0162-/-ACTUALITÉS Du Lundi 11 Juin 2018

 

 

 

 

   

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 Lundi 11 juin 2018

 

 

 الإثنين 11 جوان  2018  م

 

 Les prévisions Météo du Lundi 11 juin 2018

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 أحوال الطقس في الجزائر ليو الإثنين 11 جوان  2018  م

 

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حصاد الصحف الجزائرية ليو  الإثنين 11 جوان  2018  م

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JT 12H: 11-06-2018 Canal Algérie.

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TOUS LES TITRES D'EL WATAN

ACTUALITÉ

Incinération de 714 tonnes de lait infantile contaminé à Ain Kebira

La société des ciments d'Ain el Kebira (Scaek, filiale du Groupe public Gica) a entamé lundi une opération d'incinération de lait infantile importé suite à l'alerte à la contamination par la bactérie salmonelle de produits fabriqués par la société française Lactalis en décembre dernier, a indiqué le Groupe industriel public des ciments d'Algérie (Gica) dans un communiqué.

Trafic mondial de cocaïne : Quelles connexions avec l’Algérie ?

Nouria Benghabrit. Ministre de l’Education nationale : «Il ne faut pas tomber dans la banalisation de la triche ou le fatalisme»

La fédération des insuffisants rénaux lance un appel au président de la république : Gel des greffes rénales dans plusieurs centres hospitaliers

Selon Tayeb Zitouni : Les ossements de Maurice Audin et de M'hamed Bougara seront récupérés

Ils veulent donner un prolongement à leur action contre le 5e mandat : Le mouvement «Citoyenneté» lancé

La conférence sera animée par Nacer Djabi : L’IRD organise un débat sur les luttes sociales en Algérie

Ces sommes mirobolantes que génère le trafic de drogue

Secteur de l’habitat : Plus de 50 000 logements distribués

Groupe Sovac : Volkswagen est engagé à faire aboutir ses projets en Algérie

 

SPORTS

Equipe Nationale : L’avenir de Madjer sera tranché après le retour de Zetchi

La question de l’avenir du sélectionneur national, Rabah Madjer, à la tête de l’équipe nationale n’est pas encore réglée.

USM Alger : Serrar tente de rassurer les supporters

Election à la LFP : Quatre candidatures retenues

Moez réunit son staff : L’attaquant Benyad en route pour Bel Abbès

CAN-2018 (Dames) : L’Algérie qualifiée pour le Ghana

Simona Halep victorieuse à Roland-Garros : «C’est un trophée spécial pour moi»

 

ECONOMIE

Sonatrach, Total et Repsol signent un contrat de recherche et d’exploitation de gaz à Illizi

Un contrat de recherche et d'exploitation de gaz sur le périmètre de Tin Foye Tabankort (Illizi) a été signé lundi à Alger entre la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach, Total (France) et Repsol (Espagne).

L’Algérie se cherche un savoir-faire pour les études de faisabilité : Le recours à l’expertise étrangère décrié

Zine Barka .Professeur de finances publiques : «Ce qui est recherché principalement c’est le label pour le concepteur de la loi»

Avis d'experts : Farid Bourenani. spécialiste en économie réelle : «Toutes nos réalisations ont souffert de mauvaises études»

Souhil Meddah. Expert financier : «Aucun secteur stratégique ne peut échapper au cercle du lobbying international»

A l’ère des «smart cities» et du «smart industry» : L’Algérie à la traîne dans la numérisation de son économie

 

INTERNATIONAL

Il menace ses alliés de nouvelles taxes : Donald Trump torpille le sommet du G7

C’est une certitude, le président des Etats-Unis n’a pas digéré certains commentaires exprimés samedi par le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, lors de sa conférence de presse de clôture du sommet de La Malbaie.

Décision de l’Autriche de fermer des mosquées : Erdogan met en garde contre une guerre entre les Croisés et le Croissant

Brèves...

Chute du pouvoir d’achat et corruption des élites : Mobilisation contre la cherté de la vie au Maroc

Massacre par Israël de Palestiniens à Ghaza : Les Arabes se tournent vers l’Assemblée générale de l’ONU

En bref…

 

CULTURE

Télévision. Lancement expérimental d’Amel TV : Une chaîne de l’espoir

Le projet de lancement d’une télévision satellitaire généraliste de dimension euromaghrébine a germé, au début, à travers une proposition de partenariat avec des industriels espagnols.

La culture pénalisée par des mesures drastiques : Les artistes étrangers ne seront plus invités

En exclusivité dans les salles de cinéma de l’ONCI : Escobar s’affiche à Oran

Soirées nocturnes à Tizi Ouzou : Hamidou a toujours la cote

A l’initiative de l’Institut Cervantès d’Oran : Camus revisité par Carme Riera et Fatéma Bakhaï

Hommage au journaliste Bakhti Benaouda : Contre l’oubli

 

RÉGION EST

Les travaux de maintenance du téléphérique à l’arrêt : Le démontage de l’ancien matériel sera entamé après le Ramadhan

Après la fermeture du téléphérique de Constantine au mois d’avril dernier pour une grande opération de maintenance, les travaux n’ont pas encore été lancés.

mMis en service il y a un mois à Sétif : Le tramway facilite la mobilité de la population

Vol Marseille-Annaba : Un commandant de bord fait descendre un passager français de l’avion

Le projet retenu par les autorités locales de Jijel : Un parking à étages pour résoudre le problème du stationnement

Skikda accueille les célébrations de l’anniversaire du HCA : Un numéro vert et un nouveau dictionnaire pour généraliser la langue amazighe

Batna : Des cafés «non-fumeurs» à Aïn Touta

Biskra : Prise en charge des déficients mentaux errants

Souk Ahras : Projets de développement à Oued El Kabarit

 

RÉGION OUEST

Nouvelles d’Oran

Mostaganem : Quatre communes seront alimentées en gaz de ville

Chlef : Des projets de la DJS s’enlisent dans la bureaucratie

Ghazaouet : Tournoi de football à la mémoire de Karim Guelai

Sidi Bel Abbès : Cap sur l’intégration de la pisciculture dans l’agriculture

Pénétrante autoroutière de Mascara : Un chantier qui s’éternise

Tiaret : Distribution de 1061 logements sociaux et ruraux

Béchar : L’association de lutte contre le sida à pied d’œuvre

 

RÉGION KABYLIE

Collecte des déchets à Tizi Ouzou : Un sursis pour les communes

Le Centre d’enfouissement technique (CET) de Oued Falli, dans la commune de Tizi Ouzou, continuera à recevoir les déchets ménagers de onze communes de la wilaya concernées par une mesure d’interdiction prise au début de l’année par les responsables du secteur.

Festival à Ighram (Béjaïa) : Des caricaturistes exposent à Ighil Nacer

Une douzaine de caricaturistes algériens, freelance et/ou excerçant dans la presse nationale, ont offert deux jours d’échanges francs, d’interaction sincère et de joie à leur public lors d’un festival dédié à la caricature.

Bouira : Lancement du plan de lutte contre les feux de forêt

La Conservation des forêts de la wilaya de Bouira a lancé, au début de ce mois de juin, le plan de lutte contre les feux de forêt pour cet été.

Développement à Thénia (Boumerdès) : L’APC tente de rattraper le retard

Outre le lancement des projets qui étaient bloqués, l’Assemblée a pris plusieurs mesures pour améliorer et diversifier ses sources de revenus.

Son enseignement reste symbolique en dehors de la Kabylie : Seulement 4% des candidats au Bem ont passé l’épreuve de tamazight

 

RÉGION CENTRE

Animation culturelle durant le mois de Ramadhan : Des intervenants différents pour des programmes éclectiques

Des maisons de jeunes, des centres culturels et des instances diverses participent à l’animation des soirées de Ramadhan.

Tipasa : Diminution des plages pour la saison estivale 2018

Centre anticancer de Blida : Entre pléthore de malades et manque de personnel

Taounza (Laghouat) : Des agriculteurs interpellent le wali

 

RÉGION SUD

Séminaire national de la CNEFA à Tamanrasset : L’usage des TIC pour un renouveau pédagogique

Les intervenants à ce rendez-vous qui a eu lieu la semaine dernière ont abordé des thématiques relatives, entre autres, à l’usage et l’intégration du multimédia dans les écoles.

Docteur Baaissa Babelhadj. Enseignant chercheur à l’université de Ouargla : J’interpelle les pouvoirs publics afin de déclencher un système de surveillance de la maladie du chameau fou

Le ministre de l’Agriculture a réagi samedi à Gassi Touil, à 190 km de Ouargla, ou il effectuait une visite de travail, à un rapprochement rapide de ses services avec le chercheur de l’université de Ouargla qui a découvert la maladie à prion dite du dromadaire fou pour prendre les mesures nécessaire à la prise en charge de cette maladie.

Des séjours au bord de la mer pour 200 enfants de Ghardaïa

Ils ont en rêvés, ils les ont eus, et c’est leur droit le plus absolu, leurs quelques jours de vacances au bord de la grande bleue. 

 

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Trafic mondial de cocaïne : Quelles connexions avec l’Algérie ?

le 11.06.18 | 12h00

 
 

Que ce soient Zendjabil (le Pablo Escobar de l’Oranie) ou Saïd l’«Emigré» (membre d’un réseau de trafiquants de drogue de renommée internationale, évadé d’une prison française, puis installé en toute quiétude en Algérie), les barons de la drogue n’ont pu ériger des fortunes colossales que grâce à leurs relations bien placées, tapies dans l’ombre et qui leur permettent d’agir en toute impunité.

Limiter l’affaire des 701 kg de cocaïne saisis à Oran à Kamel Chikhi et ses frères, c’est clore définitivement ce gros dossier pour protéger les vrais barons. Que ce soient Zendjabil, le Pablo Escobar de l’Oranie, ou Saïd l’«Emigré», membre d’un réseau de trafiquants de drogue de renommée internationale, évadé d’une prison française, puis installé en toute quiétude en Algérie, les barons de la drogue n’ont pu ériger des fortunes colossales que grâce à leurs relations bien placées, tapies dans l’ombre et qui leur permettent d’agir en toute impunité…

Peut-on croire que l’affaire des 701 kg de cocaïne saisis au port d’Oran dans des containers  de viande congelée, importée du Brésil avant de transiter par le port de Valence en Espagne, se limite à  Kamel Chikhi, un puissant promoteur immobilier,  ses deux frères, un de ses associés et deux  de ses employés ? Il serait naïf de le croire, comme l’a si bien dit un des avocats constitués dans l’affaire.

Bien qu’il bénéficie de la présomption d’innocence, Kamel El Bouchi (le boucher) comme aiment l’appeler les gens de Kouba (Alger) où il a une boucherie très fréquentée pour ses prix assez bas, a érigé un empire financier qui suscite de lourdes interrogations sur l’origine de sa fortune.

En quelques années, il a réussi à faire flamber le prix de l’immobilier dans cette commune, où il a racheté de nombreuses villas coloniales dans des quartiers résidentiels, avant de les raser pour lancer la construction d’une dizaine d’ensembles immobiliers, suscitant la colère du voisinage. Il en est ainsi dans tous les quartiers huppés de la capitale comme Hydra, Les Sources, ou encore Dély Ibrahim et Ben Aknoun.

Cet homme d’une quarantaine d’années ne lésine pas sur les moyens pour obtenir les autorisations et les permis de construire les plus difficiles à avoir avec une célérité déconcertante. Ses relais dans l’administration sont nombreux et ses connaissances se comptent parmi les plus hauts cadres dirigeants, les ministres et même dans les rangs de la police et de l’armée.

Aidé par un ancien banquier, Chikhi crée plusieurs sociétés, tantôt des Eurl et tantôt des Sarl, pour se lancer dans plusieurs activités. En quelques années, il devient non seulement un magnat de l’immobilier, un des principaux importateurs de viande congelée, mais aussi un des fournisseurs en viandes de certaines casernes de police et militaires. A Alger, ses relais sont nombreux et ses concurrents ont vite baissé rideau vu sa colossale richesse.

Certains se demandaient si cette fortune n’était pas liée au terrorisme. L’interrogation n’était pas fortuite. Des rapports sécuritaires ont fait état de supposés liens entre ses activités et le blanchiment de l’argent du terrorisme en raison de ses relations avec certains repentis. Le rapport n’a jamais eu de suite. Tout comme l’enquête judiciaire ouverte à Alger sur sa fortune en 2015.

Très généreux envers ses «amis» bien placés, Chikhi ne compte jamais l’argent qu’il dépense pour eux. Il rappelle bizarrement Saïd l’«Emigré», de son vrai Ahmed Yousfi Saïd, ce trafiquant de drogue des quartiers lyonnais qui s’est évadé d’une prison française où il purgeait une peine de  20 ans, qui est rentré en Algérie et qui, en quelques années, est devenu l’homme le plus riche du quartier de Mohammadia, à l’est d’Alger, finançant à coups de milliards les clubs sportifs, la construction de mosquées et l’achat de nombreux biens immobiliers.

Saïd l’«Emigré» connaissait et servait tout le monde, au point où il vivait en toute quiétude, fréquentait la mosquée, alors qu’il faisait l’objet de plusieurs mandats d’arrêt internationaux. Une fois démasqué, il se réfugie au Maroc, où il entretient des liens avec de hautes personnalités. Quelques années plus tard,  Saïd revient à Alger, dans son quartier, où sa villa est pourtant sous scellés.

Il commet l’erreur de kidnapper le jeune Yarichane, alors qu’il sortait de chez lui à Dély Ibrahim, pour obliger son père à lui restituer une partie de son argent. L’enfant reste séquestré au sous-sol de la villa pendant des jours, jusqu’à ce que les forces de sécurité le retrouvent et l’arrêtent. Saïd l’«Emigré» était un des barons du trafic de cannabis entre la France, l’Algérie et le Maroc, mais jamais il n’a été inquiété.

Avec l’argent de la drogue, il arrivait à corrompre bon nombre de ceux qui pouvaient le gêner. Tout comme Ahmed Zendjabil, celui qu’on nommait «le Pablo Escobar de l’Oranie» dans les années 1990 et 2000, avant qu’il meure dans une clinique privée à Chlef, ville d’où il était natif. Au plus fort des attentats terroristes, Zendjabil avait réussi à constituer une organisation de convoyage et de commerce du cannabis importé du Maroc.

Une véritable toile d’araignée dont les rets ont atteint des personnalités du royaume, mais aussi de nombreux gradés algériens, militaires et policiers, qui l’aidaient à sécuriser ses convois de cannabis. Les nombreux mandats d’arrêt internationaux dont il faisait l’objet ne l’ont à aucun moment empêché de renforcer son organisation à Oran, où il était reçu avec le tapis rouge par les autorités aussi bien militaires que policières.

L’ancien directeur de l’action sociale d’Oran avait dénoncé les complicités de certains responsables, dont l’ancien chef de la Sûreté de wilaya, le wali et l’ancien chef de la 2e Région militaire qui, d’après lui, assuraient à Zendjabil la protection. De par sa proximité avec un pays premier producteur mondial de cannabis, Oran est devenue la capitale du trafic de drogue et du blanchiment.

En quelques années, de nombreuses fortunes ont surgi du néant et des ensembles immobiliers, des tours et des hôtels ont poussé comme des champignons. Les réseaux de narcotrafiquants sont nombreux et très organisés. Le choix de cette ville pour faire transiter les 701 kg de cocaïne n’est pas innocent.

Les experts s’accordent à dire que cette drogue n’était pas destinée à l’Algérie étant donné qu’il n’y a pas de marché de consommation ; elle devait transiter seulement avant de poursuivre sa route vers une autre destination, l’Europe ou le Moyen-Orient, grâce à un réseau chargé d’assurer le voyage en «achetant la sécurité de la route», c’est-à-dire s’arranger pour que la marchandise passe tous les points de contrôle grâce aux complicités des uns et des autres.

Cela ne veut pas dire qu’Alger n’a jamais été une plaque tournante du trafic de drogue. Loin de là. En 2012, 200 kg de cocaïne ont été interceptés par les autorités espagnoles et l’enquête a révélé qu’ils avaient été acheminés d’Alger ; il y a moins d’une année, les services de sécurité ont récupéré 156 kg de cocaïne déclarés comme «poudre de lait» par l’importateur au port sec de Baraki, mais les deux enquêtes se sont terminées en queue de poisson.

De telles quantités de drogue ne pouvaient être acheminées jusqu’à Oran ou Alger s’il n’y avait pas, en amont, des personnalités bien placées qui assurent justement «la sécurité» de la marchandise. Il est donc impensable que Kamel Chikhi et ses frères soient les seuls responsables de l’opération d’importation de cocaïne. Faire croire qu’ils le sont, c’est clore définitivement le dossier de cette grosse affaire pour protéger les vrais barons…



 

Salima Tlemçani
 
 

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Nouria Benghabrit. Ministre de l’Education nationale

«Il ne faut pas tomber dans la banalisation de la triche ou le fatalisme»

le 11.06.18 | 12h00

 
 

Dans cet entretien, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, parle sans filtre des conditions dans lesquelles se dérouleront les épreuves du baccalauréat, prévues dans quelques jours. La ministre est revenue sur les perturbations ayant secoué les établissements, et nous livre sa vision concernant le projet de réorganisation des examens, situant les blocages. La responsable du secteur de l’Education fait aussi le point sur les préparatifs et les mesures prises pour sécuriser l’examen.

- Quelle lecture faites-vous des résultats de l’examen de fin du cycle primaire ?

Je dirais que les résultats sont satisfaisants. N’oublions pas que l’année scolaire a connu des perturbations qui ont eu un impact négatif sur le climat scolaire. Même si ces perturbations n’ont touché qu’un nombre réduit d’établissements et n’ont concerné le cycle primaire que dans une infime proportion, leur effet sur le plan psychologique est indéniable.

Pour ces raisons, nous nous réjouissons des résultats obtenus. Ceci m’amène tout naturellement à remercier les équipes pédagogiques et notamment les inspecteurs qui se sont mobilisés pour garantir le droit à l’enseignement aux élèves et assurer le suivi du rattrapage des cours.

- Ces résultats reflètent-ils des lacunes dans l’apprentissage des matières essentielles ?

Nous n’avons pas attendu les résultats de cet examen pour faire une évaluation des acquis des élèves. Nous savons exactement où se situent les lacunes à la faveur des différentes évaluations menées tant au niveau national qu’international.

Au niveau national, il y a eu premièrement les deux conférences nationales d’évaluation du système éducatif en 2014 et 2015 ; deuxièmement, le questionnaire que nous avons soumis pour avis aux enseignants, via notre plateforme numérique, sur le système d’évaluation pédagogique et auquel ont répondu plus de 95% de ces enseignants (350 000 enseignants) ; troisièmement, le travail de recherche qui a été effectué durant une année entière pour recenser les erreurs récurrentes que commettent les candidats aux examens nationaux. Ce sont plus de 65 000 copies qui ont été expertisées, ce qui a permis de relever et d’analyser plus de 460 000 erreurs.

Au niveau international, il y a eu : la participation de nos apprenants aux olympiades internationales de mathématiques ; au championnat de mathématiques de la jeunesse méditerranéenne et surtout au Programme international du suivi des acquis des élèves (PISA) en 2015. Le diagnostic établi, des alternatives pédagogiques ont été arrêtées pour y remédier sur la base d’un référentiel national des apprentissages, des évaluations et de la formation Marwattt.

Cette alternative est une capitalisation maximale des résultats des enquêtes lancées par le ministère de l'Education, des travaux de recherche des équipes et laboratoires de recherche universitaires mais surtout le fruit d’une dynamique pluridisciplinaire et institutionnelle entre les acteurs du système éducatif et scolaire (les inspecteurs, les concepteurs de programmes, les formateurs, les concepteurs des manuels) et les institutions nationales : les ministères de la Culture et des affaires religieuses, le Haut Conseil de la langue arabe, le Haut Conseil de la langue amazighe…

- Il y a un consensus sur la nécessité de la suppression de cet examen et les recommandations de la conférence nationale sur l’évaluation de la réforme l’attestent. Qu’est-ce qui bloque cette mesure ?

Le consensus exprimé est celui de la nécessaire révision de son mode d’organisation. Un premier pas a déjà été fait, celui du maintien des élèves dans leur propre établissement afin de pallier à la dimension de stress lié au déplacement de ces derniers dans de nouveaux sites.

- Le baccalauréat se déroulera dans quelques jours. La grève du Cnapeste a-t-elle influé sur les conditions dans lesquelles se dérouleront les épreuves ?

Il est tout à fait clair que la suspension de la scolarité des élèves, quelle que soit la légitimité ou non des raisons invoquées, ne peut qu’affecter les apprenants et perturbe le processus d’apprentissage. Ce genre de situation est générateur d’inégalités, que nous combattons. Elle porte préjudice au principe d’équité qui est l’un des fondements de notre système scolaire.

Ceux qui ont les moyens ont recours aux cours payants, dont les tarifs en période de perturbation de la scolarité connaissent une hausse importante, et ceux qui n’en ont pas accumulent les retards. Il faudrait véritablement un sursaut de conscience et de mobilisation positive pour que – tous ensemble – nous puissions travailler d’abord à la régularité de la scolarité, sans laquelle nous ne pouvons exiger de bons résultats des élèves et un meilleur positionnement de l’école algérienne dans les classements internationaux.

Ceci étant dit, toutes les mesures ont été prises par le ministère de l’Education nationale (MEN) afin d’assurer la continuité des cours. Il y a eu, d’abord, toutes les mesures organisationnelles : encadrement et accompagnement des établissements concernés par les perturbations, par le biais des collèges inspectoraux qui sont chargés de mobiliser les inspecteurs afin d’accompagner les enseignants ; laisser les portes des établissements ouvertes devant tout enseignant désireux de donner des cours de soutien et permettre aux élèves de réviser en groupes, les mardis après-midi et les samedis matin ; exploitation de la première semaine des vacances de printemps ; impulser le rôle des parents et les sensibiliser quant à la nécessité d’accompagner et de suivre l’assiduité de leurs enfants.

Et puis, il y a eu toute une batterie de mesures d’ordre pédagogique : réaménagement des emplois du temps (temps scolaire) pour une utilisation optimale ; réajustement des plans et les progressions annuels (régulation) ; mise à la disposition des élèves des classes de terminale des comptes électroniques leur permettant d’accéder à la plateforme pédagogique de l’Office national d’enseignement et de formation à distance… Toutes ces mesures nous ont permis de rattraper le retard enregistré. Tout le programme a pu être achevé.

De plus, la programmation de l’examen après le mois de Ramadhan conformément au souhait de la majorité des candidats, qui ont exprimé librement leur choix à la faveur de la consultation lancée par le MEN sur le sujet, donnera plus de temps aux candidats pour les révisions et leur permettra de passer leur examen dans de meilleures dispositions. Pour notre part, nous avons pris, avec les secteurs concernés, toutes les mesures leur permettant de concourir dans de bonnes conditions.

- Pensez-vous que le plan de rattrapage a effacé toutes les conséquences de ce débrayage ?

Les effets psychologiques, avant tout, sont indéniables. Mais, je pense sincèrement qu’aucun travers ne peut saper la détermination de réussir que peut avoir un candidat. Le travail paie toujours. En tout cas, nous sommes optimistes et nous souhaitons bonne chance à tous les candidats.

- La fuite des sujets constitue la hantise de toute la communauté éducative. Le «partage» des sujets de la 5e et du BEM sur les réseaux sociaux quelques minutes après le début des épreuves montre-t-il une défaillance du dispositif de sécurisation des examens ? Risque-t-on de revoir le même scénario au bac ?

Tout d’abord, je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas de fuites puisqu'aucun sujet n’est sorti avant le début des épreuves. Il ne faudrait pas faire d’amalgame. Pour ce qui est du «partage», pour reprendre vos propos, c’est un phénomène que beaucoup de pays à travers le monde connaissent compte tenu des avancées spectaculaires des technologies de communication.

Néanmoins, chaque année nous essayons de nous perfectionner au mieux en tirant les enseignements des événements passés. Les enjeux exigent que nous nous adaptions sans cesse pour garantir l’égalité des chances à tous. Cela n'empêche pas qu’il faille accomplir un travail important en matière de moralisation de la vie scolaire, notamment des examens scolaires nationaux.

Toute la société doit se mobiliser pour bannir de tels comportements. Il ne faudrait surtout pas tomber dans la banalisation ou le fatalisme. Si nous avons pris nos dispositions pour garantir la sécurité et donc, la crédibilité de nos examens nationaux, j’en appelle à la réaction, à la dénonciation, à une prise de position contre les actes isolés qui tendent à porter préjudice à la sérénité des examens nationaux.

- Des observateurs considèrent que l’objectif derrière la diffusion des sujets est de discréditer le baccalauréat et vous inciter à quitter votre poste. Qu’en pensez-vous ?

Au-delà de toutes les lectures faites, une chose est sûre, de tels actes nuisent à l’image du pays et, même plus grave, ils peuvent attenter à sa stabilité au regard du contexte géopolitique prévalant dans la région et tant la place de cet examen est grande dans les représentations sociales.

- Vous avez tenté à plusieurs reprises depuis votre prise de fonction la «refonte» du baccalauréat. qu’est-ce qui bloque ce projet ?

D’emblée, permettez-moi de préciser qu’il ne s’agit pas d’une refonte, mais d’une réorganisation. Vous savez, l’examen du baccalauréat revêt un tel degré d’importance aux yeux de la société que toute proposition de réaménagement exige un niveau élevé de maturation et un consensus au sein de la communauté éducative. Le réaménagement proposé repose sur le principe d’intégration du contrôle continu à partir de la 2e AS qui valorise le travail durant toute l’année.

En plus d’encourager la continuité dans l’effort, la prise en compte de cette option permettrait de lutter contre un phénomène qui s’est installé depuis quelques années maintenant et qui consiste à déserter les lycées dès la fin du 2e trimestre. Cette dérive est dangereuse car l’élève quitte le lycée appauvri de compétences essentielles. Son profil de sortie du cycle secondaire se trouve ainsi tronqué.

La réorganisation du bac, telle qu’elle a été débattue avec les partenaires sociaux, permettait de passer à un bac de cinq jours à trois jours car le candidat ne passera en épreuves écrites, durant l’examen, que les matières qui font la spécificité de sa filière. Le reste des matières sera évalué en contrôle continu.

Donc, toutes les matières seront prises en compte à la différence que certaines le seront dans le cadre du contrôle continu, d’autres, qui constituent «l’empreinte identitaire» de la filière en quelque sorte, le seront lors de l’examen du baccalauréat.
La société est unanime à dire que le baccalauréat tel qu’il est actuellement est très lourd aussi bien pour les finances publiques que pour le candidat.

La dernière mouture du projet sera représentée aux partenaires sociaux qui l’ont réclamée, à juste titre, puisqu’ils ont été associés au débat sur la question. Une fois le projet approuvé par l’ensemble des partenaires, il sera de nouveau présenté au gouvernement.

- La révision des coefficients des matières scientifiques dans le moyen et le secondaire et l'allégement des programmes — des recommandations des experts du secteur — n’arrivent pas à voir le jour sur le terrain. Avez-vous les mains liées concernant la définition des matières secondaires ? Où se situe le blocage ?

Le cycle sur lequel nous travaillons jusqu’à aujourd’hui c’est d’abord celui du cycle obligatoire à savoir, le primaire et le moyen. La priorité c’était l’actualisation des programmes du cycle obligatoire et les mettre en conformité avec la loi d’orientation de l’éducation nationale, le système d’évaluation et la formation.

- Ne pensez-vous pas que le dialogue avec le partenaire social (parents d’élèves, syndicats) a échoué concernant les réformes avancées ?

Pas du tout. Les partenaires sociaux sont associés à la réflexion sur plusieurs sujets d’importance dans le cadre de commissions mixtes : règlement intérieur des établissements scolaires, rythmes scolaires, problématique des ratios professeurs principaux, formateur/établissement, œuvres sociales…

Plusieurs dossiers ont ainsi été enrichis et finalisés. Nous considérons le partenaire social véritablement comme une force de proposition.

- Les parents d’élèves soulèvent des préoccupations concernant les écoles privées. Leur gestion vous échappe-t-elle ?

Cette année, le nombre total des établissements privés d’éducation et d’enseignement est de 380, répartis sur 27 wilayas. Soit un taux d’un peu plus de 1%, par rapport au nombre d’établissements scolaires publics. Dès lors, on comprend très vite que le nombre d’élèves qui fréquentent les établissements privés est infime, comparé à celui des établissements publics.

Ceci étant dit, nous encourageons l’investissement dans le secteur de l’éducation, car cela répond à une vraie demande sociale. Toutes les initiatives à même de multiplier les chances de scolarisation de nos enfants sont les bienvenues.

La diversification de l’offre éducative peut être considérée comme une valeur ajoutée à charge pour nous, ministère de l’Education nationale, d’assurer le suivi et le contrôle nécessaires. Une commission travaille sur l’amélioration des cahiers des charges d’agrément et l’amélioration des modalités de suivi et de contrôle.

- Quelles sont les mesures que votre département compte mettre en place pour améliorer les conditions de déroulement du baccalauréat dans quelques jours ?

Tout ce que je peux vous dire, c’est que l’Etat a mobilisé toutes les ressources nécessaires pour assurer le bon déroulement des examens nationaux, dont le baccalauréat. Pour le MEN, la préparation des examens nationaux commence au lendemain de la rentrée scolaire. C’est, maintenant, un processus bien huilé que nous améliorons sans cesse pour être au diapason des nouveautés.

Je peux rassurer d’ores et déjà les candidats que toutes les mesures ont été prises pour qu’ils puissent concourir dans de bonnes conditions. L’intérêt de nos élèves est une préoccupation majeure.

- Qu’en sera-t-il des candidats du Sud ?

Même si le contexte est différent, nous préférons parler de candidats tout court. L’examen du baccalauréat est un examen national, et assurer les meilleures conditions à nos candidats, tous nos candidats, est au cœur de nos préoccupations. Il s’agit d’une question d’équité, l’un des principes fondateurs du système éducatif national. A titre d’exemple, des mesures seront prises à l’échelle locale pour assurer la continuité de la climatisation en cas de forte hausse des températures.  
 

Fatima Arab
 

Juin 2018 جوان 2018 م    

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11/06/2018
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