Le tirage au sort des deux prochains tours (1/8es et des quarts de finale) de la Coupe d’Algérie, effectué hier à l’hôtel Hilton d’Alger, a donné lieu à quatre confrontations entre équipes de l’élite dont un certain USMA- MCA. Une finale avant la lettre, en fait, qui n’éclipsera pas pour autant les autres affiches CRB-JSK, WAT-ESS, USMAn-CABBA et CAB-USMB. Le «cendrillon», l’ICS Tlemcen, a hérité lui du WAM, club de l’inter-régions. A signaler que les huitièmes de finale sont prévues le 11 mars alors que les quarts auront le 25 mars prochain. Rappelons que le premier tiré recevra sur son terrain. Suite... |
Actualités : LUTTE INTERNATIONALE CONTRE LE TERRORISME L’abdication de l’Europe et de l’Amérique
Le début de cette année 2010 a vu l’Algérie se faire porter sur une «liste noire» par l’Amérique, devenue championne de la lutte mondiale contre le terrorisme depuis septembre 2001. La France lui a emboîté le pas. L’Algérie, qui a eu à pâtir de ce même terrorisme qu’elle a dû combattre seule en face des grandes puissances qui attendaient son effondrement, est ainsi sanctionnée pour les victoires qu’elle a réalisées sur ce front. Mais la France ne s’en est pas tenue uniquement à une «liste noire» avec l’Algérie en bonne place. Elle vient de faire plus. Pesant de tout son poids sur le Mali, Paris vient d’exiger de ce pays la libération de quatre terroristes, qu’il détenait, d’un groupe de cette même Al-Qaïda qu’il voulait échanger contre la vie d’un citoyen français qu’il a pris en otage. L’Espagne, quoique ayant affirmé le contraire il n’y a pas longtemps, est sur le point de verser une forte rançon à ce même groupe qui l’a exigée en échange de trois de ses ressortissants qu’il a kidnappés en Mauritanie avant de les séquestrer au Mali. L’Italie, dont deux citoyens sont également entre les mains de ce groupe dans ce même pays, et qui n’est pas moins engagée aux côtés de l’Amérique, de la France et de l’Espagne dans le même combat contre le terrorisme, ne s’est pas encore prononcée. Ce groupe tout-puissant qui fait trembler l’Amérique et plier la France, l’Espagne, le Mali, en attendant la réaction de l’Italie, c’est Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Un groupe que l’Algérie est en train de combattre avec acharnement depuis qu’il est apparu en 2007 sur son territoire et qu’elle a déjà réduit en miettes, ce dernier ne parvenant à faire parler de lui qu’à partir du Mali dont il a fait de son septentrion son fief principal dans le Sahel. Cette organisation AQMI qui défie aujourd’hui l’Occident à partir du Mali qui la laisse faire impunément n’est que l’ultime stade d’un terrorisme qui a été aidé et soutenu de mille et une manières à partir de ce même Occident, avec parfois une permissivité non cachée de certains Etats contre l’Algérie depuis plus de vingt ans. L’Algérie est aujourd’hui le pays qui a mené la lutte la plus longue contre le terrorisme islamiste. Sans compter le MIA des années 1980 qui a duré plus de sept ans avant d’être décapité et de voir tous ses membres neutralisés, le pays a eu à combattre pas moins de 15 organisations, toutes animées par la même motivation idéologique et poursuivant le même objectif. Celui d’abattre le régime républicain au profit d’un Etat théocratique en Algérie, avant d’aller à l’assaut du reste du monde. A aucun moment il n’a pu réaliser le moindre des desseins en Algérie, ni à partir de son territoire, bien que le pays ait été abandonné par tous à sa «guerre civile» et n’a pu compter que sur ses enfants pour rester debout. Mais l’assaut contre le reste du monde est déjà sur les rails à partir du Mali dont l’organisation terroriste profite de son manque de fermeté jusqu’à en faire une complice. Les terroristes qu’il a libérés sous la pression française n’hésiteront pas à enlever d’autres ressortissants occidentaux pour les échanger contre des prisonniers ou une rançon des plus faramineuses comme c’est devenu un usage pour lui, dont il use et abuse régulièrement. Mais l’abdication de la France et de l’Espagne n’est que la poursuite dans la même voie que d’autres pays européens comme l’Allemagne, la Suisse ou l’Autriche ont déjà inaugurée ces dernières années, pour le même motif, toujours au Mali, avec la même organisation. S’ils avaient voulu l’encourager à renforcer ses rangs et se constituer un véritable trésor de guerre pour mieux s’acharner contre l’Algérie, ils n’auraient pas fait autrement. Mohamed Issami
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Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/03/01/article.php?sid=96384&cid=2 |
Encore un début de semaine sous le signe de la protestation dans le secteur de l’éducation. Le Cnapest et l’Unpef maintiennent la pression. Aucune sortie de crise ne semble se profiler au moment où des craintes pèsent sur l’année scolaire qui risque d’être compromise par un mouvement suivi à plus de 90 % par le corps enseignant, tous paliers confondus. Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Les élèves ont, encore une fois, dû rebrousser chemin. Les écoles primaires, les collèges et les lycées sont littéralement paralysés dans plusieurs wilayas. Les syndicats autonomes (Cnapest et Unpef) risquent de reconduire la grève pour une autre semaine si des réponses ne sont pas apportées à leurs doléances. Ils affirment que l’option n’est pas à écarter puisque aucun contact n’a été établi avec les deux syndicats. Pis encore, l’Unpef fait part de pression sur les grévistes. Sadek Dziri, son secrétaire général, affirme que dans certaines wilayas, des directeurs d’établissement font dans l’intimidation en promettant de ponctionner les jours de grève. D’autres ont tout simplement menacé des enseignants grévistes de licenciement tandis que les fiches de paie du mois de mars ont été distribuées aux enseignants pour, dit-on, leur «faire toucher du doigt les augmentations». Pour le SG de l’Unpef, cette pratique ne fait que confirmer que les augmentations promises par le département de Benbouzid sont factices. Est-ce à dire qu’entre les deux protagonistes, le dialogue est totalement rompu ? La publication par voie de presse de ce que seront les salaires des enseignants, censée désamorcer la crise, n’a pas eu l’effet escompté. Plutôt que de pousser les syndicats à renoncer au débrayage, le Cnapest et l’Unpef estiment que l’attitude du ministère de l’Education ne favorise nullement l’apaisement. Résultat : le secteur connaît son second débrayage depuis le début de l’année. Pour rappel, celui de novembre avait duré trois semaines. Le rattrapage des cours non dispensés pendant cette période avait constitué un véritable casse-tête aussi bien pour les enseignants que pour la tutelle. Après des jours de tâtonnement et de tractations, les deux parties ont fini par trouver une solution plutôt acceptable pour tous. Si la situation semblait à l’époque «rattrapable», la grève, qui a débuté mardi dernier, risque sérieusement de compromettre l’année scolaire, notamment pour les classes d’examen. Le débrayage a fini par donner aux élèves l’impression d’être en vacances. Ils devaient passer les compositions cette semaine et ils se retrouvent dans les rues à taper dans un ballon. Si les élèves ne semblent pas inquiets, les parents, par contre, commencent sérieusement à se poser des questions quant à l’avenir de leur progéniture. Les deux syndicats sont à ce sujet formels : la balle est dans le camp du ministère de l’Education. Ils affirment ne pas vouloir le pourrissement et ne désespèrent pas de voir les pouvoirs publics intervenir énergiquement dans ce dossier afin que leurs revendications soient une fois pour toutes satisfaites et que le spectre de la grève soit définitivement écarté. N. I. |