0149/-ACTUALITÉS Du Mardi 29 Mai 2018

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Mardi 29 Mai 2018

 

 

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JT 19H: 29-05-2018 Canal Algérie

 

 

 

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 (Revue de presse du mercredi 03 janvier 2018) Les Universités publiques au bord du gouffre

 

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Actualité

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Le 16 juin, découvrez les histoires qui changent le monde, mais avant ... petit quizz

Le rapport de la police française sur les visas : Vers de nouvelles restrictions

Pour beaucoup de jeunes, la «harga» est la solution : Pourquoi partent-ils ?

La France durcit les procédures de délivrance des visas

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Affaire Merzoug Touati : Le détenu sollicite «un soutien contre l’arbitraire»

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Ligue de football Professionnel : L’AG constitutive aujourd’hui

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La FAF en quête d’un nouvel équipementier

MC Alger : Hachoud rempile, Derrardja devrait le faire demain

 

Economie

Industries de montage automobile : L’instabilité des lois brouille les perspectives

L’article 8 du projet de loi de finances complémentaire 2018 marque un énième revirement dans la politique fiscale de l’Exécutif applicable aux industries automobiles.

Liste des produits suspendus à l’importation : Une surtaxe en guise de substitution

Les prix des céréales et du lait ont augmenté : La facture des importations des produits alimentaires en hausse

Hôtellerie : La chaîne El Aurassi améliore ses résultats

Assainissement du foncier agricole : La récupération des terres inexploitées en ligne de mire

Ahmed Ali Abdelmalek . Consultant spécialiste en droit foncier, forestier et agraire : «Le problème des exploitations agricoles est dans le manque de bonne gouvernance et de stratégie»

 

International

Libye: accord à Paris sur des élections le 10 décembre

Les quatre responsables libyens réunis à Paris par le président français Emmanuel Macron se sont engagés mardi à travailler ensemble pour que des élections législatives et présidentielle se tiennent le 10 décembre, selon une déclaration lue à l'issue de la conférence.

Crise politique en Tunisie : Bras de fer au sommet

Le président Mattarella claque la porte au nez des populistes : L’Italie file droit vers un vote anticipé

Rabat confirme ses contacts avec Tel-Aviv : La police marocaine parade avec des armes israéliennes

En bref…

Paris accueillera demain une conférence sur la crise libyenne : Forcing pour sortir la Libye du statu quo

 

Culture

Cinéma. Sofia Boutella : Action : elle descend… à l’Hotel Artemis

L’actrice algérienne Sofia Boutella ne cesse d’enchaîner film après film à une vitesse hallucinante. Depuis le début de l’année, elle a déjà joué dans trois films. Le nouvel opus, Hotel Artemis, sortira le 8 juin, un autre challenge.

Exposition de Kader Attia au Mac/Val de Vitry-sur-Seine : Le corps de l’architecture, l’architecture du corps

Cherchell : La valise muséale pour revitaliser les esprits

En bref…

Portrait. Le Chanteur chaâbi Sid Ahmed Bouaddou : Le succès toujours au rendez-vous

Clôture de l’événement «Constantine, capitale de la culture arabe» : Bentorki et Bencheikh El Hocine devant le tribunal

 

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Le Ramadhan est là et la machine à tricher aussi !

le 29.05.18 | 12h00

 
 

Nous voici de nouveau, par la grâce de Dieu, conviés à jeûner un mois durant, pour relever un défi spirituel censé nous éloigner de toutes les turpitudes et autres égarements du monde dans lequel nous vivons.

Les prêcheurs avérés ne manqueront évidemment pas de saisir l’opportunité du Ramadhan pour rappeler les immenses vertus de ce mois sacré et, aussi, les inévitables gâchis qui sont commis, malheureusement, en son nom. Un exemple, et surtout un chiffre pour illustrer ce propos : les Algériens dépensent un milliard/jour pour le pain ! Le pays occupe la 4e place au classement mondial. Cette consommation de pain, faut-il le savoir, impacte gravement sur nos importations en blé tendre (plus de 3 millions de tonnes) et en blé dur (plus de 600 000 tonnes).

Le Ramadhan fait ressortir, bon an mal an, faut-il le dire, la «frénésie des achats» qu’un expert attribue à des facteurs psychologiques incitant des jeûneurs à imiter leurs congénères de façon irréfléchie, indépendamment de leurs moyens. Beaucoup de familles algériennes s’y résignent, par manque de foi, peut-être, ou de civisme, probablement, considérant les dépenses faites pendant le Ramadhan comme «incompressibles».

Il s’ensuit un gâchis énorme ; le jeûneur, dindon de la farce, se fait «plumer» à chaque coin de rue, alors qu’il lui suffit de prendre son destin alimentaire en main en s’interrogeant : de quoi c’est fait ? D’où ça vient ? Ce n’est pas de la contrefaçon, au moins ? Comment cela a-t-il été produit ? Peut-on le conserver ? Les enfants y ont-ils droit ?

Si chaque fois qu’un problème alimentaire se pose, le consommateur qui doute le relève, la machine à tricher ne pourra plus tourner impunément !

Il doit prendre son destin alimentaire en main. Il ne lui suffit plus de lire l’étiquette de tel ou tel produit, encore faut-il déjà qu’il en saisisse le sens. En cas de doute, il se doit de réagir et demander des explications :

1. en grande surface, il doit requérir le responsable ;
2. chez l’épicier, lui poser la question ;
3. au marché, interroger le vendeur ;
4. plus que cela, il ne doit surtout pas hésiter à goûter au produit dès lors que sa santé est en jeu, après autorisation du vendeur tout de même.

Nous sommes prêts à tout croire, faut-il se dire, mais nous avons besoin de savoir pourquoi nous devons le croire. Si l’on nous assure que c’est sain pour l’organisme, ne nous contentons pas d’enregistrer sans broncher, vérifions, c’est le seul moyen dont dispose le consommateur pour savoir ce qu’il paye. Il faut dire qu’il est plus que temps de mettre la production et la distribution devant leurs responsabilités. Et la publicité devant ses engagements.

Au besoin, dans le doute surtout, il faut boycotter ! C’est, dorénavant, un droit qu’il faut s’approprier. On ne le retirera jamais à celui qui sort son porte-monnaie pour se nourrir, et si chaque fois qu’un problème se pose le consommateur se pose la question, alors la machine à tricher ne pourra plus tourner impunément !

Il appartient donc au citoyen lambda qui consomme de ne pas trop compter sur les responsables pour améliorer son ordinaire, mais il se doit aussi, non seulement de rationaliser ses dépenses, mais également surveiller ce qu’il mange.

Et surtout d’exiger des garanties ! Chaque démarche citoyenne, et là le rôle des associations de protection des consommateurs est nécessaire, chaque interrogation pèse et remonte à la source, aussi sûr que les petits ruisseaux font les gros fleuves ! Si 1% des consommateurs le faisait à chaque fois qu’ils ont un doute, les lois du commerce seraient bouleversées et jamais de la «viande d’âne» n’aurait pu être vendue par des bouchers criminels et partant se retrouver dans nos assiettes !

Usons donc du moindre pouvoir dont nous disposons et posons la question. C’est le silence qui mène les agneaux à l’abattoir !
On n’interpelle pas le président de la République en tête-à-tête, ni un député au coin d’une rue, ou très rarement, mais l’on peut parler au marchand et à son épicier les yeux dans les yeux.

Et de telles résolutions sont à prendre pendant ce Ramadhan où la machine à tricher fonctionne à plein tube !
Certes, les pouvoirs publics sont les garants de la réglementation du commerce et de la législation alimentaire, mais les administrations censées les contrôler sont dépecées ou désabusées, en tous les cas, peu dotées en moyens pour mener correctement leurs missions.

Et les 9000 contrôleurs (assermentés ?) ne pourront pas faire grand-chose dans le pays où la triche a été élevée au rang de sport national !
La preuve, la contrefaçon prend des proportions dramatiques en Algérie : les chauffages de gaz naturel contrefaits font plus de 100 morts/an dans notre pays ! Les pouvoirs, publics conscients du danger, sollicitent l’aide des consommateurs mais s’avouent impuissants face aux barons de l’informel et de la surfacturation.

Le danger nous vient des frontières, disent-ils, manière pour eux de botter en touche !
Un ministre de la Pêche qui n’est plus en fonction est parti «guerroyer» contre les pilleurs de corail sans dire un mot sur la rareté et aussi la cherté du poisson qui, décidément, ne figurera pas au menu des Algériens durant ce Ramadhan !

Le nouveau ministre du Commerce qui se tracasse pour assurer aux Algériens un menu de Ramadhan à bas prix, s’est voulu rassurant à l’occasion de sa visite au marché de gros des fruits et légumes des Eucalyptus (Alger). Il a indiqué que «les producteurs s’étaient engagés à céder leurs marchandises à des prix raisonnables». Mais après son départ, les producteurs ont «réajusté» les prix qu’ils avaient affichés précédemment comme dans une mise en scène.

A croire que la machine à tricher s’est mise en branle juste pour narguer ce «candide» représentant officiel du gouvernement !

En attendant, il faut approvisionner la population en denrées alimentaires et en quantités et surtout contenir la courbe de l’inflation qui, force est de l’admettre ou pour le moins de le supposer, repartira à la hausse avec les incontournables pratiques spéculatives qui accompagnent le Ramadhan.

A moins de surveiller de très près la mercuriale, ou de prendre en compte «la proposition consistant à autoriser les agriculteurs à ouvrir des points de vente, à l’occasion de ce mois, pour écouler directement leur production» pour lutter contre la hausse des prix.

On parle de 150 marchés de proximité et d’un escadron de contrôleurs ! On feint d’ignorer la loi naturelle du marché, celle de l’offre et de la demande et aussi la loi qui libère les prix des produits non subventionnés qui sont fixés en dehors de toute intervention des pouvoirs publics.

Comme les ministres qui l’ont précédé, Saïd Djellab sait que le Ramadhan ne sera pas, une fois encore, «le mois de la retenue» et que les spéculateurs qui sont aux manettes de la machine à tricher ne vont pas se priver d’imposer leur diktat en l’absence de l’obligation de la «traçabilité» de leurs produits ou de la «facturation», ou plus encore de régler par «chèque» leurs transactions !
Selon un chroniqueur, le gouvernement a pourtant d’autres choix pour alléger le budget alimentaire des ménages pendant et après le Ramadhan :

• augmenter la disponibilité des produits correspondants à la demande ;
• augmenter les revenus des ménages !

Il pourrait aussi autoriser l’ouverture des «marchés de solidarité» où non seulement les consommateurs aux petites bourses y trouveront leur compte, mais aussi les «acquéreurs» de camionnettes DFSK pourraient s’y employer et dans le même temps rembourser leurs crédits ! Et au gouvernement de reconquérir la confiance de tous ces jeunes, en ces temps où la fracture sociale va croissant !

Parler de fracture sociale, c’est aussi évoquer tous ces pauvres qui vont se bousculer aux portes des APC pour quêter une quelconque aide. Cette année-là, il a été décidé de leur donner un couffin de «victuailles» (parfois périmés) dont la liste a été faite sans leur avis. Cette triche ne manquera pas de heurter, encore une fois, la dignité de ces personnes !

On ne peut pas parler de Ramadhan sans dire un mot des inévitables «fataras», ou comme on les appelle communément les «mangeurs» du Ramadhan. A coup sûr, ils ne vont pas manquer de se manifester et l’ire de «l’establishment» religieux sera en rapport, et dans la foulée ne manqueront certainement pas de s’exprimer :

1. le président de l’Association des Oulémas musulmans, qui parlera de provocation et demandera à l’Etat d’intervenir pour éviter la «fitna» et protéger les jeûneurs ;

2. le président du Haut Conseil islamique qui lancera du haut de sa tribune «un appel pour faire respecter la Constitution qui fait de l’islam la religion de l’Etat» ;

3. les quotidiens arabophones et à leur tête Echourouk, après avoir «pilonné», sans relâche, Nouria Benghebrit, feront de ces actes isolés leurs choux gras ; ils ne manqueront pas d’évoquer les dispositions de l’article 144 bis 2 du code pénal qui punit de 3 à 5 ans de prison et d’une amende de 50 000 à 100 000 dinars quiconque commet un tel délit.

En face, «les non-jeûneurs», provocateurs à souhait, iront jusqu’à évoquer «leur liberté de conscience» et refuseront d’être considérés comme des tricheurs ; ils pousseront même le «bouchon» en appelant au rassemblement de leurs «ouailles», ce qui va encore exacerber la tension !

Et comme l’an passé, Mohamed Aïssa, le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, sera forcé de jouer une fois encore l’apaisement tout en qualifiant les actes des non-jeûneurs de «provocation». Son ambition ? Remplacer l’imam, en pré-retraite, par un jeune trentenaire, docteur en sciences théologiques, plein d’alacrité, maniant sans peine la tablette électronique et débattant avec ses pairs par visio-conférence.

Un sacré défi, tout de même, du même niveau que celui qui attend les consommateurs qui doivent, en ce mois de jeûne, s’approprier cette résolution : empêcher la machine à tricher de tourner impunément !            

Cherif Ali
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Le rapport de la police française sur les visas

Vers de nouvelles restrictions

le 29.05.18 | 12h00

 
 

«Les Algériens représentent la deuxième communauté la plus importante en situation irrégulière sur notre territoire», selon le patron de la PAF, Fernand Gontier, auditionné par le Sénat français. «Beaucoup d’Algériens, a-t-il ajouté, arrivent avec des visas mais ne repartent plus. Le directeur général des étrangers en France s’occupe de ce dossier (…). Nous devons être très vigilants sur les procédures de délivrance des visas (…).»

Auditionné au Sénat, le 15 mai, dans le cadre de la commission d’enquête sur l’état des forces de sécurité intérieure, Fernand Gontier, le patron de la Paf française, a longuement disserté sur ces peuples pourvoyeurs potentiels de sans-papiers.

Feu la libre circulation, feu sur la libre circulation. Décidément, l’étau n’en finit pas de se resserrer autour des Algériens et autour du désormais défunt «régime spécifique» accordé aux Algériens (en France) et institué en vertu des Accords d’Evian et de l’Accord du 27 décembre 1968 relatif à la circulation, à l’emploi et au séjour des Algériens et de leurs familles.

L’ère Macron, «ami de l’Algérie (dixit le gouvernement algérien)», est au durcissement de la «politique des visas», des restrictions, de l’alignement du régime des Algériens sur le… droit commun.

Les dernières sorties des officiels français (déclarations du président français, de son ambassadeur à Alger, etc.), les dernières mesures draconiennes appliquées aux demandeurs de visa impriment le temps révolu des «privilèges». Plus qu’un état d’esprit, une résolution ferme.

Auditionné au Sénat, le 15 mai, dans le cadre de la commission d’enquête sur l’état des forces de sécurité intérieure, Fernand Gontier, le patron de la Paf française (directeur central de la police aux frontières), a longuement disserté sur ces peuples pourvoyeurs potentiels de sans-papiers, invitant les services consulaires de son pays à «être très vigilants» sur les procédures de délivrance des visas, à cause de l’industrie des faux documents. «En Algérie, il y a des fraudes évidentes», commentait-il.

«Les Algériens représentent la deuxième communauté la plus importante en situation irrégulière sur notre territoire», répondit ainsi le patron de la PAF à une question de la sénatrice Samia Ghali (groupe socialiste), qui l’interrogeait sur «l’iniquité de la procédure de délivrance des visas en vigueur en Algérie». «(…) Nous effectuons plus de 10 000 interpellations par an», précise Fernand Gontier. «Beaucoup d’Algériens arrivent avec des visas mais ne repartent plus. Le directeur général des étrangers en France s’occupe de ce dossier.

En outre, des Algériens arrivent illégalement en France par bateau. Nous devons être très vigilants sur les procédures de délivrance des visas. Nous proposons des formations au réseau consulaire, car il est possible d’obtenir un vrai visa avec de faux documents. En Algérie, il y a des fraudes évidentes.

Des vérifications s’imposent. Enfin, le phénomène des mineurs algériens et marocains nous préoccupe, car la minorité permet de s’exonérer de la situation irrégulière.» Questionné sur l’ampleur des flux migratoires par Gisèle Jourda (groupe socialiste), le directeur central de la police aux frontières admet une diminution des flux.

«Puisque nous sommes passés de deux millions de migrants (pour toute l’Europe) en 2015 à 250 000 l’année dernière.» L’accord UE-Turquie y est pour beaucoup, selon lui. Le rétablissement, en 2015, des contrôles aux frontières aussi. «Mais nous sommes désormais confrontés à des flux secondaires : les migrants qui se trouvent en Italie ou en Allemagne circulent et le rétablissement des contrôles aux frontières permet de mesurer ces mouvements (…).

Ainsi, depuis le début de l’année, la pression migratoire à la frontière italienne s’est accrue. Or, il existe 200 000 étrangers en situation irrégulière – dont de nombreux francophones – en Italie.» Gontier désignera surtout ces «routes migratoires orientales (qui) reprennent de la vigueur».

«La Méditerranée centrale est pour l’instant maîtrisée avec une baisse de 73% des flux passant par la Libye», observe-t-il. «En revanche, la route migratoire en provenance du Maroc a repris de la vigueur, avec un flux attendu cette année de 30 000 migrants. Fin 2018, nous devrions enregistrer 200 000 entrées en Europe. Les migrants viennent traditionnellement d’Afrique de l’Ouest, mais aussi de pays en guerre : Irak, Afghanistan, Syrie...»

Mais la hantise, la préoccupation majeure, demeure l’Algérie. «L’Algérie nous préoccupe aussi beaucoup», dit-il, arguant «sa jeunesse (qui) est en désespérance (et qui) quitte le territoire», notamment vers un pays, la «France (qui) reste très attractive». «Avec divers pays, nous obtenons de bons résultats. Ainsi en est-il avec l’Albanie : depuis l’automne 2017, grâce à notre coopération avec les autorités albanaises, nous enregistrons une chute des flux albanais (…).»

Pour rappel, le directeur central de la police aux frontières est auditionné par ladite commission d’enquête qui a pour «but d’identifier les causes du malaise policier» au sein des corps des services de sécurité, caractérisé par une vague de suicides et manifestations hors du champ syndical. 

Mohand Aziri
 

 

 

 

  



29/05/2018
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