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Les enquêteurs de la police judiciaire de la DGSN ont eu recours, dernièrement, aux caméras de télésurveillance pour pouvoir mettre la main sur les auteurs de délits et de crimes.
Des souricières ont été tendues dans les endroits ciblés par des caméras d’autant que les criminels évitaient les lieux où sont présents les policiers connus “même en civil”. Une source policière a affirmé que le réseau criminel spécialisé dans le vol des magasins de portables dans la capitale, a pu être démantelé grâce aux caméras gérées à partir de la salle des opérations de la sûreté de wilaya d’Alger, qui détectait tous les mouvements suspects devant des magasins qui n’ont pas fait l’objet de vol. Une fois localisés par ces caméras, les éléments de la PJ mobilisés se sont rendus sur les lieux et ont pu arrêter les auteurs en flagrant délit. Ce n’est pas la première affaire élucidée par les caméras. Des chauffeurs, ayant forcé des barrages de police, ont pu être identifiés et arrêtés grâce aux images des caméras. Il s’est avéré, plus tard, que ce sont des dealers ou des personnes recherchés. La direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) vient de renforcer ses capacités de vidéosurveillance dans la capitale. De nouvelles caméras, au nombre de 10, viennent d’être installées en ce mois de Ramadhan dans plusieurs quartiers et points stratégiques d’Alger. “Cette opération vise le renforcement de la télésurveillance et la nouvelle stratégie de lutte contre toute forme de criminalité y compris la lutte antiterroriste”, souligne un officier supérieur de la police, qui estime que le programme n’est pas encore finalisé. Avec ces nouvelles caméras, l’ensemble de la capitale devrait être couvert par près de 400 caméras depuis le début de l’opération en 2004. Notre source affirme que ces caméras ont été installées notamment, dans les endroits réputés pour leur insécurité, et les endroits à grande affluence en ce mois de Ramadhan tels les marchés, les mosquées ainsi que les lieux de loisirs. Les résultats s’étant révélés fructueux. Grâce à l’assistance de ces caméras de télésurveillance, il a été possible d’arrêter des dealers, des voleurs de véhicules et portables, tout comme elles servent à en identifier les auteurs. Ce qui constitue une preuve matérielle pour leur inculpation. Les caméras qui servent aussi à détecter tout mouvement suspect a permis de repérer des individus recherchés après identification des rôdeurs dans ces lieux. De même qu’il a été permis l’identification de criminels lors des flagrants délits et les individus impliqués dans les délits de violence après les matches. Dans ce contexte, notre source affirme que la situation est maîtrisée après les matches grâce aux caméras qui orientent les agents de l’ordre. On a pu arrêter des dealers devant des hôtels de haute classe et dans des endroits “sécurisés” grâce aux caméras. Des transactions entre criminels ont pu être déjouées grâce à l’intervention rapide des agents de l’ordre après leur localisation par les caméras. Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, les caméras peuvent détecter tout mouvement suspect des personnes et des véhicules stationnés, tout comme il est possible d’orienter les brigades mobiles dans la poursuite des criminels. “Elle permet aussi l’identification des contrevenants au code de la route après la visualisation des immatriculations de leur véhicules”. Ce système technologique sert, en premier lieu, à l’intervention rapide et efficace des agents de l’ordre public déployés sur le terrain. Sitôt alertés par les agents chargés des caméras, ces derniers tenteront de localiser l’endroit concerné afin de fournir les informations nécessaires aux agents d’intervention. Ces caméras sont également installées près des stations de voyageurs ou des gares, endroits où les vols et agressions sont régulièrement signalés. Ces caméras jouent un rôle “préventif” dans la lutte contre la criminalité. On apprend aussi que des jeunes filles qui tentaient de se suicider ont pu être sauvées à temps, après leur localisation par caméra.
Au 31 décembre 2009
L’Algérie comptait 33 500 000 abonnés au téléphone mobile
Le chef de l’état a auditionné, hier, le ministre de la Poste et des Technologies de communication et de l’information. Ce dernier a dressé un bilan exhaustif des réalisations de son secteur. Il en ressort, notamment, qu’au 31 décembre 2009, les capacités de l’infrastructure nationale en matière de téléphonie fixe étaient de près de 4 500 000 équipements d’abonnés. Le nombre d’abonnés reliés est de près de 3 000 000 et les équipements du réseau sont exploités à plus de 70%. Par ailleurs, l’Algérie dispose d’une infrastructure couvrant l’ensemble du territoire national grâce à un réseau de transmission d’une capacité de plus de 60 000 kilomètres de fibres optiques et de près de 50 000 km de faisceaux hertziens numériques. Dans le domaine de la téléphonie mobile, la télédensité reste importante. Au 31 décembre 2009, les trois opérateurs comptaient 33 500 000 abonnements pour un taux de pénétration de 93%. Nous y reviendrons.
Edition du Mardi 24 Août 2010
Actualité
Ils étaient tous là…
Famille révolutionnaire, gouvernement, opposition et société civile hier à l’enterrement de bentobal
Celui qui fait partie des “trois B” reposera désormais au carré des martyrs aux côtés de ses compagnons d’armes.
Lakhdar Bentobal, décédé samedi soir à l’âge de 87 ans, a été inhumé hier au cimetière El-Alia, au carré des martyrs, aux côtés de ceux qui furent ses frères d’armes pendant le combat pour la libération du pays. Il les rejoindra désormais dans l’éternité. L’enterrement de cette grande figure de la Révolution a drainé une imposante foule venue rendre un ultime hommage à Si Abdallah. Famille révolutionnaire, membres du gouvernement, société civile, simple anonyme… Ils étaient tous là, ce lundi, au carré des martyrs où “le Chinois” reposera désormais à côté de Mohamed Boudiaf. L’ancien président de la République, Chadli Bendjedid, le président de l’ex-HCE, Ali Kafi, le général Ataïlia sont au premier rang, Bensalah, Ziari et les ex-chefs du gouvernement, Rédha Malek et Ali Benflis, étaient aussi là. Le président Bouteflika, était représenté par son frère Saïd. Des membres du gouvernement, à leur tête Ahmed Ouyahia et le vice-Premier ministre Noureddine Yazid Zerhouni, Gaïd Salah, Abdelmalek Gnaïzia étaient également présents. L’opposition, à l’image de Saïd Sadi, Nouredine Aït Hamouda, était présente à cet ultime hommage où l’on a également relevé la présence d’Issad Rebrab ainsi que d’autres figures du monde économique et artistique. C’est le ministre des Moudjahidine, Mohamed Chérif Abbas, qui a prononcé l’oraison funèbre en survolant le parcours révolutionnaire du défunt et en insistant sur ses qualités humaines et son caractère. Pour Chérif Abbas, ce qui importait le plus au défunt, c’était de voir l’Algérie enfin indépendante. “C’était son seul rêve, celui de voir l’Algérie indépendante et il a donné tout ce qu’il avait de plus cher pour son pays : sa jeunesse et toute sa vie. Si Lakhdar Bentobal avait un sens de responsabilité rare. C’est un exemple de nationalisme”, soulignera-t-il d’une voix emprunte d’émotion. “Il était un militant, un djoundi et un politique affable, aimé de ses compagnons du fait de son humilité, mais aussi un homme qui ne badinait pas avec ses principes”, a ajouté le ministre, en mettant en relief son intelligence et sa sagesse qui avaient permis de transcender des contradictions dans le cheminement de la révolution. “Si Lakhdar a été une référence pour sa sagesse et sa perspicacité à travers son parcours de militant au sein du Mouvement national”, a encore témoigné M. Chérif Abbas qui a souhaité voir les mémoires, que le défunt s’était attelé à écrire de son vivant, être publiés. Né à Mila en 1923, le défunt s’est engagé dans l’activité politique en tant que militant au sein du Parti du peuple algérien (PPA). Après la seconde guerre mondiale, il rejoignit l’organisation spéciale (OS) où il occupa plusieurs postes de responsabilité et entama la préparation des opérations dans le Nord constantinois. Après la dissolution de l’OS en 1950, son nom fut intégré dans la liste des personnes recherchées par la police française. Il adhéra au groupe des 22, et au lendemain du déclenchement de la Révolution, il fut nommé chef de la région de Jijel, Ettahir, Al-Milia et Constantine. Il assista en compagnie de Zighoud Youcef, représentant du Nord constantinois au congrès de la Soummam. Il a été également membre suppléant au Conseil national de la Révolution en remplacement du martyr Zighoud Youcef en 1956. Il a été désigné ministre de l’Intérieur du premier gouvernement provisoire de la République algérienne pour deux mandats consécutifs puis désigné, en 1961, ministre d’état. Feu Bentobal a participé au deuxième round des négociations d’évian.
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