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Vendredi 20 Avril 2018

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Tous les titres d'El Watan

Actualité

Akk d imazi y en

Si en Algérie le mouvement berbère date des années 1940, en Libye ou en Tunisie, il a attendu la chute des régimes Ben Ali et El Gueddafi pour investir la scène. Au Maroc, il est plus ancien, mais avec moins d’acquis qu’en Algérie. En Afrique du Nord, pour le sociologue Nacer Djabi, il n’est pas question de parler de minorité : c’est une région amazighophone. El Watan week-end a fait le point avec certains leaders…

Nacer Djabi. Sociologue : l’Amazighité est un facteur d’unité pour les peuples maghrébins

L’édition en tamazight, le fruit du printemps

Djamel Laceb. Auteur, traducteur et inspecteur de l’Education : Les établissements scolaires peuvent venir au secours du livre amazigh

Mohamed Saadi. Fondateur de BRTV : BRTV s’inscrit dans la continuité du combat pour la culture et la langue amazighes

20 avril 1980- 20 avril 2018 : La longue marche

Printemps noir… la douleur est toujours là

Mezhoura Salhi. Maître de conférences à l’université Mouloud Mammeri (Tizi Ouzou) : Les repères socioculturels des Amazighs remontent à des millénaires

Rachid Moussaoui. Auteur : Je voulais être un passeur de savoir toponymique, un passeur de cultures et de civilisations

Djalila Rahali. Cyberpsychologue : L’addiction à internet menace l’équilibre mental

 

Sports

Championnat : Le vrai tournant

La 26e journée du championnat professionnel de la Ligue 1 Mobilis abordera cet après-midi un virage important, aussi bien pour titre que dans le bas du tableau.

Rabah Saâdane croit aux jeunes talents

Judo : Rachid Laras déplore l’arbitrage à Tunis

Mondial-2018 : Quatre assistants VAR pour chaque match

Recette de 3,6 milliards d’euros pour la Liga

Calcio Naples s’accroche et se rapproche

 

Economie

Smail Bouderba. Vice-président de GeoMarket Afrique du Nord de BHGE (Baker Hughes GE Company) : «Nous sommes engagés dans l’avenir énergétique de l’Algérie»

Pour Claudio Descalzi, patron d’ENI : «L’Algérie est la meilleure alternative pour l’Europe»

Produits alimentaires : L’importation d’intrants autorisée

Restriction des importations : Dysfonctionnements, incompréhensions et promesses de rectifications

Ahmed Lateb .Expert industriel : «L’impact est largement négatif avec des répercussions réelles sur l’image et l’attractivité du pays»

Concentration d’entreprises publiques : Une solution possible pour les EPE en faillite

 

International

Conflit du Sahara occidental : Lettre ouverte d’universitaires et de chercheurs internationaux à Emmanuel MACRON, Président de la République française

Monsieur le Président de la République,   le 27 février 2018, la Cour de justice de l’Union européenne, dans son jugement sur les accords de pêche entre l’UE et le Maroc, a rappelé de manière très claire l’absence de souveraineté de l’État marocain sur le territoire du Sahara Occidental et sur ses eaux adjacentes, invitant implicitement à respecter la souveraineté permanente du peuple sahraoui, représenté par le Front Polisario, sur ses ressources naturelles.

Miguel Diaz-Canel nouveau président de Cuba

Palestine occupée, une vie en prison

Dossier du nucléaire nord-coréen : Tête-à-tête Trump – Jong-un en juin

Cuba: l'assemblée convoquée pour élire le successeur des Castro

Sommet de la Ligue arabe de Dhahran : La normalisation avec Israël enclenchée ?

 

Culture

Une master-class spécial court-métrage

Comment produire un court métrage en 48 heures ? Possible ? Apparemment oui. C’est le sujet de la master-class qui se tiendra samedi 28 avril à Alger, dans le cadre du 9e Festival culturel européen qui se tient en Algérie sous le thème «Les couleurs de l’Europe». Zoom sur l’événement.

Salon international de la créativité à Alger : L’Afrique, une valeur sûre

Vu à la télé : L’idéologie du tout va bien…

Décès du cinéaste algérien Farouk Beloufa : Une grande perte pour le cinéma algérien

Concert de Brahim Tayeb à la salle Ibn Zeydoun : Retour d’un chanteur clairvoyant

Oran : Présentation- dédicace du roman Pupille, de Hadir Riadh

 

Akk d imazi y en

le 20.04.18 | 12h00

 

Si en Algérie le mouvement berbère date des années 1940, en Libye ou en Tunisie, il a attendu la chute des régimes Ben Ali et El Gueddafi pour investir la scène. Au Maroc, il est plus ancien, mais avec moins d’acquis qu’en Algérie. En Afrique du Nord, pour le sociologue Nacer Djabi, il n’est pas question de parler de minorité : c’est une région amazighophone. El Watan week-end a fait le point avec certains leaders…

Le mouvement berbère marocain enregistre une grande ouverture. Il est presque au même stade et a la même force que le mouvement berbère algérien, pourtant beaucoup plus ancien que tous les autres mouvements d’Afrique du Nord. Par contre, les mouvements tunisien et égyptien sont un peu dans le point de départ.

A leur naissance même, surtout qu’un problème démographique s’est posé. En Tunisie spécialement, la question de tamazight est liée à la religion et au courant ibadite ; c’est le cas à Djerba comme dans la région algérienne du M’zab. En Libye, en revanche, contre toute attente, le mouvement est en pleine ébullition.

La reconnaissance officielle de tamazight comme langue officielle tarde et bloque d’ailleurs la nouvelle Constitution libyenne. On ne veut rien admettre sans l’officialisation de tamazight, dans ce pays où El Gueddafi avait étouffé les berberophones. C’est le constat aujourd’hui du mouvement berbère ou amazight en Afrique du nord, établi par le sociologue Nacer Djabi, un des chercheurs qui ont élaboré l’étude portant sur «L’amazighité, un facteur d’unité pour les peuples d’Afrique du Nord».

Financée par un institut canadien, cette étude de 400 pages a nécessité 24 mois de recherches menées dans neuf régions des cinq pays concernés. Cette étude sera mise à la disposition des chercheurs et du grand public à l’occasion du prochain Salon du livre d’Alger, prévu à la rentrée sociale, nous a confié Nacer Djabi (lire l’entretien ci-contre), en deux versions française et arabe, en attendant la version anglaise.

Repère

Le mouvement berbère en Algérie reste une «référence» pour les autres du pays d’Afrique du Nord. Sabri Abdellah, président de l’organisation Tamaynut du Maroc, indique : «Le mouvement berbère en Algérie est une expérience unique, qui a évolué dans des conditions et dans un contexte national bien déterminés et bien propres à l’Algérie.

Au Maroc on fait de même selon le contexte politique et social. Ce que nous faisons, c’est apprendre des expériences réussies des uns et des autres pour le meilleur de notre cause globale.» Et d’ajouter : «Les amazighs d’Algérie ont adapté leur lutte au contexte algérien et nous, on en a fait de même au Maroc. Loeq de nos rencontres, on essaie de partager les expériences réussies, mais pas seulement dans les deux pays. On s’inspire aussi des expériences dans le monde. On se soutient mutuellement.

On a appris beaucoup des stratégies de lutte menées par nos confrères amazighs d’Algérie. Nous avons les mêmes origines et nous aurons le même destin, pour cette raison la collaboration reste capitale et primordiale.» Le Maroc est le pays du Maghreb qui compte le plus de Berbères (8,4 millions) sur une population globale de 30 millions, qui utiliseraient l’un des trois principaux dialectes berbères du pays : le tarifit, le tamazight et le tachelit.

Au Maroc, tamazight est langue officielle depuis 2011 suite  à la réforme constitutionnelle. Sabri Abdellah affirme leur nerf de bataille, actuellement, est de préserver la langue et la culture, que ce soit de manière institutionnelle, à travers l’école les médias et la vie publique. «C’est pour nous d’une urgence extrême, sans notre langue et notre culture notre amazighité serait altérée», dit-il encore. Sept ans après la réforme  de l’article 5 de la Constitution officialisant tamazigh, aucun texte d’application n’a vu le jour, regrette encore le leader du mouvement. Cependant, on remarque déjà le tifinagh sur certains bâtiments officiels.

Au Maroc, l’enseignement de tamazight a été engagé depuis 2004. «On forme des spécialistes, mais le processus de lgénéralisation tarde encore», dit Sabri Abdellah. Et d’ajouter : «Le processus de promotion et d’officialisation de la langue amazighe connaît un retard remarquable, bien sûr de manière intentionnelle.

Ceci nous mène à nous interroger sur la volonté politique du gouvernement. Sans cette volonté politique rien ne marchera, des achoppements et des poches de résistance  seront toujours là pour avorter toute décision, aussi pertinente soit-elle.»

Timidité

En Tunisie, selon le constat établi par Nacer Djabi, l’aspect démographique bloque un peu le mouvement. D’ailleurs, pas de statistiques exactes des Berbères dans ce pays. «En tant qu’Amazighs tunisiens, quoique nos objectifs soient les mêmes que ceux des nos frères à Tamazgha, notre approche est différente : elle est associative culturelle au sein de la société civile.

Le  nombre des amazighophones tunisiens est d’environ 300 000 sur une population de 12 millions en raison du manque de conscience en la véritable identité, l’histoire et la civilisation amazighe du pays. Les Tunisiens majoritairement amazighs génétiquement sont plus de 88% et seulement 4% sont d’origine arabe. Ils vivent en Amazighs dans leurs traditions, coutumes et us mais en se croyant arabes purs à cause des politiques d’arabisation, d’étouffement de la vraie identité amazighe.

Dans le pays la marginalisation de la langue fait qu’elle risque de disparaître en quelques générations en raison de la folklorisation du patrimoine et surtout de la falsification de l’histoire dans l’enseignement». Mohamed Khalfallah est un activiste amazighe tunisien, ancien et président de l’Associaton tunisienne de la culture amazighe (ATCA) première association amazighe de Tunisie créée après la chute de la dictature, en 2011 ; il est membre fondateur du comité directeur de l’Association amazighe des droits, libertés et de la culture.

Néanmoins pour lui, la revendication est la même : la reconnaissance de l’amazighité comme une réalité bel et bien existante en Tunisie en tant qu’identité, culture et civilisation, dans un cadre de diversité et de pluralisme culturel. En Tunisie, on parle plutôt de reconnaissance de tamazight comme langue «originelle» du pays. Le mouvement berbère algérien est une source d’inspiration pour les Tunisiens, même si notre interlocuteur insiste sur l’aspect «pacifique» et «philosophique».

Des démarches enthousiastes mais un peu timides, contrairement au Libyens. Les Amazighs représentent 10% des quelque 6,3 millions de Libyens ; ils vivent notamment dans les montagnes à l’ouest de Tripoli ou dans le sud désertique. Ils réclament l’officialisation de tamazight. Nous gardons tous le souvenir de l’emblème amazight apparu au lendemain de la chute du régime El Gueddafi.

Un drapeau qui flotte aujourd’hui partout sur les bâtiments publics à côté du drapeau national libyen. Fathi Khlifa, un des leaders du mouvement berbère n’a pas voulu répondre à nos questions. C’est le Marocain Sabri Abdellah qui conclut : «Le mouvement berbère en Algérie, comme précurseur et leader, continue à être une source d’inspiration pour beaucoup des Amazighs du Maroc. Le Printemps berbère du 20 Avril est actuellement célébré par tous les Amazighs d’Afrique du Nord. Cet évènement historique a joué, sans conteste, un rôle dans l’extension du mouvement amazigh dans toute la région.»

Nassima Oulebsir© El Watan

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20/04/2018
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