiĂšres ou politiques majeures qui secouent la planĂšte, auront tendance Ă  en analyser les rĂ©percussions potentielles lorsqu’elles surviennent. C’est en tout cas l’un des points, peu nombreux, de consensus que je retiens de la trĂšs intĂ©ressante session du « Forum d’Alger Â» sur « les convulsions de la scĂšne Ă©nergĂ©tique internationale et les perspectives Ă  long terme Â»  qui s’est tenue le samedi 26 fĂ©vrier. Pour ne pas Ă©chapper Ă  la rĂšgle, je tenterai aussi, de faire cet exercice Ă  partir d’un angle de vue algĂ©rien.
J’intĂ©grerai, de façon chronologique, dans ces bouleversements du monde arabe la partition consommĂ©e du Soudan car ce pays perd sa province pĂ©troliĂšre qui devient indĂ©pendante. Y aura –t-il  une redistribution des cartes concernant les conditions d’accĂšs aux ressources pĂ©troliĂšres de ce nouveau pays. La question reste posĂ©e. La rĂ©ponse intĂ©ressera au plus haut point d’abord la Chine et les Etats-Unis. Le nouveau rapport de forces est encore incertain car le nouveau pays issu du referendum d’autodĂ©termination est entiĂšrement enclavĂ© et les rĂ©seaux de transport de pĂ©trole passent par le Soudan. 
Affaire Ă  suivre.
Ensuite les grands changements politiques intervenus en Egypte n’ont pas rĂ©ellement  impactĂ© la sĂ©curitĂ© des approvisionnements des pays concernĂ©s ni en matiĂšre de gaz ni en pĂ©trole. Le Canal de Suez en tant que voie de transport pĂ©trolier vers l’Europe et les Etats-Unis a Ă©tĂ© sĂ©curisĂ© trĂšs tĂŽt, de mĂȘme qu’a Ă©tĂ© rĂ©tablie rapidement l’exploitation du gazoduc Ă©gyptien d’exportation ayant subi un incident technique. S’agissant des Ă©vĂ©nements en Tunisie et Ă  BahreĂŻn, ils  n’ont pas rĂ©ellement pesĂ© sur les marchĂ©s pĂ©troliers et gaziers du fait que ces pays exportent peu d’hydrocarbures. C’est Ă  peu prĂšs le mĂȘme cas pour le YĂ©men.
C’est en fait la situation incertaine en Libye qui pose problĂšme. C’est elle qui a fait passer en quelques jours le prix du baril de 94,20$ le 4 janvier 2011 Ă  120$ au moment des Ă©meutes de Benghazi. 
Pour comprendre la sensibilitĂ© et la fragilitĂ© gĂ©ostratĂ©giques de ce pays, il faut savoir que l’essentiel de la production pĂ©troliĂšre et gaziĂšre libyenne se trouve dans le sud est et que la majeure partie  des Ă©vacuations d’hydrocarbures et dĂ©rivĂ©s se font dans le Golf de Syrte : RasLanuf (produits raffinĂ©s et pĂ©trochimiques et sea-line pĂ©trolier), Brega et MersetElBrega (produits gazochimiques et terminal pĂ©trolier) et enfin Benghazi. 
Les seules installations pĂ©troliĂšres significatives qui se trouvent Ă  l’est du pays sont celles du complexe du raffinage d’Ezzawiya, proche de Tripoli. La capacitĂ© actuelle de production pĂ©troliĂšre est de l’ordre de 1,5 Ă  1,7 millions de bbl/jour soit un peu plus que la production algĂ©rienne. 
On ne peut donc pas exclure, si les rapports de force n’évoluent pas Ă  court terme de façon tranchĂ©e, un scĂ©nario de partition  de fait qui « sanctuariserait Â» la  rĂ©gion pĂ©troliĂšre partant de Syrte ou de Ras Lanuf aux frontiĂšres Ă©gyptiennes. Dans ce cas la zone d’exclusion aĂ©rienne projetĂ©e par l’OTAN prendrait tout son sens. Rappelons que la mĂȘme dĂ©marche avait Ă©tĂ© initiĂ©e, lors de la premiĂšre guerre du Golf, par le prĂ©sident Bush pour « protĂ©ger Â» la zone nord pĂ©troliĂšre du Kurdistan et celle des dĂ©bouchĂ©s pĂ©troliers de Bassora dans le sud de l’Irak. Enfin pour le moyen terme les investissements projetĂ©s pourraient ĂȘtre annulĂ©s. Ces incertitudes inquiĂštent beaucoup plus les pays de l’Union europĂ©enne (UE) qui sont beaucoup plus exposĂ©s Ă  la chute de l’offre pĂ©troliĂšre et gaziĂšre libyenne. Une partie de leur outil de raffinage  utilise un pĂ©trole lĂ©ger, comme celui de la Libye, qui ne peut ĂȘtre remplacĂ© par les pĂ©troles lourds des pays du Golfe et les approvisionnements en gaz naturel de  ce pays vers l’Italie sont arrĂȘtĂ©s. 
Au mĂȘme moment par un hasard du calendrier, l’AlgĂ©rie et l’Espagne  mettent en service le segment sous marin du gazoduc Medgaz entre Beni-Saf et Almeria. C’est Ă©galement ce moment que choisit le Maroc pour exprimer sa demande en gaz naturel algĂ©rien dĂ©jĂ  transportĂ© depuis le gisement de Hassi R’mel Ă  travers un gazoduc qui traverse les principales villes marocaines  pour aboutir en Espagne. 
J’étais de ceux qui se demandaient pourquoi le Maroc, pays de transit, voit passer sous son territoire  le gaz vers l’Espagne pour en racheter ensuite une partie sous forme d’électricitĂ©. Mais mieux vaut tard que jamais, sous rĂ©serve Ă©videmment de disponibilitĂ© de gaz algĂ©rien Ă  l’export du fait des engagements dĂ©jĂ  pris.
Pour conclure sur l’AlgĂ©rie, les craintes peuvent porter sur la tentation de mise Ă  profit par les pays consommateurs des changements dans le monde arabe pour minorer les prix du gaz naturel. Je vous indiquais au dĂ©but de ma chronique les dĂ©s
accords enregistrĂ©s lors de la rĂ©cente confĂ©rence dĂ©bat sur l’énergie. L’un d’entre eux portait prĂ©cisĂ©ment sur cela. Il s’agit de la thĂšse dĂ©fendue par Claude Mandill, ex directeur gĂ©nĂ©ral de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), relative Ă  la dĂ©sindexation du prix du gaz naturel sur celui du pĂ©trole brut pour assurer, dit-il, « l’ñge d’or du gaz Ă  prix modĂ©rĂ© Â». En vĂ©ritĂ© l’argument avancĂ© d’une utilisation exclusive du gaz pour la gĂ©nĂ©ration d’électricitĂ© ne tient pas la route. Remonetiser  le charbon et le nuclĂ©aire au dĂ©triment du gaz naturel ne peut constituer de mon point de vue la base d’un dialogue nĂ©cessaire entre pays consommateurs et pays exportateurs d’hydrocarbures. ConsidĂ©rer alors que la situation dĂ©licate de mutation dĂ©mocratique dans le monde arabe serait un moment propice notamment pour tirer les prix du gaz naturel vers le bas est un mauvais calcul. Mais on ne tardera pas Ă  le savoir Ă  la faveur de la signature annoncĂ©e pour septembre 2011 de l’accord Ă©nergĂ©tique stratĂ©gique entre l’UE et l’AlgĂ©rie.  

www.liberte-algerie.com


 


Edition du Mercredi 09 Mars 2011

Actualité

Les gardes communaux ont eu gain de cause !
ASSOCIĂ©S AU GROUPE DE TRAVAIL INSTALLĂ© PAR LE MINISTĂšRE DE L’INTÉRIEUR

Le groupe de travail mis sur pied par Ould Kablia est composĂ© de trois reprĂ©sentants des gardes communaux, d’un reprĂ©sentant du ministĂšre de l’IntĂ©rieur, d’un reprĂ©sentant de la direction gĂ©nĂ©rale de la sĂ»retĂ© nationale (DGSN) et d’un autre de la Gendarmerie nationale.

Le ministre de l’IntĂ©rieur et des CollectivitĂ©s locales, Dahou Ould Kablia, vient d’élargir le groupe de travail, pour la prise en charge des dolĂ©ances des Ă©lĂ©ments de la garde communale, aux reprĂ©sentants de ce corps. Cette dĂ©cision, qui intervient moins de vingt-quatre heures aprĂšs le vaste mouvement de protestation des gardes communaux Ă  travers plusieurs wilayas, a Ă©tĂ© prise Ă  l’issue de l’audience accordĂ©e, lundi dernier, par Ould Kablia aux dĂ©lĂ©guĂ©s dudit corps qui revendiquent un statut particulier, mais aussi la revalorisation de leurs salaires. Ainsi, le groupe de travail, dĂ©jĂ  installĂ©, se penchera dans les prochains jours sur l’étude des prĂ©occupations des gardes communaux. Selon le dĂ©partement d’Ould Kablia, “les dolĂ©ances et prĂ©occupations de la garde communale, soulevĂ©es lors de l’audience qui a Ă©tĂ© accordĂ©e par le ministre aux reprĂ©sentants de ce corps le 2 mars dernier, sont soumises Ă  l’étude et un groupe de travail a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© installĂ©â€. Selon la mĂȘme source, ce groupe aura la tĂąche d’évaluer les revendications de ce corps et de rĂ©pondre Ă  leurs attentes “dans un climat de confiance, empreint du sens de la responsabilitĂ©â€. Autrement dit, les deux parties devront poser, sans ambages, les vrais problĂšmes auxquels sont confrontĂ©s, au quotidien, les Ă©lĂ©ments de la garde communale, non sans soulever l’éternelle requĂȘte, Ă  savoir le statut spĂ©cifique. La veille, un accord a Ă©tĂ© trouvĂ© entre les deux parties, Ă  savoir la mise en place d’une commission, respectivement composĂ©e, selon les dĂ©lĂ©guĂ©s de ce corps, de trois reprĂ©sentants des gardes communaux, d’un reprĂ©sentant du ministĂšre de l’IntĂ©rieur, d’un reprĂ©sentant de la direction gĂ©nĂ©rale de la sĂ»retĂ© nationale (DGSN) et d’un autre de la Gendarmerie nationale. Auparavant, des dĂ©lĂ©guĂ©s avaient mĂȘme Ă©tĂ© reçus par le prĂ©sident de l’APN oĂč ils avaient exposĂ© leurs dolĂ©ances. Outre les rĂ©clamations dĂ©jĂ  rendues publiques, ils exigent la rĂ©duction du nombre d’heures de travail et les indemnitĂ©s de service, Ă  l’instar des autres corps de sĂ©curitĂ©. Selon la mĂȘme source, ce mĂȘme corps exige Ă©galement que la revalorisation de leurs salaires soit rĂ©troactive Ă  partir de janvier 2008. Lors du rassemblement devant l’AssemblĂ©e populaire nationale (APN), les gardes communaux se sont opposĂ©s “à l'incorporation de leurs effectifs dans les rangs de l’ArmĂ©e nationale populaire (ANP) en cas de dissolution de ce corps et revendiquent une retraite anticipĂ©e”, prĂ©cise t-on. Maintenant que le groupe de travail est Ă©largi Ă  leurs reprĂ©sentants, les gardes com

 


Edition du Mercredi 09 Mars 2011

Actualité

Le texte d’abrogation publiĂ© dans le “Journal officiel”
Décret présidentiel 10-315 contesté par les étudiants

Par : M. Ben


L’abrogation du dĂ©cret prĂ©sidentiel 10-315, qui a suscitĂ© l’ire des Ă©tudiants des grandes Ă©coles et certains instituts du supĂ©rieur, est dĂ©sormais officielle. Le texte y affĂ©rent vient d’ĂȘtre publiĂ© au journal officiel. En effet, le dĂ©cret prĂ©sidentiel n°11-97 du 28 fĂ©vrier 2011 abrogeant celui du 13 dĂ©cembre 2010 modifiant et complĂ©tant le dĂ©cret prĂ©sidentiel n°07-304 du 17 Ramadhan 1428 correspondant au 29 septembre 2007 fixant la grille indiciaire des traitements et le rĂ©gime de rĂ©munĂ©ration des fonctionnaires est sur le JO n°13 page 17. Cette publication ne manquera pas de rassurer les Ă©tudiants qui sont toujours en grĂšve pour arracher d’autres revendications pĂ©dagogiques. En effet, le mouvement de contestation des Ă©tudiants n’a pas Ă©tĂ© lancĂ© pour l’abrogation des modifications introduites dans ce dĂ©cret uniquement.
L’annulation des nouveautĂ©s contestĂ©es rĂšgle le problĂšme de la classification en premier lieu. Les diplĂŽmĂ©s ayant fait 5 annĂ©es d’études supĂ©rieures et ceux titulaires d’une licence + postgraduation spĂ©cialisĂ©e ont Ă©tĂ© reclassĂ©s Ă  la faveur des derniers changements dans la catĂ©gorie 13. Ceci, alors que les diplĂŽmĂ©s de l’ENA et les titulaires d’un mastĂšre ou d’un magistĂšre se retrouvent dans la catĂ©gorie 14. En d’autres termes, le diplĂŽme LMD a Ă©tĂ© mieux valorisĂ© que celui de l’ancien systĂšme et des grandes Ă©coles en plus de l’alignement magistĂšre et mastĂšre. L’autre problĂšme rĂ©solu par l’abrogation du dĂ©cret est liĂ© Ă  l’inscription en doctorat pour l’accĂšs au grade de l’enseignement supĂ©rieur et de la recherche scientifique. Le reste des revendications n’a toujours pas Ă©tĂ© satisfait. Certaines dolĂ©ances le seront, Ă  en croire les engagements de la tutelle, dans le cadre des dĂ©bats qui ont lieu au sein des universitĂ©s et Ă©coles en vue de l’élaboration des textes de lois portant passerelles et correspondances entres le systĂšme classique et le LMD. Les Ă©tudiants des grandes Ă©coles insistent sur certaines dolĂ©ances telles l’ouverture des Ă©tudes doctorales au sein des Ă©coles avec une pĂ©riode d’initiation Ă  la recherche. 

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09/03/2011
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