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Le ministre des Finances a brossé un tableau exhaustif des dossiers
Karim Djoudi livre des précisions sur les subventions, les impôts et le dossier Djezzy
12-03-2013
Photo : Riad
Par Youcef Salami
Une foultitude de données chiffrées a été livrée, hier, par le ministre des Finances, Karim Djoudi, en marge d’une conférence animée par des experts du FMI, la Banque d’Algérie et des banquiers algériens, à l’occasion de la visite à Alger de la directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde. M. Djoudi, jouant la transparence, a brossé un tableau exhaustif, parlant de tout ou presque.
En haut du tableau, les subventions dites implicites ou indirectes, un sujet qui fâche, en fait. Il est reproché au pays d’en accorder davantage et dans beaucoup de secteurs, l’énergie en tête. L’aide de l’Etat porte, entre autres, sur les prix de l’énergie (électricité, gaz, essence gasoil) et du loyer, des prix qui ne couvrent pas les charges d’exploitation ou l’amortissement de la dette des entreprises ni leur développement économique, a expliqué le ministre. M. Djoudi, cité par l’APS, a ajouté que le Trésor public prend en charge ces montants non pas à travers le budget, mais le rachat des dettes des entreprises publiques, citant en exemple les deux cents milliards de dinars de dettes contractées par la Sonelgaz, et rachetées par le Trésor.
Abominable ! Les corps sans vie des deux enfants enlevés samedi dernier à hauteur de la nouvelle ville Ali-Mendjeli ont été retrouvés en début d’après-midi d’hier au niveau de l’Unité de voisinage (UV) 17. ...
De notre envoyé spécial dans la wilaya de Souk Ahras Ziad Abdelahdi L’alimentation en eau potable (AEP) et l’assainissement des eaux usées sont deux volets auxquels les ...
Une foultitude de données chiffrées a été livrée, hier, par le ministre des Finances, Karim Djoudi, en marge d’une conférence animée par des experts du FMI, la Banque d’Algérie et des banquiers algériens, à l’occasion de la visite à Alger de la directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde. M. Djoudi, jouant la transparence, a brossé un tableau exhaustif, parlant de tout ou presque. En haut du tableau, les subventions dites implicites ou indirectes, un sujet qui fâche, en fait....
De notre envoyée spéciale à IlliziBahia Aliouche Les 22 mesures arrêtées lors de la visite en 2011 à Illizi du ministre de la Poste, des Technologies ...
De notre correspondant à Annaba Mohamed Rahmani Apparemment, les problèmes auxquels est confrontée l’entreprise Ferrovial à Annaba ne sont pas près de se régler. Les travailleurs grévistes ...
Par Salah BenreguiaL’Ecole nationale des sciences agronomiques (Ensa) en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural et le pôle foncier de Montpellier, ...
«Nous n’avons pas un Sahara, mais des saharas. Nous avons le Hoggar, le Tassili n’Ajjer, la route des ksour, la boucle des oasis, et Timimoun l’oasis rouge, qui est l’un des fleurons du tourisme national». ...
Par Algérie presse service L’ambassadeur conseiller auprès du ministre délégué des Affaires Maghrébines et Africaines, M. Rabah Hadid, a estimé, hier à Sidi Bel Abbès, que...
Après le fonds spécial pour le développement des wilayas du Sud qui n’ont pas donné de résultats probants, le gouvernement passe à une autre étape. ...
Les corps sans vie des deux enfants enlevés, retrouvés
12-03-2013
De notre correspondant à Constantine
A. Lemili
Abominable ! Les corps sans vie des deux enfants enlevés samedi dernier à hauteur de la nouvelle ville Ali-Mendjeli ont été retrouvés en début d’après-midi d’hier au niveau de l’Unité de voisinage (UV) 17. Ce dénouement était perceptible aux alentours de 14h15 lorsqu’une certaine fébrilité a gagné le siège de la Sûreté de wilaya. Un témoin résidant sur les lieux nous confirmera avoir remarqué «cette fébrilité des éléments des services de police et intrigué par la présence de certains d’entre eux portant des combinaisons blanches (police scientifique, Ndlr)» et portant des mallettes contenant sans doute les accessoires permettant de relever les empreintes. Joint au téléphone, un officier confirmera l’information soulignant le déplacement sur les lieux, pour constat, du procureur pour qu’ensuite les corps des deux victimes soient acheminés vers le CHU, précisément le service de médecine-légale pour l’autopsie d’autant plus que les plus folles rumeurs ont circulé notamment, sur un kidnapping dont le prélèvement d’organes humains serait l’objectif.
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HAROUN-ZAKI ET BRAHIM DÉCOUVERTS ASSASSINÉS APRÈS AVOIR ÉTÉ MUTILÉS Les Algériens sous le choc
Les corps mutilés et sans vie des enfants Boudaira Haroun-Zaki, âgé de 9 ans, et Hachiche Brahim, 10 ans, ont été retrouvés hier, non loin du lieu de leur enlèvement, précisément à l’Unité de voisinage (UV) 17, un îlot de bâtiments en chantier de la Nouvelle Ville Ali- Mendjeli. Une nouvelle qui a mis sous le choc la Nouvelle Ville Ali-Mendjeli qui a connu, pour rappel, des affrontements violents entre émeutiers exigeant vengeance et ...Suite
Les corps mutilés et sans vie des enfants Boudaira Haroun-Zaki, âgé de 9 ans, et Hachiche Brahim, 10 ans, ont été retrouvés hier, non loin du lieu de leur enlèvement, précisément à l’Unité de voisinage (UV) 17, un îlot de bâtiments en chantier de la Nouvelle Ville Ali- Mendjeli. Une nouvelle qui a mis sous le choc la Nouvelle Ville Ali-Mendjeli qui a connu, pour rappel, des affrontements violents entre émeutiers exigeant vengeance et sécurité et forces de l’ordre qui ont usé de gaz lacrymogènes pour disperser des manifestant incontrôlables qui s’en sont pris aux commerces et édifices publics. Car s’il est vrai qu’un climat de psychose s’est installé dans toute la wilaya de Constantine depuis l’enlèvement des deux enfants samedi dernier, rien ne justifie cette réaction des jeunes de la cité. Une découverte macabre après trois jours d’intenses recherches effectuées par les services de sécurité mais également par les habitants de la Nouvelle Ville qui ont fait preuve d’une solidarité sans faille avec les familles des deux victimes. Une découverte qui a mis le feu aux poudres dans la méga-cité Ali- Mendjeli tellement la colère de ses habitants a atteint son paroxysme au fur et mesure que le temps passait et qu’aucune nouvelle apaisante n’était venue soulager la détresse des parents des deux victimes. Inconsolables, des jeunes et moins jeunes ont pris à partie les services de sécurité accusés de n’avoir pas fait preuve de diligence et de tact en des circonstances où la vie des citoyens est mise en danger. Un drame qui ne manquera pas également de susciter des remous et des tensions tant il est vrai que la question de la sécurité au niveau de la Nouvelle Ville Ali-Mendjeli s’est posée depuis que les premiers locataires y ont élu domicile. La nouvelle a fait accourir des marées humaines sur les lieux où ont été «jetés» les corps des deux victimes. Surexcités et très en colère, ils ont quadrillé la zone empêchant y compris la police scientifique de prospecter les lieux et accomplir son travail d’usage. L’alerte de la découverte a été donnée vers 14 heures et c’est le corps de Haroun-Zaki qui a été identifié en premier, a priori, mutilé et dissimulé dans une valise à l’entrée d’une cave d’un immeuble en chantier. Hachiche Brahim a été, lui, retrouvé à une centaine de mètres plus loin, près d’une base de vie de travailleurs chinois, dans les mêmes conditions, les mains dans un gros sac plastique noir. L’ambulance qui devait transporter le corps à l’hôpital Abdelkader-Bencherif, où fut déjà entreposée la dépouille de Haroun-Zaki, n’a pu accéder sur les lieux investis par des jeunes en colère qu’aux environs de 16h30. Dénonçant l’inertie des policiers, ils criaient vengeance pour ce crime abominable exigeant même qu’on leur livre un suspect qui aurait été arrêté hier. A l’entrée de l’hôpital également, des centaines de jeunes s’étaient amassés, menaçant, en pleurs, de tout saccager. Une occasion pour eux de s’en prendre aux policiers pour dénoncer une espèce de «hogra» de la part de ces derniers alors que «la sécurité n’est même pas assurée, car si tel était le cas comment peut-on assister à un crime aussi abominable à l’intérieur d’une agglomération de plus de 250 000 habitants ?» accusent-ils. Autant dire qu’ au-delà du climat de frayeur et de panique qui s’est installé dans la quasi-totalité des foyers constantinois, la disparition mystérieuse, depuis samedi dernier, des deux innocents avait continué de susciter l’émoi et la consternation. Le Tout-Constantine était suspendu aux nouvelles quant au sort des deux bambins enlevés. L’intensification des recherches par les différents services de police et de la Gendarmerie nationale n’avait pas abouti en dépit des moyens considérables déployés pour dénouer cette affaire, dont les hélicoptères de reconnaissance de la Gendarmerie nationale et la cellule de suivi et de coordination composée d’enquêteurs spécialisés et de psychologues mise sur pied par la Sûreté de wilaya. Une mobilisation rarement observée par les services de sécurité de la wilaya de Constantine tant il vrai, aussi, que l’écho de cette affaire a retenti de manière invraisemblable aux quatre coins de la wilaya où, désormais, les parents d’élèves se bousculent aux portes des écoles. La multitude des versions et ouïedire n’étaient pas pour faciliter la tâche des services de sécurité qui ne devaient négliger aucun détail dans pareils cas. Il n’en demeure pas moins que ces derniers, qui disposaient d’un élément crucial, un témoin oculaire en la personne d’un enfant de 14 ans qui aurait assisté à la scène de l’enlèvement, ont poursuivi leurs recherches dans tous les sens et tenté de recueillir la moindre information pouvant faire avancer l’enquête. Ceci au moment où les familles des enfants demeuraient inconsolables et attachaient tous leurs espoirs au moindre bruit. La visite du wali de Constantine dans la soirée de lundi aux familles, venu les rassurer de son soutien et sa détermination à veiller personnellement à faire aboutir les recherches, a été diversement appréciée. Les concernés ont cru un instant que le premier responsable de la wilaya était porteur de bonnes nouvelles. Une présence qui a provoqué, au-delà de son caractère responsable et de réconfort, une vive émotion, voire des malaises et des évanouissements parmi les présentes. Hier, ce sont des femmes, proches, voisines solidaires avec les familles des deux enfants qui ont tenté d’organiser une marche dans la matinée à partir de l’Unité de voisinage 18 de la Nouvelle Ville Ali- Mendjeli pour exiger le retour des deux enfants et plus de sécurité. Très vite, les hommes sont parvenus à les en dissuader craignant que des agitateurs saisissent l’occasion pour semer le trouble. Mais c’était compter sans cette dramatique et sinistre tournure. K. G.
Par Maâmar Farah L'internationaliste Louisa nationale n'en rate pas une ! Elle est catégorique : la marche des chômeurs obéit à des agendas étrangers ! On ne sait plus si la trotskyste qu'elle est, a pour rôle de défendre les travailleurs, les chômeurs et les exclus ou de les enfoncer ! On se sait plus si elle est dans l'opposition ou si elle est la porte-parole non déclarée du gouvernement ! Mais enfin ! Les gens qui bougent pacifiquement pour revendiquer leurs droits ne sont pas automatiquement des agents payés pour allumer la mèche d'une autre «révolution arabe» ! Il est clair que le Qatar cherche par tous les moyens à étendre ici le plan diabolique concocté par le Mossad ; il utilise pour cela certains courants islamistes. Mais pas ces jeunes ! Pas ces braves manifestants pacifiques qui continuent de perpétuer les traditions de lutte et d'engagement de la jeunesse algérienne ! Ils nous rappellent, Madame, que la sève révolutionnaire continue d'irriguer nos terres, que la flamme des rebelles est toujours vivace, que l'espoir n'est pas mort ! Mais, quand on n'a rien compris au combat des Arouchs, il n'est pas certain que l'on puisse saisir le sens de la lutte des gamins du Sahara... Il ne faut pas avoir peur du printemps, Madame ! «Mon neveu sera absent pour un contrôle médical de routine à Alger. Mais il ne veut pas me céder son espace, de peur que je mène un “printemps arabe” contre toutes les Sihem Lavabo. Rendez-vous le dimanche 24 mars 2013.» (Tata Aldjia)
La révision du droit de change, l’allocation touristique notamment, reste toujours «à l’étude» au niveau de la Banque d’Algérie. C’est ce qu’a déclaré hier son gouverneur, refusant de se prononcer sur un quelconque relèvement du plafond fixé depuis plus d’une décade à cette allocation. Mohamed Laksaci s’est contenté de rappeler que des mesures sont envisagées au profit des ménages dans le cadre de la convertibilité courante du dinar. D’autre part, le gouverneur de la Banque d’Algérie a indiqué que la nouvelle centrale des risques des ménages et entreprises dont la mise en place était attendue imminente ne pourra l’être qu’après 2014, en raison de la nécessité d’une infrastructure informatique adéquate. C. B.
De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari A l’invitation d’eurodéputés, en majorité du groupe d’amitié du Parlement européen (PE) avec l’Algérie, Messahel (Affaires africaines et maghrébines) a eu à passer un intéressant oral dans l’enceinte de la prestigieuse Chambre de Bruxelles - Strasbourg. Cependant, c’est sur la question Mali-Sahel où le ministre algérien était le plus attendu et a été le plus convaincant. Articulée autour de six points axiaux, la vision de l'Algérie n’est ni angélique, contrairement à ce que d’aucuns malintentionnés le distillent, ni aventurière et/ou aventureuse. Cela vaut la peine d’y revenir. Les six commandements énoncés par Messahel à Bruxelles (un régime légitime consensuel, les parties à la future négociation doivent se démarquer du terrorisme, du crime organisé et affirmer l’intégrité territoriale du Mali, le redéploiement de l’Etat est le troisième principe, le quatrième étant une lutte implacable, sans merci, dans la durée contre le terrorisme et le crime organisé, le cinquième axe est l’implication de la communauté internationale dans la grave catastrophe humanitaire, déjà existante et appelée à s’aggraver, enfin, et c’est le sixième pilier, le développement de la région). Lors des interventions des euro-parlementaires, pour la plupart inquiets d’un éventuel ensablement de l’armée française dans cet espace géographique, immense, immensément riche et dont les particularités sociologiques, culturelles et historiques ne doivent pas être prises à la légère, la réponse, la seule d'ailleurs empreinte de bon sens, est le «binôme sécurité-développement » que Messahel développera tout au long de son magistère et qui, de toute évidence, ne peut être ni contourné (comment ?) ni sous-évalué. Ce qui serait improductif et surtout dangereux. D’où, c’est une conclusion logique découlant de doctrine algérienne, l’ouverture de l’espace aérien du pays aux avions de combat français. C’était nécessaire et c’était une façon appropriée et idoine pour empêcher un Etat- Qaïda dans cette région sensible du monde. En plus, l'Algérie a encore apporté sa contribution directe, pratique et efficace en fermant ses frontières avec le Mali (14 000 km, tout de même, dans les paroles, cela est facile à prononcer, mais dans les actes, c’est une autre histoire). Des représentants du Parlement européen ont, ensuite, évoqué la question touarègue et ses éventuelles répercussions sur une issue, favorable ou pas, du conflit. Les rébellions touarègues n’ont pas commencé en 2012 et à Messahel de rappeler celles de 1963, de 1990, de 2010. Pour autant, si l’intégrité «physique», territoriale malienne n’est pas négociable, aux yeux de l'Algérie le pouvoir peut se discuter au Mali. Il faut être aveugle, comme le précisera après la rencontre, un eurodéputé, pour ne pas admettre qu’il faut qu’il y ait, sous une forme ou sous une autre, une représentativité touarègue réelle et crédible dans les futures instances maliennes. Pour autant, le Nord-Mali n’abrite pas que des communautés touarègues, il existe d’autres civilisations et ethnies aussi vieilles que les Touarègues, Tamachekt, arabes. Si cela n’a pas été traité longuement lors des débats eurodéputés-Messahel, la future configuration de l’Etat malien doit faire l’objet d’une réflexion, tout d’abord, ensuite d’applications crédibles. Le Mali futur ne sera pas au plan institutionnel, une réplique à l’identique de ce qu’il a été, les mêmes causes produisant les mêmes effets, l’on reviendrait, indubitablement, à la case départ, dans une situation humanitaire, militaire, paramilitaire et politique davantage explosive. Salafranca, du principal groupe du Parlement européen, un militant crédible et sérieux du rapprochement avec l’Algérie, et les autres eurodéputés qui ont invité Messahel ne voient pas d’inconvénient, pourvu que l’intégrité territoriale du pays soit garantie, à ce que le Mali devienne un Etat fédéral, voire confédéral. Pour ainsi dire et pour revenir à la vieille sagesse chinoise, «qu’importe la couleur du chat, pourvu qu’il attrape les souris». Cependant, acter et légitimer les commandements algériens sur le Mali et accréditer l’expertise algérienne au Sahel ne suffit pas, ne suffit plus. Il faut travailler sur du concret, sur du palpable et commencer par le commencement. Présentement, il faut d’abord assurer un continuum pratique à ce que le ministre algérien définit comme le binôme sécurité et développement. Piqûre brûlante de rappel : Messahel relate aux parlementaires de l’UE l’égoïsme de Bruxelles-Europe lorsqu’il s’était agi, dans une période pas très lointaine, où il fallait rajouter quelques milliers d’euros pour achever la Transsaharienne dans son tronçon malien. Alors même que le gros œuvre, les grands investissements et les grands efforts financiers étaient faits par l’Algérie. Proclamer de belles paroles est bien, très bien, mais réaliser, investir pour fixer durablement les populations sahéliennes chez elles est meilleur, plus judicieux, c’est du gagnant-gagnant pour tous. Si les eurodéputés ont agréé l’expertise de Messahel, il y a, néanmoins, loin de la coupe aux lèvres. Croire que dès demain, ou peut-être avant comme le rêvent certains utopistes, le Sahel deviendra, en un tour de baguette magique, un havre de paix, où il suffira de prendre un billet d’avion de Paris, Rome, Bruxelles, Lyon, Londres ou Berlin, en low cost ou pour les plus aisés en vols réguliers vers Tamanrasset, Tombouktou, Gao, Kidal ou Bamako pour, dès le pied d’avion, rencontrer des dromadaires, de belles nanas et la beauté du désert, est illusoire pour le moment. Cela peut venir, sans doute cela arrivera-t-il un jour. Encore faut-il travailler sérieusement et de façon généreuse, réellement généreuse, sur le binôme «sécurité-développement». Il est vrai, cependant, que le Sahel est l’une des plus belles régions du monde. Il fut un temps où le Paris-Alger-Dakar, devenu par un complot médiatique le Paris-Dakar, était l’un des événements sportifs et touristiques les plus intéressants au monde. Et le rallye était l’un des plus «sûrs» de la planète. Les Européens dans leur égoïsme légendaire ont cru bon, au lieu de penser les causes qui ont empêché le déroulement de la manifestation sportive universelle et d’y trouver les solutions idoines, de la transférer vers... l’Amérique latine. Pour ceux qui l’ignorent encore, le Paris-Alger-Dakar ou le Paris-Dakar comme l’ont souhaité des ignorants à la légendaire détestation de l’Algérie, se déroule, annuellement, dans le continent cher à Simon Bolivar, les frères Castro, Che Guevara et Hugo Chavez. Selon les eurodéputés, nombreux, compétents et maîtrisant parfaitement leur dossier, les choses devraient évoluer dans le bon sens à l’avenir. Reste à convaincre les décideurs de la Commission, en fait le gouvernement exécutif des 27, ce qui est une tâche ardue mais pas impossible. Des frémissements sont, il est vrai, perceptibles et des voix, de plus en plus nombreuses ici, à Bruxelles, accordent de plus en plus de crédit à l’expertise sahélienne de l’Algérie. Demain, le Sahel, donc, se réveillera en voie de développement, avec des caps clairs et des plans d’action justes et réalistes ou il ne se réveillera plus jamais. Si cette direction est prise, il y a un sens à la lutte antiterroriste, à l’intervention militaire et au rétablissement dans ses prérogatives de l’Etat Mali. Si tel n’était pas le cas, il faudrait craindre le pire. Les commandements de Messahel à Bruxelles abondaient dans ce sens. Néanmoins, pour ce faire, il faut passer des paroles aux actes. Le surlendemain, lors du Forum de Crans-Montana, cette année décentralisée à Bruxelles, Messahel interviendra dans le panel Défi majeur global de l’Afrique autour de la thématique, «la sécurité et son influence sur les relations internationales et l’économie : bouleversements sécuritaires dans la zone sahélo-sahélienne ». Dans le même ordre de pensées, le responsable algérien développera les options, les choix et les marqueurs qu’il a eu à évoquer avec les eurodéputés. Le plus intéressant à relever est que beaucoup de pays, d'ensembles régionaux, des lobbies économiques d’Europe, d’Asie et d’Amérique, des ONG et différentes personnalités marquantes abondent dans le sens de l’analyse algérienne. Lors du grand magistère politico-économique de Crans-Montana, les délégués de l’Afrique du Sud, du Nigeria, du Niger, du Burkina Faso, du Liberia, du Cap-Vert ont, dans leur ensemble, exposé leurs idées qui, à des variantes près, rejoignent celles de l’Algérie. La nouveauté, en fait, et c’est un élément qui aura son pesant politique d’or les décennies à venir, est l’éclatement, crise malienne passant par là, de l’espace traditionnel africain et l’émergence de pôles d’intérêt nouveaux qui n’épousent pas, nécessairement, les sentiers battus d’antan. Le Sénégal, par exemple, se rapproche politiquement de l’Algérie et, sur beaucoup d’enjeux majeurs, rejoint notre pays, ce qui n’était pas le cas auparavant. Le Dakar de Senghor était loin, l’on s’en souvient, de pouvoir ou même de pouvoir épouser la démarche d’Alger. Apparemment, ce n’est plus le cas, même si du chemin reste encore à faire pour une concordance totale du tempo politique. Les Africains, conscients que l’Union européenne dans son évolution actuelle, ne peut donner que ce qu’elle a. Comme la plus belle fille au monde. Par les temps présents, il faut le relever, l’Union européenne, en crise majeure, désargentée, désindustrialisée, ne peut pas, c’est certain, porter à bout de bras les économies des pays africains. A supposer qu’elle l’ait fait auparavant. Seule une démarche consensuelle, approuvée par les deux parties Afrique- Europe, rive-sud/rive-nord, Sahel-espace européen, Sud-Nord, Union africaine- Union européenne, on peut mettre les intitulés ou les génériques que l’on veut, l’équation est simple. Il faut se départir des visions unilatérales et paternalistes, deux marques de fatigue de l’Europe, pour admettre l’Autre, la vision de l’autre, ses inquiétudes, ses angoisses, et, enfin, reconnaître qu’une «Françafrique» revue et corrigée puis revendue sous l’étiquette «Eurafrique» n’est plus possible. Si François Hollande a pu avoir un large consensus africain pour l’intervention militaire française au Mali, c’est aussi et surtout parce qu’il n’a pas pris de haut et de court les chefs d’Etat de la Cédéao et a pris la peine de dialoguer, sérieusement, avec l'Algérie. La démarche est honnête, il est vrai. L’avenir dira s’il n’y a pas d’arrière-pensées et des calculs inavoués. Auquel cas, le Sahel rejoindra le monde des ténèbres. Crans-Montana, après le Parlement européen, a délivré la même ordonnance pour soigner ce grand malade qu’est le Sahel. A. M.
Alger, stade Bologhine, affluence nombreuse. Avert : Djediat (USMA). USMA : Zemmamouche, Meftah, Boudebouda, Laïfaoui, Khoualed, Koudri, El-Orfi, Djediat puis Benmoussa, Feham, Gasmi, Daham puis Hanifi. Ent. : Courbis. Al Ismaily : Mohamed Sobhy, Abdelhamid Samy, Sameh Abdelfadil, Mohamed Sherif, Mohab Said, Ahmed Abdelaziz, Ahmed Khairy, Amrou Silia, Mahmoud Abdelaziz, Omar Gamal, Ahmed Ali puis John Antwi. Ent. : Sabry Elminiawy.
L’USM Alger a été tenue en échec devant son homologue égyptien, Al-Ismaily sur un score de zéro partout, dans le match aller de la Coupe de l’Union arabe de football, disputé hier au stade Omar-Hamadi. Une mauvaise opération pour les Rouge et Noir qui compremettent leurs chances de passer à la finale. Les Egyptiens ont été les premiers à inquiéter le gardien Zemmamouche (39’) par Amrou Silia, fort heureusement était bien placé pour contrer le cuir. Durant la première période, les Usmiste ont été tétanisés par l’enjeu. Au retour des vestiaires, Courbis remobilisa son groupe. Les Usmistes ont été très entreprenants, à la 53 min, Gasmi sur un corner, mais le gardien adverse arriva à maîtriser la balle en deux temps. Hanafi et Benmoussa, entrés en cours de jeu, donneront du tonus au compartiment offensif des Rouge et Noir, mais cette domination restera stérile. A la 84’, Omar Djamal manquera son face-à-face avec Zemmamouche, l’exinternational a sauvé son équipe d’un but certain. Le score demeurera inchangé jusqu’au coup de sifflet final. Puis ce fut au tour de Hanifi de buter sur le portier égyptien qui sauva son équipe d'un but tout fait. Les «Darawich» imposeront donc le partage des points aux Unionistes. Après ce match nul, les Usmistes devront chercher la qualification au match retour à Suez (Égypte). A. A.
La qualification presque envolée à Londres, Arsenal devrait surtout miser sur son huitième de finale retour de Ligue des champions mercredi au Bayern Munich pour tenter de sortir de la «spirale négative» dans laquelle il est plongé avec son entraîneur Arsène Wenger. Le qualificatif asséné par l'entraîneur du grand rival Tottenham, sur le point de supplanter les «Gunners» dans le «Big Four» du Championnat d'Angleterre, résume bien l'enchaînement des contre-performances qui ont placé Arsenal dos au mur. L'élimination de la Cup par Blackburn, un club de D2 (1-0 le 16 février), et l'échec au match aller à l'Emirates Stadium contre le Bayern (1-3 le 19 février), ont presque condamné les Londoniens à subir une huitième saison d'affilée sans trophée. Quant à la défaite en Premier League à Tottenham 2-1), elle les a mis en position très défavorable, cinquième à sept points des Spurs, en vue d'une qualification pour la prochaine Ligue des champions. Un résultat honorable en Bavière donnerait aux joueurs le moral, pour sauver ce qui peut encore l'être lors des dix derniers matches de championnat. Les supporteurs, eux, comptent d'abord sur un changement profond de la politique du club pour conjurer un déclin qui remonte à bien plus loin que cet hiver. Selon eux, Arsenal doit avant tout redevenir acheteur sur le marché des transferts, grâce aux profits réalisés ces dernières saisons. Sur les six premiers mois 2012-2013, le club a encore dégagé un bénéfice de 17,9 millions de livres. «Arsenal a fait de nouveaux profits en vendant ses meilleurs joueurs et possède de grosses réserves d'argent. Les supporteurs veulent voir ces sommes mieux investies dans l'équipe», a récemment déclaré l'Association des supporteurs d'Arsenal. C'est dans ce contexte qu'un mystérieux groupe d'investisseurs du Proche-Orient, restés anonymes, a fait courir le bruit d'un projet de rachat des Gunners pour 1,5 milliard de livres. «L'argent n'est pas le problème» La direction du club a démenti tout contact. Mais le président Peter Hill-Wood a réaffirmé que le temps des ventes juteuses (Fabregas, Nasri, Clichy en 2011, puis Van Persie et Song en 2012) était terminé. Pour preuve, les nouveaux contrats signés récemment par les jeunes talents Jack Wilshere, Theo Walcott, Kieran Gibbs, Aaron Ramsey, Alex Oxlade- Chamberlain et Carl Jenkinson. Pour Arsène Wenger, pas réellement menacé en l'absence de révolution de palais, les seuls clubs vulnérables aux OPA sont «ceux qui veulent vendre et ont besoin d'argent». Or d'une part l'actionnaire majoritaire, le milliardaire américain Stan Kroenke, n'a jamais cédé les parts des multiples clubs qu'il possède aux Etats- Unis (St Louis Rams (NFL), Colorado Avalanche (NHL), Denver Nuggets (NBA) et Colorado Rapids (MLS), et d'autre part, les perspectives financières d'Arsenal se sont considérablement améliorées, après les années difficiles qui ont suivi le déménagement de Highbury à l'Emirates. Un nouveau contrat de droits télévisuels plus favorable va entrer en vigueur l'année prochaine, et le très juteux partenariat passé avec la compagnie aérienne qui donné son nom au stade sera reconduit. Wenger, qui n'a jamais envisagé une seconde de démissionner», devra cependant faire preuve de plus de flair dans l'utilisation de la grosse enveloppe qui lui est promise cet été. De nouveaux échecs après ceux d'Arshavin, Chamakh ou encore Gervinho, ne lui seront peut-être pas pardonnés. «Le problème pour nous n'est pas d'avoir l'argent, mais de trouver les talents qui renforceront l'équipe. Nous voulions dépenser cet hiver, mais nous n'avons pas trouvé les joueurs», a-t-il admis récemment.
Le concours de la meilleure couverture de livre destiné aux enfants de 6 à 11 ans a été lancé dimanche par le 6e Festival international de la littérature et du livre de jeunesse (Feliv), prévu du 13 au 22 juin prochain à Alger, ont annoncé dimanche les organisateurs. Ouvert aux enfants algériens résidents, le concours porte sur la conception de couverture de livre imaginaire. Les candidats peuvent soumettre jusqu'à deux projets sanctionnés par un seul prix en cas de victoire, selon le règlement de la compétition. Les créations doivent être envoyées sur papier ou sur carton. Elles doivent être conformes au format A4 et contenir une illustration traduisant le titre choisi, le nom de l'auteur ainsi que celui de l'édition. Les candidats doivent mentionner leurs coordonnées (nom, prénom, âge, adresse, téléphone), accompagnées d'une photo d'identité. Les projets doivent être envoyés au plus tard le 30 avril, dernier délai, au Commissariat du Feliv, 11, rue des Cèdres, El-Mouradia, Alger. Le jury du concours est composé d'un graphiste, d'un illustrateur et d'un éditeur de livres de jeunesse. Les couvertures présélectionnées, une cinquantaine, seront exposées au village du Feliv à Riadh-El-Feth (Alger) pendant toute la durée du festival.
Par Kader Bakou Il y a en Algérie une catégorie de population tout le temps opprimée. Vous qui philosophez tout le temps et critiquez les gens, ne sortez pas votre mouchoir, vous pleurerez plus tard. Il y a en Algérie une catégorie de population qui vit en dessous du «seuil de la dignité». Vous qui philosophez tout le temps et critiquez les gens, ne sortez pas votre mouchoir, vous pleurerez plus tard. Il y a en Algérie une catégorie de la population qui n’est sortie d’un état de colonialisme étranger que pour subir une autre forme de colonialisme local cette fois, exercée par des gens qui ont la même couleur de peau, parlent la même langue et ont la même religion qu’eux. Vous qui philosophez tout le temps et critiquez les gens, ne sortez pas votre mouchoir, vous pleurerez plus tard. Cette catégorie opprimée, c’est la femme en Algérie. Sur elle est appliqué un couvre-feu non déclaré dès la tombée de la nuit. Cette femme est privée du droit le plus élémentaire, celui de marcher dans la rue tranquillement sans être harcelée, insultée et parfois frappée. Quotidiennement, sur cette catégorie de population, une forme sournoise de «colonialisme », l’oppression masculine, est exercée. Vous qui philosophez tout le temps et critiquez les gens, vous pouvez sortir vos mouchoirs, il est bien temps de pleurer ce soir ! K. B. bakoukader@yahoo.fr Cette chronique est inspirée de la chanson La mort solitaire de Hattie Caroll, d’Hughes Aufray, d’après The Lonesome Death of Hattie Caroll de Bob Dylan.
Visite de Christine Lagarde en Algérie. Que va dire la directrice du FMI ? A mon avis, elle devrait au moins dire…
… merci !
Encore un airbag déployé ces dernières heures pour sauver ce qui peut encore l’être ! Ksentini, avocat, patron de la grande éponge magique à effacer les pedigrees des tangos, vient de se découvrir une nouvelle activité : fournisseur d’alibis. Dans son style si particulier, Si Farouk est venu nous jurer que «Chakib Khelil ne bénéficie d’aucune couverture de la part de Bouteflika». Moi, je dis que quand on a la chance de disposer d’une telle mine de renseignements comme celle que représente Ksentini, il ne faut pas s’en priver. La justice doit exploiter au maximum ce filon. Car lui, Si Farouk sait ! Il est catégorique ! Il affirme ! Il assène ! Il administre avec une foi visiblement inébranlable que Khelil n’est pas protégé par Abdekka. Je constate avec un certain étonnement le volume extraordinaire d’airbags qui ont été actionnés ces dernières semaines et déployés pleins tubes tout autour du Palais. M’enfin ! Qui a accusé le Président de couvrir Khelil ? Personne de manière officielle ! C’est tout juste si quelques écrivaillons et journaleux ont tenté timidement des parallèles entre Khelil et celui qui l’a embauché. Et depuis quand des gens aussi sérieux que Si Farouk se croient obligés de répondre aux élucubrations de cancres aux doigts tachés de mauvaise encre comme nous ? Allons ! Allons ! Tout cet arsenal d’airbags, ça en devient presque trop ombrageux pour être honnête. La vérité, c’est que cette armée de coussins gonflables et surtout gonflants à la longue qui veulent nous convaincre que c’est Khelil et seulement Khelil qui est un bad boy travaille visiblement à «charger» au max l’ancien ministre de l’Energie. A les entendre, c’est lui et lui seul qui est coupable de tous les scandales que vit le pays. Khelil, c’est Sonatrach 1, Sonatrach 2, Sonatrach 3. Khelil, c’est aussi l’échec de la réforme scolaire. Khelil, c’est lui la cause du mauvais éclairage public après 19 heures. Khelil est derrière la non-conformité de certains emballages UHT qui circulent en Algérie. Khelil est coupable également du mauvais état de la pelouse du stade du 5-Juillet. A ce tarif, je crois bien que l’on va tout coller à Khelil, même la non-convocation de Boudebouz par Halilhodzic pour le match contre le Bénin. Mon Dieu, mais pourquoi ces bataillons d’index tous pointés vers Chakib, et vers lui seulement ? Pour protéger qui ? Ou plus exactement pour nous éviter de regarder en direction de qui ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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Europe: chutes de neige exceptionnelles, des transports paralysés
le 12.03.13 | 11h42 | mis à jour le 12.03.13 | 19h08
Des chutes de neige exceptionnelles pour la saison ont fortement perturbé...
Des chutes de neige exceptionnelles pour la saison ont fortement perturbé mardi les transports dans le nord-ouest de l'Europe, entraînant notamment la suspension pour la journée des trains Eurostar et Thalys et bloquant des milliers d'automobilistes. La France, la Grande-Bretagne, la Belgique, les Pays-Bas et l'Allemagne sont les plus touchés par ces intempéries inhabituelles à l'approche du printemps. En France, tout le nord et l'ouest étaient concernés par cet épisode "re