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les Béjaouis confiants mais vigilants La JSM Béjaïa va renouer avec la compétition africaine, aujourd’hui, à l’occasion du match aller des 8es de finale...
Célébration du 20 avril : Le RCD et le MAK marquent l’événement à Tizi Ouzou
le 20.04.13 | 15h53
Le RCD et le MAK ont organisé, ce samedi, 20 avril, deux marches, pour célébrer le Printemps berbère, dans la ville de Tizi Ouzou.
L’action initiée par le MAK, mouvement pour l'autonomie de la Kabylie, s'est ébranlée, aux environs de 11h, devant l'accès principal du campus universitaire de Hasnaoua.
Des échauffourées ont éclaté ce samedi 20 avril 2013, à l’occasion de la marche organisée par le mouvement de l’autonomie de la kabylie (MAK), entre des manifestants et les forces de d’ordre.
Élargissement de la Minurso à la surveillance des droits de l’Homme au Sahara occidental
La France ne bloquera pas la proposition américaine
19-04-2013
Par Amar Rafa
La mission des Nations unies au Sahara occidental (Minurso) a de fortes chances de voir ses prérogatives renforcées par un nouveau mécanisme de surveillance des droits de l’Homme dans les territoires occupés, à la faveur de la proposition américaine portant élargissement de la mission de la Minurso à la surveillance des droits de l’Homme. Et en la matière, il est fort probable que la France, protecteur traditionnel du Maroc, ne va pas bloquer la proposition américaine, soulignent des sources médiatiques. «Il est peu probable que la France, protecteur traditionnel du Maroc au Conseil de sécurité de l’ONU, utilise son droit de veto pour bloquer une proposition américaine qui prévoit de confier aux Casques bleus la surveillance des droits de l’Homme au Sahara occidental», a souligné l’agence Reuters.
Cette source rappelle que la proposition américaine pour l’introduction d’un instrument de contrôle des droits de l’Homme au Sahara occidental dans le cadre de la Minurso, «est venue après que le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon ait déclaré au Conseil de sécurité qu’il plaidait pour soutenir ce projet». Dans son rapport, le SG de l’ONU a plaidé en faveur de la surveillance «indépendante» des droits de l’Homme, mais n’a donné aucun détail sur la façon dont cet instrument serait mis en œuvre dans les territoires occupés. «Compte tenu des rapports continus faisant état de violations des droits de l’Homme, la nécessité d’un contrôle impartial et indépendant de la situation des droits de l’Homme au Sahara occidental devient de plus en plus pressante», a-t-il mentionné dans son rapport.
La proposition américaine était contenue dans un projet du Conseil de sécurité de l’ONU émanant de groupes
Par Salah Benreguia «Nous allons continuer à moderniser l’administration douanière, simplifier les procédures et mettre à la disposition du contribuable toute la législation douanière, car plus ...
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Beaucoup d’officiels et des membres de sa famille se sont recueillis, hier au Palais du peuple, devant la dépouille d’Ali Kafi, ancien président du Haut comité d’État, décédé dans la matinée de mardi dernier....
Une rencontre sur les opportunités d’investissement en Algérie a débuté, hier à Rome, entre une délégation conduite par le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Chérif Rahmani, et les membres de la Confindustria, le patronat italien....
Par Bahia Aliouche La population de l’Algérie s’est élevée à 37,9 millions d’habitants au 1er janvier 2013, contre 37,1 millions d’habitants au 1er janvier 2012, en ...
Une marée humaine a accompagné à sa dernière demeure l’ancien président Ali Kafi, décédé mardi matin à l’âge de 85 ans. Nombre de personnalités, la haute hiérarchie militaire et civile, représentants de partis politiques et de la société civile, ont tenu à être présents à l’inhumation, au Carré des martyrs du cimetière d’El Alia, à côté de la tombe de Chadli Bendjedid, de la dépouille mortelle de l’ancien moudjahid et président du Haut comité d’Etat....
Le nombre d’habitants pourrait atteindre 38,7 millions d’habitants en janvier 2014
37,9 millions d’Algériens au 1er janvier 2013
17-04-2013
Photo : S. Zoheir
Par Bahia Aliouche
La population de l’Algérie s’est élevée à 37,9 millions d’habitants au 1er janvier 2013, contre 37,1 millions d’habitants au 1er janvier 2012, en hausse de 2,16%, précise l’Office national des statistiques (ONS), qui prévoit une population de 38,7 millions d’habitants en janvier 2014. La situation démographique durant l’année écoulée a été marquée par une augmentation «conséquente» des naissances (978 000) par rapport à 2011, soit une progression de 7,5%, le volume des décès, lui aussi, a enregistré un accroissement pour atteindre 170 000 décès, alors que les mariages ont enregistré une progression plus timide, précise à l’APS une source de l’office.
La population résidente s’est accrue en 2012, de 808 000 personnes, soit un taux d’accroissement naturel de 2,16%, atteignant ainsi un niveau assez important qui avoisine celui observé en 1994. L’évolution de cet indicateur intervient suite à une quasi-stagnation enregistrée entre 2010 et 2011, selon la même source, qui l’explique par «l’augmentation considérable du nombre des naissances vivantes».
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RCD, FFS, MAK ET LA COMMÉMORATION DU 20 AVRIL Y aura-t-il une marche commune ?
Jamais, sans doute, la commémoration du Printemps berbère n’a été sujette à autant d’interrogations qu’elle l’est en ce moment. Les profondes mutations sociopolitiques ont donné naissance, comme partout ailleurs à travers le pays, à des exigences qui chaque année gagnent du terrain aux dépens de revendications citoyennes plus mobilisatrices jusqu’à il y a ...Suite
Comme à son commencement premier, la traditionnelle célébration des événements du 20 Avril 1980 se déroulera, en ce 33e anniversaire, sous le signe de revendications multiples : la prise en charge de tamazight par un enseignement efficient et efficace au sein de l’école algérienne et sa promotion par voie constitutionnelle au statut de langue officielle à côté de l’arabe ainsi que le respect du pluralisme politique et des libertés en Algérie. Une problématique clairement formulée, en ce 33e anniversaire par le RCD qui est le seul parti politique de l’opposition démocratique agréé à lancer un appel pour une marche populaire aujourd’hui, dans les deux principales villes de Kabylie. La littérature contenue dans son appel lancé à la veille de la célébration de cette date historique ressemble, à s’y méprendre, à celle contenue dans les déclarations rédigées par les animateurs du Mouvement culturel berbère d’il y a plus de trois décennies. Excepté quelques concessions contrôlées et bien ciblées de la part du pouvoir, rien ne semble avoir totalement changé, en ce 33e anniversaire du Printemps amazigh qui intervient dans un contexte politique et social chargé d’incertitudes. La revendication identitaire et tout ce qu’elle charrie comme revendications politiques reste coincée entre les louvoiements du pouvoir et le dévoiement de la cause. «Après 33 ans de lutte, d’espoir et de sacrifices, et malgré d’incontestables victoires, la manipulation continue et la revendication semble faire du surplace», disent des étudiants de l’Université de Tizi-Ouzou. «Pour preuve, disent-ils encore, la Libye, le Maroc deux pays où l’expérience de la revendication amazighe est de récente date, les autorités de ces pays ont fait des pas importants dans la reconnaissance de la dimension amazighe dans ces deux pays où la langue amazighe a acquis le statut officiel, contrairement à l’Algérie où le pouvoir reste figé à son dogme de langue unique et de pensée unique. Malgré un statut de langue nationale, tamazight est toujours marginalisée. Parent pauvre de l’éducation nationale, elle est confinée par la télévision nationale dans des émissions folkloriques pour touristes en mal d’exotisme.» Saïd Laimchi, militant de la cause amazighe et l’un des animateurs les plus en vue de l’Académie berbère (Agraw imazighène) fondée par Bessaoud Mohand Arav, commence lui aussi par lancer un appel pour l’officialisation de tamazight à côté de la langue arabe ainsi que la prise en charge totale de toutes les revendications inhérentes à la promotion de l’identité et de la langue amazighes ainsi que la réhabilitation de l’histoire de Tamazgha. Les institutions officielles mises en place pour promouvoir la culture et la civilisation amazighes ne sont pas dotées de moyens leur permettant de jouer leur rôle. Idem s’agissant aussi de la situation politique du pays. Le même louvoiement, un attentisme calculé persistent et empêchent le changement. Pour beaucoup d’acteurs politiques, il est nécessaire de se ressourcer dans les valeurs fondatrices du Printemps amazigh qui ont contribué pour beaucoup à la reconfiguration géopolitique actuelle dans l’espace nord-africaine, pour amorcer le changement. S. A. M
«Même les nains ont commencé par être petits», ironise un ex-militant du MCB puis du RCD et qui a fini par faire partie du MAK. Ce militant, qui se proclame ouvertement autonomiste et qui n’hésite pas à comparer le mouvement qu’il a accompagné depuis sa naissance aux lilliputiens et à ces charmantes créatures de la légende, a le mot, volontairement, sarcastique. Une joyeuse ironie qui en dit long sur l’optimisme et la patience de quelqu’un qui parie sur le long terme. Ce compagnon de Ferhat M’henni et cadre du MAK entend, visiblement, donner du temps au temps, il veut prendre date. Pour le moment, le MAK, une organisation non agréée mais tolérée par les autorités, suscite des réactions contrastées qui oscillent entre franche hostilité, petits sourires et propos condescendants, mais point d’indifférence.
S. Aït-Mébarek - Tizi-Ouzou (Le Soir) - Vingt-huit ans après le déclenchement des événements d’Avril 1980, le MAK, créé par Ferhat M’henni, il y a plus de dix ans, en pleine tourmente des événements de Kabylie, en 2001, se singularise par des slogans qui appellent à la reconnaissance d’un statut de large autonomie pour la Kabylie. Dans le «marché» de la revendication identitaire amazighe riche d’une panoplie d’offres et de propositions politiques, le MAK ose, à travers les notions de «peuple kabyle», de «nationalisme kabyle», de «kabylité», qui est un versant opposé à la notion de l’algérianité ardemment défendue, jadis, par Ferhat, des audaces sémantiques qui, tout en ajoutant du sens au registre contestataire, vont à contresens de la littérature revendicative produite par les différents acteurs engagés dans le combat pour la cause identitaire. Pour autant qu’elle se donne, de par son contenu sémantique et les slogans déployés, des allures de «révolution culturelle », en voulant marquer une rupture dans le processus historique de la revendication identitaire et culturelle amorcée depuis des décennies en Kabylie, la contestation amorcée par le mouvement dirigée par Ferhat M’henni, à travers les propositions consignées dans son PAK (pacte pour l’autonomie de la Kabylie), a ses limites. Pour certains, Ferhat opère des révisions déchirantes et renie son passé de militant internationaliste et ramène à un terroir géographique restreint ses convictions panbérbéristes et nationales-algérianistes défendues tout au long de son parcours politique et de chanteur engagé. Et ce n’est pas le moindre et seul reproche adressé, ici et là, au transfuge du RCD qui pèche, dit-on, par témérité et dont l’initiative ne soulève pas, pour l’heure, l’adhésion massive des foules tant espérée. D’autant plus que, argumente-ton, dans ces milieux critiques à l’égard du mouvement autonomiste, les appels à investir la rue à l’occasion de chaque célébration de la traditionnelle marche du 20 Avril, depuis la création du MAK, n’ont pas reçu l’écho escompté de la part du «peuple kabyle» auquel Ferhat ne manque pas de s’adresser à chaque fois. Des étudiants et de rares exfigures du défunt Mouvement citoyen de Kabylie sont réceptifs, pour l’heure, aux sollicitations du MAK. Qu’à cela ne tienne ! «La révolution» autonomiste, qui n’a pas été au rendez-vous durant ces rituelles marches du Printemps berbère, compte quand même au sein du mouvement pour l’autonomie de la Kabylie d’irréductibles optimistes. «Les nains ont aussi commencé par être petits», répétera, pour nous convaincre, cet ami de Ferhat, et devenu depuis quelque temps, un excadre du MAK. Car des dissidences existent déjà au sein du MAK. La mise en place par Ferhat de son fameux GPK, gouvernement provisoire kabyle, n’a pas été du goût de nombreux militants et de fidèles de ce mouvement qui n’ont pas manqué de dénoncer par voie de presse les initiatives qu’ils considèrent opaques et personnelles du principal dirigeant et fondateur du MAK. S. A. M.
Jamais, sans doute, la commémoration du Printemps berbère n’a été sujette à autant d’interrogations qu’elle l’est en ce moment. Les profondes mutations sociopolitiques ont donné naissance, comme partout ailleurs à travers le pays, à des exigences qui chaque année gagnent du terrain aux dépens de revendications citoyennes plus mobilisatrices jusqu’à il y a encore quelques années à peine, dont l’idéal démocratique, dans tous ses segments, longtemps portées par le défunt Mouvement culturel berbère (MCB).
Plus lancinante encore qu’elle ne l’a été ces dernières années, la revendication a été reléguée à un plan apparemment moins important pour certains des acteurs qui en ont fait leur raison d’exister. C’est la conviction, pour ne pas dire le reproche, du simple militant, celui qui ne juge que par les actes des uns et des autres. L’effacement de nombreux acteurs du casting établi à l’occasion des commémorations du Printemps berbère s’est accentué jusqu’à la réduction, ces dernières années, à sa plus simple expression, du moment fort des manifestations : la fameuse marche du 20 Avril, celle-là même qui drainait lors des années de feu, durant les années 1990, des centaines de milliers de citoyens de tous âges. De tout cela, il ne reste plus beaucoup, et la parfaite illustration en est l’incroyable effacement du FFS, sans doute trop pris par la haute mission de trouver un successeur à son charismatique leader. Mais il ne faut pas croire que la flamme est totalement éteinte. En effet, ici et là, des groupes de militants font de la résistance, à l’instar des cercles connus comme le RCD et les autonomistes du MAK qui entendent rééditer, aujourd’hui samedi, l’expérience de l’année dernière avec la notable différence que pour cette 33e commémoration, les deux entités ont décidé de «s’accepter» pour le bien de la cause. Un acquis, pourraient estimer les militants de la revendication identitaire, et un sacré dividende pour le mouvement autonomiste, alors que pour le RCD, c’est une implication qui entre dans l’ordre naturel des choses, pour tamazight d’une part, et d’autre part pour se mettre en travers de ce que des cadres du parti jugeaient lors d’une conférence de presse comme étant «la volonté de folkloriser la culture amazighe, de pervertir le combat et toutes les valeurs portées par les militants de la cause identitaire» pour parler de l’implication de l’administration, à travers la Direction de la culture, dans la commémoration du 33e anniversaire du Printemps amazigh. Et puis, il y a d’autres entités auxquelles les circonstances de cette commémoration «minimaliste» ont donné l’occasion d’exister et d’en tirer l’opportunité idéale pour placer leur mot. C’est le cas de Initiative citoyenne, un mouvement initié par d’anciens animateurs des Archs, sorti après avoir constaté avec regret et désolataion, écrit-il dans une déclaration, que ce bastion de la résistance qu’est la Kabylie connaît une régression terrible sur les plans politique, économique et social résultant d’une normalisation honteuse. Et aux initiateurs de ce mouvement de juger «que la commémoration du Printemps berbère ne soit pas liée au Printemps noir est la pire des trahisons». Une intrusion qui, on s’en doutait, ne recueille que très modérément l’adhésion si l’on en juge à travers le retour d’échos réservé à son appel au meeting tenu dans l’après-midi de jeudi. Ce qui ne semble pas pour autant dissuader les initiateurs de cette initiative d’aller au bout de leur action, apparemment même au-delà de cette commémoration qui, en fait, ne fait qu’illustrer un peu plus le constat établi il y a cinq ou six ans, lorsque les rues de Tizi- Ouzou ont commencé à perdre leurs couleurs si particulières à chaque 20 avril et se résoudre ainsi à s’interroger si le mouvement n’est pas à la croisée des chemins… M. Azedine
Reprise de la protestation dans le milieu paramédical. Las d’attendre voir venir de réels engagements de la part de la tutelle, le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) appelle à une grève illimitée à partir du lundi 29 avril. Il compte faire pression sur le ministère de la Santé afin de délibérer les textes d’application du statut particulier de la corporation.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Grogne au secteur de la santé. Le front de la contestation s’élargit. Après les corps communs et les praticiens de la santé publique, c’est autour du corps paramédical d’annoncer son recours à la contestation. Après deux mouvements de grève cyclique de trois jours par semaine, organisés le mois dernier, pour alerter le ministère de la Santé, le syndicat des paramédicaux qui s’est réuni en session extraordinaire, jeudi, a décidé de radicaliser son mouvement. N’ayant enregistré aucune avancée dans la prise en charge de sa plateforme de revendications, le syndicat a décidé de déclencher une grève illimitée. Le mouvement prendra effet à compter du lundi 29 avril, souligne le SAP dans un communiqué rendu public. Le syndicat des paramédicaux revendique la délibération des textes d’application du statut du personnel paramédical. Il demande l’élaboration du dispositif portant intégration des paramédicaux brevetés dans le nouveau statut et l’élaboration d’un calendrier de travail et des dispositifs réglementaires, afin de rendre effective la progression de carrières inexistantes des paramédicaux de la santé publique, la mise en application effective et la normalisation des postes supérieurs, conformément au statut ainsi que la mise en application d’un dispositif réglementaire accompagnant le nouveau statut, dans la nomination aux postes supérieurs des paramédicaux ainsi que la revalorisation des indemnités de gardes et de risques. Comme réponse, le ministère de la Santé a expliqué que la plateforme des revendications du corps paramédical est en voie de finalisation. Pour apaiser la tension, il a déjà rendu public un communiqué expliquant que la mise en œuvre de la promotion des paramédicaux brevetés au grade de paramédicaux diplômés d’Etat, la promotion des paramédicaux diplômés d’Etat au grade de paramédicaux de santé publique et la promotion des paramédicaux spécialisés au grade de paramédicaux major ou chef. L’arrêté interministériel y afférent a été signé et se trouve en voie de publication. Quant à l’arrêté interministériel fixant la liste des postes supérieurs des paramédicaux, il est à l’examen au niveau des services de la Direction générale de la Fonction publique. Le ministère de la Santé explique aussi que pour les indemnités de garde et de risque de contagion, leur revalorisation substantielle a été accordée par le Premier ministère et les textes y afférents sont en voie de finalisation. Un effet rétroactif à compter du 1er janvier 2012 a été accordé, s’agissant de l’indemnité de risque de contagion. Une réponse qui ne semble pas satisfaire les contestataires. S. A.
La 26e journée du championnat professionnel de football de Ligue 1, prévue vendredi et samedi, verra le dauphin, le MCA, effectuer un périlleux déplacement à Eulma pour réduire l'écart sur le leader, l'ES Sétif, forcé au repos, alors qu'au bas du classement, la lutte sera acharnée pour le maintien.
Le MCA (2e, 46 points) devra bien négocier sa sortie à El Eulma s'il veut encore titiller l'Entente, dont le match face l'ASO Chlef est reporté en raison de son engagement en Ligue des champions d'Afrique. Une victoire des Algérois leur permettrait de ramener à trois points l'écart qui les sépare des Sétifiens, avec un match en moins pour ces derniers. Le MCEE (10e, 31 points) espère empocher les trois points de la victoire pour s'approcher davantage du maintien et ne rien laisser au hasard. Le CS Constantine (5e, 41 points), où rien ne va plus, se déplacera à Tlemcen pour croiser le fer avec un relégable, le WAT (15e, 21 points), qui n'a d'autre alternative que de gagner pour entretenir l'espoir de sa survie parmi l'élite. Les Constantinois espèrent revenir avec un bon résultat qui leur donnerait l'occasion de s'approcher du podium. Le CR Belouizdad (6e, 38 points), qui reste sur une retentissante victoire face au leader (4-1), se rendra à Bordj pour défier le CABBA (12e, 26 points) local, dans un duel entre deux équipes aux objectifs diamétralement opposés. Si le Chabab cherchera à rester sur la dynamique pour progresser au classement, le CABBA visera la victoire pour s'éloigner de la zone de turbulences et amorcer sa mission de sauvetage en toute sérénité. Au bas du classement, le match CA Batna-MC Oran, deux équipes sérieusement menacées par la relégation, sera âprement disputé vu son enjeu capital dans l'optique du maintien. Le match USM Harrach-JSM Béjaïa se jouera ce mardi en raison de l'engagement des Béjaouis en Ligue des champions d'Afrique.
Start Aujourd’hui à 15h : Batna : CA Batna-MC Oran Bordj : CABB Arréridj-CR Belouizdad Tlemcen : WA Tlemcen-CS Constantine Eulma : MCE Eulma-MC Alger. Mardi 23 avril Alger (1er-Novembre) : USM Harrach-JSM Béjaïa (à 18h) Alger Omar-Hamadi : USM Alger-JS Saoura (reporté) Sétif : ES Sétif-ASO Chlef (reporté). Joué hier JS Kabylie-USM Bel Abbès 2-1
Malgré le semi échec concédé en championnat mardi face à la modeste formation des Aurès, le CA Batna, (1-1), les gars de Béjaïa n’ont pas eu tellement besoin de grands discours pour se remettre rapidement au travail, en prévision de la confrontation d’aujourd’hui, samedi à 18h, contre l’Espérance de Tunis, comptant pour la manche aller des huitièmes de finale de la Champions League africaine.
Les partenaires de Zafour qui commencent à prendre goût à cette prestigieuse compétition africaine, sont farouchement déterminés à tout faire, pour réussir un grand coup face au représentant tunisien pour arracher ce billet qualificatif à la phase des poules. Pour atteindre cet objectif, les hommes de Solinas savent qu’ils faut impérativement négocier judicieusement ce rendez-vous où ils pourront compter sur le soutien de leurs milliers de supporters, face aux coéquipiers de l’ex-international algérien, Antar Yahia. Même si la mission ne semble aucunement aisée contre une formation tunisienne qui n’est autre, faut il le souligner, que la finaliste de la précédente édition, les Béjaouis se disent néanmoins prêts à relever le défi et rééditer la superbe performance réalisée héroïquement à Kumasi, en terre ghanéenne, devant l’autre vieux routier de la coupe d’Afrique, l’Ashanti Kotoko. «Dans ce genre de match de coupe, toutes les équipes se valent. L’exemple de la modeste équipe d’Evian qui a sorti de la coupe de la Ligue française, le grand PSG de Zlatan Ibrahimovic et Beckham est à plus d’un titre illustratif. L’hyper-motivation affichée par nos jeunots constitue un atout majeur dans ce genre de rendez-vous», a confié un amoureux des Vert et Rouge. Une déclaration résumant l’état d’esprit des inconditionnels des Vert et Rouge qui croient dur comme fer, en une qualification de leur équipe fétiche. Du coté des joueurs, tout en restant lucides, un sentiment d’optimisme est aussi affiché. «Ce sera un match très difficile. Les Tunisiens sont très solides et aguerris à ce genre de rendez-vous. Ils ont un effectif qui n’est plus à présenter pour ne citer que l’ex-défenseur des Verts, Antar Yahia, et l’attaquant algérien Belaïli. Nous avons un effectif jeune et manquant d’expérience, mais ils ont prouvé qu’on peut leur faire confiance. La farouche réaction du groupe à Kumasi face à une grande équipe ghanéenne avec à la clé, une belle qualification est très rassurante. Cet enthousiasme et l’hyper-motivation de bien faire affichés par le groupe suscitent de l’optimisme. Les Tunisiens restent prenables. Notre mission est certes très délicate, mais en football tout est possible. Le ticket pour la phase des poules n’est pas impossible. On fera tout pour l’assurer chez nous, ici même Béjaïa» a confié le capitaine des Vert et Rouge, Brahim Zafour à la veille de cette confrontation. Pour préparer sa rencontre, le technicien italien de la JSMB qui ne dispose que de trois jours, axé son plan de travail sur la récupération et le volet psychologique, pour permettre à ses joueurs, d’être au top mentalement et physiquement à ce rendez-vous. A. Kersani
Les Tunisiens depuis jeudi à Béjaïa La délégation de l’Espérance sportive de Tunis est arrivée, jeudi après-midi, vers les coups de 16h, par un vol spécial direct, à bord d’un avion affrété, à l’aéroport Soummam Abane Ramdane de Béjaïa en provenance de la capitale tunisienne. La délégation de l’Espérance de Tunis se compose de 43 membres dont 22 joueurs. Une trentaine de journalistes tunisiens a accompagné cette formation pour son déplacement dans la capitale des Hammadites. Les Tunisiens ont élu domicile à l’hôtel Cristal situé au centre-ville, à moins d’un kilomètre du stade de l’Unité maghrébine. On parle aussi d’une soixantaine de supporters de l’Espérance qui ont fait le voyage à Béjaïa pour soutenir leur équipe fétiche. Les Tunisiens devaient effectuer une ultime séance d’entraînement à l’heure du match, hier vendredi à 18h, a-t-on appris dans l’entourage de la JSMB. A l’arrivée à Béjaïa, la formation tunisienne et notamment les deux Algériens de l’EST, Antar Yahia et Belaïli ont eu droit à un accueil chaleureux . A. K.
L’espace d’une semaine, du 19 au 25 avril, Bouzeguène prendra les allures d’un vaste temple de culture où sont attendus les artistes kabyles qui convergeront d’Algérie et de France pour honorer la mémoire de M’henni Amroune, auteur, compositeur, interprète, homme de radio et comédien disparu il y a une année à la veille de la célébration du Printemps berbère. Son village natal, Bouzeguène, qui s’est mobilisé depuis une année pour la circonstance, a mis tous les moyens pour réussir l’événement qui prévoit une pléiade d’activités aussi variées que riches qui ouvriront sur des témoignages de ses compagnons de scène et de planches. Elles seront animées par des figures emblématiques de la chanson, du théâtre et du cinéma. A l’exemple de la conférence collective sur la thématique du rôle de la radio Chaîne II dans le combat identitaire. Elle sera animée par Kamal Hammadi, Benmohamed, Mohamed Guerfi, Abdelmadjid Bali et bien d’autres de ses amis artistes. Le théâtre, genre artistique dans lequel a excellé le défunt, et le cinéma seront au programme de la commémoration avec la projection du film Avant de franchir la ligne d’horizon de Habiba Djahnine, tout comme le conte avec cette conférence sur le mode de transmission et référents culturels qui sera co-animée par Djouher Amhis et Ghenima Kemkem. Les récitals poétiques auront également une large place (Hadjira Oubachir, Aldja Bougdad, Hacène Mariche, Lounes Meziane et Ahcène Begriche) à côté des conférences sur le sens du 20 Avril, la chanson kabyle et engagement politique et identitaire par Mustapha Benkhemou. Même le sport n’a pas été occulté. L’originalité viendra cependant de l’écrivain Mohand Soulali, qui viendra spécialement de France pour présenter une conférence «Yenna M’henni Yerna», suivie d’un quizz et sur l’historique du 20 avril par Hamid Berkat et Nora Amara. Les organisateurs qui ne manqueront pas de réserver des surprises aux visiteurs qui seront certainement nombreux à rallier Bouzeguène qui vivra une semaine durant au rythme de la culture berbère à laquelle le défunt a beaucoup donné, promettent de tout faire pour imprimer à l’événement un cachet digne des sacrifices de l’enfant du pays qui disposait d’un palmarès culturel éloquent durant sa vie d’artiste polyvalent. S. Hammoum
La nuit a peur de l’aube, un titre qui rappelle La nuit a peur du soleil de Mustapha Badie, est le titre du livre de Mostefa Boudina sorti tout récemment de l’imprimerie de l’Anep.
«En parcourant ces écrits, le lecteur trouvera, tel est notre souci, la motivation essentielle qui a précédé à l’écriture de ce livre qui contribuera au rétablissement de la vérité sur la vie, les luttes, les souffrances physiques et morales et la fin héroïque des condamnés à mort guillotinés, fusillés et brûlés vifs entre 1956 et 1962», écrit l’auteur dans l’introduction de son ouvrage. Le livre et aussi, et surtout, une «guerre de mémoire», contre le film Zabana !, sorti en 2012 et réalisé par Saïd Ould Khelifa (scénario de Azzedine Mihoubi). Le livre comporte plusieurs chapitres, notamment ceux intitulés «La vérité efface le mensonge», «Les nonvérités du film Zabana» et «Tribunaux militaires». Le lecteur trouvera également les biographies de martyrs ou de rescapés, comme Ahmed Zabana, Ferradj Abdelkader, Fernand Iveton, Miloud Bougandoura ou Djamila Bouaza au sujet de laquelle l’auteur se demande «Notre sœur Djamila Bouaza vit en ce moment dans l’anonymat. Est-ce qu’elle est déjà oubliée ou est-ce qu’elle est marginalisée ?» Mostefa Boudina est l’actuel président de l’Association nationale des anciens condamnés à mort. Que reproche-t-il au film Zabana! ? «Ce que nous demandons au producteur, c’est tout simplement de revoir certaines séquences qui occultent le parcours de notre combattant, qui dévalorisent son héroïsme et qui portent atteinte à l’histoire de notre Révolution», souligne-t- (page 5). Dans son livre, il cite, entre autres, séquence qui montre le moudjahid Ahmed Zabana en train d’exécuter le garde-forestier français. Cette séquence «doit être précédée d’une autre qui démontre que ce dernier (le garde-forestier) sévissait et abusait de nos femmes, ce qui prouvera que l’action du frère Zabana était un acte de justice». Boudina Mostefa est né le 18 avril 1939 à Texenna (Jijel). Fidaï puis responsable d’un groupe de choc dans la région de Saint Etienne de 1956 à 1958, a été arrêté et torturé dans un commissariat de Saint Etienne. En 1960, il a été condamné à mort par le tribunal militaire de Lyon. A la prison de Fort Montluc, il a assisté à l’exécution de huit de ses compagnons. Le 11 mai 1962, après le cessez- le-feu, il a été amnistié et libéré. Après l’indépendance, il a été syndicaliste et membre du comité central du FLN d’où il a démissionné en 1997. Entre 2000 et 2013, il a fait partie du tiers présidentiel au Sénat. Aujourd’hui, Mostefa Boudina est président de l’Association nationale des anciens condamnés à mort et président du parti politique le Mouvement des citoyens libres (MVL). K.B.
Lutte contre le chômage. La DGSN va recruter des jeunes dans le sud du pays pour les former au métier de policier.
C’est pervers !
12 millions de bouteilles de bière sur le point d’être déversées dans l’oued Soummam ! Je ne voudrais pas me mousser, mais c’est mon canard, mon journal, Le Soir d’Algérie, à travers son bureau de Béjaïa qui a obtenu cette exclusivité dans son édition de jeudi. Y a pas de raison de faire le modeste ! A chacun son Cahuzac et son scoop ! Nous, c’est donc ces hectolitres de bière qui vont se fondre dans les eaux de ce fleuve historique. Je ne sais pas pour vous, mais moi, j’ai des envies de poisson pêché à Béjaïa. Sa chair doit être onctueuse à souhait, marinée à satiété dans l’âcre breuvage d’houblon. Et puis point besoin de l’accompagner de quelque boisson que ce soit. Je boirais au fleuve ! Car maintenant, j’en ai la preuve absolue : l’eau de la Soummam est POTABLE ! Bien sûr, cela implique d’abord que je me fraie un passage jusqu’aux berges du fleuve. Il va y avoir monde là-bas dans quelques heures seulement et ce lâcher de bière. Qui pour admirer les vagues d’écume blonde. Qui pour vérifier que Jacques Dessange ne ment pas lorsqu’il affirme que la levure de bière est excellente en shampooing. Et qui, tout simplement, pour un brin de causette avec les poissons rendus soudains très bavards par cette eau magique. Je ne sais pas si Monsieur Necib, ministre des eaux enchanteresses, lit ces lignes, mais je l’implore d’accélérer l’interconnexion entre les fleuves et ruisseaux du pays. Car il faut penser à tous ceux qui ne peuvent faire le déplacement jusqu’à la vallée de la Soummam et son nirvana. Qu’on les fasse eux aussi profiter de ces eaux divines, qu’ils se désaltèrent les assoiffés de ce pays, que leur mine s’ éclaircisse et redevienne radieuse de sourire en éclats, que leur chevelure arrache sa terne pellicule et retrouve son allant de jeunesse. De l’eau ! De grâce, de l’eau pour tous, mais de l’eau de la Soummam. Tenez ! Moi qui n’étais pas particulièrement friand de laitages avant, je vais m’y mettre ! Et que des yaourts, des fromages, des lactoses fabriqués dans cette vallée. Des ferments ajoutés aux ferments, je sens que je vais péter la forme. Plus incroyable encore, l’absurdité désormais des arrêtés signés par les walis et interdisant le commerce d’alcools et de spiritueux sur leurs territoires. Va, toi, avec ton arrêté riquiqui lutter contre les flots impétueux du fleuve ! Essaie un peu de contrarier le mouvement des eaux ! Un barrage ? Il suffit que vous en ayez tellement planté sur la terre ferme ! Laissez les fleuves tranquilles ! Ne muselez pas la Soummam ! L’esprit de Novembre l’habite toujours et avec lui l’écume, l’ivresse de liberté ! Je fume du thé et je reste éveillé au bord du fleuve, le cauchemar continue. H. L.