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d'aujourd'hui
Les PME seraient les premiÚres bénéficiaires
des changements que subira le code des marchĂ©s publics. Des appels dâoffres
restreints excluant les entreprises étrangÚres seront lancés lorsque la
compĂ©tence internationale nâest pas jugĂ©e utile. Le ministre du secteur mise sur
ces mesures pour relancer les PME. Nawal ImĂšs - Alger (Le Soir) - Plusieurs
propositions sont en cours de discussion au niveau du gouvernement. Une
certitude : les PME pourront dĂšs modification dudit texte avoir accĂšs Ă plus de
projets. Mustapha Benbada a expliqué, hier, sur les ondes de la Radio nationale
que cette tendance fait lâunanimitĂ© au sein de lâexĂ©cutif. Pour mettre cela en
application, le gouvernement compte réduire, voire supprimer, les cautions de
garantie et de soumission, faire des appels dâoffres restreints et introduire
dans les cahiers de charges des clauses obligeant les entreprises Ă©trangĂšres
ayant obtenu un marché à choisir des sous-traitants parmi les sociétés
nationales. En attendant lâintroduction de ces nouvelles mesures, Benbada
propose aux PME la mise Ă niveau. PrĂšs de 20 000 entreprises pourraient en
bénéficier pour un montant estimé à 20 millions de dinars. Un challenge pour le
dĂ©partement de Benbada qui craint que les entreprises nâadhĂšrent pas Ă cette
politique car trop «habituées à travailler en absence de transparence». En dépit
des difficultés que rencontrent les entreprises, le premier responsable du
secteur Ă©value la croissance du secteur Ă 12 %. Il en veut pour preuve, le
nombre des PME qui est passé de 180 000 en 2001 à 455 000 en 2009 avec plus de
170 000 activités artisanales. Toutes ne sont pas en bonne santé mais le
ministĂšre de la PME exclut tout effacement de dette au profit des promoteurs
ayant rencontrĂ© des difficultĂ©s. Pour justement Ă©viter lâendettement des PME,
Benbada propose de procéder à de meilleures études de faisabilité pour éviter de
choisir des créneaux non rentables. Le fonds de gestion des entreprises en
difficultĂ© dans le cadre de la LFC a dâailleurs Ă©tĂ© crĂ©Ă© afin dâessayer de
sauver les entreprises en difficultés et les emplois. Aux entreprises qui se
plaignent de la pression fiscale, le ministre répond que la fiscalité algérienne
nâest pas contraignante surtout que depuis 2006, les charges parafiscales ont
Ă©tĂ© rĂ©duites pour les entreprises crĂ©atrices dâemploi. Toute la problĂ©matique du
dĂ©veloppement des PME sera dĂ©battue Ă lâoccasion du cinquiĂšme congrĂšs arabe des
PME qui se tiendra dimanche prochain Ă Alger. A cette occasion, la charte
proposĂ©e par lâAlgĂ©rie lors du prĂ©cĂšdent congrĂšs sera discutĂ©e. Dix pays arabes
seront représentés à travers 50 experts. N. I.
Le Conseil national des professeurs de
lâenseignement secondaire et technique (Cnapest) a repris, hier, les cours dans
tous les lycées à travers le territoire national. Son coordinateur national,
Nouar Larbi, affirme que «tous les rapports de wilaya étaient pour la continuité
du mouvement de dĂ©brayage mais faute dâune majoritĂ© absolue, le conseil national
du syndicat a opté pour sa levée». Il souligne, ainsi, le refus des enseignants
de geler leur grÚve dimanche dernier, sous les menaces proférées par la tutelle.
Nouar Larbi précise, toutefois, que des sanctions ont été prises contre des
dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux. Il cite ainsi la suspension dâun enseignant Ă Oum El Bouaghi
pour motif dâ«incitation Ă la grĂšve» et dâun cas similaire Ă GhardaĂŻa. Rappelant
les lois interdisant la sanction de syndicalistes et la convention en rapport au
respect des droits des dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux ratifiĂ©e par lâAlgĂ©rie, il dĂ©nonce ces
agissements quâil qualifie dâ«acharnement contre les syndicalistes». Le Cnapest
indique, en outre, que «dans le cas oĂč il y aurait ponction sur salaire, les
enseignants nâassureront pas les cours de rattrapage». Il appelle, ainsi, le
ministĂšre Ă renouer avec le dialogue en associant les partenaires sociaux afin
dâ«éviter que la situation nâempire dans le secteur de lâĂ©ducation». Rym
Nasri
En annonçant la reprise des cours, le syndicat
Cnapest aura assurĂ©ment soulagĂ©, en partie, les parents dâĂ©lĂšves qui
sâangoissaient quant au dĂ©roulement du reste de lâannĂ©e scolaire, notamment pour
les Ă©lĂšves de terminale. Ce mouvement de protestation nâa pas soulevĂ© outre
mesure la contestation et la colĂšre autour des enseignants. Mis Ă part les
pouvoirs publics et leurs relais, il faut reconnaĂźtre que bien des parents et
des Ă©lĂšves, eux aussi, avouaient quâils «comprenaient les enseignants» qui se
battent pour améliorer leur niveau de vie et leurs conditions de travail. En
somme, des revendications «lĂ©gitimes», mĂȘme si elles ont des rĂ©percussions
nĂ©gatives pour certains, dont, notamment, lâaccroissement des inĂ©galitĂ©s
sociales entre les familles devant le droit Ă lâĂ©ducation. En effet, en pleine
grĂšve, des parents dont les enfants sont en classes dâexamen, notamment pour
prĂ©parer le BaccalaurĂ©at et le BEM, et devant lâaccumulation du retard, ont dĂ»
avoir recours à des cours particuliers : «Ma fille a constaté un retard de deux
mois sur le programme. Elle doit passer le BAC, comment faire ? Je nâavais pas
le choix, elle a suivi des cours particuliers avec plusieurs enseignants, et Ă
la fin du mois, je ne vous dis pas combien la facture était salée !», clamait un
pĂšre de famille fonctionnaire. Ces cours particuliers se chiffrent Ă 5 000 DA
les quatre séances par matiÚre. Si une élÚve suit des cours particuliers pour
trois matiĂšres essentielles, comme les maths, la physique et les sciences, le
total est rapidement fait : 15 000 DA à débourser par mois ! Beaucoup de parents
nâont pas un pouvoir dâachat leur permettant dâassurer Ă leur progĂ©niture de
telles dĂ©penses. Ainsi, si pour les uns lâenseignement sera assurĂ© sans que soit
pĂ©nalisĂ© lâenfant, pour dâautres, il nâen sera rien, ce qui accentue lâinĂ©galitĂ©
des chances, lâinĂ©galitĂ© sociale. Une situation qui mĂ©rite un dĂ©bat avec les
syndicats, lesquels, aprĂšs avoir obtenu en partie satisfaction, se doivent aussi
de jouer pleinement leur rÎle. Fayçal M.
ualités :
LE
WALI DâALGER LâA ANNONCĂ HIER Lancement dâune opĂ©ration de distribution de 10
000 logements sociaux
AprÚs la désignation de Bouakaz Dalila comme
nouvelle vice-prĂ©sidente de lâAPW dâAlger, le wali dâAlger, Mohamed Adou, a
annoncĂ©, hier, le lancement dâune opĂ©ration de distribution de 10 000 logements
sociaux. Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - LâopĂ©ration sera lancĂ©e la semaine
prochaine et sâeffectuera par tranche jusquâau mois dâoctobre prochain. Selon
les prĂ©cisions du wali dâAlger, prioritĂ© sera donnĂ©e aux familles logeant dans
des habitations prĂ©caires, sur les terrasses ou dans les caves dâimmeubles et
dans les enceintes des cimetiÚres. Les communes les plus concernées sont celles
de Bab-el-Oued, de La Casbah, de Sidi-Mâhamed et dâEl-Harrach, au regard de la
prĂ©caritĂ© des immeubles qui, dans ces zones, risquent de sâeffondrer Ă tout
moment. Les citoyens concernés ayant été recensés, Mohamed Adou a tenu à assurer
que lâopĂ©ration de distribution des 10 000 logements sociaux sâeffectuera dans
la transparence la plus totale. Une commission sera dâailleurs prochainement
installée pour étudier les recours des familles non bénéficiaires. Les citoyens
auront un droit de regard sur le dĂ©roulement de lâopĂ©ration, souligne Adou, et
les représentants des comités de quartier seront cette fois-ci davantage
impliquĂ©s, a-t-il ajoutĂ©. Le wali dâAlger a annoncĂ© le lancement dâune autre
opĂ©ration aprĂšs lâachĂšvement de celle en cours, qui consistera en la
distribution de 50 000 logements sociaux et 20 000 logements participatifs. Par
ailleurs, et sâagissant de lâĂ©radication des bidonvilles, Mohamed Adou a
expliquĂ© que cette tĂąche sâeffectue graduellement et quâil est impossible de
sâen acquitter dâun seul coup, compte tenu des grands moyens que nĂ©cessite cette
opĂ©ration. «Pour lâĂ©radication dâun bidonville, le transport des dĂ©blais et le
relogement des citoyens, nous sommes obligés de faire appel à de grands moyens
de transport et de travaux publics, ce qui sâeffectue le plus souvent au
dĂ©triment de lâavancement des chantiers en cours de rĂ©alisation dans la
capitale», a-t-il expliquĂ©. Enfin, le wali dâAlger a appelĂ© les citoyens Ă faire
preuve de patience, tout en précisant que le recours aux émeutes ne rÚglera
aucun problĂšme et que les protestataires, en ces circonstances, ne seront en
aucun cas privilégiés. M. M.
La grĂšve de dix jours des enseignants des
trois paliers de lâenseignement, le primaire, le moyen et le secondaire,
dĂ©clenchĂ©e Ă lâinitiative des syndicats Unpef et Cnapest, dĂ©voile une fois de
plus lâĂ©tendue de lâapproximation dans la gestion du secteur sensible de
lâĂ©ducation par le ministre Benbouzid. Sofiane AĂŻt Iflis - Alger (Le Soir) -
Ministre de lâEducation nationale depuis maintenant 16 ans â le record national
de longĂ©vitĂ© Ă la tĂȘte dâun mĂȘme dĂ©partement ministĂ©riel â, Boubekeur Benbouzid
poursuit toujours de gérer les conflits et les aprÚs conflits par tùtonnement.
Câest Ă croire que les longues annĂ©es passĂ©es Ă la tĂȘte du ministĂšre et sa
confrontation tout au long Ă dâinnombrables grĂšves ne lâont pas dotĂ© de
lâexpĂ©rience nĂ©cessaire, suffisante et la plus Ă mĂȘme de lui Ă©viter de retomber,
Ă chaque fois, dans les travers de solutions approximatives. Comme lors de la
grĂšve des trois semaines, en novembre 2009, le ministre de lâEducation nationale
a, aprÚs le dernier débrayage en date, tendance à préconiser la débrouille pour
rattraper les sĂ©ances de classe perdues. JusquâĂ hier, en effet, on ne savait
pas si, pour rattraper les cours, le département de Benbouzid grignotera sur les
vacances scolaires de printemps ou alors réquisitionnera le corps enseignant
pour seulement les journées du samedi. La balle est rejetée, semble-t-il, pour
les chefs dâĂ©tablissement qui devraient amĂ©nager Ă convenance les sĂ©ances de
rattrapage. Câest la mĂȘme formule qui a Ă©tĂ© prĂ©conisĂ©e aprĂšs la grĂšve de
novembre 2009. A lâĂ©poque, on sâen souvient, libre initiative avait Ă©tĂ© laissĂ©e
aux directeurs dâĂ©tablissement scolaires pour rattraper le temps et les cours
perdus. Du coup, il y eut des Ă©tablissements oĂč lâenseignement Ă©tait dispensĂ©
les mardis soir. Dâautres ouvraient les portails et salles de classe les
samedis. En fait, câĂ©tait le comble du cafouillage. La faute incombait au
ministĂšre de lâEducation nationale qui sâest avĂ©rĂ© incapable dâarrĂȘter un plan
homogÚne de rattrapage des cours. Le plus déplorable est que cet antécédent ne
semble pas avoir instruit Benbouzid et ses collaborateurs. Ils auraient encore Ă
lâidĂ©e de reproduire la cacophonie. Le ministĂšre aurait dĂ», pendant quâavait
lieu le débrayage, retenir une option de rattrapage. Autrement dit, il aurait pu
anticiper sur lâaprĂšs-grĂšve. Visiblement, il nây a mĂȘme pas rĂ©flĂ©chi. Les
responsables de lâassociation des parents dâĂ©lĂšves que Benbouzid avait reçus
sâen Ă©taient revus leurs lanternes aussi Ă©teintes quâils Ă©taient partis. Ils ne
savent pas Ă quel programme de rattrapage seront soumis leurs enfants. Si la
gestion des aprÚs-grÚves semble poser de sérieuses difficultés au ministre de
lâEducation, la gestion des grĂšves, elles-mĂȘmes, lâest tout autant. Pour mettre
fin au large et massif débrayage dans le secteur, le département de Benbouzid a
recouru Ă la menace Ă lâencontre des enseignants grĂ©vistes. Une menace de
radiation pure et simple de la Fonction publique sâils continuent de dĂ©serter
les salles de classes. Il a, ce faisant, prévu les solutions de rechange, au cas
oĂč il aurait Ă©tĂ© obligĂ© de mettre Ă exĂ©cution sa menace de rĂ©vocation : le
recrutement massif sans passer par le concours des licenciés demandeurs
dâemplois. Comme quoi, avec Benbouzid, le bonheur de certains peut ĂȘtre dans le
malheur des autres. Alors une question : sâil Ă©tait admissible que des licenciĂ©s
soient versĂ©s dans lâenseignement sans subir le concours comme câest la rĂšgle,
pourquoi nâavoir pas permanisĂ© de la mĂȘme façon les centaines de contractuels
déjà en poste ? S. A. I.
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MISE
Ă JOUR DU CALENDRIER : ES SĂTIF 4 - AS KHROUB 1 LâEntente
détonante |
Stade du 8 Mai-45, affluence faible, temps
glacial, pelouse en bon état, arbitrage de M. Necib assisté de MM. Bahloul et
Ghedjati Buts : Hemani (34â-69â), Dis (49â), Bouderbal (82â) - ESS. NaĂŻt Yahia
(40â) - ASK Averts : Rezig (56â) - ASK. Benchadi (66â) - ESS. ESS : Chaouchi,
Raho, Benchadi, BelkaĂŻd, Dis, Benchaira, Kaddour puis Bouaza (46â), Bouderbal,
Ambane, Djediet puis Kacem (46â), Hemani puis Bencharif (86â). Ent : Zekri ASK :
Belhani, Rezig, Djabarat puis Guera (76â), Ziad, Araar, Sihadj, NaĂŻt Yahia,
Fouaz, Dhouadi, Mesfar puis Gouaiche (46â), Mehdaoui puis NaĂąmoune (76â). Ent :
AĂŻt Djoudi Suite...
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HOCINE
METREF : «Nous avons une lourde responsabilité» |
Présent à la conférence animée par le coach
national, le joueur de lâESS, Hocine Metref, a reconnu que la mission dont il a
hĂ©ritĂ©e, lui et lâensemble de lâĂ©quipe Aâ, celle de reprĂ©senter dignement les
450 joueurs locaux Ă©voluant dans le division une, est ardue. Suite...
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COMITĂ
EXĂCUTIF DE LA FIFA LES 18 ET 19 MARS Les prĂ©paratifs du Mondial au
menu |
Les préparatifs de la Coupe du monde 2010
seront à l'ordre du jour de la réunion du comité exécutif de la Fédération
internationale de football (FIFA) prévue les 18 et 19 mars à Zurich. Lors de
cette réunion, la premiÚre de l'année 2010, les membres du comité exécutif
aborderont Ă©galement les informations concernant le rapport financier 2009 de la
FIFA. Suite...
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BASKET-BALL CHAMPIONNAT
DE SUPER-DIVISION (9e JOURNĂE) La 1re pour le WAB et le TBB
Blida |
Deux coups de théùtre ont été enregistrés
mardi à Boufarik et à Staoueli, lors de la 9e journée du championnat national de
basket-ball qui a vu les locaux du WAB et du NBS, mordre la poussiĂšre devant
leurs adversaires respectifs, lâASPTT Alger et le TBB Blida. A Boufarik, le WAB
a concĂ©dĂ© sa premiĂšre dĂ©faite de la seconde phase devant le champion dâAlgĂ©rie
en titre, lâASPTT, sur le score de 85-90, alors que le TBB Blida, remportait sa
premiĂšre victoire de cette phase en lâemportant nettement par 78-66, relançant
ainsi la course pour la qualification au tournoi final. Suite...
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WATER-POLO Le
national du 19 au 20 mars Ă Alger |
Le championnat d'Algérie de water-polo (1re
phase) espoirs et seniors messieurs aura lieu les 19 et 20 mars, Ă la piscine
olympique du 1er-Mai (Alger). Quatre équipes prendront part à la compétition
dans la catégorie espoirs et trois formations dans celle des seniors. Pour la
catégorie espoirs, il s'agit des équipes de l'ORC Alger, ASUC Sétif, PS Ouargla,
WR Sétif. Pour les seniors, la compétition mettra aux prises les formations de
l'ASUC Sétif, OM Médéa et WR Sétif. Suite...
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JUDO LâAGO
de la FAJ |
LâassemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire de la
Fédération algérienne de judo (FAJ) se tiendra samedi prochain 9h30, au siÚge du
ComitĂ© olympique algĂ©rien (Ben Aknoun). A lâordre du jour, il y a la
prĂ©sentation du bilan moral et financier, le plan dâaction 2010 et divers.
Suite...
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