EDITION du LUNDI 06 Septembre 2010----

Edition du Lundi 06 Septembre 2010

  • Par belabd le 06/09/10 - 20:26
 
 
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LE RADAR
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 Le mouvement qui touche les postes diplomatiques se poursuit avec la nomination d'un certain nombre de personnalitĂ©s.



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 Les photographes de presse n'ont-ils pas le droit de prendre des photos dans des lieux publics pour prĂ©parer les illustrations dont ont besoin leurs publications respectives ?



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Quelque 141 petites et moyennes entreprises ont été créées durant le 1er semestre de l'année 2010 dans la wilaya de Laghouat.



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Trente migrants africains ont Ă©tĂ© tuĂ©s depuis le dĂ©but de l'annĂ©e 2010 Ă  la frontiĂšre entre l'Égypte et IsraĂ«l, dont 25 abattus par la police Ă©gyptienne



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Une rencontre de football prévue entre Dresde et Leipzig (5e division allemande) n'a pas pu avoir lieu en raison du passage d'une meute de sangliers sur le terrain de Dresde, en Allemagne.



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L'humoriste algérien, Abdelkader Secteur, se produira aujourd'hui à 22h à la Khaïma d'Aigle Azur, installée au Tennis Club de Sidi-Fredj.



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Le ComitĂ© pour l'Ă©limination de la discrimination raciale, organe des Nations unies, s'est dĂ©clarĂ© “prĂ©occupĂ© par le fait que la langue amazigh n'est toujours pas reconnue comme langue officielle”


Actualité
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FidÚle à ses principes, il était l'un des rares à venir assister aux cérémonies et autres rencontres consacrées à Aboubaker Belkaïd et Mohamed Boudiaf.


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La justice française a rendu son innocence Ă  Mohamed-Ziane Hasseni - en attendant qu'elle fasse apparaĂźtre peut-ĂȘtre la vĂ©ritĂ© sur l'assassinat d'Ali MĂ©cili - mais n'a pas lavĂ© la diplomatie algĂ©rienne de ses manquements dans cette affaire.



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Les audiences du Ramadhan que tient le prĂ©sident de la RĂ©publique et oĂč il passe en revue chaque secteur sont, pour les ministres, un vĂ©ritable examen d'Ă©valuation du secteur dont ils ont la charge.


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Par : R. N./APS
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Dans le cadre des auditions annuelles qu'il dirige sur les activités des différents départements ministériels, le président de la République a tenu, le 29 août dernier



Par : L. OUBIRA
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Le bureau de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme à Béjaïa sera présent au procÚs en guise de soutien aux accusés.


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Par : K. Tighilt
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L'appel Ă  la solidaritĂ© des deux non-jeĂ»neurs, H. H. (47 ans) et S. F. (34 ans), arrĂȘtĂ©s Ă  AĂŻn El-Hammam, le 13 aoĂ»t passĂ©, est lancĂ© sur le Net par Acor SOS Racisme (Suisse)



Par : K. T.
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Une voiture de marque Renault Express, appartenant à un commerçant, a été volée, dans la soirée de jeudi dernier dans la commune d'Agouni Gueghrane (daïra des Ouadhias)



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Les agriculteurs doivent au prĂ©alable formuler une demande de conversion du droit de jouissance  perpĂ©tuelle en droit de concession pour l'Office national des terres agricoles (Onta)


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Un important réseau de trafic de cartes grises a été démantelé à Batna. Plus de 50 dossiers administratifs ont été récupérés lors d'une perquisition de domicile.



Par : NEÏLA B.
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Depuis sa dĂ©signation Ă  la tĂȘte de la DGSN, le gĂ©nĂ©ral-major Hamel a enclenchĂ© un vaste chantier de rĂ©formes de l'institution policiĂšre. Ses engagements n'ont pas tardĂ© Ă  se concrĂ©tiser sur le terrain.


 

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Edition du Lundi 06 Septembre 2010

Actualité

Un grand commis de l'État tire sa rĂ©vĂ©rence
Mohamed salah mentouri décÚde d'une crise cardiaque

FidÚle à ses principes, il était l'un des rares à venir assister aux cérémonies et autres rencontres consacrées à Aboubaker Belkaïd et Mohamed Boudiaf.

“Le pays peine Ă  former un projet Ă©conomique et social consensuel et mobilisateur”, cette sentence prononcĂ©e Ă  l'ouverture de la session de dĂ©cembre 2004 du Cnes qu'il prĂ©sidait en 1996 sonnait comme un prĂ©lude Ă  son dĂ©part considĂ©rant que le climat ambiant n'Ă©tait pas favorable aux missions du conseil que l'ExĂ©cutif voulait rĂ©duire Ă  une “chambre d'enregistrement, une assemblĂ©e de pacotille...”. En 2005, sa dĂ©mission est un Ă©vĂ©nement majeur dans un pays oĂč les responsables sont gĂ©nĂ©ralement remerciĂ©s. Le refus du bricolage et d'ĂȘtre un alibi est un trait de son caractĂšre hĂ©ritĂ© de son parcours pendant la colonisation, ses convictions et son penchant maladif pour le travail bien fait. Il est dĂ©cĂ©dĂ© hier matin, emportĂ© par une crise cardiaque. Il s'en va discrĂštement comme il a passĂ© ces derniĂšres annĂ©es, depuis sa dĂ©mission. Mohamed Salah Mentouri, un nom qui reste liĂ© Ă  cette exigence de rigueur dans la vision et la persistance de l'idĂ©al du 1er Novembre.
Le commun des AlgĂ©riens se rappellera notamment de son passage au Cnes et de ses rapports de conjoncture sans complaisance. Cela se confirmera le 3 mai 2005 lorsqu'il est “contraint” Ă  dĂ©poser sa dĂ©mission. “Je ne nourris aucun regret quant Ă  cette dĂ©cision, n'ayant jamais Ă©tĂ© assailli par l'obsession du pouvoir”, avait-il dĂ©clarĂ© en quittant le Cnes dont il a fait un organe de veille et proposition.
Comme Ă  chaque fois, il gardera le silence malgrĂ© ce sentiment d'avoir Ă©tĂ© Ă  la marge aprĂšs une rupture de cinq ans. Pourtant, l'homme Ă©tait citĂ© Ă  plusieurs reprises comme ministrable depuis le retour de Mohamed Boudiaf qu'il appelait “l'homme du 1er Novembre” et pour lequel il avait une admiration dĂ©bordante. HĂ©sitant Ă  tant de sollicitations, il ne refusera cependant pas de rejoindre le Cnes, encouragĂ© par Abdelhak Benhamouda, alors SG de l'UGTA. Un Cnes dont il fera “un instrument d'analyse critique et de rĂ©flexion contributive, capable de fournir une grille de lecture avec des rĂ©fĂ©rants Ă©loignĂ©s des standards stĂ©rilisants de l'autosatisfaction triomphaliste”. FidĂšle Ă  ses principes mais aussi en amitiĂ©, il Ă©tait l'un des rares Ă  venir assister aux cĂ©rĂ©monies et autres rencontres consacrĂ©es Ă  Aboubaker BelkaĂŻd et Mohamed Boudiaf, tout en gardant son caractĂšre discret qu'il aura cultivĂ© tout au long de sa vie. EmbarquĂ© jeune dans le tourbillon de la lutte de LibĂ©ration, le dĂ©funt, natif de Constantine en 1940, Ă©tait membre de l'OCFLN dans sa ville natale (il est nĂ© Ă  Hamma) et en Tunisie et membre de l'Ugema. Il Ă©tait diplĂŽmĂ© de l'École des hautes Ă©tudes commerciales, licenciĂ© en droit et titulaire d'un DES en Ă©conomie. À l'IndĂ©pendance, il rejoint le ministĂšre du Travail au poste de sous-directeur de l'animation et de la coordination avant de devenir directeur gĂ©nĂ©ral de la caisse de SĂ©curitĂ© sociale, poste qu'il occupera de 1970 Ă  1980. Il sera secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du ministĂšre de la Formation professionnelle, de 1982 Ă  1984, puis vice-ministre des Sports, vice-ministre du Tourisme et prĂ©sident du ComitĂ© olympique algĂ©rien en 1989. À ce dernier poste, Mohamed Salah Mentouri disait sentir “les tentatives de passage en force des tenants d'un Infitah larvĂ©â€. Aussi est-il limogĂ© pour son opposition “à une privatisation rampante, illĂ©gale et non assumĂ©e”. En 1991, Sid-Ahmed Ghozali, alors Chef du gouvernement, le rappelle pour lui confier le portefeuille de la SantĂ© et des Affaires sociales. Il sera Ă©lu, en 1996, prĂ©sident du Cnes mais le “mai 2005”, “l'homme qui ne savait pas mentir” dĂ©posera sa dĂ©mission suite Ă  des pressions dues Ă  son refus de cautionner les bilans et les dĂ©marches du gouvernement.
 



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Actualité

Nouvelles nominations au sein de la DGSN
Un commissaire divisionnaire chef de cabinet et un nouveau directeur des URS

Par : NEÏLA B.


Depuis sa dĂ©signation Ă  la tĂȘte de la DGSN, le gĂ©nĂ©ral-major Hamel a enclenchĂ© un vaste chantier de rĂ©formes de l'institution policiĂšre. Ses engagements n'ont pas tardĂ© Ă  se concrĂ©tiser sur le terrain.
En effet, des changements trĂšs importants sont en train de s'opĂ©rer au niveau de plusieurs directions et services. Ainsi, de source bien informĂ©e, on apprend que le directeur gĂ©nĂ©ral de la SĂ»retĂ© nationale vient de relever de ses fonctions le chef de service protection et sĂ©curitĂ© des personnalitĂ©s (SPS), dĂ©pendant de la direction des renseignements gĂ©nĂ©raux (DRG) de la police sise Ă  Ben Aknoun. Le DGSN a pris cette dĂ©cision suite Ă  une inspection surprise qu'il a effectuĂ©e lui-mĂȘme Ă  ce service oĂč il a relevĂ© des insuffisances et des anomalies au niveau de la gestion. Rien n'a infiltrĂ©, cependant, sur son successeur. Par ailleurs, un jeune officier vient d'ĂȘtre dĂ©signĂ© comme chef-d'Ă©tat major de la sĂ»retĂ© wilaya d'Alger, Ă  Bab-Ezzouar.
Notre source affirme, aussi, que le commissaire divisionnaire, Ali Mekkoud, a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© chef de cabinet de la DGSN. Il a occupĂ© plusieurs postes, dont celui de directeur du laboratoire de la Police scientifique et technique, dĂ©pendant de la direction de la police judiciaire (DPJ), tout comme il a occupĂ© un poste de responsabilitĂ© au niveau du centre de la documentation et de l'informatique (CDI). “Il est connu pour ses compĂ©tences et sa grande expĂ©rience au sein de la police”, nous dit-on. Il remplacera, ainsi, le commissaire divisionnaire Zerrouk qui, lui, a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© directeur des unitĂ©s rĂ©publicaines de la police (URS). Il a dĂ©jĂ  fait ses preuves au niveau de cette direction qui a Ă©tĂ©, elle aussi, touchĂ©e par des changements.
Un nouveau commissaire divisionnaire a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© Ă  la tĂȘte de la 8e unitĂ© URS de Kouba. Il occupait auparavant le poste d'adjoint du commandant de la 9e URS Ă  Bachdjerrah. Un chef de sĂ»retĂ© urbaine de la sĂ»retĂ© de daĂŻra de Sidi-M'hamed a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© comme commandant de la 9e URS Ă  Badjerrah.
“Les URS dĂ©pendront des sĂ»retĂ©s de wilaya en matiĂšre de dĂ©placement seulement, alors que le recrutement et la gestion resteront dans les prĂ©rogatives de cette direction”, nous a affirmĂ© le responsable de la communication Ă  la DGSN.
On apprend, aussi, que des officiers de police ont été mobilisés dans différents barrages et points de contrÎle, suite aux instructions du DGSN, afin de surveiller, contrÎler et orienter les agents de l'ordre public et autres policiers répartis sur le terrain en contact direct avec les citoyens, dans le cadre du renforcement de la police de proximité.


Edition du Lundi 06 Septembre 2010

Actualité

Élan de solidaritĂ© internationale
AprÚs l'arrestation des non-jeûneurs de Aïn El Hammam (Tizi Ouzou)

Par : K. Tighilt


L'appel Ă  la solidaritĂ© des deux non-jeĂ»neurs, H. H. (47 ans) et S. F. (34 ans), arrĂȘtĂ©s Ă  AĂŻn El-Hammam, le 13 aoĂ»t passĂ©, est lancĂ© sur le Net par Acor SOS Racisme (Suisse), suivi d'une adhĂ©sion massive Ă  cette demande de plusieurs associations, notamment Europe solidaire (France), Parti ouvrier populaire (POP-Suisse), Les Jeunes Verts (GenĂšve), Mouvement Alternatif pour les libertĂ©s individuelles (Maroc) et bien d'autres organisations sociales et humanitaires, campĂ©es dans plusieurs pays, tels que le Maroc, la Suisse, la Tunisie, la France... Depuis la diffusion de cet appel, une mobilisation internationale s'en est suivie. L'affaire ne s'arrĂȘte pas lĂ , puisque la machine judiciaire sĂ©vit encore. Mardi dernier, Ă  BĂ©jaĂŻa, dans la commune d'OuzellaguĂšne, dix personnes ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es par la police dans un fast-food, servant Ă  porte fermĂ©e. Le propriĂ©taire sera placĂ© sous mandat de dĂ©pĂŽt, tandis que les neuf autres non-jeĂ»neurs seront appelĂ©s Ă  comparaĂźtre devant la justice. À qui le tour ? Pour les citoyens, les avis sont partagĂ©s, mais toujours dans le sens de la tolĂ©rance et du pardon. “Ceux qui travaillent dans des conditions difficiles et pĂ©nibles ont le droit de rompre le jeĂ»ne”, explique un homme, jeĂ»neur pratiquant de son Ă©tat. “Cela ne me dĂ©range nullement, pour peu que les personnes qui ne peuvent pas jeĂ»ner se mettent Ă  l'abri des regards et ne pas porter atteinte Ă  la sensibilitĂ© d'autrui. C'est ça la logique de l'islam de tolĂ©rance tel que pratiquĂ© par nos aĂźnĂ©s, nos ancĂȘtres, depuis la nuit des temps”. L'on se demanderait donc pourquoi tout ce radicalisme qui se rĂ©veille spontanĂ©ment, encouragĂ©, de surcroĂźt par une justice, censĂ©e ĂȘtre Ă©quitable, juste comme son nom l'indique. Pour un autre, enseignant de son Ă©tat, “cela relĂšve de l'aberration. C'est clairement et simplement de l'excĂšs de zĂšle ! Vu le dur travail sur chantier et en cette pĂ©riode de canicule, ils ont le droit de boire si cela est nĂ©cessaire, la journĂ©e de carĂȘme pourrait ĂȘtre rĂ©cupĂ©rĂ©e un autre jour, comme l'autorise la religion. Pourquoi, si l'on suit ce raisonnement, n'arrĂȘte-t-on pas aussi ceux qui se trouvent dehors au moment des priĂšres, comme l'avait si bien dit un de vos confrĂšres journaliste ?”, s'est interrogĂ© un autre enseignant en langue arabe. C'est dĂ©cidĂ©ment un paradoxe face Ă  une sociĂ©tĂ© qui, pourtant tolĂšre, et une justice, qui devrait ĂȘtre juste, mais qui pourchasse et condamne.
Renoncera-t-elle Ă  cette dĂ©cision qui, selon toute apparence, ne rĂ©prime pas seulement, mais enfonce plus d'un, comme le dĂ©montre cet Ă©lan de solidaritĂ©, avec les deux non-jeĂ»neurs de AĂŻn El-Hammam et envers ceux d'Ighzer-Amokrane. C'est ce type d'inquisition qui pousse de plus en plus de citoyens Ă  verser dans l'intolĂ©rance en ne jeĂ»nant plus, mĂȘme publiquement. N'a-t-on pas entendu ce sexagĂ©naire, S. M., de Tizi Ouzou, appeler ses amis Ă  venir en masse avec des bouteilles d'eau minĂ©rale et rompre le jeĂ»ne, Ă  un horaire prĂ©cis de la journĂ©e, devant le tribunal concernĂ©, non pas pour blasphĂ©mer, loin s'en faut, mais pour se solidariser tout simplement avec les deux ouvriers de AĂŻn El-Hammam. Pour rappel, le bureau de BĂ©jaĂŻa de la LADDH (Ligue algĂ©rienne de dĂ©fense des droits de l'Homme), a appelĂ© “l'opinion publique Ă  se mobiliser pour la tolĂ©rance et le respect de la diffĂ©rence et des valeurs sociales dans un État de droit”.



www.liberte-algerie.com




06/09/2010
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