En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des services et offres adaptés à vos centres d'intéréts.
La manifestation d’hier à Ouargla, qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes à l’appel de la Coordination nationale des chômeurs, a exacerbé une des plus grandes contradictions du régime algérien : pays riche, peuple pauvre. Boostés par le succès de leur démonstration de force, malgré les tentatives de torpillage du pouvoir et de ses relais, les chômeurs du Sud ont donné une semaine aux autorités pour mettre fin à un calvaire qui dure depuis plus de vingt ans.
L’effervescence autour de la question cruciale de l’emploi dans le sud du pays a engendré un branle-bas de combat au sein du gouvernement, qui a enchaîné au cours de la semaine dernière décision sur décision. Même l’Union générale des travailleurs algériens (Ugta) s’est ralliée à cette course. L’Union a, comme à l’accoutumée, tenter jouer le jeu de l’apaisement. Ouargla en particulier, où a eu lieu la marche des chômeurs jeudi dernier, et les wilayas du Sud globalement ont été au centre d’intérêt des membres du gouvernement. Les visites dans cette région se sont succédées. A chaque ministre, son lot de promesses et à chaque institution relevant de l’Etat un programme spécial pour le Sud, avec un objectif commun : contenir la colère des populations. Aux jeunes, les représentants du gouvernement ont promis un meilleur suivi des dispositifs de recrutement et d’aide à la création d’emplois.
D’ailleurs, les comités intersectoriels chargés de la mise en œuvre de l’instruction N° 01, du 11 mars 2013, du Premier ministre, relative à la gestion du dossier de l’emploi dans les wilayas du Sud, ont été installés officiellement jeudi dernier dans les wilayas d’Adrar, Illizi,
Ils étaient des milliers de manifestants à crier leur envie de trouver un emploi stable. Ils étaient des milliers à ne pas comprendre comment l’une des capitales des hydrocarbures ne pouvait leur offrir un travail. ...
L’effervescence autour de la question cruciale de l’emploi dans le sud du pays a engendré un branle-bas de combat au sein du gouvernement, qui a enchaîné au cours de la semaine dernière décision sur décision. Même l’Union générale des travailleurs algériens (Ugta) s’est ralliée à cette course....
Par Youcef Salami Comment rendre attractif le Sud algérien ? Comment peut-on y développer le tourisme de masse, le tourisme intérieur et le tourisme saharien ? ...
«Nous sommes déterminés, au niveau du gouvernement, à faire en sorte que l’ensemble des régions, particulièrement celles des Hauts Plateaux et du Sud, rejoignent le même niveau de développement que celui du Nord»...
«Il appartient aux différents acteurs du développement local de s’investir avec efficience afin d’assurer la sécurité alimentaire du pays et, de là, à contribuer à la préservation de la souveraineté nationale»...
La question du Sud s’est posée avec une brutalité telle et dans un contexte régional tel, que le gouvernement s’est trouvé dans l’obligation de «réagir» dans l’urgence à travers une série de mesures improvisées. Cette réaction rappelle étrangement celle adoptée par le gouvernement en 2001 lors de la crise des Arouchs. On a l’impression que le gouvernement vient de découvrir les deux millions de kilomètres carrés du Sud. Ce qui intéressait les pouvoirs publics avant cette «nouvelle découverte», c’était les explorations géodésiques et les richesses du Sahara. L’immensité de l’Algérie a été réduite à la géographie. Est-ce normal ? Pourtant, des programmes spéciaux pour le Sud ont été décidés. En a-t-on fait le bilan ? A-t-on demandé des comptes à ceux qui étaient en charge de leur mise en œuvre ? Aujourd’hui la colère gronde dans le Sud et les responsables politiques du pays refusent d’y voir une affaire politique. Pourtant s’en est une. Il s’agit bel et bien d’une question politique. L’exclusion, la marginalisation, sont des attitudes politiques qui suscitent des réactions politiques. Le Sud a toujours été considéré comme la source des richesses de l’Algérie mais aussi comme un espace où l’on affecte des responsables par mesures disciplinaires, où l’on assigne à résidence des opposants gênants, où l’on a inventé l’horreur des camps du Sud. Mais le sable du Sahara est mouvant, il n’est jamais le même. Au lieu d’en faire le grenier de l’Algérie, les autorités en ont fait un désert social, culturel, scientifique et politique, comme si le désert naturel ne suffisait pas ...
Un vaste plan de réhabilitation et d’aménagement de la zone industrielle Rouiba-Reghaia (est d’Alger) sera lancé prochainement pour moderniser la plus grande zone industrielle d’Algérie, où activent près de 250 entreprises....
De notre correspondant à Constantine A. Lemili Les domiciles des familles d’Ibrahim et Haroun n’ont pas désempli depuis leur enlèvement. Toutefois l’affluence n’était plus maîtrisable depuis l’annonce ...
Des psychologues ont souligné, jeudi à Alger, l’importance de la prise en charge psychologique des parents d’enfants victimes d’enlèvement, dont des cas ont été enregistrés récemment. ...
L’effondrement des valeurs sociales et morales dans la société algérienne est la principale cause du développement des enlèvements en Algérie, particulièrement après la décennie noire, ...
La situation de l’emploi dans le sud du pays continue à faire débat à la lumière des derniers évènements dans cette région du pays. Dépassements, contraventions et passe-droits résument les conditions dans lesquelles se font les recrutements....
Le secteur des industries agroalimentaires (IAA), qui emploie plus de 140 000 travailleurs, soit 40% de la population active industrielle exerçant dans plus de 17 100 entreprises, maintient son rythme de croissance au 3e trimestre 2012 et ce depuis le 2e trimestre 2011....
La Direction générale des Douanes (DGD) a délivré, hier à Alger, 17 nouveaux agréments d’Opérateur économique agréé (OEA) dans le cadre des facilitations douanières qu’elle a initiées au profit des importateurs producteurs....
SIX MOIS APRÈS SA NOMINATION AU POSTE DE PREMIER MINISTRE Sellal sur un champ de mines
Fin de la période de grâce pour le Premier ministre. A la tête de l’exécutif depuis plus de six mois, Abdelmalek Sellal tente d’imposer son style. Sa décontraction affichée résistera-t-elle à l’épreuve du terrain ? Au défi récurrent de la croissance économique, aux conflits sociaux qui s’annoncent, le Premier ministre devra faire face à la montée de la contestation dans le sud du pays. Une épreuve de plus pour Sellal qui avait,...Suite
Fin de la période de grâce pour le Premier ministre. A la tête de l’exécutif depuis plus de six mois, Abdelmalek Sellal tente d’imposer son style. Sa décontraction affichée résistera-t-elle à l’épreuve du terrain ? Au défi récurrent de la croissance économique, aux conflits sociaux qui s’annoncent, le Premier ministre devra faire face à la montée de la contestation dans le sud du pays. Une épreuve de plus pour Sellal qui avait, dès son installation, tenté d’insuffler une dynamique nouvelle.
Une commission conduite par un haut responsable de la DGSN aurait été dépêchée à Constantine, jeudi, depuis Alger, pour faire toute la lumière sur l’affaire des «supposés photographies» des deux «présumés assassins» de Haroun et Brahim, parues dans la presse et reprises par les facebookeurs. Il en est de même pour le déroulement de l’instruction, dont des détails précis ont filtré alors que l’enquête n’est que dans sa première phase. Jeudi, soit le lendemain de l’enterrement de Brahim et Haroun, et au moment où tout Constantine était encore sous le choc, «des photographies du fichier judiciaire», supposées être des deux assassins, ont été publiées par un organe de presse. Les deux photographies montrant les deux présumés coupables, debout devant un tiroir de rangement, probablement dans un commissariat, ont été reprises et diffusées à grande échelle par les internautes via le réseau social Facebook. Par conséquent, les services en charge de l’enquête auraient été dessaisis de l’affaire. Il n’en demeure pas moins que la photo en question a été diffusée sur les réseaux sociaux la veille de leur publication par l’organe de presse incriminé qui aurait lui-même repris l’illustration depuis un site internet. Quelques heures après, des appels au lynchage des coupables, devant être présentés jeudi devant le procureur de la République d’El Khroub, ont envahi la toile. La rumeur a fait le reste en l’absence d’informations officielles infirmant ou confirmant celles relayées par les réseaux sociaux. En effet, dans l’après-midi du jeudi, une foule en furie s’est rassemblée devant le tribunal d’El-Khroub où les coupables auraient été auditionnés par le procureur. Aussi un important dispositif sécuritaire a été déployé sur les artères principales de la ville et aux abords du tribunal. En outre, le jour même, des appels à une marche populaire qui devait s’ébranler de la gare routière vers le tribunal d’El-Khroub pour réclamer vengeance, justice ou encore «la pendaison publique» des assassins, ont fait le tour de la ville. La marche n’a finalement pas eu lieu. Notons que les familles des deux présumés coupables, présentés comme des «pédophiles homosexuels récidivistes», auraient fui la ville, selon des proches. Elles seraient recherchées, affirme-t-on, par des personnes en colère. Par ailleurs, à la Nouvelle Ville Ali-Mendjeli, où un calme précaire régnait, les gens sont dans l’expectative. Hier vendredi, des affiches appelant à «un arrêt de toutes les activités professionnelles et commerciales durant une journée, le dimanche 17 mars», ont été placardées un peu partout dans la ville. «Pour préserver l’intégrité de nos enfants et en solidarité avec les familles des victimes, nous appelons tout le peuple algérien libre et responsable à marquer une journée de deuil pour dénoncer cet acte», lit-on dans le document non signé. Les imams ont axé, hier, leurs prêches du vendredi sur la tragédie et appelé les fidèles à la retenue et la sagesse tout en dénonçant les actes de vandalisme et de saccage, qui, selon eux, ne feront pas revenir les deux «anges» assassinés. Ceci au moment où un dispositif aussi impressionnant que dissuasif a été déployé à travers toute la ville de Constantine, Ali-Mendjeli et à El Khroub, la journée d’hier. Farid Benzaïd
Alors que la Ligue 1 fait relâche, plusieurs de ses animateurs (ESS, USMA et JSMB) étant engagés dans les coupes africaines, la Ligue 2 enchaîne avec la 24e étape, cet après-midi. Un round qui verra les deux co-leaders, le RCA et le CRBAF, prendre la direction de l’ouest du pays, à Mohammadia et Mostaganem respectivement, pour espérer réussir un nouvel exploit et conserver leur position en haut du tableau. Une mission pas facile du tout sachant que ni le SAM, qui se débat toujours pour assurer son maintien (14e avec 24 points) et encore moins l’ESM (4e avec 39 points) n’ont envie de laisser passer une si belle opportunité pour se mettre en évidence. Un tel scénario devrait profiter aux Crabes du MOB qui, eux, joueront à domicile face à un adversaire, l’OM, à leur portée, même s’il présente la particularité d’être également concerné par la menace du purgatoire. Une zone de laquelle le MOC veut se tirer en disposant aujourd’hui d’un ensemble asémiste qui ne désespère pas de retrouver le podium qui mène vers la L1. Le match ABM-CRT, deux équipes embourbées au creux de la vague, devrait officialiser la chute du club témouchentois en DNA. M. B.
La victoire et rien que la victoire, tel est le mot d’ordre lancé par les joueurs de la sélection nationale de football des moins de 20 ans appelés à se mesurer samedi (17h30) avec leurs homologues du Bénin au stade Omar-Oucif, à l’occasion du coup de starter de la 18e édition du championnat d’Afrique de la catégorie. Débuter donc par un succès est le scénario idéal que souhaitent les jeunots de l’entraîneur français, Jean-Marc Nobilo, dans la course à la qualification au dernier carré de l’épreuve, synonyme d’une participation assurée à la Coupe du monde prévue l’été prochain en Turquie, un évènement auquel les Verts n’ont pas pris part depuis 1979 au Japon. En tout cas, en organisant la grande messe africaine des moins de 20 ans en Algérie, la Fédération algérienne de football veut rééditer le même coup de la sélection des moins de 17 ans qui a profité de la tenue de la CAN de sa catégorie à Alger en 2009 pour se qualifier pour la première fois de son histoire au Mondial qu’avait abrité le Nigeria durant la même année. Mais la mission des juniors algériens risque de s’avérer plus délicate par rapport à ceux des cadets de 2009, notamment en présence d’équipes aux qualités avérées en matière de formation, à l’image du Ghana, du Nigeria (tenant du titre) et d’Egypte, pour ne citer que celle-là. Ce n’est pas tout, puisque même le tirage au sort n’a pas été clément avec les juniors algériens tombés dans un groupe très difficile, composé, outre du Bénin, leur premier adversaire, de l’Egypte et du Ghana. Malgré cela, les coéquipiers du milieu de l’USM Alger, Zinedine Ferhat, sont déterminés à relever le défi. Leur entraîneur Jean-Marc Nobilo, en place depuis janvier 2012, se montre confiant, assurant que ses protégés sont fin prêts pour la compétition après presque deux années de dur labeur devant porter leurs fruits au cours de ce tournoi. Toujours est-il, la prudence est de mise du côté des Verts, comme a tenu, du reste, à le signaler l’entraîneur national dans chacune de ses dernières sorties médiatiques. L’homme ne veut nullement aller vite en besogne mettant en garde contre tout excès de confiance, notamment lors du premier match contre le Bénin. En fait, Nobilo sait pertinemment que de la qualification au Mondial pourrait se jouer dès aujourd’hui samedi, car une victoire au coup de starter de la compétition baliserait le chemin menant vers Istanbul, en attendant d’affronter l’Egypte et le Ghana, deux adversaires qui ne sont pas à présenter, notamment au niveau de leurs catégories jeunes.
Le Seychellois Camille Bernard au sifflet La Confédération africaine de football (CAF) a désigné l’arbitre international seychellois Camille Bernard pour diriger le match d’ouverture Algérie-Bénin. L'arbitre international seychellois sera assisté de Balkrishna Bootun de l'île Maurice et Dos Santos Jerson Emiliano (Angola).
De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari Véritable bombe, hier, à Bruxelles lors du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement. Le Royaume-Uni et la France ont franchi le pas, dépassé la ligne rouge, enjambé l’obstacle qui mène tout droit vers l’escalade en Syrie. David Cameron et François Hollande, chacun de son côté, a annoncé l’intention de son pays de fournir armes, conventionnelles ou pas, létales ou pas, à l’opposition syrienne. De Rome, une fumée blanche a annoncé l’élection d’un pape argentin et de Bruxelles l’on entend les tambours de la guerre. Malheur aux vaincus!