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LE MALAISE AU RND S’ACCENTUE Bensalah, nouvelle cible des redresseurs
Deux fois de suite, soit hier et dimanche dernier, le nouveau bureau national du RND s’est réuni sous la présidence de son secrétaire par intérim M. Abdelkader Bensalah. Toutefois, le fait marquant de ces deux réunions reste incontestablement l’absence de Yahia Guidoum et Bekhti Belaïb, deux locomotives du mouvement de redressement de ce parti. ...Suite
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Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR» Les gavroches de Ouargla
Par Maâmar Farah Extrait d'une chronique (Les mots du jeudi) publiée... le 26 février 2004 : «Je continue de croire, dussé-je rester seul, que les partis, laminés par une vie politique squelettique, fourvoyés dans des parlements qui votent tout et rien, ne représentent plus la seule alternative du combat démocratique. Plus encore, ils paraissent bien pâles aujourd’hui devant la montée des mouvements populaires, nourris par la colère et la haine de ceux qui souffrent de l’injustice, du mépris et de la corruption. De ceux que le système a oubliés et qui demeureront la principale menace pour sa survie (...) ce sont des millions de voix, unies dans la souffrance, portées par la même fougue rebelle, caressant le même espoir de bâtir une autre Algérie, celle de la fraternité, de l’égalité des chances et de la citoyenneté ! Les vents sahariens qui ont soufflé ces derniers jours sur le Nord n’ont pas apporté que les tempêtes de sable. Ecoutez la colère qui monte de Ouargla. Là-bas aussi, les gamins ont grandi trop vite !» Neuf années sont passées depuis cet article. Et les gamins sont devenus des adultes... «Moi aussi, j'ai écrit en 2004 ! Au cousin de Lekhmissi qui habitait au Colorado. C'était pour qu'il m'envoie des soutiens-gorge à ma taille. Et le vendeur auquel il s'est adressé lui avait répondu que le magasin n'était pas spécialisé dans les sous-vêtements des... hippopotames !» (Tata Aldjia)
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Actualités : LE MALAISE AU RND S’ACCENTUE Bensalah, nouvelle cible des redresseurs
Deux fois de suite, soit hier et dimanche dernier, le nouveau bureau national du RND s’est réuni sous la présidence de son secrétaire par intérim M. Abdelkader Bensalah. Toutefois, le fait marquant de ces deux réunions reste incontestablement l’absence de Yahia Guidoum et Bekhti Belaïb, deux locomotives du mouvement de redressement de ce parti. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - La crise que traverse le RND n’est pas près de connaître son dénouement. C’est ce que laissent croire des sources proches de la direction nationale de ce parti, au lendemain de l’absence «très remarquée » à ces deux réunions de deux membres très «influents» du mouvement de redressement. Il s’agit de Yahia Guidoum et Bekhti Belaïb, deux opposants de l’ex-secrétaire général du RND. Nos sources indiquent que ces «deux absences illustrent le profond désaccord qui oppose le chef de file du mouvement de redressement M. Yahia Guidoum au secrétaire général par intérim M. Abdelkader Bensalah. «Le malaise est là et réel. Depuis la nomination de M. Bensalah à la tête du RND, aucun changement particulier n’a été enregistré», témoigne sous couvert d’anonymat un membre du conseil national. Pour ce dernier, «Abdelkader Bensalah fait du surplace et n’affiche nullement son intention d’aller vers un règlement de la crise, qui ébranle depuis plusieurs mois le parti. Sinon comment expliquer la lenteur avec laquelle il est en train de gérer le parti ?» En guise d’argument, notre source nous fait savoir que l’ordre du jour de ces deux réunions était consacré «à des questions de moindre importance comme par exemple définir et valider les différents programmes d’action des membres du bureau». Hier en fin d’après-midi, la réunion se poursuivait toujours et un communiqué sanctionnant les travaux devait être rendu public. Notons que le désaccord entre les animateurs du mouvement de redressement et le secrétaire général par intérim ne date pas d’aujourd’hui. Selon des sources sûres, Yahia Guidoum n’a pas hésité à afficher ouvertement son opposition à la démarche initiée par le successeur d’Ouyahia au lendemain de son plébiscite à la tête du RND. Le chef de file des redresseurs, ajoutent nos sources, aurait contesté la démarche de Bensalah pour la composition du nouveau bureau politique. On aurait reproché à ce dernier de vouloir «favoriser les proches de l’ex-secrétaire général, en leur confiant des postes-clés au sein de l’exécutif». Il a fallu, ajoute-t-on, que «des intermédiaires entreprennent une mission de bons offices» pour que les deux hommes puissent se mettre d’accord sur la question. Il n’en demeure que la composition du nouveau bureau politique a provoqué la colère de certains membres du mouvement de redressement, à l’image de la secrétaire générale de l’UNFA, Mme Nouria Hafsi. «Ces nominations prouvent que c’est Ouyahia qui continue de gérer le parti, et non Bensalah », a-t-elle déclaré. Et d’ajouter : «Ce n’est pas normal que Nouara Djaâfar et Nawel Ag Ayad soient nommées dans le bureau technique. Elles font partie du clan d’Ouyahia. Les postes importants ont été attribués à des proches d’Ouyahia et les moins importants confiés aux membres du mouvement de redressement. » Nouara Djaâfar, ancienne ministre chargée de la Famille et sénatrice du tiers présidentiel, a été nommée, pour rappel, par M. Bensalah comme porte-parole du parti. «C’est un scandale. Tous les postes stratégiques sont confiés aux proches d’Ouyahia», s’indigne une autre source. A ce titre, on cite les cas des postes d’organique et des élus nationaux qui ont été confiés à Abdelkader Malki et Mohamed Bouzeghoub. Du côté des redresseurs, le coordinateur du mouvement de redressement, en l’occurrence Yahia Guidoum, est chargé des relations extérieures et de l’émigration, Tayeb Zitouni, l’initiateur du Mouvement pour la sauvegarde du RND, s’occupe de la jeunesse et du mouvement associatif, Hami Laroussi est chargé des relations générales, tandis que que Bekhti Belaïb s’occupe des questions économiques. A. B.
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Actualités : ACCESSION DE L’ALGÉRIE À L’OMC Les raisons de l’échec
Le 11e round des négociations avec l’Organisation mondiale du commerce (OMC) se tiendra en avril prochain. L’Algérie, en instance d’accès à ce «club», où se négocient les règles en matière de commerce, depuis bientôt 20 ans, semble avoir du mal à se faire accepter par ses membres. Explications… Lyas Hallas - Alger Le Soir) - Mouloud Hedir, consultant auprès du Forum des chefs d’entreprises, ancien directeur général du commerce extérieur (1996-2001), qui a animé la conférence organisée hier par le forum économique d’ El Moudjahid, a fait part de son analyse de ce processus, énumérant au passage les raisons de son échec. D’après cet économiste, les négociateurs algériens n’ont pas bien saisi les mutations de l’économie mondiale de ces dernières années dont les pays émergents fixent désormais les règles de jeu en matière d’échanges commerciaux. Ainsi, l’Algérie, qui peine à faire aboutir les négociations, a payé cash son hésitation à un moment de l’histoire où l’adhésion était une formalité. «Près de 40 pays sont venus bien après nous et ont réussi à intégrer l’Organisation », a-t-il précisé. Or, avec le durcissement des règles au fur et à mesure que les rangs du «club» grossissent, cela devient de plus en plus compliqué et n’obéit plus à des impératifs strictement économiques. Les subventions finissent dans les poches des agriculteurs étrangers Bref, le premier obstacle, selon M. Hedir, est que l’«Algérie n’arrive pas à assumer son ouverture économique qui continue d’être vue comme étant imposée par le FMI». «La loi de finances complémentaire de 2009 a imposé des restrictions sur l’investissement. Si ses dispositions ont été promulguées sur la base du déséquilibre de la balance des paiements, on s’est trompé sur les techniques de résolution du problème. Le Credoc est fait pour réinjecter de l’argent dans les banques et non pas pour financer l’économie. Cette loi va à l’encontre même des engagements internationaux de l’Algérie, écrits noir sur blanc dans l’accord d’association avec l’UE», a-t-il estimé. Le deuxième obstacle est le «fossé qui se trouve entre la politique de commerce et celle de l’investissement». «La règle du 51/49, par contre, est généralisée pour tous les secteurs d’activité. On peut admettre qu’elle soit appliquée dans des créneaux stratégiques comme les banques, les transports, l’énergie… mais cela dissuade les investisseurs étrangers désirant installer des unités de production chez nous. Du coup, ils continuent à nous vendre leurs produits. C’est une absurdité dans la mesure où le commerce et l’investissement doivent aller de pair. Les tarifs douaniers qui sont d’un niveau beaucoup moins important que celui de la plupart des pays membres de l’OMC, ne constituent pas un instrument de protection de la production nationale. On peut importer n’importe quelle marchandise dans n’importe quel pays», a-t-il expliqué. Le troisième obstacle est la «subvention de la consommation ». «Quand on subventionne la consommation d’un produit importé, cela signifie qu’on a indirectement aidé les producteurs de ces produits. Dit autrement, au lieu de se tracer des objectifs d’autosuffisance en subventionnant les agriculteurs algériens, l’argent injecté sous ce chapitre finit dans les poches des producteurs des pays fournisseurs », a-t-il établi. Le quatrième obstacle, c’est la réglementation du change en matière du commerce des services, ce qui pénalise les producteurs locaux, car cela leur revient excessivement cher. En somme, a souligné M. Hedir, «il n’y a aucun membre de l’OMC qui a intérêt à ce que l’Algérie accède au club». «Il n’y a aucun membre de l’OMC, à ce que je sache, pour qui l’adhésion de l’Algérie est une préoccupation. C’est un pays très ouvert en matière de commerce, et tout le monde a les facilités nécessaires à nous vendre ses produits. Nous avons fait des concessions qui nous auraient permis d’accéder cinq fois à cet espace de concertation. C’est pourquoi nous continuons à tourner en rond. Pour sortir de là, je dirai qu’il faut se réapproprier notre politique de commerce et la mettre en cohérence avec celle de l’investissement. Elle est façonnée, qu’on le veuille ou non, par les membres de l’OMC qui contrôlent actuellement 97% des échanges mondiaux et imposent forcément les règles du jeu», a-t-il conclu. L. H.
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Sports : PREMIER CHAMPIONNAT DE KARTING EN ALGÉRIE Top départ pour l’Alkart 2013
Le championnat Alkart 2013, première édition de ce concept de championnat de karting conçu par Sport One et co-organisé avec la Fédération algérienne des sports mécaniques (FASM), démarrera du 13 avril jusqu’au 30 novembre 2013. L’EPTV (Télévision algérienne) s’inscrit comme partenaire stratégique d’Alkart afin de permettre une meilleure promotion de l’image de l’Algérie, un meilleur soutien de la jeunesse ainsi que la diversification de l’offre télévisuelle, en incluant dans ses programmes des épreuves sportives aussi inédites qu’attractives. Nedjma, partenaire des grands évènements sportifs, sera le sponsor majeur de cette première édition d’Alkart 2013. Nedjma accompagnera ce championnat tout au long des différentes étapes de son déroulement, du top départ le 13 avril, jusqu’à la ligne d’arrivée le 30 novembre 2013. Un sponsor de choix qui apportera sa longue expérience et sa contribution pour la réussite de ce championnat. Sport One autant que la FASM ont veillé à ce que le concept Alkart soit une plateforme de détection et de formation des pilotes dans le cadre d’une compétition de haut niveau, sans avoir à faire débourser un centime aux jeunes sportifs algériens. Dès lors, le financement se devait de reposer sur les investissements des initiateurs du championnat ainsi que sur le soutien des sponsors. Les écuries engagées dans ce championnat avec deux kartings par équipe sont soutenues par des sponsors. Ainsi, à ce jour, nous comptons cinq écuries soutenues par respectivement NCA Rouiba, Granitex, Garrido, Syva, Stardrive et Cevital Samha. Trois écuries supplémentaires seront engagées en championnat pour lesquelles les accords de parrainage sont en négociation. Kia Motors Algérie sponsorise, pour sa part, ce championnat en devenant le fournisseur officiel de la voiture de sécurité. Le Safety Car KIA ouvrira l’ensemble des courses de la saison. Alliance Assurances a, pour sa part, fait le choix de soutenir Alkart en devenant son sponsor assureur officiel et parrain d’une initiative unique en matière de prévention routière destinée aux jeunes conducteurs, une catégorie sensible d’usagers de la route dans notre pays Pour prendre son envol, AlKart ProSeries s’appuiera sur Air Algérie. La compagnie aérienne nationale sera le transporteur aérien des équipes Alkart lors de leurs déplacements, pour se rapprocher des Algériens dans les quatre coins du pays. La Fédération algérienne des sports mécaniques fonde beaucoup d’espoir sur ce que ce championnat apportera pour le développement du sport automobile et du karting dans notre pays. Le calendrier des compétitions compte 15 courses qui se dérouleront tout au long de l’année à travers l’ensemble des régions du pays. Les Grand Prix Alkart sont attendus par les localités qui accueilleront les épreuves comme une attraction phare de leur calendrier sportif et culturel. Nul doute que ce championnat gagnera en popularité parmi les Algériens dont la relation avec l’automobile et la conduite n’est plus à démontrer. Afin de remplir pleinement sa mission éducative, le Championnat Alkart, par le biais de la FASM, animera une campagne de prévention routière tout au long de l’année dans le cadre du programme Safety Road développé par la Fédération internationale de l’automobile, impliquant l’ensemble des pilotes de course dans la lutte contre la violence routière. Les jeunes pilotes Alkart auront pour message à véhiculer, le respect du code de la route et des codes de bonne conduite sur la voie publique.
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Sports : HANDISPORT L’AGE de la FAH ce matin au siège du COA
L'assemblée générale élective de la Fédération algérienne handisport (FAH) aura lieu aujourd’hui à 10h, au siège du Comité olympique algérien (COA), a-t-on appris hier dimanche, auprès de l'instance fédérale. L'AG élective, qui aura lieu selon le scrutin «le président et sa liste», proposera deux listes, présidées respectivement par Saïd Lounis, membre du Groupement sportif des pétroliers, et par Rachid Haddad, ancien entraîneur national d'athlétisme à la fédération. Chaque candidat devra présenter, selon les nouveaux statuts de la fédération, une liste comprenant un président, 10 membres, 3 suppléants. Il est à rappeler qu'une première AG élective de la FAH avait eu lieu le 28 février dernier, mais a dû être reprogrammée, après que la liste unique présentée n'ait pu obtenir la majorité des voix exprimées. En effet, le seul candidat au poste de président de la FAH, Saïd Lounis (avec sa liste) avait récolté 32 voix des 72 membres présents, alors que 36 membres ont voté contre. Quatre bulletins ont été déclarés nuls. La nouvelle composante de l'assemblée générale de la FAH comprend 75 membres. La situation avait poussé la commission nationale de candidatures de la Fédération algérienne de handisport (FAH) à rouvrir les candidatures aux postes de président et membres de cette instance et appeler à une autre AG élective.
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Culture : Le coup de bill’art du Soir Les coléreux
Par Kader Bakou Il s’arrêta pour lire la grande affiche sur la vitrine du Musée national d’art moderne et contemporain d’Alger (MaMa), situé de l’autre côté du trottoir. C’était surtout le dessin d’un coffre plein de «merveilles» et de «curiosités» qui avait attiré son attention. Il voulait aussi connaître la durée de l’expo, afin de programmer une visite au musée. Ce n’est qu’après qu’il avait remarqué l’homme debout près de la grande affiche. Celui-ci était en train de le regarder avec des yeux exorbités, c’est-à-dire «des yeux qui sortent de leur orbite » pour reprendre la remarque d’un «bourgeois» au sujet de Smaine dans le film On peut toujours rêver de Pierre Richard. «Pourquoi cet homme, près de l’affiche, me regarde- t-il avec cet air hostile ?» demanda-t-il à son ami. «C’est parce qu’il pense que tu es en train de le regarder », lui répond celui-ci. - Je ne le regardais pas : je regardais l’affiche. Il est debout devant l’affiche d’un musée et une affiche est faite pour être lue... -Ecoute mon ami, toi qui a vécu longtemps en Europe, tu es en train de raisonner comme les Européens. Ici, si tu dis à cet homme que tu t’intéresse à l’affiche et à l’art, il ne va pas te croire. La plupart des gens vont dire que tu n’est pas “normal“ ou que tu mens pour faire l’intéressant, parce qu’un type “normal“ ne donne pas d’importance à ce genre de choses, qui non seulement ne se mangent pas, mais, en plus, ne font rentrer aucun douro dans les poches. - Mais même si je le regardais, c’est parce que l’ai, peut-être, pris pour une personne que je connais. Pourquoi a-t-il conclu que c’est un acte d’hostilité. Pourquoi voit-il le mal partout ? - Bah, mon ami, un esprit tordu ne voit que ce qu’il y a dans son esprit tordu !» K. B. bakoukader@yahoo.fr
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La politique est une chose, et les piles 1,4 volt en sont une autre ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Fin de la visite en Algérie du président de l’Assemblée nationale française. Claude Bartolone s’est dit très satisfait de la qualité de la…
… viande de bœuf qui lui a été servie !
«Il n’y a pas de problème politique dans le sud du pays.» Cette belle sentence, nous la devons au ministre de l’Intérieur, très à l’intérieur du système, Daho Ould Kablia. Oui ! Bien sûr ! Au Sud, il n’y a pas de problème politique. Il y a un problème de sable. Il y a un problème de vent. Et les deux problèmes conjugués, mis ensemble en créent un troisième : les filtres des climatiseurs tombent souvent en panne à cause des grains de sable qui s’y accumulent sous l’effet des vents. Non, assurément, au sud du pays, il n’y a pas de problème politique. Il y a juste un problème d’ombre. De qualité de l’ombre. Avec des disparités énormes entre l’ombre naturelle produite par les palmiers et celle fournie artificiellement par les derricks. Les deux ombres ainsi en concurrence auraient pu trouver comme arbitre les lunettes solaires. En théorie, seulement. Parce qu’en pratique, il y a aussi un problème de lunettes anti-UV au sud du pays. Il y a celles des bases-vie, dotées selon leurs prestigieux fabricants de verres avec polarisation. Et puis, il y a celles vendues en vrac, sur des nappes en plastique, au marché. La guerre des lunettes solaires n’est bien évidemment pas un problème politique. C’est tout juste si elle peut faire l’objet d’un séminaire d’ophtalmologie. Organisé au nord du pays, bien sûr ! Il n’y a pas de problème politique au Sud. Il y a juste un problème de légumes. Deux écoles s’affrontent. Celle des gens du Nord qui préfèrent lors de leurs rotations revenir au Sud avec des légumes achetés au… Nord. Et celle des gens du Sud qui se contentent eux de regarder les gens du Nord manger des légumes du Nord et roter dan le sens des vents de l’ouest dominant. Non, bien évidemment, on le voit très clairement, au Sud, il n’y a pas de problème politique. Il y a juste un problème de météo. Eh oui ! La météo du Sud, ce sont des gens du Nord qui la donnent et ce sont les gens du Sud qui en souffrent vraiment, ceux du Nord vivant dans des sas de sécurité dénommés communément bases-vie. Mais ça, c’est tout sauf un problème politique, n’est-ce pas ? Car si c’était réellement un problème politique, le sable conjugué au vent (revenez au tout début de la chronique, lignes 4,5 et 6) ferait également tomber en panne les climatiseurs des bases-vie. Hors, les climatiseurs des bases-vie, ceux qui rafraîchissent les gens du Nord et leurs légumes, ne tombent jamais en panne. Enigme ! Allez savoir pourquoi ! Mais ne posez surtout pas cette question à des hommes politiques. Au Nord, les hommes politiques ne s’occupent jamais des filtres de climatiseurs. C’est à peine s’ils savent qu’au Nord comme au Sud, il faut deux piles AAA à 1,4 volt pour faire fonctionner une télécommande. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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