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Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR» Silence, on tourne...
Par Maamar Farah Et si le cinéma fait autour des crises préfabriquées du RND et du FLN n'était qu'une nouvelle production du «grand studio» qui cherche à nous occuper avec ces feuilletons à rebondissements, alors que la vraie dimension de la scène est cachée par le grand rideau de la manipulation ? Car, derrière ce rideau, les vrais maîtres du jeu sont en train de concocter les formules magiques qui donneront naissance à cette ancienne nouvelle tête qu'on propulsera, via la nouvelle Constitution, dans le sillage de l'actuel président au règne finissant, pour qu'elle puisse, le moment opportun, meubler tous les cadres officiels qui trônent dans les mairies et les institutions officielles. Alchimie laborieuse en vérité mais rendue obligatoire depuis qu'un certain Bouazizi, en brûlant son corps, a brûlé les rêves de succession dynastique... maamarfarah20@yahoo.fr «Tata Kheïra de Remchi m'a téléphoné pour m'apprendre qu'il y a un remue-ménage dans une zaouïa de la région. Une zerda au goût de... 2014 ! D'un côté l'ordinateur, de l'autre les marabouts, ils ne lâchent rien pour ne pas... lâcher le pouvoir !» (Tata Aldjia)
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Actualités : ACCUSÉE PAR LES SYNDICALISTES DE METTRE EN PLACE UN RÉSEAU PARALLÈLE Sonatrach veut-elle doubler Naftal ?
La situation risque de prendre des proportions «inattendues », si la direction générale de Sonatrach «campe sur sa décision de mettre en exécution le fameux plan conçu par ses responsables et qui vise la destruction de Naftal». La réunion ayant regroupé, hier, durant trois heures, le patron de Sonatrach avec le secrétaire général du syndicat d’entreprise de Naftal n’a rien apporté de nouveau. Les prémices d’un bras de fer sont désormais palpables. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Face à cette situation, le syndicat d’entreprise de Naftal organisera mardi prochain un autre regroupement régional de ses cadres régionaux, le second après celui d’Annaba. Celui-ci aura lieu à Oran et verra la participation de tous les cadres syndicaux de l’ouest du pays, alors que le troisième regroupement, se tiendra une semaine après, dans la région du Centre, plus exactement dans la wilaya de Boumerdès. Rencontré hier à l’issue de l’entrevue qu’il a eue avec le P-dg de Sonatrach, le secrétaire général du syndicat de Naftal a fait part de sa déception totale des résultats ayant sanctionné cette réunion. Selon lui, chacune des parties a campé sur ses positions et aucune avancée n’a été enregistrée sur la question. C’est face à cette situation «d’impasse», que le syndicat d’entreprise de Naftal a décidé de faire appel à la base syndicale et d’en rendre compte de la situation qui a découlé des dernières tractations avec la société mère. Une situation que le secrétaire général du syndicat d’entreprise Naftal veut porter à l’attention de l’opinion d’une manière générale et aux décideurs d’une manière particulière. Lors du dernier regroupement, Sid-Ali Beldjerdi a appelé les travailleurs à se mobiliser autour de leur entreprise pour «faire face à toutes les convoitises et autres desseins qui ne cadrent nullement pas avec les intérêts de Naftal». En effet, le secrétaire général du syndicat d’entreprise Naftal n’y est pas allé par quatre chemins pour dénoncer un plan qualifié de «machiavélique», visant la mise à mort de l’entreprise. Devant le P-dg de Naftal, Saïd Akrèche et les cadres de l’entreprise, Beldjerdi n’a pas mâché ses mots pour dire que «des responsables au sein de la Sonatrach s’agitent pour mettre l’activité de Naftal en danger ». Un réseau parallèle à Naftal Dans son intervention, le secrétaire général du syndicat d’entreprise a pointé un doigt accusateur à l’encontre des responsables de Sonatrach qui ont, selon lui, mis au point un plan visant à créer un réseau parallèle de stations-service propres à Sonatrach pour concurrencer celles de Naftal. En d’autres termes, Naftal risque d’être concurrencée sur son propre terrain par une filiale «sœur» dans le domaine de la distribution des lubrifiants et du carburant. «Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une volonté d’asphyxier voire de tuer Naftal», a-t-il expliqué. Hier, lors de notre entrevue, le secrétaire général du syndicat Naftal n’a pas avancé les raisons à l’origine de cette nouvelle «orientation» de Sonatrach ni pourquoi «veut-on déposséder Naftal de cette activité». S’agit-il d’un plan décidé de l’extérieur de Sonatrach que des responsables ont voulu mettre en exécution ? Une question à laquelle notre interlocuteur n’a pas su donner de réponse. Mais il n’en demeure, selon lui, «qu’il s’agit plutôt d’un plan monté de toutes pièces contre Naftal et dont les objectifs sont à rechercher ailleurs». «Devrons-nous nous laisser dicter des décisions et autres orientations qui anéantissent la raison d’être et les intérêts de Naftal ? Sommes-nous obligés de nous résigner au sort décidé pour Naftal ? Devons-nous être témoins de la mort de notre entreprise et rédiger nous-mêmes son acte de décès ?» s’interroge- t-il. Cette donne intervient au moment où l’entreprise Naftal s’est fixé la réception de 33 stations-service avant la fin de l'année 2013. Il s’agit de 33 stations sur les 42 prévues sur l'autoroute Est-Ouest. Les autres, au nombre de neuf, sont déjà fonctionnelles. L'Etat a confié à Naftal, en 2010, la mission de réaliser et d'exploiter 42 stations-service avec toutes les commodités qui vont avec. Le choix porté sur cette entreprise publique pour réaliser ces infrastructures est stratégique. Il vise «à sauvegarder la souveraineté nationale », selon les déclarations faites, en novembre dernier, par le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul. Le ministère a préféré recourir à une opération de gré à gré au lieu de lancer un appel d'offres qui «aurait pris plus de temps, au moins 3 ans, et les travaux ne pourront pas être lancés avant 2014». A. B.
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Actualités : LES RÉFORMES POLITIQUES ONT ÉCHOUÉ, SELON LUI
Les «vérités» de Soltani
Pour le leader du MSP, l’environnement politique dont ont accouché les réformes politiques du président de la République consacre, désormais, trois vérités qui n’ont fait, selon lui, qu’agrandir davantage le désespoir et le désintérêt à l’égard de la chose politique. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Bouguerra Soltani, qui s’exprimait, hier, à l’ouverture d’un séminaire regroupant les élus locaux du parti issus des élections locales du 29 novembre dernier, affirmera que les diverses élections ayant sous-tendu ces réformes (élections législatives, élections locales et tout dernièrement le renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation) ont d’abord consacré le parti des boycotteurs, des abstentionnistes et les désespérés de toute perspective de changement à travers les urnes, suivi de celui des bulletins nuls et enfin de la «minorité agissante» en opposition à la «majorité rebelle». Cette dernière fait que, poursuivra- t-il, «la représentativité politique véritable est absente» avec ses corollaires, la faiblesse des locales et la vague de redressements qui n'épargnent même pas les partis majoritaires». Ceci sans omettre de citer ceux mis sur la bande d’attente en prévision de la présidentielle d’avril 2014. La seconde vérité est, selon Soltani, la prédominance des affaires dans la sphère politique et leur terrible influence sur l’acte électoral que la rue désigne par le parti de la chkara qui «désigne les têtes de liste, achète les voix des électeurs et impose les alliances, donne même le quitus pour l’immunité parlementaire et définit le profil des élus. Phénomène présent, notamment lors du renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation», le 29 décembre dernier. Pour le président du MSP, la troisième et dernière vérité est que les réformes politiques ont consacré électoralement, la concentration de la lutte au niveau des têtes des partis influents, muant la problématique politique en partisane, donnant l’impression que les décideurs n’y sont pour rien. Et à Soltani de voir dans ce schéma, la théorie du «moteur qui ne marche pas» qui explique les divers dysfonctionnements qui caractérisent l’économie et le développement du pays faits de centralisation tous azimuts. «Tous les gouvernements qui se sont succédé n’ont fait qu’acheter la paix sociale par la grâce de l’argent du pétrole», dira encore Soltani pour qui le tour des partis influents est venu pour «faire» le printemps partisan à la place du printemps algérien. «Un simple acte de diversion à l’effet de détourner l’opinion publique du nœud de la problématique politique ». Pour contourner justement ces velléités, le président du MSP dira que «plus que jamais, nous avons besoin d’une volonté de fer pour faire face au désespoir et lutter contre la médiocrité en semant l’espoir et l’ambition renouvelée chez les jeunes. Le but étant de réhabiliter l’acte politique et déblayer le terrain pour une nouvelle culture de résistance à même de venir à bout de la politique du fait accompli en convainquant l’ancien personnel politique de cesser sa politique d’isolement, l’intérêt national est de fait menacé si la scène politique est vidée de toute ambition saine». Soltani soupçonne les décideurs de vouloir solutionner la crise qui secoue le pays à travers une «césarienne» qui ne ressemblerait aucunement à aucune des expériences vécues par plus d’un pays. Ce qui, pour le président du MSP, justifie les soubresauts de l’élection présidentielle d’avril 2014 avec cette volonté du pouvoir d’encourager de nouveaux intervenants qui viendront remplacer la défunte Alliance présidentielle dont le MSP l’était un des acteurs, le temps d’une alliance officielle temporaire. Ce qui, soulignera-t-il, discréditera de manière officielle tout le processus électoral de 2012, si jamais cette hypothèse se révèle juste. Dans ce cas, l’intérêt national dicte inévitablement sa remise en cause dans le fond et dans la forme. M. K.
Sports : HANDBALL GHERBI RABAH, ENTRAÎNEUR NATIONAL ADJOINT : Les Verts sonherbi Rabah. C’est difficile de croire qu’un sportif algérien digne de ce nom ne le connaît pas. Après une très belle carrière en Algérie, en Tunisie et surtout en France où il a porté les couleurs du club français de Montpellier, remportant par là même la Champions League d’Eurt conscients de l’âpreté de leur mission
Gope. Etant adjoint actuellement du coach national Bouchekriou, il évalue à sa manière la préparation des Verts pour le Mondial espagnol. Le Soir d’Algérie : Alors comment se sont déroulés vos débuts avec l’équipe nationale ? Gherbi Rabah : Cela fait un mois que j’ai intégré le staff technique de notre équipe nationale. C’est Salah Bouchekriou qui m’a appelé, il y a quelques semaines, pour me proposer le poste d’entraîneur national adjoint. Après réflexion, j’ai accepté le challenge. Pour rappel, cette proposition m’a été déjà faite en 2010, lorsque notre équipe nationale est partie en France disputer un match amical face au club de Montpelier. Mais les circonstances ont fait que cela ne s’est pas concrétisé. Mais les lecteurs aimeraient connaître les lendemains sportifs après votre carrière à Montpellier. A la fin de ma carrière dans le club de Montpelier qui est le plus grand de France, j’ai eu des propositions de contrat avec les équipes de Nîmes et Angers. Mais quand on goûte au handball de haut niveau, on ne peut pas descendre à un niveau plus bas sauf si le joueur est dans le besoin. Quelque temps plus tard, j’ai obtenu le brevet d’Etat d’éducateur ainsi que le diplôme d’entraîneur de troisième degré en France. Après un certain temps passé avec les joueurs, quel en est votre avis ? A mon avis, il y a deux données à mettre en exergue. D’abord, je veux parler du manque de compétition sur les joueurs retenus en équipe nationale. Cela fait déjà une année et demie que les joueurs n’ont pas eu de compétition. La seule compétition valable et de niveau s’est déroulée il y a huit mois déjà, à savoir le Championnat d’Afrique du Maroc de janvier 2012. Vous êtes entré dans le vif du sujet avec l’entame de ce Mondial. Quel est l’état d’esprit de l’équipe ? A vrai dire, tout championnat du monde n’est pas une promenade de santé pour n’importe quelle équipe, quel que soit son niveau. C’est vrai que lors du premier tour, chaque équipe a les moyens de tenter l’impossible. Mais à mesure que les rencontres s’accumulent, il y aura des facteurs négatifs qui entreront en ligne de compte et handicaperont toute équipe comme le physique, les blessures, les suspensions de joueurs, la grogne interne. Concernant notre équipe nationale, je pense que les joueurs sont conscients des difficultés de la compétition surtout que des éléments- clés qui ont leur poids dans le jeu algérien sont absents. Néanmoins, je suis certain que chaque joueur se donnera à fond pour prouver que sa présence sur le terrain n’est pas fortuite et contribuera avec ses coéquipiers à donner une bonne image du handball algérien. Les joueurs sont conscients que les adversaires de ce premier tour sont redoutables à l’image des Espagnols, des Croates, des Hongrois. Même les Egyptiens et les Australiens que beaucoup sous-estiment ne sont pas à Madrid par pur hasard. Sur le terrain proprement dit, les joueurs aborderont les matchs sans aucun calcul. Nous évoluerons sans pression aucune, malgré certains désavantages. Propos recueillis par Ouahid Karimi
CHAMPIONNAT NATIONALE UNE DAMES (10e JOURNÉE) Du beau spectacle à El-Biar et Saïda En l’absence des sociétaires de la D1 messieurs, ce seront encore les formations de la D1 dames qui occuperont le devant de la scène handballistique nationale, ce week-end. Elles animeront la 10e étape de leur exercice. A coup sûr, cette étape sera marquée par le choc entre le leader El-biarois et son poursuivant pétrolier, sans oublier l’autre duel entre deux ensembles en forme actuellement, que sont Saïda et Arzew. En dehors de ces deux confrontations, cette journée ne sera guère palpitante car les autres duels n’opposeront que des équipes du bas du tableau. O. K.
Start Aujourd’hui à 10h : Hawa HB Saïda-HBCF Arzew FS Constantine-OJS Constantine NRF Constantine-HBC Gdyel JS Awzelaguène-ESFOR Toggourt RIJ Alger-CSM Tizi-Ouzou. Exempt : ASFAK La rencontre HBC El Biar-GSP s’est déroulée hier à El-Biar au moment où nous mettions sous presse.
Sports : FOOTBALL MATCH AMICAL INTERNATIONAL, AFRIQUE DU SUD-ALGÉRIE, CE SOIR (19H15, HEURE ALGÉRIENNE) À SOWETO Un test pour lever les inquiétudes
Trêve de sueurs et d’intensité physique virtuelles, place à la (dure) réalité du terrain. Dix jours de labeur auront, tout compte fait, été suffisants pour que Halilhodzic teste les réelles ressources de son «commando ». Qui mieux que les rigoureux Bafana Bafana, hôtes de la 29e édition de la CAN de football et non moins favoris pour le sacre final, le 10 février prochain, pour donner la réplique à un ensemble algérien à propos duquel tout a été dit, ou presque, depuis qu’il a rejoint le pays de Madiba. Mohamed Bouchama - Alger (Le Soir) - Le test de vérité par excellence, c’est ce soir pour les Verts de Vahid Halilhodzic. Un sélectionneur apparemment comblé par le travail effectué depuis une semaine dans la réserve de Rustenburg. Avec treize séances d’entraînement effectuées au Bafokeng Sport Center, les camarades de Mesbah ont, de l’avis même de Halilhodzic, atteint un niveau préparatoire assez conséquent. De quoi rassurer le Bosnien à quelque dix jours du lancement de la compétition dans le groupe H. «Au cours des batteries de test effectuées par les joueurs, certains étaient en avance par rapport à d’autres, mais aujourd’hui, je peux dire qu’il y a eu beaucoup de progrès. Des joueurs comme Slimani, Soudani, et Cadamuro, qui reviennent de blessure, travaillent la récupération», relevait le technicien bosnien lors de son point de presse, jeudi à Rustenburg. Pour Coach Vahid, les joueurs ont fait montre d’un engagement et d’une abnégation irréprochables. «J’ai apprécié l’engagement et le comportement de mes joueurs lors des premiers jours de ce stage qui se déroule dans les meilleures conditions. Nous sommes dans un cadre agréable qui encourage au travail, nous ne manquons de rien, et c’est important pour pouvoir être prêts pour la compétition», admet celui qui pense que, désormais, le travail sera mené en direction des volets liés aux stratégies en mesure d’offrir des victoires et de la joie aux Algériens. «Après avoir conclu le cycle de la préparation physique, nous allons entamer un cycle aussi important, qui va nous permettre de nous plonger dans le bain de la compétition. Tactique et vitesse dans le jeu seront au menu des prochaines séances d’entraînement », confie Halilhodzic pour qui le match de ce soir face aux Bafana Bafana revêt un caractère tout à fait exceptionnel. «L’Afrique du Sud est pour moi l’une des sélections favorites de la CAN. Elle va jouer chez elle, et sera certainement déterminée à aller jusqu’au bout de cette compétition. Jouer cette équipe sera très bénéfique pour nous et un vrai test révélateur», fait-il savoir. Va-t-il pour autant se dévoiler et abattre ses cartes à l’occasion du rendez-vous de ce soir ? Du «2 en 1» en perspective Halilhodzic, qui marquera un temps de réflexion quand il entendra la question, aura une réponse directe, sans ambages. «J’alignerai le maximum de joueurs possibles. Peut-être une équipe par mi-temps. Ce sera une manière pour moi de permettre à tout le monde de jouer, afin d’avoir une idée claire sur le groupe après plus d’une semaine de préparation», a-t-il précisé. Et de livrer des avis individualisés à propos de certains joueurs, M’bolhi et Ghoulam en particulier. «C’est vrai qu’il manque de compétition, mais au cours de ce stage, il a fourni beaucoup d’efforts dans les entraînements, ce qui lui a permis de perdre du poids, et c’est bien pour lui», dira Halilhodzic concernant la forme de l’ex-portier du Krylia Sovetov (Russie). S’agissant du gaucher de l’ASSE, qui honore son premier stage sous le maillot de la sélection algérienne, l’ancien attaquant du PSG et de Nantes évoquera les qualités humaines du défenseur stéphanois et capitalisera ses facultés d’un compétiteur hors pair. «L’adaptation s’est bien passée pour Ghoulam avec ses coéquipiers. Il est en train de bien travailler, tout en faisant preuve d’une grande application», estime le sélectionneur national qui pense que la dualité Mesbah- Ghoulam n’en est pas une. «Ghoulam est un latéral gauche type, mais il peut jouer aussi comme stoppeur gauche», révèle- t-il. Celui qui s’attend à un gros match, ce soir, face aux Sud- Africains qui «ont démontré de belles choses lors de leur dernier match amical face à la Norvège», appréhende, sans le dire ouvertement, l’engagement physique des protégés de Gordon Ogesund. «Je pense qu’on aura beaucoup de soucis ce samedi face à cette sélection», affirmait-il lors du point de presse de jeudi. Les blessures qui l’avaient privé de plusieurs de ses cadres avant d’arrêter sa liste des 23+1 sauront-elles épargner les joueurs algériens dont les muscles ont été très sollicités durant le stage de Rustenburg ? M. B.
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Culture :Le coup de bill’art du Soir Imagine comme Lennon
Par Kader Bakou La semaine dernière, en Inde, 600 guitaristes ont repris ensemble la chanson Imagine de John Lennon en hommage à l'étudiante décédée suite à un viol collectif qu'elle a subi dernièrement. Dans cette chanson écrite en 1971, l’ex-chanteur et auteur-compositeur des Beatles dit notamment : «Imagine tous les peuples vivant en paix.» Outre sa musique, Lennon est également célèbre pour ses prises de position pacifiste et son engagement contre la guerre au Viêtnam. Pour protester contre cette guerre, il a écrit Give peace a chance qui deviendra l’hymne anti-militariste de toute une génération. Plus de trente ans après sa mort, il reste l'un des artistes les plus populaires du XXe siècle. Un rassemblement à sa mémoire continue d'avoir lieu à New York chaque 8 décembre, date de sa mort, et plusieurs mémoriaux sont érigés en son honneur à travers le monde. C’est donc, l’une de ses chansons que les 600 artistes indiens ont choisie afin rendre hommage à l’étudiante violée et assassinée. Dans Imagine John Lennon dit aussi : You may say I'm a dreamer, but I'm not the only one I hope someday you'll join us And the world will be as one. Lennon n’est pas seul. 600 Indiens au moins rêvent de paix pour tous et imaginent le même monde que lui. K. B. bakoukader@yahoo.fr
La tribu des très petits hommes aux mains énormes ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Bensalah promet des réformes extraordinaires au Sénat.
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Des fauteuils anti-escarres ?
C’est sociologiquement intéressant. Biologiquement aussi, à bien y regarder. En Algérie, à un moment donné, donné ni par vous ni par moi, mais donné quelque part, comme ça, dans le noir et sans lampe aucune, sauf une posée sur un bureau froid et austère, la tribu des «A», les Agrippeurs, reçoit l’ordre de se transformer illico presto en tribu des «L», les Lâcheurs. C’est l’un des miracles de l’Algérie, en plus bien sûr du pétrole, des réserves de gaz et de dinosaures immortels et vachement bien conservés. Un miracle qui permet à des personnes jusque-là fortement agrippées à un homme de soudain-tout-à-coup-sans-coup- férir le lâcher. Attention ! Il ne s’agit pas d’une simple mécanique. A côté, la pomme de Newton qui tombe de l’arbre parce que lâchée par la branche, c’est un jeu d’enfant. Non ! Là, avec cette tribu qui se transforme, nous sommes réellement dans du grand art, un ami horloger aurait dit «un mécanisme suisse». La tribu n’a pas acquis ce savoir comme ça, cette capacité extraordinaire de passer de l’agrippage au lâchage en un claquement de doigts. Il a fallu du temps et de l’apprentissage. Dans les deux volets, d’ailleurs. On ne s’agrippe pas n’importe comment. Et on ne lâche pas itou ! L’important dans ce mécanisme de précision, c’est la perception par la tribu du signal. Lorsqu’on lui signifie plus ou moins discrètement de s’agripper à quelqu’un, il faut qu’elle y aille franco de port. Elle doit s’agripper de toutes ses serres, de toutes ses griffes et de toute sa bave concupiscente. Et a contrario, lorsque l’ordre inverse lui est envoyé du bureau… d’ordres, elle doit encore plus vite procéder au lâchage, au largage. Ce qui, d’ailleurs, a des conséquences assez bizarres sur les membres de la tribu. Ils ont tous des mains énormes. De véritables battoirs ! Forcément, à agripper comme un mord-la-faim un chef, puis à le lâcher, parfois en mouvements alternés et saccadés sur un temps court, ça muscle les poignets et les doigts. Et il n’est pas rare de tomber nez à nez chez nous sur des personnes petites, très petites, mais pourvues de mains virant à la pelleteuse. Si vous serrez la main à un gus et que vous avez l’impression que par ce seul geste, il vous enveloppe tout le corps, pas de doute, vous avez affaire à un membre de la Tribu. Vous restera bien évidemment à savoir s’il est en phase d’agrippage ou de lâchage. Dans ce cas-là, il existe un indice infaillible. La bave aux commissures des lèvres. Elle n’est jamais de la même couleur selon que le bonhomme est en mission d’agrippage ou de lâchage. Oui ! Oui ! Je le sais bien, vous n’allez pas passer votre temps à vérifier la couleur de la bave des gens. Mais en même temps, vous n’avez pas le choix. C’est soit ça, soit serrer la main à toute la tribu. Et là, ils ne vont plus vous lâcher, les morpions ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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