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UNE ÉTUDE UNIVERSITAIRE LE DÉMONTRE :

Les Algériens, ces fous du volant

Les usagers de la route sont d'une inconscience incroyable. Piétons et automobilistes ne respectent pas la loi, se méprisent et n'assument aucune responsabilité collective qui les engage en tant que citoyens. Tels sont les résultats d'une récente étude élaborée par le ministère des Transports. Suite...

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Les usagers de la route sont d'une inconscience incroyable. Piétons et automobilistes ne respectent pas la loi, se méprisent et n'assument aucune responsabilité collective qui les engage en tant que citoyens. Tels sont les résultats d'une récente étude élaborée par le ministère des Transports.
Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) -Intitulée «Les motivations et les facteurs qui influencent le comportement des usagers de la route», l'enquête a été réalisée par le ministère des Transports et le Centre national de prévention et de sécurité routière, en collaboration avec l'Université de Bouzaréah, entre 2007 et 2008. Un échantillon de 7 058 automobilistes représentant 12 wilayas a été ciblé.
La route et la démocratie
Les résultats sont inquiétants. Agressivité, non-respect de la réglementation, inconscience et ignorance sont parmi les attitudes adoptées par les conducteurs et les piétons. «Tous les usagers de la route, sans exception aucune, ne respectent pas le code. Dans leur tête, il y a comme une confusion sur la définition de la voie publique, de sa place et de sa fonction comme espace commun», estime l'étude qui série les violations quotidiennes et permanentes qui polluent nos villes. Des commerces informels squattent les trottoirs et une partie de la chaussée, des travaux d'entretien des routes non finalisés, attardés mentaux et vagabonds errant en toute liberté, voitures stationnées sur les trottoirs, ce qui oblige les piétons à emprunter les voies réservées aux automobilistes. A ces situations insolites, s'ajoutent les comportements incivils des automobilistes et des piétons manœuvres dangereuses, manque de rigueur, agressivité et irrespect de la loi… «La voie publique est devenue comme exutoire, un espace de rébellion. Chacun y exprime son dégoût, son marasme, son insatisfaction et sa colère, comme si la démocratie suffoquait dans les autres endroits et ne trouvait que la rue pour s'y libérer. Cependant, ces attitudes portent atteinte à la sécurité et à la loi.»
Manque de civisme
«L'automobiliste est capable de commettre partout une infraction. Cette situation dénote un manque flagrant de civisme», constate Bedrifa Hamou, directeur du Centre national de prévention et de sécurité routière. Le risque est donc permanent. L'étude résume les attitudes répréhensibles des usagers de la route : Manœuvres dangereuses de l'automobiliste (dépassements périlleux, conduite sans utilisation des phares, arrêts dans des virages…), inconscience et irresponsabilité (traverser l'autoroute, enfants jouant sur les bordures des routes…), manque de rigueur et comportements incivils. Selon l'étude, ces comportements posent la question de l'éducation : Comment se comporter dans un espace public ? Quelle est la place de l'autre ? «Car sur nos routes, personne ne respecte la loi.»
Egoïsme et mépris au volant
Les enquêteurs ont été plus loin dans leurs investigations en essayant de comprendre les raisons qui poussent les usagers de la route à opter pour de telles attitudes. Insouciance, démission, non-respect des droits des autres usagers, non-reconnaissance du code de la route, absence du sentiment de responsabilité sociale, la priorité au plus fort, révolte, égoïsme, manque de civisme, opportunisme, exhibitionnisme pour affirmer non appartenance sociale, mépris des autres automobilistes et entêtement sont des attitudes récurrentes. Mais à qui incombe la responsabilité ? A tout le monde. L'automobiliste n'est pas l'unique fautif, estime-t-on, car l'anarchie qui règne incombe à toutes les institutions sociales : famille, autorités locales, politiques, élus, école, mosquée… «On remarque l'absence d'une conscience collective chez les usagers de la route.» Il est important, conclut l'étude, de dessiner une stratégie nationale qui impliquera toutes les institutions concernées, directement ou indirectement, pour espérer changer la situation. Aussi, multiplier les campagnes de sensibilisation et d'engager davantage des élus et des politiques.
I. B.

La préservation des réserves de change reste un élément déterminant de toute politique selon le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci qui appelle à éviter toute mauvaise allocation de ressources.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, a présenté, jeudi, la conjoncture financière et monétaire de 2009 devant les dirigeants des 26 banques du pays. Longue et alourdie de chiffres, l'intervention de M. Laksaci l'était. Mais, fondamentalement, c'était une réaction tacite aux récents propos du ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Hamid Temmar, qui a soutenu, un moment, la possibilité de rapatriement des réserves de change. Celles-ci étant estimées à 148,9 milliards de dollars (Droits de tirage spéciaux compris) à fin décembre 2009 et couvrent 36 mois d'importation. Or, le gouverneur a affirmé qu'il serait «intelligent, impératif, d'éviter toute démarche pouvant contribuer à une mauvaise allocation des ressources». Selon M. Laksaci, l'Algérie a fait bon usage de ses réserves de changes dont la préservation reste un élément déterminant, prioritaire, de toute politique économique et d'investissements publics. Comme le gouverneur s'est voulu rassurant sur le placement à l'extérieur de ces avoirs, constitué à 46 % en dollars et à 42 % en euros. Selon Mohamed Laksaci, le placement repose notamment sur le principe de sécurité et de diversification. Ainsi, les revenus des placements restent «appréciables», dira-t-il, malgré un rendement «très faible» dont il n'a pas donné le chiffre, et dans la mesure où les taux directeurs des banques centrales, européennes et américaine, quasiproches de zéro. Et au regard d'un taux de change effectif réel en dépréciation en moyenne annuelle de 2 %.
La balance des paiements excédentaire de 520 millions de dollars
Par ailleurs, Mohamed Laksaci a estimé que dans la mesure où la situation financière reste globalement fragile dans le monde, la position de l'Algérie, a contrario, est à la résilience aux chocs externes. Certes, notre pays a subi les effets de la crise du fait de la chute des prix du pétrole. En termes de baisse des recettes et de la fiscalité de plus de 40%, et des avoirs extérieurs nets sont de 2 890 milliards de dinars. Néanmoins, la balance courante des paiements reste encore excédentaire, même si cet excédent est seulement de 520 millions de dollars. Voire, les importations restent stabilisées, les mesures de régulation prises aidant, et l'importation des services non facteurs a diminué de 4,9 % par rapport au niveau de 2008.
59 milliards de dollars dans le Fonds de régulation
En outre, les transferts courants nets affichent un solde positif de 2,9 milliards de dollars et le compte capital reste excédentaire par rapport au compte courant. Egalement, l'encours de la dette extérieure est de 3,9 milliards de dollars, les investissements directs étrangers enregistrent un flux net de 2,3 milliards de dollars, voire, et chiffre phare, les réserves accumulées au Fonds de régulation des recettes (FRR), à fin décembre 2009, sont l'équivalent en dinars de 59 milliards de dollars. De même, Mohamed Laksaci a indiqué que les autres disponibilités financières dépassent les 80 milliards de dollars (dépôts de Sonatrach, dépôts des autres agents non financiers, dépôts en devises).
L'excès des liquidités devient structurel
Les liquidités bancaires (2448 milliards de dinars) restent encore trop excédentaires, même si elles se sont contractées en 2009. Toutefois, cet excédent devient structurel même si la Banque d'Algérie prône toujours l'absorption de l'excès de liquidité et les reprises obligatoires. Comme Mohamed Laksaci note que le niveau de la monnaie fiduciaire (en circulation) reste encore élevé, en expansion de 22,7 %. Ceci malgré les efforts des banques et la modernisation du système de paiement et quoique la croissance monétaire soit modérée, fait inédit, à 4,25 %. Ainsi, des efforts sont nécessaires, selon le gouverneur, en vue d'améliorer la place de la monnaie scripturale qui s'est contractée, elle, de 2,6 %.
L'inflation endogène prend le pas
Certes, les crédits bancaires à l'économie ont crû de 18,5% (de 23,6% pour le moyen et long terme, et de 12,5% pour les PME), les financements sont disponibles, à maturité rallongée… Néanmoins, Mohamed Laksaci responsabilise les banques qui doivent encore faire des efforts pour une efficacité fonctionnelle meilleure et un soutien continu aux PME. D'autant, dira-t-il, que la Banque d'Algérie a complété le cadre réglementaire opérationnel et affiné de la politique monétaire. A propos de l'inflation, Mohamed Laksaci note qu'elle s'est poursuivie à 6,4 % (au niveau national) et à 5,7 % pour le Grand Alger. Cependant, c'est l'inflation endogène (hausse des prix des produits alimentaires et produits agricoles frais) qui a pris le relais de l'inflation exogène.
C. B.

 Culture

Brecht en costume algérien

Ce n'est que vers les années soixante que les hommes de théâtre algériens découvrent concrètement l'expérience dramatique et dramaturgique de l'auteur allemand Bertolt Brecht. Ses textes, traduits et/ou adaptés, ont dominé la scène à un certain moment du parcours théâtral algérien. Ould Abderrahmane Kaki, Hadj Omar, Hachemi Nourredine, Kateb Yacine, Abdelkader Alloula et bien d'autres s'étaient sérieusement intéressés à ce champ dramatique qui leur permettait de revoir de fond en comble leur propre pratique. Suite...

L'ÉDITION ALGÉRIENNE FORTEMENT PRESENTE AU 30e SALON DU LIVRE DE PARIS De gros éditeurs français boudent le salon De notre bureau de Paris, Khadidja Baba-Ahmed

Le 30e Salon du livre de Paris a été inauguré vendredi soir par le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, qui a noté, avec regret, l'absence boycott ?) du salon par Hachette, le numéro 1 de l'édition française (100 m2 contre 900 les années précédentes) et par le groupe Bayard, totalement absent. Il est ouvert au public du 26 au 31 mars. L'Algérie, cette année, est venue en force, représentée par la quasi-totalité des éditeurs. Suite...

LE PALAIS DE LA CULTURE ET DES ARTS DE SKIKDA Les femmes et toujours les femmes !

Conférences-débats littéraires, lectures poétiques, projection du film d'Amina Chouikh Rachida, défilés de mode par Chouchou et Marwane Boudjenah, expositions de tableaux et de plats traditionnels, tels ont été les importants faits des «journées de la femme innovante», qui se sont déroulées du 23 au 25 mars, au palais des arts et de la culture de Skikda. L'infrastructure attire de plus en plus de gens qui déplorent, à l'occasion, le manque de communication devant précéder ce genre d'activités. Suite...

Récemment, le ministre de l'Energie et des Mines a présenté dans le détail l'état d'avancement de la réalisation de la méga-usine de dessalement d'eau de mer d' El Macta à Mers el Hadjadj, wilaya d'Oran.
Cette station d'une capacité de 500 000 m3/j dont le coût d'investissement est de 491 millions de dollars mais dont 70 % proviennent d'emprunts de la BNA, fait partie d'un programme national qui prévoit la réalisation, en tout, de 13 stations de dessalement avec très souvent l'AEC (Sonatrach et Sonelgaz) comme l'un des actionnaires. Un nombre important de ces usines de dessalement est implanté dans l'ouest du pays et le ministre d'annoncer d'ores et déjà, la mise en service très prochainement de celles de Honneïne et Souk Tleta toutes deux à Tlemcen (200 000m3/j chacune), Mostaganem (200 000m3/j, Béni-Saf (200 000m3/j) ainsi que d'autres implantées à l'est et au centre du pays. Ce programme national de stations de dessalement auquel viennent de s'ajouter deux autres projets permettra de mobiliser 2,3 millions de m3/j. Ce choix politique des responsables de l'Etat, annoncé comme stratégique pour sécuriser en eau potable des régions entières fait craindre en réalité une crise bien plus profonde dans les 20 années à venir. En effet, le coût de revient de l'eau de dessalement est de 35 DA le m3, comme pour la station de dessalement d'El Macta, l'eau restant sur un prix administré, ce sont les pouvoirs publics qui assument ce différentiel entre coût de production et tarifs exigés aux consommateurs. Le ministre des Ressources en eau a évoqué, à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau, cette situation et laissé entrevoir indirectement cette future crise par une simple phrase «pour le moment, les capacités budgétaires du pays permettent à l'Etat de subventionner les prix» et la question que se posent les Algériens est : «Et après ?» La gestion des ressources naturelles du pays, pétrole et gaz, est telle que des experts étrangers prévoient que d'ici 30 ans l'Algérie sera contrainte d'importer du pétrole car les caisses seront vides. Alors pourquoi s'être lancé dans un programme immense de réalisation de stations de dessalement lorsqu'on sait que l'on risque de ne pas pouvoir en assumer les coûts ? Par ailleurs, en matière environnementale, il faudra aussi penser aux dégâts causés à la faune et la flore par les rejets de saumures pour 2,3 millions de m3/j ! Du jamais-vu ! N'était-il pas plus stratégique et moins coûteux à long terme de lancer des programmes pour la réalisation de barrages, comme l'ont fait nos voisins au lieu de créer quasiment, de toute pièce, une grave crise d'accès à l'eau potable pour les générations futures.
Fayçal M.

L'ire des citoyens était à son paroxysme, ce jeudi : la plupart des bureaux de poste situés dans le Grand Alger étaient bondés de monde : les usagers s'impatientaient de voir se rétablir le réseau informatique pour pouvoir disposer de leur argent. Mais sur la centaine d'agences postales implantées dans la capitale, une vingtaine seulement était opérationnelle, pour cause de panne générale du système informatique.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Les prémices d'une panne générale étaient perceptibles depuis le début de la semaine dernière. Plusieurs pannes ont, en effet, été enregistrées et signalées au niveau de plusieurs bureaux de poste d'Alger. Mais ce jeudi, la boucle a été bouclée. La panne était totale. Selon des sources sûres, tous les bureaux de poste informatisés (IBP) se trouvant dans les grands centres urbains étaient à l'arrêt. Seuls ceux qui fonctionnent sur la base de l'ancien système, appelé le X25, étaient en activité. Ces derniers sont au nombre d'une trentaine. Implantées notamment à la périphérie de la capitale, ces structures postales peinaient à faire face au rush des citoyens venus des quatre coins d'Alger. Comble de la situation, cette panne coïncidait avec les opérations de virement de salaires et de retraits de fin de mois. Pour rappel, Algérie Poste dispose du plus grand portefeuille clients de comptes courants à l'échelle nationale. Les dernières statistiques font état de plus de sept millions de comptes, dont cinq millions actifs. Au niveau d'Algérie Poste, on évite de faire le moindre commentaire sur cette panne, même si on laisse croire que la faute «incombe en premier lieu à l'opérateur historique de télécommunications ». Or, du côté de l'opérateur historique, on indique que «cette situation fait suite à la destruction d'une fibre optique au niveau de la localité de Ben-Aknoun, causée par des travaux effectués par une entreprise privée». Pendant ce temps, les clients d'Algérie Poste n'arrivent toujours pas à percevoir leurs salaires, alors que dans sa stratégie de modernisation mise en place, Algérie Poste considère que l'opération d'informatisation de tous les bureaux de poste cible «la mise en place d'un guichet spécial pour encaisser son chèque, effectuer un virement par mandat ou acheter un timbre, puisque ces services seront généralisés à tous les guichets, soit avec des guichetiers polyvalents, des clients qui n'auront pas à faire des chaînes interminables avec leurs lots de stress et de temps perdu». Rappelons-le, Algérie Poste avait signé avec le fournisseur sud-africain de solutions et services informatiques, Dimension Data, un contrat d'extension de son réseau principal (Backbone IP) devant relier l'ensemble des bureaux de poste et les guichets automatiques de billets (GAB). S'appuyant sur le réseau câblé d'Algérie Télécom, cette plate-forme IP, parmi les plus étendues d'Algérie avec 8 routeurs cœurs et quelque 3 300 points d'accès, relie depuis début 2008, date de son élargissement aux bureaux de poste, 500 bureaux. Cette année, explique-t-on, 600 autres bureaux devraient migrer vers cette solution IP se substituant au réseau X25 devenu «obsolète», alors que le basculement total de l'ensemble des 3 300 bureaux sur le backbone est attendu pour la fin 2011. Les 500 bureaux déjà informatisés intègrent la technologie MPLS (Multiprotocol Label Switching), une technique de gestion dynamique des ressources du réseau multiservice, augmentant la disponibilité des services à la clientèle.
A. B.
youcefabder@hotmail.com

Sports

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Le sélectionneur de l'Argentine, Diego Maradona, a estimé mercredi que l'attaquant Lionel Messi était en train de «mûrir à pas de géant», à moins de trois mois du Mondial-2010 en Afrique du Sud (11 juin- 11 juillet). Suite...

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