0146-/-ACTUALITÉS Du Samedi 26 Mai 2018

 

Samedi 26 Mai 2018

Résultat de recherche d'images pour "samedi"


 السبت 10  رمضان 1439 ه 

Résultat de recherche d'images pour "samedi"

 

 

 

    السبت 26 ماي 2018 م

 

 

 
Saturday Comments Pictures

Résultat de recherche d'images pour "16 mai 2018"Résultat de recherche d'images pour "mai"

free counters  
images.png

  

 Résultat de recherche d'images pour "2"  Résultat de recherche d'images pour "mai" 

 

Compteur de visiteurs en temps reel Perfect Saturday email background Sunny Saturday email background Samedi Parfait email background
Compteur de visiteurs en lignes

     

 

الجزائر | توقعات حالة الطقس ليو   السبت 26 ماي 2018 م

 

++++++++++++++++++++++

 Résultat de recherche d'images pour "2"  Résultat de recherche d'images pour "mai" 

 

 

Canal Algérie | Journal télévisé de 12 h pour Samedi 26 Mai 2018

++++++++++++++

 

 

 

Canal Algérie | Journal télévisé de 12 h pour Samedi 26 Mai 2018

 

+++++++++++++++++

 

ImageChef Custom Images

Canal Algérie | Journal télévisé de 19 h pour Vendredi 25 Mai 2018

Samedi 26 Mai 2018

++++++++

 

ImageChef.com - Obtenez un code pour Facebook, Hi5, Orkut, MySpace & pour beaucoup d\'autres. 
 

(Revue de presse du mercredi 03 janvier 2018) Les Universités publiques au bord du gouffre

Résultat de recherche d'images pour "17 septembre"

Résultat de recherche d'images pour "26"

 

 

Résultat de recherche d'images pour "17 septembre" 

 

 Résultat de recherche d'images pour "26"

 

 

 

Résultat de recherche d'images pour "SAMEDI" 

Résultat de recherche d'images pour "17 septembre" 

 

  Résultat de recherche d'images pour "mai 2018 calendrier"

 

  

 

 

 

 

 

TOUS LES TITRES D'EL WATAN

ACTUALITÉ

Lettre ouverte au président Bouteflika : « un autre mandat serait un calvaire pour vous et pour le pays »

Des politiciens, militants de la société civile, romancier et des universitaires ont adressé samedi une lettre au président Abdelaziz Bouteflika, l’invitant à ne pas se représenter pour les élections présidentielle de 2019. 

Reconduite des migrants illégaux dans leurs pays d’origine : La réponse de l’Algérie aux accusations de l’ONU

Loi de Finances complémentaire : Les précisions d'Ouyahia

Le blogueur Touati Merzoug écope de 10 ans de prison : Le procès de la «main étrangère»

Médecins résidents : Vers la fin du mouvement de grève ?

Règlement intérieur de l’APN : Les députés bloquent le nouveau projet

La presse étrangère absente des kiosques

Le CHU d’Oran annonce avoir porté plainte contre des résidents

Amine Echikr, nouveau PDG de l’ANEP

On vous le dit

 

SPORTS

Résultat de recherche d'images pour "26"

Équipe Nationale : Feghouli-M’bolhi : s’agit-il d’un boycott ?

Mouloudia d’Alger : Haddouche ouvre le bal du mercato

ES Sétif : Bouakaz pressenti…

JS Kabylie : Les premières recrues dès aujoud’hui

USM Alger : Derfalou signe pour 3 ans à Vitesse Arnhem

JSM Béjaïa : L’AG des actionnaires fixée au 31 mai

 ImageChef Custom Images

ECONOMIE

Révision des produits suspendus à l’importation : La liste passe de 851 articles à 877

Un nouveau décret exécutif daté du 21 mai 2018 a remplacé la liste des produits et marchandises suspendus à l’importation par une nouvelle liste.

Gaz de Schiste : L’Algérie détient les troisièmes réserves mondiales

Offre pétrolière : Vers un renoncement aux quotas

Investissements en Afrique : La Corée du Sud annonce un programme de 5 milliards de dollars

Sonatrach justifie l’acquisition de la raffinerie d’Augusta : «Une raffinerie fiable à 98,1%»

Abderrahmane Raouia : «L’Algérie gagnerait à être plus offensive sur le marché africain»

 

INTERNATIONAL

Crise politique en Italie : Le saut dans l’inconnu

Droits de l’homme en Arabie Saoudite : A quoi joue Mohammed Ben Salmane ?

Accord de paix au Mali : Le MOC enfin installé à Tombouctou

Dossier du nucléaire nord-coréen : La volte-face de Donald Trump

Union européenne : Les 28 s'entendent pour réduire le risque bancaire

Investissements en Afrique : La Corée du Sud annonce un programme de 5 milliards de dollars

 

 

 

ImageChef Custom Images

CULTURE

Patrimoine : Les arènes d’Oran deviendront une attraction culturelle

La direction de l’administration locale a pris des mesures pour restaurer les arènes d’Oran, implantées au quartier Mahieddine Benarba (ex-Eckmühl). Cette infrastructure a été construite en 1908.

Entre l’Algérie et l’Afrique, toute une histoire !

Mohamed souai. Médecin et auteur : Mes personnages reflètent une dynamique politique, économique, sociale et spirituelle particulière à leur région

Hassan Remaoun : «Pour la création d’un centre de recherche en Afrique»

Beihdja Rahal. Interprète de musique andalouse : «J’essaie de transmettre de façon pédagogique mon art à la jeune génération»

Télévision. Ramez Taht Esefr sur MBC : Il souffle le «show» et le froid

 

RÉGION EST

Prix des produits alimentaires : La mercuriale toujours en hausse

Les prix ne baissent pas ! La promesse des pouvoirs publics et des associations de consommateurs quant à une éventuelle baisse des prix durant la première semaine du Ramadhan n’a pas été tenue.

Malgré l’instruction du ministère de l’éducation : Collégiens et lycéens en vacances à Sétif

Annaba : Les 48 familles de l’immeuble Poincaré sans eau

Restaurants de la Rahma et distribution de couffins : La solidarité au rendez-vous à Jijel

Une récolte de plus de quatre millions de quintaux attendue cette saison : Skikda, capitale de la tomate industrielle

Batna : Le Snapo appelle à une journée de grève

Biskra : Une femme et son bébé retrouvés morts au domicile familial

Cité des 456 logements à Souk Ahras : Un immeuble «récent» et menaçant déjà ruine

 

RÉGION OUEST

Transport aérien : Le nouvel aéroport d’Oran sera inauguré avant la fin de l’année

La future enceinte aéroportuaire s’étalera sur 49 000 mètres carrés.

Mostaganem : Un cycliste mortellement percuté par un bus

Chlef : Le Parc de loisirs prisé par les familles après le f’tour

Tlemcen : Découverte d’ossements d’animaux préhistoriques

Sidi Bel Abbès : Des policiers formés au langage des signes

Mascara : Mohammadia envahie par la saleté

Tiaret : La jumenterie ne sera pas privatisée

Relizane : La céréaliculture peut mieux faire

 

RÉGION KABYLIE

Saison estivale à Tizi Ouzou : Les préparatifs s’intensifient

Le lancement de la saison estivale requiert la mise à la disposition des estivants et des touristes d’infrastructures d’accueil nécessaires à une bonne prise en charge durant cette période.

Gestion des déchets à Béjaïa : Le projet de l’Epic est-il compromis ?

M’Chedallah : L’APC mise sur ses propres ressources

Wilaya de Boumerdès : Marchés de proximité : Le grand gâchis !

 

RÉGION CENTRE

Préservation de l’environnement : Les changements climatiques à l’origine de la disparition des hirondelles

D’autres facteurs ont fait que le nombre d’oiseaux migrateurs a reculé, entre autres la pollution qui touche les zones humides.

Tipasa : L’appel de détresse d’un imam de Timimoun

Boufarik : Association Abbir Essabil : solidarité collective

Laghouat : Hassi Delaâ réclame un meilleur cadre de vie

 

RÉGION SUD

Séminaire national de la CNEFA à Tamanrasset : L’usage des TIC pour un renouveau pédagogique

Les intervenants à ce rendez-vous qui a eu lieu la semaine dernière ont abordé des thématiques relatives, entre autres, à l’usage et l’intégration du multimédia dans les écoles.

 

 

 

 

Résultat de recherche d'images pour "17 septembre"

Résultat de recherche d'images pour "26"

 

 

Médecins résidents

Vers la fin du mouvement de grève ?

le 26.05.18 | 12h00

 
 

Après avoir exhorté le président de la République à trouver une sortie de crise qui est resté malheureusement sans suite, les résidents en sciences médicales seraient-ils sur le point de mettre fin à leur mouvement de grève, entamé depuis déjà sept mois, un mouvement jamais observé dans toute l’histoire du secteur de la santé en Algérie, pour reprendre du moins les gardes dans un premier temps ? Selon des sources concordantes, la décision du Camra sera probablement connue aujourd’hui, après la large concertation menée ces derniers jours.

D’ailleurs, des réunions ont eu lieu dans les centres hospitaliers des différentes régions du pays durant la semaine dernière, et ce, pour décider de la reprise ou non du travail. «Il y a ceux qui sont pour la reprise et d’autres non, en fait jusqu’au-boutisme, mais la tendance globale semble pour l’arrêt de la grève mais avec des conditions», signale un médecin spécialiste. Et de souligner qu’un ultimatum sera fixé en attendant d’examiner les propositions de sortie de crise et pour décider des suites à donner à ce mouvement. Un geste qui sera sans doute, non sans grande importance pour les pouvoirs publics, qui ont toujours conditionné la reprise du dialogue avec l’arrêt de la grève. Si la décision du Camra se confirme, «elle ne peut que contribuer à mettre fin au marasme. La situation ne peut plus durer.

Ce sont nos enfants, nous devons les protéger», affirme notre source qui estime que la reprise, si reprise il y aura, devra être accompagnée par des garanties des deux tutelles, à savoir le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, par rapport aux revendications des médecins résidents et surtout aux risques de représailles de la part de certains chefs de service, qui menacent déjà de sanctionner les médecins résidents grévistes s’ils venaient à reprendre.

«C’est surtout ceux qui ont du mal à assurer la surcharge de l’activité assumée durant des années par des résidents. Ce mouvement de grève a justement mis à nu toutes les défaillances et les dysfonctionnements dans les services médicaux des CHU à travers le pays», note encore notre source.
Par ailleurs, le Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (Snechu), lui aussi en grève pédagogique de graduation et post-graduation, ferme d’ores et déjà la porte à d’éventuelles solutions, notamment celles relatives à la reprise des cours et à l’organisation des examens.

«Le Snechu est conscient que les hospitalo-universitaires sont actuellement éreintés par la lourde activité de soins, de ce fait, le Snechu s’engage au respect des vacances universitaires des hospitalo-universitaires et ni cours ni contrôles ne seront rattrapés durant cette période», lit-on dans un communiqué rendu public jeudi. Le Snechu confirme, à travers son communiqué, l’apport indispensable des médecins résidents dans l’activité de soins dans les différents services, se plaint d’un épuisement de ses adhérents par la surcharge de leur activité et appelle les présidents des conseils scientifiques et les chefs de service des différents établissements hospitalo-universitaires à «réduire l’activité de soins au service minimum et aux urgences afin d’éviter l’épuisement professionnel de nos collègues».
 

l'ANPHU appelle à une trêve

 

L’Association nationale des praticiens hospitalo-universitaires (Anphu) lance un appel aux médecins résidents en sciences médicales, en grève depuis sept mois, d’observer une trêve durant ce mois de Ramadhan. Laquelle trêve «doit être suivie immédiatement d’un dialogue soutenu et quotidien de la part des tutelles», propose l’association dans un communiqué rendu public jeudi à l’issue de la réunion du bureau national, tenue le 23 mai.

«Cet appel se veut le dénouement d’un problème qui n’a que trop duré à notre humble avis», estime l’association qui souhaite qu’«une trêve soit annoncée par les grévistes et aux tutelles de leurs côtés de la mettre à profit pour renouer un dialogue sans interruption jusqu’à une sortie honorable et globale de la crise», tout en se félicitant du geste accompli par les résidents grévistes de suspendre la grève lors du crash de l’avion militaire à Boufarik, et d'avoir appelé leurs confrères à rejoindre les points d’urgence pour pallier à toute éventualité et prêter main-forte au reste de leurs confrères en cas de besoin.

Ainsi, l’Anphu propose qu’en cas de nouveau blocage, un comité de sages constitué de personnalités médicales indépendantes des syndicats soit installé pour contribuer au dénouement définitif de la crise. «Des professeurs, des maîtres assistants ainsi que des spécialistes de santé publique à l’expérience avérée feront partie de ce comité, dont les conclusions doivent être acceptées par toutes les parties», a encore suggéré l'association pour mettre fin à cette situation d’impasse.  D. K.

 

Djamila Kourta
 
ImageChef Custom Images

Le blogueur Touati Merzoug écope de 10 ans de prison

Le procès de la «main étrangère»

le 26.05.18 | 12h00

 
	Merzoug Touati
 
Merzoug Touati

Le tribunal a surtout retenu contre le jeune blogueur la très lourde accusation d’«entretien avec les agents d’une puissance étrangère et intelligence de nature à nuire à la situation militaire ou diplomatique de l’Algérie ou à ses intérêts économiques».

Que cette puissance étrangère soit Israël et que le procès se tienne une dizaine de jours à peine après les massacres de Ghaza au lendemain de l’inauguration de l’ambassade américaine, cela a fait du verdict comme un tir de riposte contre l’Etat hébreu. Merzoug Touati a risqué la perpétuité, comme demandé dans le réquisitoire du procureur général.

Son tort est de s’être entretenu avec des juifs. «Nous détestons tous Israël, surtout après les massacres qu’il vient de commettre, mais il n’y a aucune loi qui interdit de communiquer avec un Israélien», lance Me Salah Dabouz, l’un des avocats de la défense, au côté de Me Hemaïli, dans un procès qui a été celui de la «main étrangère», «dénichée» dans des discussions privées entre «amis» virtuels. Récit d’un procès politique inédit.

La salle d’audience est à moitié vide. La mobilisation a affreusement manqué. Dans la salle, une poignée de journalistes, des représentants de la Laddh, un député, un maire, un représentant d’Amnesty International, un syndicaliste, des parents et amis du détenu et une nuée de policiers et de gendarmes sur le qui-vive. Le procès débute avec une fausse note : les jurés n’ont pas été convoqués. Il a fallu les appeler individuellement puis les attendre pendant deux heures et demie pour qu’enfin le procès débute avec les excuses du juge Aït Ali Mohand Saïd. Le procès est observé par la Laddh.

«Tu veux démentir l’État algérien ?»

«A chaque fois qu’il se passe quelque chose, le gouvernement accuse la main étrangère. J’ai voulu alors faire mon enquête», explique Touati, visiblement amaigri après sept grèves de la faim, vêtu d’un survêtement et chaussé de claquettes. Le blogueur prend exemple de la déclaration publique de Abdelmadjid Tebboune, alors ministre du Logement, qui avait accusé «la main étrangère» d’être derrière les événements de Béjaïa en janvier 2017.

L’ancien futur Premier ministre avait situé l’origine de cette «main étrangère» en France, au Maroc et en Israël. «Tu veux démentir l’Etat algérien ?»  charge le représentant du ministère public. Animateur de deux pages d’information créées sur le Net, aujourd’hui fermées, Merzoug Touati s’est déclaré journaliste devant le juge.

Le tribunal l’accuse d’avoir fourni des renseignements à «l’ennemi» juif représenté surtout par deux noms : un certain Kîiba Hassan, porte-parole du ministère des Affaires étrangères israélien pour le monde arabe, et le profil «virtuel» d’un juif algérien de Tlemcen, se présentant sous le nom d’Ariel Taboune, de Nedroma. Les discussions avec celui-ci tournaient notamment autour des biens des juifs en Algérie et de questions ethniques. Elément-clé dans l’affaire, la justice a refusé de convoquer ce juif de Tlemcen en tant que témoin.

L’énigmatique juif de Nedroma

«Pourquoi est-ce que des gens qui sont en Algérie ne sont pas convoqués? Si l’instruction est sérieuse, Ariel Taboune serait le principal accusé, pour avoir proposé de l’argent pour semer la zizanie entre Amazighs et Arabes» considère, dans sa plaidoirie, Me Dabouz. Argent que Merzoug Touati a refusé. L’avocat n’a pas caché devant le tribunal son soupçon que derrière le profil d’Ariel Taboune se cacherait un «policier». Il a de ce fait demandé de le convoquer, de libérer le détenu et de refaire l’instruction. Demande rejetée par le tribunal.

La liste des «agents ennemis» est complétée par les noms d’autres juifs (Eddy Cohen, Hassan Kliba) et un religieux chrétien libanais (Gabriel Guettaf), sollicité pour intervenir dans l’affaire de Slimane Bouhafs, l’Algérien de confession chrétienne condamné à cinq ans de prison.

«Je l’ai sollicité pour qu’il fasse quelque chose pour quelqu’un qui a été emprisonné injustement», répond Touati. «Tu ne t’es pas demandé que ce pays (Israël, ndlr) est l’ennemi de l’Algérie et du monde ?» demande le président de l’audience à l’accusé, avant d'ajouter : «Tu as dépassé les lignes rouges.» La justice n’a pas apprécié qu’il ait publié des entretiens avec des personnalités politiques citées dans l’arrêt de renvoi, comme Mouloud Mebarki, cadre du MAK.

On l’accuse aussi d’avoir partagé des renseignements avec des personnes recherchées, des Algériens de Ghardaïa «en fuite» au Maroc (Abouna Salah, Skouti Khodir, Bazen Khoudir). Des «recherchés» que l’on accuse d’appartenir à un mouvement séparatiste du M'zab. «Fekhar aussi a été accusé d’appartenir à un mouvement d’autonomie de Ghardaïa. Il a été libéré, l’enquête n’a pas confirmé l’existence de ce mouvement», rétorque, au prétoire, Me Dabouz. «Y a-t-il une loi qui interdit de s’entretenir avec des recherchés ?» interroge-t-il.

Chakib Khelil, Saadani et les autres

«Chakib Khelil a été interviewé par la presse alors qu’il était recherché», rappelle l’accusé. De quels renseignements partagés s’agit-il ? Des informations concernant les événements de Ghardaïa et de ceux de la Kabylie. «Ce sont des informations connues de tous, elles sont dans la presse nationale. Vous pensez qu’Israël ne connaît rien de nous et qu’il attend de moi que je l'informe ?» se défend le blogueur, qui, à son arrestation, faisait fonction… d’aide-maçon. «Les renseignements concernant les composantes ethniques de l’Algérie sont dans les manuels scolaires», ajoute-t-il.

Concernant le Printemps noir de la Kabylie, Me Dabouz rappelle aux magistrats que les résultats de la commission d’enquête Issad sont publics et que celle-ci a conclu que «des victimes sont tombées par des balles tirées dans le dos». En un mot, Merzoug Touati n’a rien dit que l’opinion nationale, voire internationale, ne sache déjà.

Le procureur insiste aussi sur l’accusation d’«incitation des citoyens à s’armer contre l’autorité de l’Etat». De quoi s’agit-il ? Merzoug Touati assume sa vidéo, faite après le déclenchement des émeutes du 2 janvier 2017 à Béjaïa, appelant à manifester «pacifiquement» contre la loi de finances. «Cette loi de finances affame le peuple et la manifestation est un droit», se défend-il.

«Qui es-tu pour appeler à manifester ?» revient à la charge le procureur. «Un citoyen», répond tout bonnement l’accusé. Me Dabouz rappelle que l’ex-secrétaire général du FLN «Amar Saadani a accusé, le 5 octobre 2016, le général Toufik d’être derrière les événements de Ghardaïa, de Touggourt et de Ouargla, mais il n’a pas été poursuivi. Un homme a été accusé et condamné pour avoir livré un secret d’Etat et on a fini par lui donner la direction de Sonatrach. Et pour Merzoug Touati, on demande la perpétuité !» s’exclame l’avocat.

Me Dabouz relève «l’incompétence» de la police à enquêter dans une affaire d’«intelligence avec l’ennemi», qui devrait relever des services secrets et dans laquelle Merzoug Touati se voit endosser le rôle de «James Bond amateur», caricature l’avocat, pour illustrer l’absurdité de la situation.

Dans sa plaidoirie, il dénonce un «Etat policier», ce qui n’a pas été du goût du magistrat. «Ce ne sont pas des propos à tenir ici», objecte le juge Aït Ali Mohand Saïd. «Je suis libre et si on veut me poursuivre qu’on le fasse.

C’est une censure de plaidoirie ?» lui répond l’avocat qui a dénoncé, dans la foulée, un «dossier bâclé». «Pourquoi veut-on diaboliser Merzoug Touati ?» a-t-il interrogé après s’être élevé contre la fuite du dossier d’instruction. «Le dossier a été publié intégralement par Ennahar et c’est parti du bureau du juge d’instruction.»

«C’est un verdict très sévère et nous allons faire appel», commente Me Dabouz, qui tente de consoler la mère du condamné qui se tient difficilement debout en quittant le tribunal, en fin de journée de jeudi, tremblante et abattue. Dehors, la rue est déserte.
 

Kamel Medjdoub
 


26/05/2018
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 76 autres membres