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Consulter toute l'édition d'aujourd'hui Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR» Dissous tes gardes un peu pour voir...
Par Maamar Farah Selon le quotidien Echourouk, les populations de certaines zones isolées des wilayas de Tizi Ouzou, Bordj Bou-Arréridj, Bouira, Boumerdès ont organisé des manifestations et coupé des routes pour dénoncer le prochain départ des gardes communaux. C'est grâce à la présence de ce corps de sécurité que beaucoup d'habitants ayant fui le terrorisme sont revenus dans leurs douars et hameaux. Aujourd'hui, ils menacent de les quitter à nouveau si les brigades sont fermées ! Comme quoi, la décision de dissoudre le corps des gardes communaux n'est ni nécessaire, ni opportune. Evidemment, quand on a des agents devant sa villa et que l'on se déplace en forteresse roulante encadrée de voitures bourrées de gardes du corps, on peut voir les choses différemment... maamarfarah20@yahoo.fr «Ton tonton va tous les jours à un meeting d'un parti. Le soir, il s'isole et note les numéros. Son choix est fait. Demain, il déposera sa grille de... loto» (Tata Aldjia)
Actualités : DEUX PROJETS ALGÉRO-FRANÇAIS RESTENT EN SUSPENS Raffarin en quête de concret à Alger
Le cinquième déplacement à Alger de l’ancien Premier ministre et sénateur français Jean-Pierre Raffarin sera-t-il l’occasion de concrétiser enfin les projets de partenariat qui restent encore en suspens ? Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Hôte de l’Algérie depuis hier et juqu’à demain, l’envoyé français entend faire avancer les choses, à quelques semaines de la visite d'Etat du président François Hollande en décembre. Missionné fin 2010 par l’ancien président français Nicolas Sarkozy et reconduit en août 2012 par le nouveau locataire du palais de l’Elysée pour booster la coopération économique bilatérale, Jean-Pierre Raffarin devra finaliser les discussions qui se poursuivent sur au moins deux projets industriels. Il s’agit du projet d’implantation d’une usine automobile Renault et de la construction d’une unité de vapocraquage d’éthane en partenariat avec Total. Deux dossiers complexes et sur lesquels les négociations avancent lentement, voire patinent, comme le reconnaît tacitement l’envoyé-spécial, tout en se montrant confiant quant à la possibilité d’aboutir à des résultats positifs. Ainsi, et concernant le projet automobile, Jean-Pierre Raffarin estime, dans un entretien accordé ce week-end au quotidien El Watan, que «la volonté d’aboutir existe de part et d’autre» et que «des avancées significatives» permettent «une concrétisation dans les délais maintenant rapprochés». Persuadé qu’«on ne peut pas dire qu’il ne se passe rien», l’officiel français a laissé entendre que des questions techniques et économiques restent encore à régler, même si un mémorandum a été signé en mai dernier. Relevons dans ce contexte que la question de la localisation du projet semble avoir été réglée dans la mesure où c’est la région d’Oran, un bassin industriel mécanique automobile appelé à se développer, qui accueillera cette usine après que le choix de la région de Jijel ait été rejeté par la partie française. Quant au projet d’unité de vapocraquage d’éthane, d’un montant de l’ordre de 5 milliards de dollars, Jean-Pierre Raffarin constate également que les conditions d’extraction de l’éthane et plusieurs paramètres économiques nécessitent encore des discussions. Et cela même si l’envoyé du président français observe que «nous pouvons être confiants dans la volonté des parties de mener à bon terme, dès que possible, les négociations». Certes, plusieurs projets de partenariat, boostés lors des précédents déplacements à Alger de Jean-Pierre Raffarin à Alger, ont été déjà concrétisés dans le domaine de l’industrie laitière et verrière, l’assemblage et la maintenance de tramways et la phamarceutique. Néanmoins, le climat d’affaires entre les deux pays reste encore perturbé par certains contentieux judiciaires, un engouement faible des investisseurs français et une visibilité du marché algérien qui reste à mieux conforter... Dans ce contexte, la concrétisation des projets de partenariats, voire le développement de partenariats industriels «gagnant-gagnant et non un jeu à somme nulle», selon M. Raffarin qui agrée le principe de «pacte de production», s’avère un défi assez difficile à relever. C. B.
Actualités : ÉLECTIONS LOCALES DU 29 NOVEMBRE PROCHAIN Le Parti des travailleurs met en garde contre la fraude
La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, met en garde contre la fraude aux prochaines élections locales. Rym Nasri - Alger (Le Soir) Selon Louisa Hanoune, le FLN se prépare pour la fraude aux élections locales du 29 novembre prochain. «Sinon, comment expliquer les affirmations du secrétaire général du FLN qui table sur la plus grande majorité des APC (Assemblées populaires communales, ndlr) à travers le territoire national ?», s’interroge-t-elle. Intervenant hier lors d’un rassemblement tenu à la salle Atlas de Bab-El-Oued, à Alger, la SG du PT a ainsi mis en garde contre la fraude. «Nous avons la possibilité de rafler plusieurs APC, notamment à Alger, à condition qu’il n’y ait pas de fraude», assure-t-elle. Elle a, en outre, déploré que les élections législatives du 10 mai dernier aient été un rendez-vous «raté». «Les résultats ont été falsifiés et le PT a été délesté de deux tiers des sièges obtenus, au profit du FLN (Front de libération nationale) et du RND (Rassemblement national démocratique). Sur nos quatorze sièges obtenus à Alger, nous n’avons eu droit qu’à la moitié, soit 7 sièges», dira-t-elle. Elle s’interroge sur le fait que le gouvernement n’ait pas pris en considération toutes les recommandations de l’Union européenne et celles de la Commission nationale de surveillance des élections. Louisa Hanoune rappellera que sa formation politique est présente avec 43 listes à Alger. S’opposant au «nomadisme politique», elle dira : «Nos listes ne comprennent ni des personnes étrangères à notre parti ni des candidatures achetées, comme l’ont fait certains partis politiques.» Plaidant pour une «mutation démocratique», elle dira que les réformes initiées par le président de la République ont échoué car : «les députés du FLN et du RND ont vidé les lois portant sur ces réformes de leur contenu et de leur sens». Par ailleurs, elle a estimé que les différentes rencontres et meetings tenus par son parti depuis le début de la campagne électorale ont été une grande réussite. «Le PT est le premier parti de mobilisation militante et populaire. C’est le pôle de la recomposition», conclut-elle. R. N.
Sports : UN NOUVEL HEBDOMADAIRE «TOUT FOOT» BOTOLA, lundi dans les kiosques
Le nouvel hebdomadaire sportif algérien, BOTOLA, consacré entièrement au football national et international a pris rendez-vous avec ses lecteurs lundi prochain. Le premier numéro, avec ses huit pages couleur, est consacré au retour de l’artiste Mourad Meghni qui dit ses quatre vérités sur sa longue absence et son nouveau challenge, à un portrait du défenseur international espagnol du Real de Madrid Xabi, au sphinx de la Liberté Abdelaziz Bentifour, le capitaine de l’équipe du FLN (1958- 1962). L’actualité nationale est passée au crible grâce aux statisticiens de Botolaqui présente, en décalé, les journées de championnat de L1, de L2, de la DN amateurs et des inter-régions avec résultats et classements. D’autres rubriques sont dédiées aux lecteurs notamment celle des jeux, offerte aux incollables du football. L’hebdomadaire Botola, proche d’un magazine, se situe en décalé, sur le terrain de l’analyse et de l’événementiel national ou international. Son objectif est d’apporter un complément d’informations. Son ambition est d’offrir un nouveau style éditorial. Il ne se présente nullement en concurrent aux nombreux quotidiens sportifs établis depuis quelques années dans le champ médiatique. L’animateur de Botola, Bessol Nazim (ancien journaliste à Canal+ et auteur de plusieurs ouvrages sur le football algérien), estime que la parution de l’hebdomadaire répond aux attentes d’un public connaisseur, devenu exigeant. «BOTOLA tient à se démarquer totalement. Il s’agit pour nous de traiter l’actualité sportive par les statistiques et d’éviter de tomber dans l’unanimisme. Il accordera à ses journalistes, une totale liberté de ton et une place à l’Histoire du football que ce soit en Algérie ou dans le monde», souligne-t-il. Le prix de Botola a été fixé à 20 dinars.
Sports
- FOOTBALL
- A J-55 DE LA CAN-2013
- Lueurs d’espoir dans la maison des Verts
- IL A FAIT L’IMPASSE SUR LE MATCH D’HIER CONTRE KHREITIYAT
- Meghni regrette d’avoir joué la CAN-2010…
- LA DIRECTION VOUDRAIT PROLONGER SON CONTRAT AVANT LA FIN DE L'ANNÉE
- Feghouli, à Valence jusqu’en juin 2016 ?
- IL A REPRIS LES ENTRAÎNEMENTS JEUDI
- Halliche pas concerné par le match face à Gil Vicente
- FOOTBALL
- AS BARI
- Abdelkader Ghezzal de retour en janvier prochain
- KAMEL GHILAS :
- «Il faut que je marque pour que Halilhodzic s'intéresse de nouveau à moi»
- CABBA-JSK
- Le Ahly plus réaliste
- GERVINHO, ATTAQUANT INTERNATIONAL IVOIRIEN D'ARSENAL :
- «La Côte d'Ivoire visera la première place du groupe»
- UN NOUVEL HEBDOMADAIRE «TOUT FOOT»
- BOTOLA, lundi dans les kiosques
- OLYMPISME
- COA : L’AG ORDINAIRE S’EST TENUE HIER
- Hanifi désavoué
- PÊCHE SPORTIVE EN APNÉE BINÔME COUPE D’ALGÉRIE À MOSTAGANEM
- Entre le mérou, le sar tambour et
Sports : FOOTBALL A J-55 DE LA CAN-2013 Lueurs d’espoir dans la maison des Verts
Les bonnes nouvelles s’enchaînent. Bougherra et Halliche ont repris les entraînements, Mesbah le fera demain, Yebda sera testé ce lundi. Les soucis de santé semblent de l’histoire ancienne pour nos internationaux, à quelques semaines du rendez-vous sud-africain. Le contretemps que le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, endeuillé par le décès de son frère aîné a eu, ne devrait pas constituer un frein à la réalisation de son ultime plan, celui de prendre le pouls de tous les internationaux susceptibles de faire partie de la liste des 23 à communiquer à la CAF avant le 9 janvier. Les collaborateurs de Coach Vahid, Cyril Moine et Nourredine Kourichi notamment, ont pris le relais pour aller s’enquérir de la situation de certains éléments que Halilhodzic a ciblés en vue de leur intronisation en sélection à l’occasion de la prochaine CAN. Il s’agit bien entendu des blessés précités (Bougherra, Halliche, Mesbah et autre Yebda) mais également de certains potentiels sélectionnables chez les Verts, à l’instar de Fawzi Ghoulam et Aissa Mandi (Nîmes). Deux rencontres qui devront sceller l’avenir international de ces deux latéraux que le sélectionneur veut compter son groupe lors de la CAN- 2013, mais surtout à l’occasion de la suite des éliminatoires du Mondial-2014. Pour les autres, Brahimi et Belfodil, il faudra encore patienter. Le dossier de qualification du premier et les réticences du deuxième à rejoindre rapidement les rangs de l’EN font que leur participation à la phase finale de la CAN-2013 est quasi exclue. Peut-être que ce duo se montrera moins réticent à l’approche de la seconde étape des éliminatoires du Mondial, prévu au Brésil. La course contre la montre concerne, par contre, quelques cadres de l’équipe dont la carrière internationale a été gâchée par des blessures survenues au mauvais moment. Certains, comme Hassan Yebda, Halliche et Mesbah ont même vu leur carrière en club stoppée et leur transfert au sein de grands clubs bloqué. Si pour Bougherra et Mesbah, les ennuis de santé sont plus ou moins de fraîche date, pour Yebda et Halliche ils datent de longtemps dans le temps. Halliche a pratiquement disparu de la circulation depuis son transfert en Angleterre, à Fulham, où, tout d’abord, il n’a jamais réussi à s’imposer, pour ensuite connaître une blessure handicapante qui l’a éloigné des terrains. Bougherra, qui a repris la semaine dernière les entraînements, au même titre que Yebda et Mesbah, a de fortes chances de figurer dans la liste de Halilhodzic pour l’Afsud, contrairement à Halliche. L’ancien défenseur du NAHD a fait plusieurs tentatives de retour à la compétition qui se sont avérées infructueuses. La dernière en date, en Europa League face aux Espagnols de l’Atletico Madrid (elle-même intervenant moins d’un mois après sa rechute face aux Tchèques de Vittoria Plzen), laisse supposer que le problème physique dont souffre Halliche depuis qu’il a quitté le Nacional Madeira est beaucoup plus grave. M. B. Sports :
ATHLÉTISME : ATHLÈTES DE L'ANNÉE-2012 Usain Bolt et Allyson Felix logiquement distingués
La star du sprint Usain Bolt, double triple champion olympique (2008-2012), et la sprinteuse américaine Allyson Felix, également trois fois en or aux Jeux de Londres, ont été désignés athlètes de l'année 2012 par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), hier à Barcelone. Les trophées — le quatrième pour le Jamaïcain, le premier pour l'Américaine — ont été décernés dans le cadre des célébrations du centenaire de l'IAAF organisées à Barcelone. Ces distinctions étaient largement anticipées, notamment pour Bolt, 26 ans, déjà lauréat en 2008, 2009 et 2011. En 2010 — année sans Jeux olympiques ni Mondiaux —, Bolt avait été devancé par le Kényan David Rudisha. En guise de remerciements, dressant son 1,96 m sur l'estrade entre le prince Albert de Monaco et Lamine Diack, président de l'IAAF, Bolt a admis tout de go que ce n'était pas «une surprise». Ensuite, il a assuré le service minimum, ce que le géant de Trelawny sait parfaitement faire depuis 2008 et l'entrée dans son panthéon de «légende vivante». Bonne âme, Bolt a même dévoilé qu'il «aurait voté pour Rudisha s'il avait pu le faire». L'athlète des Hauts-Plateaux s'est consolé, pour sa part, avec le trophée de la performance de l'année, récompensant son cavalier seul en finale des JO de Londres, avec au bout un record du monde sur 800 m (1:40.91). En Catalogne, Bolt a exprimé sa reconnaissance envers sa famille, Yohan Blake, son compatriote, partenaire de club et rival, son entraîneur Glenn Mills, récompensé pour sa carrière de technicien avisé. Et puis il s'est recentré sur son cœur de métier, le sprint, délaissant les divagations d'après les Jeux qui le portaient au jour le jour sur 400 m, la longueur, voire le football dans les rangs de Manchester United. Au bonheur de Felix «L'année prochaine (2013), j'entrerai dans ma 27e année et je n'en aurai pas beaucoup d'autres pour tenter de battre mes records. Et puis je voudrais récupérer le titre mondial du 100 m. Avec Yohan, ça sera un beau challenge », a expliqué Bolt. Felix, 27 ans depuis six jours, n'aurait voté que pour elle-même, depuis le temps qu'elle attendait cette distinction. «Je crois que c'est une prime à ma carrière et à mon opiniâtreté que la Fédération internationale m'a décernée», a remarqué la Californienne. Triple championne du monde sur la distance, mais recalée deux fois aux JO (2e en 2004 puis en 2008 derrière la Jamaïcaine Veronica Campbell-Brown), la gracile Felix a finalement remporté le 200 m aux Jeux de Londres, avec en prime les titres sur les deux relais (4x100 m et 4x400 m). Elle s'est ainsi rappelé du temps où, adolescente, elle regardait les autres briller sur la scène du Gala à Monaco, lieu traditionnel de la remise des prix. En 2012, exceptionnellement, la caravane de l'IAAF s'était déplacée à Barcelone, la capitale de la Catalogne ayant pris en charge les célébrations du centenaire de l'IAAF. Dans la catégorie «stars émergentes», la Fédération internationale a récompensé le Trinidéen Keshorn Walcott, champion olympique du javelot à 19 ans. Barcelone est un port qu'il affectionne. Il y avait décroché le titre aux Mondiaux juniors, en juillet dernier.
Culture
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- Le coup de bill’art du Soir
- Les droits de la mère Terre
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Le coup de bill’art du Soir Les droits de la mère Terre
Par Kader Bakou Loin du désordre stérile d’un fameux faux «printemps», l’Amérique dite «latine» (elle est afro-latino indienne), est une région qui avance. Le Brésil, dont la devise est «ordre et progrès», devise du philosophe français Auguste Comte, est devenu en 2011 la 6e puissance économique mondiale (devant le Royaume-Uni) avec un PIB de 2 517 milliards de dollars. En 2012, il est fort possible que ce pays va dépasser la France. Selon des données des Nations unies, datant de 2007, le niveau de vie en Argentine se rapproche des standards européens. Le Mexique est devenu en 2011 la 14e puissance économique mondiale avec un produit intérieur brut de 1185 milliards de dollars. Le Venezuela est la troisième puissance économique latino-américaine en termes de produit intérieur brut après le Brésil et le Mexique, avec un PIB estimé à 350,1 milliards de dollars en 2009, selon la Banque mondiale. La Constitution bolivienne de 2009 reconnaît 37 langues officielles ce qui pourrait nous inspirer nous qui «hésitons» encore à reconnaître le tamazight. Sous l’impulsion des communautés locales andines, la Bolivie a introduit tout dernièrement une «loi de la Terre Mère» qui accorde des droits à la nature, à l’instar des droits de l’homme. La «Ley de Derechos de la Madre Tierra» bolivienne instaure les droits suivants à la mère Nature : - droit à la vie ; - droit de perpétuer les processus naturels indépendamment de toute intervention humaine ; - droit à l’eau et à l’air pur ; - droit à être exempt de pollution ; - droit à la diversité et à la non- modification cellulaire ou génétique ; - droit de la nature à ne pas être affectée par des projets d’infrastructure ou de développement qui pourraient perturber l’équilibre des écosystèmes ou des populations en place. Elle introduit par la même occasion un certain nombre d’obligations légales au niveau institutionnel et inscrit le développement durable dans la vie politique locale et nationale. C’est un précédent législatif historique en matière de protection de la vie pour tous sur notre belle planète qui, ainsi, est considérée officiellement comme un être vivant. K. B. bakoukader@yahoo.fr
C’est donc possible ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
C’est officiel ! C’est le ministre lui-même qui l’a annoncé : l’Algérie va se doter de cinq grands stades de foot. C’est une super bonne nouvelle !
Pour les prochaines campagnes de labour et semailles, bien sûr !
J’étais littéralement fasciné par la scène. Comme tétanisé ! Mes yeux et mon cerveau qui les commande vaille que vaille ne voulaient pas en rater une miette. Je dévorais l’écran, appréciant chaque bouchée, aussi minuscule fût-elle. L’atterrissage du jet sur le tarmac de l’aéroport de Bordeaux, en France. Le monospace aux verres sur-teintés qui récupère «The» passager et file droit vers le tribunal. L’arrivée, au milieu des flashs crépitants. Les bousculades des reporters qui se prennent les pieds et le reste dans les fils des caméras. Les zooms sur les vitres dans l’espoir du cliché qui fera les unes le lendemain. Et 12 heures après, rebelote ! Sortie en trombe du même monospace, avec l’identique «The» passager à son bord. Je vous fais, bien évidemment, l’économie du ballet fou et endiablé des motards de presse qui suivent le véhicule jusqu’aux abords de l’aéroport de Bordeaux. Décollage ! Mon Dieu ! Que d’émotion ! Je n’avais même pas remarqué une larme qui coulait sur ma joue droite et sinuait comme une vague chaude jusqu’à mon cou. Ma respiration était courte, saccadée et emballée au diable. Mes mains étaient moites. Mes jambes prises d’un tremblement nerveux, à la limite du jouissif. Un ancien président de la République entendu par un juge ! Un ex-chef de l’Etat convoqué dans le bureau d’un magistrat et interrogé pendant douze longues heures, obligé de répondre à une batterie de questions les unes plus gênantes que les autres, se soumettant à l’une des épreuves les plus dures» de sa vie, comme il le reconnaîtra ensuite. C’est donc possible, nom de Dieu ! C’est faisable, nom d’une pipe ! Rien n’interdit à la justice de faire asseoir en face de l’un de ses assesseurs un président de la République et de l’essorer sous le feu roulant des questions. Qu’importe d’ailleurs de savoir quelle va être la suite, le sort réservé à cet «interviewé» de luxe. Qu’importe aussi de savoir si son statut le protégera jusqu’au bout sous le doux manteau de «témoin assisté». Tout cela n’est finalement que périphérique, subsidiaire. Il me suffit à moi de savoir que ce chemin vers le tribunal, ce chemin que nous avons été si nombreux à accomplir, pour certains d’ailleurs d’entre nous avec des malheurs collatéraux qui s’y sont accolés, ce chemin peut aussi être emprunté par un chef de l’Etat. Oui, d’accord, je vous l’accorde, celui dont il s’agit est étranger, a dirigé un autre pays. Mais de grâce, laissez-moi quand même à ce plaisir, fût-il fantasmé et pris sur une autre aire géographique et judiciaire que la mienne. Laissez-moi voir et revoir jusqu’à la p’tite mort ce monospace livrer son «The» passager, un ex-président, à la justice de son pays. Par délégation, de loin, par procuration télévisuelle, cette virée bordelaise m’a permis de vivre un moment intense. Tellement intense que j’en fume encore du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.
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