ADJOINTS DE L’ÉDUCATION EN DÉBRAYAGE



Actualités : ADJOINTS DE L’ÉDUCATION EN DÉBRAYAGE LES 5 ET 6 MAI
Retour sur le terrain de la contestation


La Coordination nationale des adjoints de l’éducation est revenue, hier, à l’occasion d’une conférence de presse, sur la scène de la contestation en formulant de nouveau les revendications de cette corporation.
Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - Une grève de deux jours est annoncée pour les 5 et 6 mai prochain avec un rassemblement au deuxième jour devant le ministère de l’Education nationale. Le président de la Coordination, M. Fertaki, se dit pessimiste quant à la concrétisation des revendications exprimées par les adjoints de l’éducation dont les rencontres avec les responsables du ministère de tutelle n’ont abouti à aucun résultat. «La dernière rencontre que nous avons eue avec la tutelle remonte au 4 mars dernier. Nous nous sommes entendus sur plusieurs points, mais malheureusement aucune suite n’a été donnée à nos doléances», dit-il, en spécifiant que les propositions du ministère concernent la formation. «Ils nous ont proposé des formations de technicien supérieur en informatique, de TS en laboratoire et un accès à la licence LMD pour les bacheliers parmi nous», a souligné le conférencier, pour qui ces formations ne seront d’aucun intérêt pour les adjoints de l’éducation si elles ne leur permettent pas d’évoluer dans leur carrière. Car, faut-il préciser, la principale revendication de cette coordination reste la promotion professionnelle. Le nouveau statut de l’éducation ne prévoit pas, en effet, une graduation des adjoints de l’éducation. «Ce n’est pas logique. Toutes les professions bénéficient de promotions professionnelles. Nous demandons à être traités au même titre que tous les autres corps», plaide M. Ferkati. «Nous demandons à ce que nous puissions être promus conseillers en éducation», explique-t-il. Il ne va pas sans rappeler le combat mené depuis 2007 par les adjoints de l’éducation pour la classification de ce corps au moins en catégorie 10, au lieu de 7 actuellement. Le conférencier a comparé leur classification à celle des autres corps dont le niveau d’instruction est le même et atteste qu’ils sont classés en catégories 12 et 13. «Il s’agit d’une politique de deux poids deux mesures mise en place par la direction générale de la Fonction publique», déplore-t-il. Par ailleurs, l’orateur insiste sur la définition des missions de l’adjoint de l’éducation qui se retrouve, sur le terrain, contraint d’effectuer plusieurs tâches à la fois qui ne lui sont pas dévolues.
R. M.

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/04/27/article.php?sid=82465&cid=2



28/04/2009
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