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Ils étaient 203 sur la ligne de départ pour de longues et harassantes, parfois dramatiques, éliminatoires comme aucune de toutes les éditions précédentes n’en a connu. A l’arrivée, tel c’est le cas depuis l’édition française de 1998, ils sont 32 à avoir gagné, de haute lutte pour la plupart, le droit d’être de ce Mondial déjà considéré «pas comme les autres» du fait, entre autres raisons, qu’il ait lieu sur le continent africain, qui plus est au pays de Mandela. Tout un symbole. Une édition qui sort de l’ordinaire, si tant est qu’une Coupe du monde puisse être ordinaire. Ceci en raison, donc, du continent et du pays d’accueil, et puis pour des raisons exclusivement sportives puisque, comme l’illustraient les éliminatoires, le resserrement des rangs dans la hiérarchie du football mondial n’a jamais été aussi réel que depuis ces deux dernières années. Depuis le Mondial français, on y est allé crescendo jusqu’à ces deux dernières années pour voir, par exemple, les Bleus du très décrié Raymond Domenech et les Argentins du fantasque Diego Maradona jouer affreusement avec les nerfs de leurs supporters avant de gagner, à bout de souffle, le droit d’être de la grand-messe qui s’ouvre demain. Puis, raison majeure, pour nous autres Algériens, qui fait que cette 19e édition n’est pas comme les autres : nos Verts ont eu la bonne idée de s’arracher comme jamais pour être de nouveau dans la cour des grands après presque un quart de siècle de traversée du désert. Ainsi, à partir de demain, le monde tournera, un mois durant, au rythme de Jabulani, le nom du ballon, pas très apprécié, qui sera utilisé durant la compétition. Un championnat du monde pour lequel, cette fois, les noms des favoris ne sont pas légion, contrairement à ce que cela avait été le cas par exemple lors de l’édition allemande d’il y a quatre années ou celle qui l’avait précédée, au Japon et en Corée du Sud. Le Brésil, comme toujours, recueille l’essentiel des faveurs des spécialistes comme des profanes, presque tout autant que la belle Roja espagnole. Puis, suit l’Angleterre de cette fabuleuse génération des Gerrard, Lampard, Terry, et autres Ashley et Joe Cole qui, à l’heure où s’approche la retraite internationale, n’ont pourtant rien offert au Onze de la Rose qui n’en finit pas d’attendre un titre majeur depuis la controversée victoire de 1966. Derrière ce trio majeur de la jet set du football international, on retrouve au rang de potentiels rivaux, malgré tout, les Argentins qui ont tellement à se faire pardonner d’avoir, durant les qualifications, balbutié leur football comme personne n’aurait pu l’imaginer, et cette Allemagne qui languit de démontrer qu’elle a bien mûri puisque lors de «son» Mondial d’il y a quatre ans on lui reprochait surtout d’avoir manqué de métier, voire de roublardise du genre de celle dont font leur marque de fabrique les Italiens qui les avaient, alors, écartés aux portes de la finale avant de «s’en prendre» à la France de Zidane. Justement, ces Français et Italiens dont on ne sait à quoi s’attendre de leur part. Ce ne sont, d’ailleurs, pas les tout derniers matches de préparation qui ont réussi à atténuer le scepticisme ambiant autour des Bleus et de la Squadra. Reste également à savoir comment se comporteront les deux autres valeurs étalon du Vieux Continent, les habituels outsiders hollandais que tout le monde sait capables de s’élever au niveau des favoris majeurs, et ces Portugais qui donnent l’impression qu’il leur suffirait d’un rien pour franchir un palier et se hisser parmi les grands de la planète football. Trente-deux nations qui entrent, donc, dans le vif du sujet à partir de ce vendredi pour ce qui s’annonce comme la Coupe du monde la plus attendue, celle sur laquelle les Africains fondent beaucoup d’espoir pour voir enfin un de leurs représentants bousculer la hiérarchie. La Côte d’Ivoire de Didier Drogba et le Cameroun de Samuel E’too porteront à ce titre tout le poids de ce fol espoir. Les Bafana Bafana, quant à eux, ne donnent pas l’impression d’avoir pleinement profité des deux années de préparation à laquelle ils se sont astreints alors que les autres trimaient pour être de ce Mondial. Certes, ils n’ont pas été ridicules, comme beaucoup le craignaient, lors de la Coupe des confédérations d’il y a exactement une année, mais la réalité est là, implacable : Steven Pienaar et ses frères n’ont pas la stature pour gagner «leur» Coupe du monde. Que doit-on attendre d’une équipe du Ghana orpheline de Michael Essien, des Super Eagles à la recherche de cette aura qui était la leur il y a quelques années à peine ? Et puis, de quelle veine sera la participation de nos Verts qui, passée l’euphorie de la qualification, ont du mal à rassurer ? En tous les cas, c’est une 19e édition qui s’annonce digne de la grandeur prise par la Coupe du monde comme l’illustrent les chiffres révélés pas le quotidien espagnol AS lorsqu’il annonçait, mardi dernier, que la Fifa allait répartir 420 millions de dollars entre les fédérations participantes, alors que lorsque l’Algérie faisait ses premiers pas en Coupe du monde, en 1982, les gains n’étaient «que» de 20 millions de dollars. Suffisant pour comprendre pourquoi cette première Coupe du monde en Afrique est si singulière. M. Azeddine
Culture
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CONSERVATOIRE DE BOLOGHINE La poésie chez la musique |
Les noms des lauréats de la 8e édition du concours de la meilleure œuvre poétique pour l'année 2010, de l’établissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger, ont été dévoilés lundi au conservatoire de musique de Bologhine en présence d'une pléiade d'intellectuels. Suite... |
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Actucult |
PROGRAMME D’ANIMATION DU CAFÉ LITTÉRAIRE L’ÎLE LETTRÉE - Jusqu’au 24 juin Dalil Saci, artiste peintre, exposera une collection exclusive d’œuvres intitulée «Défragmentation». Suite... | |
Actualités
Mondial
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LES VERTS ET L’APRÈS-COUPE DU MONDE Boudebouz, l’éclaireur de toute une génération |
Il y en a, sans doute, qui pourraient en vouloir au président Raouraoua sur certaines questions. Mais pour autant, tous doivent être reconnaissants envers le patron du football algérien d’avoir vaincu les grandes puissances du football mondial, l’UEFA en tête, lorsqu’il s’agissait d’adopter la directive de la FIFA permettant aux joueurs de changer de pays lorsque ces derniers n'ont évolué que dans les jeunes catégories. Suite... |
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L’EN DES ANNÉES 1980 La légende racontée aux plus jeunes |
De mémoire d’Algériens, jamais le football n’avait autant galvanisé des milliers de fans. Jamais ? Peut-être pas ! L’équipe nationale a déjà vendu du rêve : c’était dans les années 80. Et si les plus jeunes n’en ont aucun souvenir, ceux qui ont vécu l’épopée de l’époque se sont chargés de leur transmettre la légende. Suite... |
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ANNABA Les regards braqués sur l’Afrique du Sud |
Les Annabis ont le regard braqué sur Durban (Afrique du Sud) où se trouve, depuis lundi, l’équipe nationale de football qui entamera, le 13 juin courant, son premier match contre la Slovénie, dans le cadre du Mondial qu’organise, pour la première fois, un pays africain, celui de Nelson Mandela. Les Annabis, toutes catégories et tous âges confondus, sont à l’affût de la moindre information concernant la bande à Saâdane. Suite... |
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PROJECTION EN LIVE DES MATCHES DU 1ER TOUR SUR ÉCRAN GÉANT Samsung marque le but |
Samsung est connue pour être une entreprise qui allie souvent son image et sa marque aux événements sportifs majeurs dans le monde. Elle était présente lors de la Coupe d’Afrique, elle le sera pour la Coupe du monde qui débutera demain. A cet effet, l’équipe de M. Song, le directeur général de Samsung en Algérie, a décidé de réserver beaucoup de surprises aux supporters de l’EN. Ainsi, au niveau des points de vente de téléphones mobiles, des merchandisers habillés aux couleurs nationales accueilleront les clients. Et pour tout achat d’un modèle Samsung, l’on se verra offrir des drapeaux, des casquettes, des goodies aux couleurs de l’EN. Ceux qui achèteront un modèle moyen ou haut de gamme auront la chance de gagner un autre téléphone de la même gamme. Il suffira pour cela d’attendre les résultats de l’équipe nationale, et revenir en cas de qualification au deuxième tour, avec le bon d’achat, chez le même revendeur. Suite... |
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Oran «se prépare» pour la Coupe du monde |
A vingt-quatre heures seulement du début de la Coupe du monde, les rues d’Oran s’ornent des couleurs du drapeau national. Chacun y va de son ingéniosité en confectionnant et en étalant le plus long et le plus large drapeau ou encore de gigantesques maillots qui couvrent certaines façades d’immeubles. Alors qu’auparavant les chansons dédiées à l’équipe nationale résonnaient à chaque coin de rue, l’heure est plutôt à la concentration chez tous les Oranais. Suite... |
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L'oeil en coin Par et pour les beaux yeux de la télé Par Mourad N. |
Planétaire, il l’est sans conteste ce Mondial… Il l’est d’autant plus qu’aucune télé digne de ce nom n’osera faire l’impasse sur cet évènement, ô combien passionnel. Eminemment sportif, le rendez- vous n’en est pas moins culturel, politique et surtout économique. Deux milliards six cent millions d’euros (deux fois plus que lors de la précédente édition) sont d’ores et déjà escomptés en profits à engranger et c’est par et pour les beaux yeux de la télé que tout devra se dérouler selon les critères FIFA, patron d’une industrie foot florissante à souhait. Suite... |
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L’informatique au service de l’équipe nationale |
L’informatique a envahi tous les domaines, même le sport roi n’échappe pas à cette règle. Dans ce registre, notre entraîneur national a eu récemment recours à un logiciel conçu par des informaticiens algériens lui permettant, à partir du visionnage des rencontres de ses futurs adversaires, d’analyser leurs points forts et points faibles, et donc de mettre la tactique adéquate pour les contrecarrer. Suite... |
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Où verra-t-on la Coupe du monde 2010 ? |
A l’approche de la Coupe du monde beaucoup de personnes se posent la question suivante ; où verrons-nous la Coupe du monde ? Dans ce papier nous allons essayer d’y répondre en vous donnant le plus de détails possible. Avant de commencer, revoyons les éléments qui ont fait que depuis déjà des années la Coupe du monde n’est plus accessible à tout le monde. Suite... |
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Tableau des matchs du groupe C |
Date, heure algérienne, ville |
Rencontre / match |
12 juin à 19h30 - Rustenburg 13 juin à 12h30 - Polokwane 18 juin à 15h00 - Johannesburg 18 juin à 19h30 - Le Cap 23 juin à 15h00 - Port Elizabeth 23 juin à 15h00 - Pretoria |
Angleterre - Etats-Unis Algérie - Slovénie Slovénie - Etats-Unis Angleterre - Algérie Slovénie - Angleterre Etats-Unis - Algérie | Suite... |
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DE LA SECONDE DIVISION À LA PLUS GRANDE DES COMPÉTITIONS Du purgatoire à la gloire |
«Peu importe qu’il soit en seconde division, je l'emmènerais en Afrique du Sud même s’il était en troisième division ! Je me fiche d’ailleurs de savoir où les joueurs jouent tant qu’ils jouent bien». Comme Diego Maradona évoquant le cas de son milieu de terrain Jonas Gutierrez, pensionnaire de Newcastle, ils sont quelques sélectionneurs à avoir ouvert les portes du paradis à des joueurs qui ont passé l’année au purgatoire. De la seconde division à la plus grande des compétitions, FIFA.com fait le tour du monde de ces joueurs de D2 présents à Afrique du Sud 2010. Suite... |
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L'Afrique du Sud redouble de vigilance contre le trafic d'êtres humains |
L'Afrique du Sud, qui attend 300 000 visiteurs pour la Coupe du monde, redouble de précautions pour empêcher le trafic d'êtres humains pendant la compétition et le recrutement forcé de mineurs par des réseaux de prostitution. «Nous sommes conscients qu'un événement de cette ampleur présente des opportunités pour les criminels, comme les trafiquants de femmes et d'enfants», a récemment souligné le président sud-africain Jacob Zuma. Suite... |
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ANGLETERRE Le cauchemar américain a un nom : Wayne Rooney |
Les Américains redoutent un obstacle de taille sur la route d'un exploit contre l'Angleterre, samedi à Rustenburg, lors de la 1re journée du Mondial-2010 (groupe C) : l'attaquant Wayne Rooney. «On n'arrête pas de me demander si j'ai hâte d'affronter Wayne Rooney. Je n'ai jamais hâte d'affronter Wayne Rooney!», plaisante le gardien Tim Howard, qui n'a jamais encaissé de but de l'Anglais lors de leurs quatre affrontements depuis que l'Américain joue à Everton (2006). Suite... |
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Les jeunes chômeurs et chômeuses recrutés dans le cadre du filet social au niveau des administrations publiques (APC, wilaya, daïra, établissements scolaires) de Sidi-Bel-Abbès ont observé un arrêt de travail qui a pris effet mardi dernier, et ce, jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. Ce mouvement a été précédé par un sit-in dimanche dernier devant le siège de l’APC dans le centre-ville. Selon la pétition remise à la maison de la presse comportant plus d’une centaine de signatures des protestataires, ces jeunes chômeurs disent avoir ras-le-bol de leur situation précaire avec 3 000 DA de pension de solidarité forfaitaire qui fait office de rémunération après leur recrutement au niveau des administrations publiques, une paie jugée misérable face au coût du pouvoir d'achat. «Nous avons, en vain, attendu notre permanisation et ce, depuis 1996 alors que chaque année, nous constatons l’ouverture des postes sur lesquels sont recrutées d’autres personnes. Nous ne pouvons vivre décemment avec 3 000 DA.» Les signataires interpellent les services compétents à se pencher sur leur situation et prendre en considération les efforts qu’ils consentent, pour assumer leur mission à l’instar de leurs collègues titulaires des postes. Ils demandent la création d’une association locale pour défendre leurs droits, l’augmentation de leur pension de solidarité forfaitaire et leur insertion dans l’organigramme de l'administration. Les contestataires disent être déterminés à continuer leur mouvement en paralysant en partie les administrations jusqu’à l’aboutissement de leurs revendications. Il convient de rappeler que les jeunes chômeurs recrutés dans le cadre du filet social sont légion dans la wilaya de Sidi-Bel-Abbès et occupent de nombreuses administrations comme agents de sécurité, agents de bureau, femmes de ménage, appariteurs, wagmestre, etc. A. M.
L’établissement hospitalier public Mohamed-Boudiaf de Relizane, en étroite collaboration avec le laboratoire GSK, a organisé, lundi, au niveau de la salle de conférences de l’hôtel de la Mina, une journée d’étude portant sur la prise en charge de l’asthme dans ses différentes situations. Cette rencontre médicale a été marquée par la présence d'un grand nombre de médecins et encadreurs. Les conférences ont été animées par le Dr Benahmed, médecin spécialiste en la matière, et le représentant du laboratoire de GSK. Du côté des ateliers, les cas cliniques on été animés par le Dr Benahmed, assisté par le représentant du laboratoire GSK. La première communication portait sur le traitement de l’asthme (conduite pratique devant une crise d’asthme). La deuxième, faite par le représentant du laboratoire GSK, portait sur l’évaluation des maladies asthmatiques suivant l’étude GOAL. Les thèmes choisis ont porté sur l'évolution de cette maladie et sa prise en charge médicale effective, et selon les encadreurs de cette journée, le but de cette événement médical est d'intéresser les associations spécialisées à des propositions qui entrent dans le cadre d'une stratégie nationale dans la prise en charge de cette maladie chronique. Un long débat a eu lieu entre les encadreurs et les personnes assistant à cette journée. A. Rahmane |