0102-/-ACTUALITÉS Du Jeudi 12 Avril 2018
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Jeudi 12 Avril 2018
الخميس 12 أفريل 2018 م

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مالتلفزيون الجزائري | نشرة أخبار الثامنة ليو الخميس 12 أفريل 2018م
ACTUALITÉ

257 morts dans le crash d’un avion militaire à Boufarik : L’Algérie sous le choc
Tragique accident d’un avion militaire à Boufarik : De nombreux messages de compassion et d’affliction
Algérie-Union européenne : L’autre «guerre» commerciale
Relations sino-algériennes : La Chine, premier fournisseur depuis cinq ans
Blocage des importations : L’avis mitigé des producteurs de l’industrie agroalimentaire
Concours de maîtrise en psychiatrie : Des candidats recalés crient au scandale
L’instance de surveillance des élections fait son bilan : Le vote électronique pour faire barrage aux dépassements
Polémique avec le Maroc : Tahar Benjelloun casse sa plume sur les Algériens
Bracelet électronique : L’opération est en cours
On vous le dit
SPORTS

Coupe d’Algérie (demi-finales) JSK – MCA demain (17h) à Constantine : Retrouvailles sur un air de revanche
Tentative de corruption en Coupe de la CAF : L’USMA non concernée
Rahim ou Ammour pour remplacer Malek
Le coin du referee : L’arbitre ivoirienne : une prestation en dessous de la moyenne
CAN-2018 : L’Algérie qualifiée au prochain tour
Brèves...
ECONOMIE

Refinancement et «planche à billets» : Les banques sous perfusion
Pétrole : L'Arabie Saoudite affiche ses ambitions pour un baril à 80 dollars
El Hadjar et l’ex-SNTA : Le CPE valide des partenariats avec des sociétés émiraties
Classement risques pays de non-paiement des créances commerciales : Euler Hermes dégrade la note de l’Algérie
3e Salon de l’emploi à Sétif : 22 000 postes de travail à pourvoir
Gaz naturel : Léger recul des exportations algériennes vers l’Espagne
INTERNATIONAL

Trump avertit la Russie de frappes imminentes contre la Syrie : Le Proche-Orient au bord de l’embrasement général
Crise malienne : Les ennemis de la paix dans le collimateur de l’ONU
Les syndicalistes de l’UGTT veulent la tête de Chahed : Cette sempiternelle crise politique qui paralyse la Tunisie
Un rapport de l’ONU parle de viols, de tortures et de détentions secrètes : L’horreur des prisons libyennes
En bref…
Pauvreté, exode et soulèvements sociaux : Pourquoi l’Europe a peur du Maroc
CULTURE

4e Salon international de la créativité à Alger : Plusieurs rendez-vous au programme
Batna. Après une éclipse de deux années : Les journées nationales de la musique classique de retour
La chronique de A. Merad : Mais que voulez-vous de plus ?
Evocation au souvenir du professeur Zahir Ihaddaden : Historien de notoriété et moudjahid
L’écrivain roumain Mircea Cartarescu remporte le prix Formentor
Parution.Le temps de mourir, roman de Saïd Oussad : Une thérapie contre le déni et l’amnésie
RÉGION EST
ENS Assia Djebar de Constantine : Une commission ministérielle attendue par les grévistes

Sétif : Le prix du ticket du tramway irrite les Sétifiens
Annaba : Le premier DSP et ses successeurs honorés

Djamaâ El Kebir à El Milia (Jijel) : Un édifice emblématique classé patrimoine historique

Skikda : Les travailleurs de l’ADE en colère

Batna. Après une éclipse de deux années : Les journées nationales de la musique classique de retour

Mission archéologique à Doucen (Biskra) : Des interventions sur les sites contestées

Logements sociaux promotionnels à Mila : Des souscripteurs bernés par le promoteur
RÉGION OUEST

Manifestations économiques : Ouverture du Salon de la production nationale
Mostaganem : Le secteur forestier s’ouvre à l’investissement

Chlef : L’urgence de la relance du projet du tramway

Tlemcen : L’hôpital de Nedroma renforce ses moyens
Sidi Bel Abbès : Protestation des souscripteurs aux logements LSP
Mascara : Cadre de vie dégradé à Mamounia
Tiaret : La police enquête sur les œuvres sociales de l’hôpital
Relizane : Récupération du foncier industriel non exploité
RÉGION KABYLIE

Tizi Ouzou : 200 milliards de centimes pour l’amélioration du réseau d’AEP

Environnement à Béjaïa : Une semaine pour la nature à Akbou

Regain pour la BD algérienne

Relogement des occupants des chalets de Boumerdès : Les recalés protestent devant le siège de la wilaya
257 morts dans le crash d’un avion militaire à Boufarik
L’Algérie sous le choc
le 12.04.18 | 12h00
257 passagers d’un avion militaire, dont 11 membres d’équipage, une trentaine de ressortissants sahraouis et des membres des familles des militaires, entre femmes et enfants, ont péri hier matin dans un crash. L’appareil s’est écrasé à quelques encablures de l’aéroport militaire de Boufarik, d’où il venait de décoller en direction de Béchar et Tindouf. Un deuil national de trois jours a été décrétédepuis hier.
Les Boufarikois ont été réveillés, hier matin, par une violente explosion qui a fait vibrer leurs maisons pendant quelques secondes, avant qu’une immense flamme n’illumine le ciel. Un avion militaire s’est crashé quelques minutes après son décollage de l’aéroport de Boufarik, quelques kilomètres plus loin, dans une ferme, avec à son bord 257 passagers, morts calcinés, parmi eux, 32 ressortissants sahraouis, venus se soigner à Alger, 10 membres d’équipage, mais aussi de nombreux appelés et des membres des familles de militaires, des femmes et des enfants.
C’était l’horreur à quelques mètres seulement du mur d’enceinte de la base militaire aéroportée de Boufarik. La fumée noire enveloppait l’immense champ sur lequel a plongé l’avion de l’armée de l’air, de type Iliouchine, coupé en deux, avec la partie avant complètement incendiée.
C’est le crash le plus meurtrier que l’Algérie ait connu. Il intervient 4 ans après celui d’un Hercules C-130, qui avait fait 77 morts, dans les montagnes d’Oum Bouaghi. Hier, Boufarik était en émoi. Ce champ, que beaucoup appellent la ferme «Chnaoua», a été envahi dès 8h30 par le défilé incessant et bruyant de la Protection civile, de la police, de la Gendarmerie nationale, des forces spéciales de l’Anp, mais aussi de dizaines d’ambulances militaires et civiles et de camions.
Personne, parmi les quelques fermiers qui habitent les alentours de la ferme, n’a pu approcher l’appareil qui brûlait toujours. Certains d’entre eux ont été blessés par des projectiles au moment de l’explosion de l’appareil. Le choc était perceptible sur les visages et les témoignages à chaud ont été difficiles à obtenir.
C’est l’horreur à Haouch Chnaoua….
«Le temps m’a semblé très long entre le moment de l’explosion et celui de l’arrivée des secours. Lorsque j’ai entendu le bruit, je pensais que c’était un séisme. La terre a vraiment bougé sous mes pieds. Mes petits enfants qui se préparaient à aller à l’école étaient terrorisés. Puis, il y a eu une forte lumière.
Nous sommes sortis en courant, et nous avons vu une immense flamme qui s’élevait vers le ciel. C’était impressionnant. Avec mes voisins, nous avons couru jusqu’à l’appareil. Il était coupé en deux et en train de brûler, alors que des corps calcinés étaient éjectés sur plusieurs mètres», raconte El Hadj Amar, un agriculteur qui habite à quelques centaines de mètres du lieu de l’accident.
Toutes les issues vers le périmètre du crash viennent d’être fermées aux automobilistes. Vers 11h, une foule très dense est bloquée dans un des accès à la ferme. Bon nombre de ces femmes et hommes sont venus affolés pour avoir des nouvelles de leurs proches, qui étaient à bord de l’appareil. «Mon frère a pris le vol, pour rejoindre Béchar.
Il était avec son épouse et sa fille. Je veux juste savoir s’ils sont vivants ou morts. De grâce, laissez-moi passer», sanglote une jeune femme. Le téléphone accroché à l’oreille, elle semble complètement atterrée par la nouvelle. «Je ne sais pas. Maman, je n’ai pas encore de nouvelles.
Peut-être qu’il n’est pas dans l’avion», dit-elle en larmes. Très touché, un gendarme tente de la calmer et, au même moment, il est interpellé par un homme, la cinquantaine passée. «Mon fils est un appelé. Il devait rejoindre sa caserne à Béchar. Je ne sais pas quoi faire. Dites-moi la vérité ou laissez-moi passer», lance-t-il d’une voix coléreuse. Le gendarme lui demande d’aller se renseigner à l’hôpital militaire de Aïn Naâdja où, selon lui, tous les corps des victimes devaient être transférés. Une dizaine d’enfants arrivent, accompagnés de leurs parents.
Ce sont des écoliers. Ils sont comme affolés. Certains pleurent, d’autres s’agrippent à leurs parents, les mains tremblantes. Ils ont très peur. Ils courent pour rejoindre leurs maisons. Une ambiance lourde et triste plane sur les lieux. Des motards libèrent l’espace pour laisser passer les premières ambulances, alignées en file indienne, feux et sirènes allumés, transportant les corps des victimes.
Il est 11h30 passées. «Nous étions, moi et mon frère, en train de prendre notre café, lorsqu’on a entendu l’explosion. Nous nous sommes précipités dehors. Une immense flamme illuminait le champ. Nous nous sommes rapprochés, mais c’était trop dangereux de s’aventurer plus loin. Nous avons couvert deux corps, calcinés, éjectés à quelques centaines de mètres. Le temps me semblait très long. Je pensais que personne n’était au courant de ce crash.
L’endroit était bien caché, et il était difficile pour les premiers véhicules de secours de retrouver le lieu exact. Un de nos voisins a été grièvement blessé alors qu’il se trouvait chez lui. L’aile de l’avion a percuté sa maison, alors qu’un autre, qui se trouvait dehors a été soufflé par les flammes. Il porte de nombreuses brûlures sur le corps. Ils sont à l’hôpital», révèle un sexagénaire.
Le pilot
مالتلفزيون الجزائري | نشرة أخبار الثامنة ليو الخميس 12 أفريل 2018م
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