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SPORTS : FOOTBALL /
LIGUE 2 (30e ET DERNIÈRE JOURNÉE) La Mekerra prie pour El-Khadra
Sports : Start Vendredi 27 avril (15h) USM Bel-Abbès-USM Annaba RC Kouba-USM Blida MSP Batna-SA Mohammadia MO Constantine-ASM Oran JS Saoura-US Biskra ES Mostaganem-Paradou AC CA Bordj Bou-Arréridj-AB Merouana MO Béjaïa-O
  
Actualités : SECOUSSE DE 5,0 SUR L’ةCHELLE DE RICHTER Panique, mais pas exagérée
Tôt hier matin, de nombreux habitants de l’Algérois ont été réveillés hier par un tremblement de terre. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - La secousse tellurique de magnitude 5,0 sur l’échelle de Richter s’est produite aux environs de 4 heures 18 minutes à 8 km à l'est de Beni-Haoua (à 100 km au nord-est de Chlef), selon le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag). La secousse a été également ressentie dans les wilayas avoisinantes, notamment à Aïn Defla. Située dans une zone sismique, l'Algérie est régulièrement affectée par des tremblements de terre, particulièrement au nord. Le violent séisme du 21 mai 2003, qui a frappé la région d'Alger et particulièrement la ville de Boumerdès et les localités environnantes, semble avoir laissé des séquelles dans l’esprit des habitants de la région du centre du pays. Certains ont gardé un traumatisme psychologique difficile à effacer. A la moindre secousse, ils s’affolent et déclenchent un mouvement de panique. Pour quitter leur domicile et rejoindre la rue, ces traumatisés et terrorisés des tremblements de terre n’hésitent pas à se précipiter en dévalant les escaliers des immeubles en trombe ou même en sautant d’un balcon. En l’absence de sensibilisation, cette psychose et ces réactions dangereuses engendrent souvent des blessures graves et même, parfois, des décès. Redoutant les nombreuses répliques, certains préfèrent dormir dans des fourgons ou à la belle étoile loin des habitations. Enregistrée tôt le matin, le séisme d’hier n’a, heureusement, pas provoqué des scènes de panique. D’ailleurs, la grande majorité des citoyens ne l’a pas ressenti. La Protection civile assure que la secousse n’a causé aucun dégât matériel ou fait des victimes humaines. Seul le souvenir du séisme de Boumerdès a été éveillé chez les Algérois qui n’ont pas cessé d’en parler durant toute la journée d’hier. Pour rappel, la région de Chlef fut frappée le 10 octobre 1980 par un séisme d'une magnitude 7,1. Il avait fait, au moins, 5 000 morts. R. N.
  
Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR» Les zombies boycotteurs
Par Maamar Farah On fait voter même les morts, a dit Moussa Touati ! Mais c’est pas facile ! Vous pensez bien qu’un gars reposant éternellement après avoir fui la bureaucratie, la corruption, la marginalisation, l’injustice et j’en passe, n’a aucune envie de revenir chez nous et pourquoi faire donc ? Pour s’isoler dans un isoloir et choisir des têtes de vivants parmi des milliers de têtes ! Oh oui, on peut le réveiller en lui racontant que tout a changé : tu verras, ce n’est plus le FIS, le FFS et le RCD. Il y a une quarantaine de partis avec des noms qui vont t’amuser ! Les urnes ne sont plus en bois. Elles sont transparentes ! Cette fois-ci, il y a les observateurs, etc. Je suis certain que tout cela n’aura aucun effet sur le mort. Mais c’est Hollywood qui tirera profit de nos histoires. Après les «morts-vivants» (zombies), nul doute que les «morts-votants» auront un grand succès au cinéma ! maamarfarah20@yahoo.fr P. S. : Hassan du Canada nous informe qu’il n’est pas interdit de voter là-bas, à condition de le faire dans les enceintes diplomatiques. Ce qui est interdit, c’est de louer des salles spécialement pour le vote. Et c’est valable pour les Français. Dont acte !
  
Une grève de six heures observée par le personnel navigant commercial (PNC) d’Air Algérie a provoqué une paralysie totale du trafic aérien durant toute la matinée d’hier mercredi. Ainsi, sur 154 vols programmés pour cette journée, près d’une cinquantaine de vols prévus tant sur le réseau domestique qu’international ont été annulés. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - La décision d’engager un bras de fer avec l’employeur a été prise la veille, soit le mardi 24 avril, à l’issue de l’assemblée générale ordinaire des syndicalistes affiliés au SNPNC. Lors de cette rencontre, les syndicalistes protestaient «contre le non-respect de l’accord sur les salaires conclu l’année écoulée avec la direction de la compagnie et contre les sanctions prises pour licenciements abusifs ayant touché des grévistes». Ainsi, la menace de grève a été mise en exécution dès ce mercredi à 4 heures du matin, engendrant une paralysie de l’ensemble du trafic aérien. Tous les aéroports du pays ont vu leurs activités suspendues. Pour Mme Sadat, du bureau du Syndicat national du personnel navigant commercial (SNPNC), «cette situation est la conséquence directe du non-respect de l’employeur de ses engagements, ajoutez à cela les dépassements de la direction des opérations à l’égard des travailleurs». Pour cette syndicaliste, «l’employeur est le premier responsable de cette situation», tout en ajoutant que «les accords conclus en juillet dernier ne sont pas totalement respectés». Selon un autre responsable du PNC, «cette grève est devenue nécessaire du fait de la non-application des accords entre la direction générale d’Air Algérie et notre syndicat et du mépris affiché quant à nos revendications ». «La direction générale d’Air Algérie, malgré nos différentes sollicitations, ne répond pas à nos doléances», ajoute notre interlocuteur. Pour rappel, en juillet 2011, stewards et hôtesses de l'air de la compagnie nationale s'étaient mis en grève durant quatre jours, bloquant tous les vols et provoquant la pagaille dans les aéroports algériens et étrangers. La grève de juillet dernier, la première d’une telle ampleur, visait à obtenir une revalorisation du salaire et du statut. Les grévistes réclamaient, notamment, une hausse de 106% du salaire. Des négociations ont été engagées entre la direction de la compagnie et le syndicat navigant, qui compte quelque 900 hôtesses de l'air et stewards, mais selon le syndicat, les accords qui en ont découlé n'ont pas été respectés. Or, en juillet dernier, M. Boultif, le président-directeur général d’Air Algérie, avait précisé qu’en vertu de cet accord, qui constitue l’aboutissement de plusieurs mois de discussions entre la direction générale et les représentants syndicaux du PNC, «des corrections seront apportées à certaines indemnités» spécifiques à ce personnel. «Le protocole d’accord vient concrétiser le contenu du procès-verbal signé en juillet dernier (2011) entre la direction générale et les responsables syndicaux du PNC», a-t-il ajouté. Le P-dg d’Air Algérie a indiqué, par ailleurs, que certaines revendications du PNC seront soumises aux autorités compétentes pour être prises en charge, citant, à titre d’exemple, l’abattement sur l’IRG (impôt sur le revenu global), lorsqu’il s’agit de survol des zones «inhospitalières» comme les déserts, les mers et les océans, ainsi que l’augmentation des allocations de devises. A. B.
  
Encore un effort, et ça sera le plein-emploi ! |
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Par Hakim Laâlam Email : laalamh@yahoo.fr |
Présidentielle française. Selon un sondage, les électeurs du Front national hésitent à apporter leurs voix à Sarkozy.
Une majoritéd’entre eux juge le candidat UMP trop…
… extrême !
Il faut absolument saluer certains partis politiques qui ont réussi un exploit. Avant même le 10 mai, date des législatives, avant même la promulgation des résultats officiels et leur consolidation au plâtre et au ciment rouge, ces formations ont entamé un travail colossal de lutte contre le chomâge. Oui, m’sieur ! Colossal. Ces formations qui œuvrent ainsi à résorber l’oisiveté ont mis en place un système génial de CDD, des contrats à durée déterminée. Ils embarquent des chômeurs dans des autobus et les acheminent vers des salles de meetings, moyennant un casse-croûte, parfois même un petit pécule, de quoi tenir entre deux meetings et un bain de foule. C’est ce que l’on appelle anticiper sur un dossier sensible comme celui de l’emploi. L’Etat a beau présenter des chiffres qu’il voudrait exceptionnels en matière de lutte contre le chômage, tenter de nous convaincre avec des graphes savants et compliqués que le marché du travail se porte mieux, ses initiatives et ses courbes paraissent finalement bien pâlottes devant le boulot fait en ce moment par des partis. Ce qui est remarquable, en plus, c’est la discrétion des candidats de ces formations autour de cette initiative. Quelle modestie de leur part, tout de même ! Vous n’entendrez jamais un leader, un porte-parole ou un représentant de ces partis faire de la pub autour de ce recrutement massif de chômeurs destinés à remplir et à chauffer les salles de meetings. Rien ! De l’humilité. Du travail de proximité. Et de la discrétion. Vous aurez beau essayer de les faire parler sur le sujet, eux se contenteront d’un simple «no comment» qui est la signature des êtres magnanimes et dignes. Et je sais pourquoi ces partis qui font appel aux chômeurs pour animer leurs salles électorales ne pipent mot de leur action. C’est parce que leur grandeur d’âme leur interdit de gêner les jeunes chômeurs qu’ils engagent le temps d’une sortie et d’un discours. Et donc, non seulement ces formations politiques participent à résorber le chômage, mais en plus, elles tiennent compte de la sensibilité des populations qu’elles acheminent en bus vers les salles. J’en suis tout ému ! Bouleversifié, même ! Je propose d’ailleurs que nous accroissions le nombre de consultations populaires, de scrutins et de référendums. Afin d’atteindre le nirvana, celui du plein-emploi ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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