FLN : PARTISANS ET OPPOSANTS DE BELKHADEM PRÊTS À EN DÉCOUDRE
Dérapages inévitables ?

Une très grosse tension pèse sur la prochaine session du comité central du Front de libération nationale prévue jeudi prochain à l’hôtel Riadh de Sidi Fredj, à Alger. Le face-à-face entre Abdelaziz Belkhadem et ses opposants risque même de déboucher, cette fois, sur d’inévitables affrontements physiques. Tel que c’est parti, de graves dérapages ne sont pas du tout à écarter en effet au premier jour de cette session qui déterminera l’avenir immédiat de  ...Suite

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui Actualités   LE BONJOUR DU «SOIR» Mesures...     FLN : PARTISANS ET OPPOSANTS DE BELKHADEM PRÊTS À EN DÉCOUDRE Dérapages inévitables ?     BADIS BOULOUADNINE, CHEF DU MOUVEMENT DE LA JEUNESSE DU FLN : «Il est temps pour les jeunes d'accéder aux postes de décision»     ELLE PLAIDE POUR SON AJOURNEMENT Louisa Hanoune : «La révision constitutionnelle ne sera pas profonde»     ATTAQUE TERRORISTE À BOUIRA Deux patriotes tués et sept autres blessés     COMMÉMORATION DU 16e ANNIVERSAIRE DE LA DISPARITION DE ABDELHAK BENHAMOUDA  Un hommage à la hauteur du militant     REDRESSEMENT INDUSTRIEL  Les propositions des experts sont déjà finalisées, selon Rahmani     SYSTÈME ÉDUCATIF Une large consultation lancée le 3 février     POUR FAIRE FACE À UN MANQUE CRUCIAL DANS LE DOMAINE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE  L’Algérie recrute des chercheurs étrangers     SMAÏL HAMDANI À PROPOS DU 19 JUIN 1965 :  «Il s’agit bien d’un coup d’État»      GESTION DU DON DE SANG Une nouvelle organisation en voie de réalisation

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Actualités : 

Une très grosse tension pèse sur la prochaine session du comité central du Front de libération nationale prévue jeudi prochain à l’hôtel Riadh de Sidi Fredj, à Alger. Le face-à-face entre Abdelaziz Belkhadem et ses opposants risque même de déboucher, cette fois, sur d’inévitables affrontements physiques. 
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Tel que c’est parti, de graves dérapages ne sont pas du tout à écarter en effet au premier jour de cette session qui déterminera l’avenir immédiat de Belkhadem à son poste de secrétaire général du parti. Lui qui fait face à un mouvement de contestation sans précédent dans l’histoire de l’ex-parti unique mais qui n’est pas près d’abdiquer. En juin 2012, il avait réussi à sauver sa tête en opérant un coup de force musclé qu’il acheva brutalement, à l’hôtel Ryadh qui abritait la dernière session du comité central clôturée dans un décor des stades ! D’où d’ailleurs l’opposition des contestataires à la tenue de la prochaine session sur les mêmes lieux. «Les liens familiaux qu’il (Belkhadem, Ndlr) entretient avec le propriétaire de cet hôtel lui ont permis d’y introduire des centaines d’intrus, des casseurs qu’il avait utilisés pour agresser des membres du comité central qui sont contre lui», nous confie à, cet effet, l’un des responsables du mouvement contestataire. Lesdits contestataires sont, pour rappel, tous membres du comité central. Répartis en deux ailes distinctes, à savoir un «mouvement de redressement» qui est sur la brèche depuis 2010 déjà, et le «groupe des centralistes» qui a déclaré sa fronde au printemps 2012, ils ont cependant décidé de s’unir dans la perspective de cette session du comité central. Et toutes leurs actions sont désormais communes. A commencer par l’envoi d’une délégation de cinq membres chargée de transmettre, hier lundi, un document contenant toutes les revendications des opposants au secrétaire général. «Nous l’avons rencontré dans son bureau à Hydra. Une rencontre froide, où il n’était même pas question de se serrer la main. Nous avons été très clairs avec lui, d’emblée : nous ne sommes venus ni pour dialoguer ni pour négocier mais juste pour transmettre le document. Belkhadem le lira alors devant nous et eut pour seule réponse que c’en était là, qu’un chapelet d’accusations auquel il répondrait lors de la session du comité central.» C’est ce que nous révèle l’un des cinq membres de cette délégation. Pour aujourd’hui même, mardi, les contestataires prévoient d’animer une conférence de presse au siège du mouvement des redresseurs à Draria. Mais l’on sait d’ores et déjà qu’ils organiseront une rencontre de tous les membres du comité central qui s’opposent à Belkhadem, demain mercredi. «C’est là où nous détermineront la position et la démarche à suivre par rapport à la session de jeudi prochain», nous confie un responsable de ce mouvement. «En tout cas, nous sommes non seulement la majorité mais plus des deux tiers des membres du comité central. Nous le prouverons devant la presse par les signatures des concernés et des copies de leurs pièces d’identité», s’engagera même notre interlocuteur. Aussi, «il n’est pas question de reproduire les mêmes erreurs de la dernière session de juin dernier» conclut la même source. Cela, tandis qu’en face, Belkhadem ne lâche rien de son côté. Selon des sources, il aurait chargé chaque mouhafedh de faire venir, de chaque wilaya, une centaine de militants acquis à l’actuelle direction. Ce qui ferait un service d’ordre de presque 5 000 éléments ! S’ils parviennent tous sur les lieux de la rencontre et que les opposants décident d’y aller aussi, on peut aisément imaginer la suite... 
K. A. 

Actualités : 

Par Maamar Farah
M. Sellal a rappelé, au cours de son intervention au 20e sommet ordinaire de l'UA que «l’Algérie, de concert avec la Libye et la Tunisie, a mis en place des mesures de contrôle et de surveillance des frontières». Ces mesures n'ont pas été divulguées mais on connaît maintenant leur efficacité !
A tel point que l'on se demande s'il ne fallait pas se réunir du tout et se fatiguer à prendre des décisions qui ont rendu cette frontière aussi étanche que la ligne défensive des Verts en Afrique du Sud ! 
maamarfarah20@yahoo.fr 
«Toi aussi, Brutus, mon neveu ! Cette photo de dos que tu as passée en page 9 de l'édition du dimanche 27 janvier est un véritable coup de poignard dans le dos ! Je ressemble à une mendiante et j'étais si abattue... Pourquoi ? Je revenais du marché, totalement choquée par le prix des navets. Oui, les navets !» 
(Tata Aldjia)

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui Actualités :SYSTÈME ÉDUCATIF Une large consultation lancée le 3 février La révolution dans le système éducatif ne portera certainement pas l’empreinte de Baba Ahmed. Le nouveau ministre de l’Education ne compte pas révolutionner la réforme : le noyau de cette dernière sera maintenu, c’est tout juste si des modifications seront entamées à la faveur d’une large consultation qui sera lancée le 3 février prochain.  Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Après avoir laissé entendre qu’il entamerait la réforme de la réforme, le ministre de l’Education recadre ses propos. Pas question de balayer l’ère Benbouzid d’un revers de la main car, estime t-il, «la réforme est celle de l’Etat et non celle des personnes». Au final, l’essence de la réforme ne changera pas. Il est tout juste question d’un bilan d’étape des paliers du primaire et du moyen dans un premier temps avant que cela ne concerne celui du secondaire dès que la cohorte issue de la réforme arrive en dernière année secondaire. Le ministre, qui présentait hier une communication devant les membres de la commission éducation de l’APN, a reconnu que l’évaluation de la réforme est attendue par l’ensemble de la famille de l’éducation. En réponse à cette attente, une large consultation sera lancée dès le 3 février prochain. Les discussions se feront selon un planning prédéfini. Enseignants, directeurs d’établissement, syndicats, parents d’élèves, inspecteurs seront tous sollicités. Les discussions s’étaleront du 3 février au 11 avril, date à laquelle des assises nationales de l’éducation seront organisées. Elles auront pour objectif de synthétiser l’ensemble des propositions. Le ministère de l’Education a défini trois axes de réflexion. Il s’agit de la formation des formateurs, de l’égalité des chances avec comme préoccupations majeures les conditions de scolarité, la remédiation scolaire, la prise en charge des enfants aux besoins spécifiques, et enfin la modernisation de la gestion pédagogique. Le ministre de l’Education fait part de sa disponibilité à recevoir toutes les propositions et à être à l’écoute de toutes les sensibilités. Il dit être prêt à écouter toutes les préoccupations «sans exception» quelles que soient les parties qui les expriment. Baba Ahmed dit être à l’écoute des syndicats qui, dit-il, sont une force de propositions et non pas une «nuisance » pour le secteur. Ayant écouté pendant plus d’une heure, le ministre fera la lecture d’un long exposé sur l’état du secteur, les membres de la commission éducation, enseignement supérieur, recherche scientifique et affaires religieuses ont posé beaucoup de questions. S’ils reconnaissent tous que le secteur mobilise beaucoup de moyens financiers, moult lacunes sont encore enregistrées au plan pédagogique. Des préoccupations auxquelles a répondu Baba Ahmed qui devait assister hier à l’enterrement du jeune collégien décédé la veille au collège Haouch Oukil après une séance de sport, mais a dû se faire représenter par le secrétaire général du ministère afin de pouvoir être présent pour l’audition devant la commission de l’Assemblée populaire nationale.  N. I.

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui Sports   DANS UNE ALLOCUTION DEVANT LES JOUEURS, LE PRÉSIDENT DE LA FAF CONFIRME LE MAINTIEN DU BOSNIEN Raouraoua octroie des sursis, Halilhodzic réfléchit…     LE POINT DE PRESSE OFFICIEL PRÉVU CE MATIN  Halilhodzic viendra-t-il au Royal Bafokeng ?      SALOMON KALOU : «Une revanche ? On est là pour le titre»     ISLAM SLIMANI : «L’expérience m’a fait défaut»     Le Gabonais Otogo au sifflet     LES CANCANS DE LA CAN Vive notre catastrophisme !     LE MAROC ACCOMPAGNE L’ALGÉRIE VERS LA PORTE DE SORTIE  La Tunisie, dernier espoir du Maghreb     TUNISIE Maâloul pour succéder à Trabelsi ?     LA POLITIQUE ARBITRALE DE LA CAF CONTESTÉE  Arbitre international d’un pays sans championnat…

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui Sports   DANS UNE ALLOCUTION DEVANT LES JOUEURS, LE PRÉSIDENT DE LA FAF CONFIRME LE MAINTIEN DU BOSNIEN Raouraoua octroie des sursis, Halilhodzic réfléchit…     LE POINT DE PRESSE OFFICIEL PRÉVU CE MATIN  Halilhodzic viendra-t-il au Royal Bafokeng ?      SALOMON KALOU : «Une revanche ? On est là pour le titre»     ISLAM SLIMANI : «L’expérience m’a fait défaut»     Le Gabonais Otogo au sifflet     LES CANCANS DE LA CAN Vive notre catastrophisme !     LE MAROC ACCOMPAGNE L’ALGÉRIE VERS LA PORTE DE SORTIE  La Tunisie, dernier espoir du Maghreb     TUNISIE Maâloul pour succéder à Trabelsi ?     LA POLITIQUE ARBITRALE DE LA CAF CONTESTÉE  Arbitre international d’un pays sans championnat…

Sports : 

Le premier tour de la CAN-2013 n’a pas été sans reproche pour l’arbitrage africain. Nombreuses sont ces erreurs d’arbitrage qui ont changé le cours d’un match. L’Algérie, mais aussi le Nigeria et le Niger ont eu à déplorer ces mauvais offices qui se sont avérés préjudiciables. 
Si les critiques formulées envers les arbitres par les techniciens peuvent être considérées comme une forme d’échappatoire, les stratégies de chaque entraîneur sont tout aussi critiquables, il n’en demeure pas moins que certains offices ont retenu l’attention des spectateurs, téléspectateurs et spécialistes. Dans cette contestation élargie, une question revient souvent sur toutes les lèvres. La commission d’arbitrage de la CAF est-elle consciente que ses choix des referees pour pareille compétition font, en plus des déceptions, perdre du temps et de l’argent aux fédérations affiliées ? Et pour cause ! Cette structure gérée par le Tunisien Tarek Bouchamaoui qui est épaulé par le toujours jeune Sénégalais Badara Séné, continue de faire confiance à des arbitres qui n’activent qu’à l’occasion des manifestations officielles organisées par la CAF. Des arbitres de la Gambie, des Seychelles, de l’île Maurice et de Madagascar figurent dans le listing des 18 directeurs de jeu retenus pour diriger les 32 rencontres de cette phase finale. Or, tout le monde sait que lesdits pays n’ont pas de championnat. Comment se fait-il que le Gambien Gassama Bakary Papa, le mauricien Seechurn Rajindraparsad, le Seychellois Camille Bernard ou le Malgache Hamada Nampiandraza soient retenus pour officier une telle compétition ? Au même titre que les joueurs, ces messieurs du sifflet doivent répondre au souci de compétitivité. D’autres arbitres retenus pour cette Coupe d’Afrique sont bannis dans leur propre pays où leur office en compétitions locales ont provoqué des guerres. Là, nous citerons volontiers notre compatriote Mohamed Abderrazak Benouza et le Tunisien Slim Jdidi qui ont failli être lynchés (et à plusieurs reprises) durant des matches de championnat local. A moins que la commission d’arbitrage ait des critères différents de ceux définis par la Fifa. Cette dernière a retenu sept trios africains pour sa liste prospective du prochain Mondial, au Brésil. Parmi ces trios, seul le Gambien Bakary Gassama était encore en piste lors des derniers tests subis en Suisse. Par le passé, la CAF compensait ses manques en la matière en faisant appel aux meilleurs sifflets des autres confédérations (Europe et Asie, notamment). Or, cette option a été annulée dès lors que les autres ne pouvaient accepter que des hommes en noir africains viennent ternir par leur mauvais arbitrage leurs tournois régionaux. Persister dans l’erreur et dans l’entêtement ne servira point l’évolution de la pratique du football en Afrique. Car, à terme, des fédérations de pays qui investissent des sommes colossales dans le sport-roi vont, elles aussi, abandonner le terrain en raison d’un sifflet coupé, un drapeau tordu ou un hors-jeu imaginaire. 
M. B.

Sports : LES CANCANS DE LA CAN
Vive notre catastrophisme !

Les critiques fusent de partout. En des termes assez agressifs, certains journalistes et analystes s'en prennent, ni plus, ni moins, aux confrères qui se sont fait l'écho du sentiment de ras-le-bol général après la dernière sortie honteuse des Verts, poussés à la sortie de la CAN-2013 après deux matches seulement et par des équipes n'ayant aucunement l'étoffe de favoris ! 
Ainsi, au lieu de diriger les feux de la critique sur cet entraîneur qui n'a rien fait de bon, à part gagner contre les formations de seconde zone et qui vient de montrer publiquement ses limites, ces «bonnes consciences» se tournent vers des journalistes qui n'ont aucune responsabilité dans les choix douteux du coach ! C'est le monde à l'envers ! Le journaliste parle au nom du public. Il dit l'écœurement de ce dernier après une défaite humiliante et une élimination catastrophique pour le football national ! Il demande des comptes à un staff payé à coups de milliards et exige de savoir pourquoi des formations qui n'ont pas reçu le 1/10ème des sommes faramineuses consacrées à la préparation des Verts, vont se qualifier alors que les nôtres, choyés, transportés par des vols spéciaux, hébergés dans les meilleures conditions, affichent ces résultats insignifiants ! Ces donneurs de leçons sont là, à chaque fois, pour défendre la FAF et ses choix, comme s'ils étaient les porte-parole de cette instance en faillite et qu'il faudra bien sauver un jour, par un changement salutaire d'hommes. Ces messieurs qui vivent probablement aux dépens de leurs maîtres, sont prêts à défendre l'indéfendable, pourvu que leurs avantages ne soient pas touchés. Sinon comment expliquer cette rage à se retourner contre des confrères dont le seul crime est d'avoir reproduit, par l'image, le son ou l'écrit, l'écœurement des fans ? Et quand ils reprochent à ces derniers leur manque de professionnalisme, est-ce pour nous convaincre du leur ? Ainsi, ne seraient professionnels que ceux qui caressent dans le sens du poil la FAF et les entraîneurs en exercice ! Drôle de conception d'un journalisme de pacotille, toujours prêt à défendre les forts du moment, toujours prêt à rassurer, toujours au service de la démagogie ! Non, vous vous trompez en affirmant que les confrères ayant crié au scandale (c'en fut un !) ont fait dans l'alarmisme et qu'il s'agit là d'une maladie infantile du journalisme sportif algérien. Nous allons vous rafraîchir la mémoire : la sortie prématurée des Bleus de la Coupe du monde 2010 a été vécue comme un drame national et Domenech fut jugé responsable de cette véritable catastrophe ! En novembre 2011, l'Égypte a été ébranlée par sa défaite face à l'Algérie, dans un match capital joué à Oum Dourman.
- «Pas nous !», disent-ils.
- «Taisez-vous, vous n'avez rien compris !»
- «Laissez l'entraîneur bosnien faire son travail», comme si nous lui imposions
des choix tactiques ou des noms de joueurs !
- «C'est une équipe jeune en pleine construction !»
Ils passent leur temps à «construire» mais nous ne voyons toujours pas la fin des travaux! Ou plutôt si, car, à peine une construction achevée et prête à jouer son rôle pleinement qu'ils s'empressent de la détruire, comme ils l'ont fait pour l'équipe laissée par Saâdane et qui est arrivée à se qualifier en Coupe d'Afrique où elle a atteint les demi-finales, puis en Coupe du monde. Bien sûr, les choix de Saâdane n'étaient pas parfois appropriés et nous lui avions objectivement reproché ses penchants pour la défensive et sa tactique prudente qui n'est pas toujours adaptée. Nous continuons de croire qu'une option plus ouverte pour le jeu offensif aurait permis de faire basculer en notre faveur, au moins un match, celui joué contre les Etats-Unis. Ce qui nous aurait ouvert la voie royale d'une première qualification au deuxième tour de la Coupe du monde ! Evidemment, ces critiques s'adressaient à un homme qui a fait ses preuves (quarts de finale de la CAN- 2004 et demi-finale de la CAN-2010, qualification à la Coupe du monde 2010 !) et qui a subi des attaques — y compris personnelles et touchant parfois sa famille — mais qui ne s'est jamais départi de son calme olympien. Nos confrères de la presse sportive nous apprennent que l'actuel coach a un tout autre comportement et qu'il n'accepte pas facilement les critiques, qu'il a un penchant pour les journalistes d'outre-Méditerranée, etc. Faut-il s'en accommoder et baisser la tête, comme nous le suggèrent ces «mangeurs» à tous les râteliers ? Je dis à mes jeunes confrères de ne pas écouter ces philosophes de la défaite et de continuer à refléter fidèlement les sentiments de leur peuple ! Dites vos vérités à la face de tous les laudateurs et de leurs maîtres ! Ne changez pas ! Tant que vous êtes au service de la vérité, la presse sportive, l'une des plus riches d'Afrique, sera aussi la meilleure ! Vive notre catastrophisme quand il refuse la honte ! 
M. F.

Le Soir Retraite :

La carte Chifa sera généralisée à partir du 3 février prochain, selon une annonce faite par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. Les assurés sociaux qui en sont titulaires pourraient l’utiliser sur tout le territoire national. Le nombre de 27 millions d’Algériens (assurés sociaux et ayants droit) bénéficiaires de la carte Chifa, avancé par ce même ministère, est exagéré. 
Le système de la carte Chifa, qui a atteint le nombre de 8 millions de cartes distribuées, fait partie des réformes de la Sécurité sociale, avec la modernisation et l’informatisation des fichiers et des services de la Cnas. En 2012, 120 milliards de dinars ont été dépensés par la Cnas au titre des remboursements dus à l’assurance maladie, le médicament principalement, 48 millions d’ordonnances traitées. Le nombre de bénéficiaires de la carte Chifa serait de 27 millions, assurés et ayants droit, selon le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. Ce nombre est exagéré quand on sait que plusieurs centaines de milliers de salariés ne sont pas déclarés à la Cnas. Combien de cartes n’ont toujours pas trouvé preneurs au niveau des 48 agences de wilaya de la Cnas, et pourquoi ? Selon le même ministère, ce qu’il appelle la «généralisation de la carte Chifa» n’a pu se faire qu’avec la mise en place d’un second centre national situé à Laghouat — en plus de celui d’Alger —, pour sécuriser tout le système (données des assurés sociaux et fabrication de la carte). Pour renflouer la trésorerie de la Cnas, le ministère serait «actuellement en phase de mettre en œuvre une stratégie pour diversifier les sources de financement, notamment à travers la création de taxes qui contribueront à renforcer les capacités financières du système de la Sécurité sociale, à l’image de celles appliqués actuellement au tabac et aux boissons alcoolisées ». On annonce l’élargissement du champ d’utilisation de la carte Chifa au niveau national à partir du 3 février prochain, ce qui permettrait aux assurés sociaux d’utiliser leur carte dans n’importe quel endroit du territoire national. Cette opération permettra à tout assuré détenteur de la carte Chifa de se procurer les médicaments au niveau national auprès des pharmacies conventionnés avec la Cnas. On évoque aussi le lancement du contrôle médical à distance, ou a posteriori, soit après que l’assuré social ait bénéficié des médicaments prescrits. Autre facilitation pour les assurés sociaux, le téléchargement via Internet des feuilles de maladies. Quant aux employeurs, ils auront la possibilité de «télé-déclaration » à la Cnas (via Internet) de leurs salariés. Effets d’annonces, projets ou réalités sur le terrain ? RDV est pris pour le 3 février 2013. 
LSR 

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui Le Soir Retraite   GÉNÉRALISATION DE LA CARTE CHIFA À PARTIR DU 3 FÉVRIER 2013  Entre les effets d’annonce et l’application sur le terrain     40% des assurés sociaux affiliés à la Casnos ne sont pas à jour de leurs cotisations     COURRIER DES LECTEURS     Précisions de la Caisse nationale des retraites