08 Décembre 2009

 
-°°-.LEXPRESSIONdz du MARD I 08 NOVEMBRE 2009-*+Actualités *--Actualité AIR ALGÉRIE ACQUIERT 7 BOEING 737-800 ET 4 ATR La compagnie nationale renforce sa flotte AMAR GHOUL L’A AFFIRMÉ HIER Tizi Ouzou sera reliée à l’autoroute Est-Ouest ISLAMOPHOBIE Les minarets chatouillent la France CLIMAT Comment lutter contre les pluies acides Internationale LOI ÉLECTORALE ET LÉGISLATIVES IRAKIENNES Le Parlement adopte une mouture définitive RÉFUGIÉS PALESTINIENS AU LIBAN Abbas en visite des popotes à Beyrouth MANIFESTATION PALESTINIENNE DE SOUTIEN À L’UNION EUROPÉENNE «Jérusalem est aussi capitale de la Palestine» GOUVERNEMENT AFGHAN Karzaï soumettra une liste de ministres au Parlement Sport MISE À JOUR DE LA D2 Un prometteur PAC-MOC à suivre ECHOS D’EUROPE KHOUALED, DÉFENSEUR USMISTE «On pouvait faire mieux face à l’USMH» USM ALGER Les Rouge et Noir ne gagnent plus! Culture TALEB RABAH À L’EXPRESSION «On doit s’attaquer au volet qualitatif» 2E FESTIVAL DE LA MUSIQUE ET DE LA CHANSON KABYLES La Kabylie en fête Stevie Wonder, Messager de la paix des Nations unies 1ER FESTIVAL CULTUREL INTERNATIONAL DE MUSIQUE SYMPHONIQUE Musique aux mots que l’on n’a pas dit Régions BLIDA Des colverts sur l’oued Chiffa TÉBESSA Le poulet de chair se fait rare MOSTAGANEM Plus de 20 kg de kif traité saisis AÏN TURK L’école des aveugles à l’ère du cyberbraille Dossiers SI COPENHAGUE M’ÉTAIT CONTÉ Histoire du changement climatique ISLAMOPHOBIE RAMPANTE EN EUROPE ET JUDAÏSATION D’EL QODS La diversion des minarets LA QUESTION EST PLUS QUE JAMAIS D’ACTUALITÉ Les Algériens et les égyptiens sont-ils des Arabes? 21 DÉCEMBRE 2012 Sommes-nous prêts pour La fin du monde? ---- MARD I 08 NOVEMBRE 2009--http://www.lexpressiondz.com--

 


Dilem du Mardi 08 Décembre 2009 | Vu 2327 fois

SOMMET DE COPENHAGUE
Alger refuse la taxe sur les hydrocarbures
Nabil BELBEY
  - Mardi 08 Décembre 2009 - Page : 24

Pourquoi les pays du Sud paieraient à la place des pays industrialisés qui sont les plus grand pollueurs de la planète?
R. BOUDINA
Les pays pétroliers subissent de plein fouet les effets des changements climatiques du fait qu’ils sont des pays désertiques et vulnérables.

Les pays du Sud ne veulent pas payer les erreurs «climatiques» commises par les pays industrialisés. Aussi, l’Algérie a-t-elle refusé l’adoption par la conférence de l’ONU sur le climat, qui s’ouvre aujourd’hui à Copenhague au Danemark, d’une nouvelle taxe sur les hydrocarbures et d’une autre sur le carbone. Chérif Rahmani, ministre de l’Environnement, de l’Aména-gement du territoire et du Tourisme a «totalement» exclu, hier, que les pays du Sud acceptent d’être pénalisés pour les changements climatiques, en intervenant sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale.
Les pays pétroliers subissent, selon le ministre, de plein fouet les effets des changements climatiques du fait qu’ils sont en grande majorité des pays désertiques et vulnérables. «Nous soutenons la mise en place d’un fonds financé par l’aide publique multilatérale. Les financements innovants doivent être contrôlés par l’ensemble de la communauté internationale. Aussi, la gestion de ces fonds doit être paritaire quant au contrôle et à la distribution», a suggéré M.Rahmani. Les pays en développement doivent, d’après lui, bénéficier d’un soutien et d’un accompagnement financiers et technologiques pour passer à une économie verte. «Il faut une prise de position pour identifier les responsabilités et pousser les pays développés à être à l’avant-garde de la réduction des émissions des gaz à effet de serre qui nous permettront d’atteindre les objectifs de 2020. Jusqu’ici, les pays développés parmi les plus grands pollueurs n’ont pas respecté les engagements pris à Kyoto», a ajouté Chérif Rahmani. Il a précisé que l’Algérie défendra à Copenhague la position africaine. «Nous sommes en négociation depuis deux ans. Les choses ont beaucoup évolué, mais nous n’avons pas atteint les objectifs que nous voulons. Nous continuerons à peser pour que la voix de l’Afrique soit entendue», a-t-il souligné.
«Le fardeau doit être pris en charge par les pays qui, historiquement et depuis deux siècles, ont favorisé les émissions de GES et la concentration qui ont modifié durablement le climat dans notre planète», a souligné le ministre, estimant que c’est «un problème d’équité, de justice et de coût complémentaire qui doit être compensé par les pays les plus développés». Les pays de l’Afrique «vont subir directement les changements climatiques parce que ce sont en grande majorité des pays vulnérables, donc il est inconcevable de perturber leur développement», selon le ministre. Revenant sur la conférence de Copenhague sur le changement climatique (7-18 décembre), à laquelle il prend part, M.Rahmani a indiqué que les participants du continent africain ont «une position commune pour la première fois dans l’histoire du continent», ajoutant que «l’Afrique, qui était totalement absente à Kyoto et timidement représentée à Bali, est fortement représentée à Copenhague». Le ministre a expliqué que la position africaine sur le climat «part d’un constat que tout le monde partage aujourd’hui» et qui est basé sur le fait qu’il y a une situation «très grave pour notre planète qui ne peut perdurer parce qu’elle remet en cause le développement durable pour l’ensemble de la communauté», et à travers laquelle les pays du Sud, à leur tête l’Afrique, seront les plus brutalement et directement affectés.
Il a expliqué que l’Afrique est affectée dans des domaines «stratégiques», à savoir l’eau, l’agriculture, l’énergie, les inondations, la sécheresse et les remontées des eaux que le ministre a qualifiés de «problèmes extrêmement graves», liés à la survie de la population.


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RATTRAPAGE DES COURS DANS L’ÉDUCATION
Le ministère fixe le calendrier
R.N
  - Mardi 08 Décembre 2009 - Page : 4

Les cours ratés lors des deux semaines de grève des enseignants seront rattrapés. C’est ce que promet le ministère de l’Education nationale qui vient de fixer un calendrier sur la base d’un accord qui a été trouvé avec les syndicats des enseignants et avec les parents d’élèves.
Ainsi, les cours de rattrapage des classes de terminale ne seront dispensés ni les samedis ni les mardis après-midi, ni pendant les grandes vacances d’hiver et de printemps. A titre exceptionnel, les quatre premiers jours des grandes vacances d’hiver, à savoir du dimanche 20 au mercredi 23 décembre, seront consacrés aux compositions du premier trimestre de l’année scolaire 2009. En outre, les «petites» vacances scolaires d’hiver et de printemps, programmées les 14 et 15 février 2010 et 2 et 3 mai 2010, seront également consacrées au rattrapage des cours. Sachant qu’un gain de temps d’enseignement, de près d’une semaine a été obtenu par le report des compositions initialement programmées du 29 novembre au 3 décembre 2009, le reste des séances qui n’auront pas été encore enseignées seront rattrapées, au 25 mai 2010, date correspondant à la fin des cours pour les classes de troisième année secondaire, est-il souligné. Par ailleurs, la Commission nationale de suivi des programmes, a été élargie aux syndicats du secteur en plus de la Fédération nationale des associations de parents d’élèves. Ils procèderont au suivi du déroulement des programmes dont le seuil fixé au 25 mai 2010 servira de référent à l’élaboration des sujets du baccalauréat qui ne porteront que sur les cours réellement dispensés.


LE PREMIER MINISTRE SAHRAOUI AVERTIT
«Le Maroc menace la paix dans la région»
Envoyé spécial à Tindouf Mohamed Sadek LOUCIF
  - Mardi 08 Décembre 2009 - Page : 6

Abdelkader Taleb Omar
R. BOUDINA
Abdelkader Taleb Omar a exclu toute reprise des négociations tant que la situation de Aminatou Haïdar et de tous les détenus politiques n’est pas résolue.

La paix est menacée dans la région du Maghreb. Le ton a été donné, hier, par le Premier ministre de la République du Sahara occidental, M.Abdelkader Taleb Omar. «L’Organisation des Nations unies doit intervenir avec vigueur et fermeté pour arrêter la dérive oppressive marocaine qui représente un danger certain pour la paix dans la région», a déclaré M.Taleb Omar, lors de la conférence de presse qu’il a animée au siège de la wilaya d’Aouserd, le camp de réfugiés situé à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Tindouf. Emanant du deuxième homme de l’instance exécutive, ce message constitue un signal fort des autorités et du peuple sahraouis: les instances internationales portent la lourde responsabilité dans l’impunité dont jouit le Maroc. En guise d’exemple, le conférencier a rappelé le traitement réservé a Aminatou Haïdar, la militante sahraouie des droits de l’homme. «Figure emblématique de notre combat, Aminatou Haïdar a été expulsée arbitrairement du Maroc. Ainsi, les autorités marocaines ont voulu la punir pour avoir écrit sur les documents qui lui ont été présentés à l’aéroport de Casablanca "Sahara occidental" au lieu de Sahara marocain», a rappelé M.Taleb Omar. Pour ce dernier, le procédé marocain s’inscrit en porte-à-faux des résolutions de l’ONU. En effet, le dossier sahraoui est inscrit sous l’intitulé du Sahara occidental et non du Sahara marocain. A ce titre, le conférencier a lancé «un appel urgent à l’ONU pour réhabiliter la primauté de la légitimité internationale dans le conflit du Sahara occidental». Aussi, l’orateur a dénoncé l’attitude du gouvernement espagnol. Laquelle attitude a été assimilée à une complicité avec le Royaume chérifien. Dans l’état actuel des choses, le Premier ministre a exclu toute éventualité de reprise des négociations avec le Maroc. «Nous ne pouvons tracter alors que le corps de Aminatou Haïdar et des 7 militants des droits de l’Homme détenus sont sur la table des négociations», a tranché M.Taleb Omar. Et ce dernier de tirer la sonnette d’alarme. «Si un malheur arrive à Aminatou Haïdar, le processus de paix en sera fortement ébranlé.» Ce faisant, le responsable politique n’a pas exclu le retour à la lutte armée. Selon le conférencier, un tel scénario serait la conséquence de «la faiblesse de la pression internationale sur le Maroc», Depuis le discours du souverain marocain du 6 novembre dernier, une campagne d’arrestations a été lancée contre les citoyens et militants sahraouis, «dans ce discours, le roi Mahammed VI avait clairement signifié que celui qui ne définit pas en tant que Marocain est contre le Maroc.», a fait remarquer l’orateur. Ainsi, ont été arrêtés 7 militants des droits de l’Homme qui revenaient d’un séjour dans les camps de réfugiés. Ensuite, vint le tour de Aminatou Haïdar. Cette dernière a été expulsée, le 14 novembre dernier du Maroc vers les îles Canaries. Depuis, elle observe une grève de la faim. La santé de la Jeanne d’Arc du Sahara est dans un état critique. Cela traduit la précarité dans laquelle se trouve la stabilité de toute la région du Maghreb, stabilité menacée par les velléités expansionnistes du régime marocain. Sur le plan humanitaire et politique, la responsabilité des pays et instances internationales est convoquée.


L111


Edition du Mardi 08 Décembre 2009

Actualité

Chantage à l’égyptienne
Le Caire veut des compensations avant de renvoyer son ambassadeur à Alger

Par : Merzak Tigrine


Un officiel égyptien a déclaré, hier, que l’Égypte ne renverra pas son ambassadeur à Alger si elle n’obtient pas des dédommagements pour les dégâts subis par les intérêts égyptiens en Algérie ou des excuses. S’agit-il d’une menace de rupture diplomatique qui ne dit pas son nom ?

Les relations algéro-égyptiennes sont sur le point de prendre une tournure inquiétante, qui pourrait aboutir à une cassure totale
si l’on en juge par les dernières déclarations du secrétaire d'État du gouvernement égyptien chargé des Affaires juridiques, Moufid Chehab.
Ce dernier a tout simplement affirmé dans les colonnes du quotidien cairote Al-Shourouq que l’Égypte ne renverra en Algérie son ambassadeur, rappelé en novembre en pleine crise autour de la qualification pour le  Mondial-2010 de football, que si elle obtient des compensations pour les dégâts subis par les intérêts égyptiens dans ce pays. “Nous ne renverrons pas l'ambassadeur d'Égypte en Algérie s'il n'y a pas d'excuses ou de dédommagements pour les dégâts subis par les entreprises et le peuple égyptien”, a-t-il déclaré en substance.
Il emboîte le pas au ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, lequel avait estimé la veille que les dégâts à des dizaines de millions de dollars, et que les sociétés égyptiennes visées, dont le groupe de télécommunications Orascom, demanderaient des dommages et intérêts. “Les sociétés demanderont des dommages et intérêts pour ces dégâts et nous espérons que (...) le gouvernement algérien accédera (à ces demandes)”, avait affirmé le chef de la diplomatie égyptienne, assurant au passage que l’Égypte souhaite pouvoir reprendre de bonnes relations avec l'Algérie, car les deux pays étaient unis “par l'affection et la fraternité”.
Il s’agit de la première sortie médiatique officielle d’un haut responsable de l’État égyptien sur le sujet suite à la crise qui a éclaté entre les deux pays après les incidents qui ont émaillé les deux matches ayant opposé les sélections des deux pays dans le cadre des éliminatoires jumelées de la Coupe d’Afrique des nations et du Mondial 2010. Le point culminant a été l'attaque à coups de pierres de l’autobus transportant l'équipe algérienne lors de son transfert de l’aéroport du Caire vers l’hôtel, au cours de laquelle trois joueurs et un membre de l’encadrement de la délégation avaient été blessés.
Après le match, qui s’est déroulé deux jours plus tard, les supporters algériens ont été également victimes d’agressions. Cela a provoqué la colère de quelques manifestants en Algérie, qui ont occasionné des dégâts aux locaux d’entreprises égyptiennes. Mauvais perdants, car n’ayant pas digéré l’élimination de leur sélection lors du match d’appui le 18 novembre à Khartoum au Soudan, les autorités égyptiennes affirment que ses supporters ont été agressés par les Algériens, sans pour autant en fournir les preuves.
À partir de là, ils déclenchent, par le biais de leurs journaux et chaînes de télévision satellitaires, une campagne haineuse contre l’Algérie. Il faut dire que toutes les limites ont été franchies à cette occasion comme l’atteinte à tous les symboles de l’Algérie, tels que le drapeau qui a été brûlé par
les avocats égyptiens et les
martyrs de la révolution algérienne insultés.
Bien que les autorités algériennes se soient gardées de répondre à la provocation, car refusant que le résultat d’un match de football sème la discorde entre les deux pays, Le Caire a rappelé pour consultations son ambassadeur à Alger le 19 novembre dernier. Ce qui ne devait être qu’une mesure conjoncturelle, prise sans aucun doute dans le but de calmer la rue égyptienne, semble prendre désormais des proportions démesurées avec cette condition inacceptable du retour de l’ambassadeur égyptien en échange d’excuses ou de dédommagements des entreprises égyptiennes activant en Algérie. C’est une forme de chantage qui ne dit pas son nom. Il ne fait aucun doute qu’il s’agit là d’une nouvelle tentative du régime de Moubarak de se sortir de ce bourbier sans perdre la face vis-à-vis de l’opinion publique locale et internationale.
Alger, qui s’est gardé jusque-là de répondre à l’insulte, n’entend guère présenter d’excuses si l’on se fie aux déclarations sur la question des responsables algériens, notamment celles du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et de l’ambassadeur d’Algérie au Caire, Abdelkader Hadjar. S’il y a une partie qui doit présenter des excuses, c’est bel et bien la partie égyptienne qui a déclenché, par la voix de Alaâ Moubarak, la campagne d’insultes sans précédent contre l’Algérie et ses symboles menée notamment par les médias cairotes. Elle n’a pas, non plus, tenu son engagement vis-à-vis des officiels algériens et de la Fédération internationale de football association (Fifa) d’assurer la sécurité de la délégation et des supporters algériens au Caire. En ce qui concerne les dégâts subis par les entreprises égyptiennes opérant en Algérie, il est clair que les compagnies d’assurances feront le nécessaire pour les dédommagements. L’Égypte n’avait pas à le demander du moment que la procédure à suivre est déterminée par les contrats d’assurance souscrits par les firmes égyptiennes, au même titre que toutes les entreprises. “Ni les insultes ni les attaques ne diminuent de la valeur et de la grandeur du peuple et de l'État algériens. L’Algérie a un statut à préserver, d'où son choix de ne pas répondre à des propos déplacés et dénués de tout sens. Nous avons préféré l'essentiel à l'accessoire”, avait rétorqué Ahmed Ouyahia lors d’une conférence de presse pour montrer qu’Alger ne pouvait s’abaisser à ce niveau de l’invective et encore moins s’excuser.
À partir de là, le régime de Hosni Moubarak devra se faire une raison et se rendre à l’évidence qu’une fin de non-recevoir sera la réponse logique à sa requête injustifiée et injustifiable, car il a été à l’origine du déclenchement de la crise


www.liberte-algerie.com

’ÉGYPTE DEMANDE À L’ALGÉRIE DES INDEMNISATIONS
Des dollars contre...la dignité
Tahar FATTANI
  - Mardi 08 Décembre 2009 - Page : 2

Le dollar, valeur cardinale chez les descendants des Pharaons
«La vérité» sort de la bouche des...officiels égyptiens.

Décidément, tout se vend et s’achète en Egypte, y compris...la dignité. Il ne s’agit pas de mépris, ni de provocation, mais d’une réalité qui sort même de la bouche des officiels égyptiens. Réagissant aux derniers événements qui ont suivi le match Egypte-Algérie ainsi qu’à ceux provoqués par quelques jeunes Algériens qui ont pris pour cible les sièges d’entreprises égyptiennes en Algérie, les officiels égyptiens ont «condamné fermement» de tels actes affirmant que «la dignité des égyptiens fait partie de la dignité de l’Egypte». Pour les descendants des Pharaons, «leur dignité est sacrée». Sur la question de dignité, une première réaction: l’Egypte a rappelé son ambassadeur en Algérie. C’est une «affaire de dignité». Mais voilà de nouvelles déclarations qui mettent aux enchères «la dignité égyptienne». Les Egyptiens demandent soit des excuses, soit des dédommagements pour les dégâts subis par les entreprises et le peuple égyptien afin de renvoyer leur ambassadeur en Algérie. «Nous ne renverrons pas l’ambassadeur d’Egypte en Algérie s’il n’y a pas d’excuses ou de dédommagements pour les dégâts subis par les entreprises et le peuple égyptien», a déclaré Moufid Chehab, ministre des Affaires juridiques égyptiennes au journal de son pays Chorouq. On ne sait, d’abord, qui doit s’excuser: l’agresseur ou l’agressé? Le pays de Hosni Moubarak demande à l’Algérie, victime du vandalisme des égyptiens, de s’excuser! L’Algérie, du point de vue égyptien, a le choix entre les excuses ou les indemnisations. Si le pouvoir algérien optait pour la seconde demande et acceptait de dédommager ces entreprises, l’Egypte officielle se calmerait et même se tairait. Le problème sera, ainsi réglé. L’ambassadeur d’Egypte reprendrait alors ses fonctions en Algérie. L’Egypte sera heureuse et satisfaite comme si de rien n’était. Dans ce cas, ça ne devient plus une affaire de dignité, mais une affaire de flous, (fric). La dignité égyptienne se résume, finalement, a quelques livres égyptiennes. A travers une telle déclaration, le ministre Moufid Chehab, n’a fait qu’exposer à la vente la dignité de toute une nation. Alors, combien ça coûte M. le ministre? Ahmed Aboul Gheit, ministre des Affaires étrangères, a évalué les dégâts à des dizaines de milliers de dollars. «Les sociétés demanderont des dommages et intérêts pour ces dégâts et nous espérons que (...) le gouvernement algérien accèdera (à ces demandes)», a-t-il dit avant-hier, via un communiqué du ministère des Affaires étrangères, publié par l’AFP. A ce que l’on sache, la dignité d’un peuple ne se vend pas. Elle ne s’achète pas non plus. Cette règle ne s’applique pas, apparemment, pour l’Egypte et les Egyptiens. Dignité, dites-vous! Sur cette même question, la position de l’Algérie est claire et nette. «Pour nous, il n’y a pas de confusion entre le niveau politique et celui de la gestion des entreprises qui, en Algérie comme en Egypte, ont pris leurs dispositions pour se prémunir contre les risques, à travers les assurances, etc.», a répondu Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, la semaine dernière. L’Algérie refuse, ainsi, la proposition égyptienne. Et les excuses? «Ce n’est ni sérieux ni raisonnable», a encore estimé M.Medelci. Etant conscient des dépassements égyptiens, le président Hosni Moubarak a tenté, avant-hier, de calmer les esprits en désavouant ses ministres. «L’Algérie est un pays arabe et frère», a déclaré M.Moubarak à la presse de son pays. Et d’ajouter: «La profondeur des relations entre les deux pays ne sera pas entamée par certains événements passagers».


) L'Expression

Désormais on apprendra à acheter avec...les yeux Actualité 

QUELQUES JOURS APRÈS LE RELÈVEMENT DU SNMG
Feu sur les étals!

08 Décembre 2009 - Ahmed MESBAH
Six mois après la promulgation de la loi de finances complémentaire 2009, les effets se ressentent sur le marché.

Désormais on apprendra à acheter avec...les yeux

 Actualité 
RATTRAPAGE DES COURS DANS L’ÉDUCATION
Le ministère fixe le calendrier

08 Décembre 2009 - R.N


Ouverture hier du Sommet sur le réchauffement climatique Internationale 
RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE
Conférence historique à Copenhague

08 Décembre 2009 - R.I
En présence de 110 chefs d’Etat ou de gouvernement, les représentants de 192 pays tenteront de trouver un accord permettant de limiter à deux degrés la hausse moyenne de la température de la planète.


Le dollar, valeur cardinale chez les descendants des Pharaons Actualité 
L’ÉGYPTE DEMANDE À L’ALGÉRIE DES INDEMNISATIONS
Des dollars contre...la dignité

08 Décembre 2009 - Tahar FATTANI
«La vérité» sort de la bouche des...officiels égyptiens.


Qu’en est-il du droit du citoyen à l’information? Actualité 
FACE À LA GRIPPE A, LE CITOYEN LIVRÉ À LUI-MÊME
Quand la communication fait défaut

08 Décembre 2009 - Meriam SADAT
Au-delà des mots, il y a les chiffres, et ces derniers sont plus têtus pour ôter tout crédit aux propos du ministre de la Santé.


 Actualité 
OUACIFS (TIZI OUZOU)
Un «pompiste» enlevé puis relâché

08 Décembre 2009 - Kamel BOUDJADI


  Abdelkader Taleb Omar Actualité 
LE PREMIER MINISTRE SAHRAOUI AVERTIT
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08 Décembre 2009 - Envoyé spécial à Tindouf Mohamed Sadek LOUCIF
Abdelkader Taleb Omar a exclu toute reprise des négociations tant que la situation de Aminatou Haïdar et de tous les détenus politiques n’est pas résolue.


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 Sport 
COUPE D’ALGÉRIE
USMA-MCO et JSMB-USMH, chocs des 32es de finale

08 Décembre 2009 - Said MEKKI


Il peut apporter un plus Sport 
IL BRILLE AVEC LE SANTANDER
Lacen, un renfort inévitable pour l’Algérie

08 Décembre 2009 - Moumen AÏT-KACI ALI
Il fait l’actualité en Espagne avec son club, le Racing de Santander, Mehdi Lacen étale tout son savoir-faire sur les terrains espagnols.



08/12/2009
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