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Sports : LIGUE 2 (23e JOURNةE)
Résultats
En battant le GS Pétroliers lors de la 20e journée du Championnat de superdivision de basket-ball disputée mardi, le CSM Constantine a pris une sérieuse option pour le titre national, à la veille de son déplacement à Boufarik pour y rencontrer le WAB dans un match qui pourrait être celui du sacre. C’est le choc majeur de cette 21e journée, où le WAB va se placer en véritable arbitre pour les clubs constantinois et pétrolier qui se partagent la première place avec un total de 38 points. Toutefois, les hommes de Merouane Brahami possèdent un meilleur goal-average par rapport à ceux de Bilal Faid, grâce à leur double victoire (allerretour), raison pour laquelle, ils se déplaceront à Boufarik avec un moral d’acier, sachant qu’une victoire sur le WAB leur ouvrirait «larges» les portes du premier sacre historique, qui serait le premier pour la ville de Constantine. Nous n’en sommes pas encore là, car il reste encore 9 journées à tirer, durant lesquelles beaucoup de surprises pourraient survenir, sachant que le CSMC a concédé une défaite devant l’AB Skikda et le NB Staouéli. Pour le WAB qui partage la 3e place avec le Trèfle de Blida, avec seulement deux points de retard sur les deux coleaders, le titre n’est pas encore joué, surtout qu’il aura à accueillir la semaine prochaine à Boufarik, le GSP. Ce dernier, encore sous le coup de la déception de sa défaite constantinoise, attend un fier service du WAB, qui pourrait relancer la course au titre. Aujourd’hui samedi, les camarades de Walid Hamma devraient passer le cap du CRB Dar El- Beïda, un adversaire assez coriace, capable de brouiller les cartes. Cette journée verra le déroulement du grand derby de la Mitidja entre le TBBB et l’USMB, deux équipes aux objectifs diamétralement opposés. Le TBBB (36 points) joue le haut du tableau alors que l’Union (26 points) lutte pour sa survie en SPD. Outre l’USMB, d’autres formations se trouvent dans la zone rouge, à l’instar du MS Cherchell (26 points), de l’OM Bel-Abbès (26 points), de l’US Sétif (27 points) et surtout du NB Staouéli (27 points), qui ne joue plus les premiers rôles comme il l’avait fait en 2007, en remportant le doublé (championnat et coupe) et le titre maghrébin. L’AU Annaba (21 points), qui a signé mardi sa première victoire face à l’OM Bel-Abbès, espère glaner son deuxième succès face au CRB Témouchent (27 points), qui pourrait lui permettre d’éviter la descente automatique en nationale, qui concernera les deux derniers du championnat. M. A.
Start Samedi (15h) : AU Annaba-CRB Témouchent GS Pétroliers-CRB Dar El-Beïda (16h) WA Boufarik-CSM Constantine AB Skikda-NA Hussein-Dey O.Batna-NB Staouéli TBB Blida-USM Blida (16h) IRBB Arréridj-MS Cherchell OM Bel-Abbès US Sétif
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Comment deviner que cette fois-ci, on ne se fout pas de ma voix ? |
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Par Hakim Laâlam Email : laalamh@yahoo.fr |
Entre deux appels à voter massivement le 10 mai prochain, que fait Abdekka ? Il prononce un discours…
… contre l’abstention !
Le châtelain a encore une fois exhorté les Algériennes et les Algériens à aller voter en masse le 10 mai prochain. Dans un message adressé à l’ONM, l’Organisation nationale des moudjahidine, Abdekka a dit entre autres ceci : «Il faut que nos concitoyens comprennent que leurs voix sont importantes.» Moi, je veux bien ! Wallah que cette fois-ci, conscient des enjeux, je ne vais pas finasser et faire preuve de mauvaise foi. Je vais donc me contenter de questions tout juste pratiques, pour être en paix avec ma voix et ma conscience. Et la première des questions qui me vient à l’esprit, c’est celle-là : comment vais-je savoir avec exactitude que cette fois-ci, ma «voix est importante» ? Moi, je dis ça, en même temps, je dis trois fois rien. C’est juste que lors du précédent scrutin, le même monsieur, avec le même air très grave, avec le même indexe pointé droit dans ma direction, avec la même moustache sévère brandie comme une haie d’houx, m’avait aussi affirmé «vote ! Oui ! Vote ! Car ta voix est importante». J’ai su, après, bien après, que finalement, ma voix n’avait pas été aussi importante que cela puisque des mains agiles et prestes avaient joué avec, la triturant dans tous les sens, la baladant d’une urne à l’autre, lui donnant plusieurs couleurs avant 20 heures, la faisant changer même d’urne jusqu’à son essoufflement pour ne la libérer que le lendemain vendredi, en après-midi, complètement transformée et impossible à reconnaître, même par moi, son proprio ! C’est vous dire ! Donc, pourquoi aujourd’hui, en mars 2102 devrais-je de nouveau croire celui qui m’avait juré pour de faux la fois d’avant que ma voix était importante ? Et puis, à la limite, supposons que le mec soit vraiment sincère, ou, plus crûment, soit forcé cette fois-ci de considérer les voix des Algériennes et des Algériens comme quelque chose de réellement important. Comment vais-je pouvoir vérifier cette sincérité ? Est-ce que dans le regard du gars qui sera posté derrière l’urne dans laquelle je vais prolonger mon bulletin, il y aura un signe ? Un machin codé, comme un battement de cils, un clin d’œil à peine ébauché et qui voudra dire «cette fois-ci, mon pote, c’est la bonne ! Ta voix, on va s’en occuper comme il faut, parce qu’elle est importante». Auquel cas, il faudrait nous prévenir ! Nous donner les clés de ce code si particulier. Eh oui ! Imaginez que ce pauvre préposé à l’urne n’arrête pas de cligner de l’œil, de toussoter ou de se gratter le menton, et que moi, en face, comme une grue, idiot comme une sardine mazoutée, je ne saisisse pas son signal, je ne percute pas à son message ? Ça serait quand même dommage de rater un moment pareil, non ? La seule fois où ma voix aura été importante, et je n’avais pas les codes ! Zut alors ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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