À L’APPEL DE PLUSIEURS SYNDICATS Santé : grève générale à partir de demain
Le secteur de la santé est en pleine ébullition. Pour cause, l’échec des négociations entre le ministère de tutelle et les différents représentants syndicaux a eu pour conséquence le recours à une démonstration de force. Cette dernière durera trois jours, soit à compter de lundi prochain et ce,
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Actualités : ÉDUCATION Baba-Ahmed s’attaque aux «phénomènes» du seuil et des cours particuliers
Si aucune mesure ne vient révolutionner la prochaine rentrée scolaire, le département de Baba-Ahmed a en point de mire deux «phénomènes» : celui des cours particuliers dispensés de manière anarchique et celui du seuil désormais exigé par les élèves de terminale.
Nawal Imés - Alger (Le Soir) - Visiblement excédé par l’ampleur que prennent les cours particuliers dispensés de manière anarchique, souvent dans l’enceinte même des établissements scolaires, le ministère de l’Education réfléchit à un mécanisme à même d’empêcher ces pratiques, souvent à la lisière de l’éthique. Baba-Ahmed, qui était hier, l’invité de la Chaîne I de la Radio nationale, a révélé que son département réfléchissait à des mesures «cœrcitives» afin que cesse une pratique qui au fil des années a pris une ampleur phénoménale. Le ministre de l’Education a saisi l’opportunité de son passage à la radio pour appeler les enseignants à revenir à leur vocation première, à savoir dispenser l’enseignement à tous les apprenants sans distinction. Seul satisfecit du ministre, tous les enseignants n’utilisent pas des moyens détournés pour arrondir leurs fins de mois. Autre chantier auquel compte s’attaquer le ministère de l’Education, celui du seuil exigé par les élèves de terminale. Baba-Ahmed n’hésite pas à parler d’un «phénomène» né de la pression des élèves et des syndicats en raison du non-avancement des programmes dû à leur surcharge. Le ministre n’a pas caché son mécontentement de ce qui a fini par être une tradition qui à l’époque avait le souci de ne pas introduire dans les sujets d’examens des questions sur des cours non dispensés en classe. Que compte faire l’actuel ministre de l’Education ? «J’espère qu’à la longue, on pourra se débarrasser de ce phénomène», s’est-il contenté de dire, hier, sans préciser la manière avec laquelle il compte procéder. Il estime que fixer un seuil prive les élèves de terminale de cours qui pourraient leur être utiles pour leurs cursus, d’ailleurs, dit-il, de l’avis même des professeurs de l’enseignement supérieur, les étudiants de première année souffrent de lacunes importantes. Pour cette année, le processus a déjà été lancé et le bac 2013 ne différera en rien des précédents. Les candidats auront, comme depuis plusieurs années déjà, le choix entre deux sujets et bénéficieront d’une demi-heure supplémentaire pour chaque épreuve. A la rentrée, certains changements pourraient intervenir au niveau des différents paliers de l’enseignement. Il faudra attendre le mois de juillet pour connaître la teneur de ces modifications. Dans le cadre de la réflexion autour de la réforme, plusieurs pistes ont été abordées : réforme des programmes, formation des enseignants, aménagement des horaires. Un chantier qui, aux dires du ministre, sera confié à des spécialistes aussi bien nationaux qu’étrangers. N. I.
ŒUVRES SOCIALES DE L’ÉDUCATION Le Cnapest appelle à «une consultation nationale» Les membres du Cnapest de la wilaya d’Alger, réunis pour discuter de la meilleure manière de tirer profit des œuvres sociales du secteur, ont fait une série de propositions adressées à la présidente de la commission des œuvres sociales de l’éducation d’Alger-Centre. Ils font état de leur souhait de voir supprimer toutes «les dispositions contraires à la loi et qui introduisent des discriminations entre les employés en activité et ceux à la retraite». Le Cnapest appelle au lancement d’une consultation nationale sur les prestations des œuvres sociales et propose de ne pas recourir au gré à gré dans la conclusion des marchés, de faire jouer la concurrence entre concessionnaires lors de l’achat groupé de véhicules. Pour «freiner la dilapidation du fonds des œuvres sociales», le Cnapest recommande la construction de structures de santé. Parmi les autres recommandations, la mise en place du prêt logement au profit du conjoint, la possibilité de bénéficier une seconde fois d’un prêt social après son remboursement. N. I.
COORDINATION DES ENSEIGNANTS DU PRIMAIRE Appel au boycott des examens La Coordination nationale des enseignants du primaire, sous l’égide du SNTE, menace de boycotter les examens de fin d’année en ne prenant pas part à la surveillance ni aux corrections des épreuves des examens des fins de cycle primaire et moyen. Ces mêmes enseignants menacent de boycotter toutes les tâches administratives relatives au report des notes du troisième trimestre. Réunie hier en session extraordinaire, ladite coordination dit avoir exploré plusieurs pistes de contestation avant de choisir le boycott pour exiger l’intégration dans l’échelon de base de tous les enseignants en activité depuis janvier 2008, l’intégration systématique des enseignants avec 10 ans d’expérience dans le grade d’enseignant principal et l’adoption d’un système de promotion systématique des enseignants à l’avenir. N. I.
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Actualités : À L’APPEL DE PLUSIEURS SYNDICATS Santé : grève générale à partir de demain
Le secteur de la santé est en pleine ébullition. Pour cause, l’échec des négociations entre le ministère de tutelle et les différents représentants syndicaux a eu pour conséquence le recours à une démonstration de force. Cette dernière durera trois jours, soit à compter de lundi prochain et ce, à l’appel de l’Intersyndicale des professionnels de la santé (ISPS).
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - L’Intersyndicale de la santé composée du Syndicat national algérien des psychologues (SNAPSY), du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) et du Syndicat national du personnel de l'enseignement du paramédical (SNPEPM) a indiqué dans son appel, que le recours à cette démonstration de force fait suite «à la non satisfaction de leurs revendications, après 8 mois d'attente, en dépit des instructions du Premier ministre allant dans le sens de la prise en charge de ce dossier». L’appel a été lancé hier, lors d'une conférence de presse, «pour une grève de trois jours renouvelable à partir de lundi prochain». Selon la même source, «l'ISPS a également décidé d'organiser un rassemblement national le mercredi 8 mai devant le ministère de la Santé.» Selon son président, Khaled Kedad, l'ISPS est disposée, au dialogue, afin d'éviter, a-t-il dit, la pénalisation du malade. Selon l’APS, le responsable de la communication du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Slim Belkacem a rappelé que son institution a tenu «40 réunions avec les différents syndicats de santé, et ce, depuis décembre 2012 ». Il a estimé qu'«aucune avancée ne peut être réalisée, entre les deux parties, si les conditions ne sont pas réunies», pour trouver une solution aux problèmes posés, faisant allusion à la menace de grève. M. Belkacem a ajouté en outre, que l'un des syndicats qui a récemment tenu son mouvement de protestation «ne peut parler de dialogue et conciliation dès lors que celle-ci a été qualifiée d'illégale par la justice». L'ISPS revendique notamment des statuts particuliers, un régime indemnitaire et de la discrimination en matière d'imposition entre les professionnels de la santé. Sur un autre chapitre, on apprend que la réunion qui avait regroupé jeudi dernier, une délégation des syndicalistes du Snapap du secteur de la santé n’a abouti à aucun résultat. Conséquence : Les syndicalistes se voient dans l’obligation d’opter pour une démonstration de force. En effet, un délai de dix jours accordé par les représentants des travailleurs de la santé aux responsables de tutelle «pour le règlement des problèmes soulevés dans la plateforme de revendication » a expiré sans que la tutelle n’ait donné suite aux doléances soulevées. Même la réunion qualifiée de «dernière chance» qui a eu lieu jeudi passé au siège du ministère, entre les représentants des deux parties, n’a rien donné de concret. Une situation «d’impasse » que les responsables de la Fédération des fonctionnaires de la santé affiliée au Snapap «regrettent », selon leurs dires. Face à cet état de fait, une réunion du bureau fédéral aura lieu en cette semaine et décidera de la suite à donner à cette situation. «Le recours à la démonstration de force reste le seul et unique moyen pour faire valoir nos revendications légitimes», explique le responsable national en charge de la communication au sein du Snapap, M. Hamrani. Pour rappel, la plateforme de revendication des travailleurs de la santé est composée de 14 points, à savoir «la révision des statuts particuliers et du régime indemnitaires des corps communs, aide-soignants et infirmiers brevetés, l’intégration des 19 000 vacataires et contractuels dans des postes permanents, l’augmentation des salaires de 40% au lieu des 10% accordés récemment, la participation de l’Union nationale à toutes les commissions afférentes au secteur ainsi qu’à la politique de la santé nationale». Les revendications portées par les syndicalistes du Snapap sont pratiquement identiques à celles véhiculées par les syndicalistes de l’UGTA. Ces derniers avaient d’ailleurs organisé il y a moins d’un mois, plusieurs grèves cycliques pour faire valoir leurs revendications. «Les corps communs de la santé, regroupant les agents de sécurité, les chauffeurs, le corps administratif et les femmes de ménage, avaient observé des journées de grève en revendiquant notamment, une augmentation de salaires, l'élargissement de la prime de contagion aux corps communs, la régularisation des contractuels et des vacataires pour leur permettre d'exercer «convenablement» leur métier et de pouvoir vivre «dignement», a-t-on indiqué. A. B.
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Actualités : PROJET DE LOGEMENTS PROMOTIONNELS PUBLICS Une rencontre Habitat-Premier ministère attendue prochainement
Une rencontre entre le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme et le Premier ministre est attendue prochainement dans le cadre du projet de réalisation de logements promotionnels publics.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - C’est ce que le ministre de l’Habitat, qui a inauguré, hier, au Palais des expositions (Pins maritimes), à Alger, la 16e édition du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics (Batimatec 2013). Selon Abdelmadjid Tebboune, s’exprimant à l’issue de la visite de plusieurs stands nationaux et étrangers, une rencontre est prévue d’ici une dizaine de jours avec le Premier ministre. Il s’agira, certainement, de bien finaliser ce projet, assurer la réunion des conditions logistiques idoines et permettre le bon déroulement des opérations de souscription à cette formule spécifique d’accès au logement. Et cela dans le contexte où le département d’Abdelmadjid Tebboune s’est engagé dans une dynamique d’accélération des programmes de réalisation des logements, toutes formules confondues, de diversification des formules d’accès, développement du partenariat étranger et consolidation de l’attractivité du marché algérien. Une attractivité avérée au regard de la forte présence étrangère, notamment turque, italienne, espagnole et chinoise, à cette seizième édition du Batimatec qui se poursuivra jusqu’au 8 du mois, sous l’égide de la société Batimatec Expo et de la Société algérienne des foires et exportations (SAFEX) et sur une surface d’exposition de 44 000 ha. Notons, en effet, qu’outre 504 expsoants nationaux, 544 sociétés étrangères, représentatives de 25 pays, participent au Batimatec 2013 et que plusieurs demandes étrangères n’ont pu être satisfaites faute d’espace disponible, selon le P-dg de Batimatec Expo, Sadok Stiti. Un organisateur satisfait, au demeurant, de l’engouement étranger à ce salon et soucieux de booster le développement industriel, le transfert technologique et la formation innovante dans les métiers de la construction. Et un engouement étranger que le ministre de l’Habitat a également constaté. Un signe, selon M. Tebboune, de l’attractivité du marché algérien du BTPH. Un marché «intégré», de plus en plus «attractif» et ouvert à davantage de partenariat, relève le ministre de l’Habitat qui a rappelé la création de plusieurs sociétés mixtes pour la réalisation du programme de développement infrastructurel. Notons, également, que le ministre de l’Habitat, qui a visité les stands du groupe public algérien des industries du ciment GICA et de la compagnie française Lafarge Algérie, s’est montré confiant sur la disponibilité du ciment à court terme. Comme il s’est montré optimiste quant à la résorption à terme du déficit en ciment, évalué récemment à 3 millions de tonnes pour une demande de l’ordre de 21 millions de tonnes et une offre avoisinant les 18 millions de tonnes. Ainsi, le marché algérien devrait parvenir à l’autosuffisance à l’horizon 2015, a laissé entendre M. Tebboune dans la mesure où un vaste programme de modernisation et de développement des cimenteries publiques mais aussi privées a été déjà impulsé et marqué par le lancement de plusieurs partenariats publics-privés. C. B.
LOCATION-VENTE L’actualisation des dossiers finalisée à la mi-juin L’actualisation des dossiers de souscripteurs 2001 et 2002 à la formule location-vente doit être finalisée impérativement avant la mi-juin 2013. C’est ce que le directeur général de l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL), Elias Benidir, a indiqué, hier, en marge de l’inauguration officielle du 16e Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics (Batimatec 2013). Selon le Dg de l’AADL, cette opération d’actualisation, lancée depuis quelques mois, doit être finalisée à cette échéance pour permettre aux souscripteurs régularisés de procéder au paiement mais aussi pour pouvoir lancer de nouvelles opérations de souscription. En ce sens, Elias Benidir a indiqué que les souscripteurs 2001 et 2002 dont les dossiers ont été déjà actualisés et approuvés vont commencer dès aujourd’hui à payer la première tranche de 10% du prix de leurs logements. A charge cependant que les souscripteurs convoqués par l’AADL se conforment aux dates fixées par l’agence qui œuvre à assurer un traitement optimisé des dossiers. A ce propos, l’on indique que près de 30 à 35% des convoqués ne se présentent pas à leurs rendez-vous. Mais aussi dans la mesure où l’AADL entend informer davantage l’ensemble des soucripteurs à cette formule, tant ceux des tranches 2001 et 2002 que ceux dont les demandes ont été reportées dans le cadre de projets futurs et qui n’ont pas encore été convoqués. A ce titre, l’AADL devrait informer prochainement ces derniers pour procéder rapidement à la régularisation de leur situation. D’autre part, Elias Benidir a indiqué que sur plus de 32 000 dossiers de souscripteurs actualisés, plus de 20 000 sont passés par le fichier national du logement. Ainsi, 1 200 souscripteurs ont été automatiquement «exclus» et passibles de poursuites judiciaires, selon le Dg de l’AADL, certains pour avoir falsifié leurs dossiers et d’autres pour avoir déjà bénéficié d’une aide financière de l'Etat pour l'acquisition ou la construction d'un logement ou possédant déjà un bien à usage d'habitation ou un terrain à bâtir. C. B.
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Sports : COUPE DE LA CONFÉDÉRATION (8es DE FINALE RETOUR) US BITAM 3 - USM ALGER 0 L’USMA éliminée
Les Rouge et Noir ont été éliminés, hier, par l'Union Sportive Bita, un club de football gabonais, sur un score lourd et sans appel de 3-0, en 8es de finale de la Coupe de la Confédération. Buts : (45+3'), ( 57') A.Leith, Lionel Yakongo (81’). L’équipe gabonaise, loin d’être un foudre de guerre avait déja réussi à imposer, aux Usmistes le partage des points à Alger (0-0). Les Unionistes ont fait le voyage, avec une équipe amoindrie, ni Courbis, ni Dziri n’ont également fait le déplacement avec le groupe. C’est Farid Belmellat qui avait dirigé l’équipe sur place. Les camarades de l’attaquant Deham n’ont tenu que 45’ de jeu, par la suite, la défense des Rouge et Noir a cédé complètement face aux offensives des attaquants de l’équipe locale, A.Leith,avait réussi à inscrire un doublé (45+3'), (57'), avant que son coéquipier Lionel Yakongo n’aggrave la marque à la 81’. Désormais, les poulains de coach Courbis, ont un autre challenge à relever, il s’agit de la finale de la Coupe arabe des clubs, face à Al-Arabi du Koweit, prévue le 14 courant au stade du 5-Juillet à Alger. A. A.
Sports : CHAMPIONNAT D'ALGÉRIE FÉMININ 3e titre consécutif pour Affak Relizane
Affak Relizane a été sacré champion d’Algérie pour la troisième année consécutive, après sa victoire face au COTS Tiaret (4-0), lors de la 18e et dernière journée du championnat national de football féminin, disputée hier. L’Affak s’est adjugé le titre de champion d’Algérie, portant à 9 points l’avance sur son poursuivant immédiat, l'ASE Alger-Centre. Le champion en titre aura donc tout raflé cette saison, le titre de champion et la coupe d'Algérie, et signé sa 18e victoire en 18 matches, préservant ainsi son invincibilité.
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Sports : LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE (8es DE FINALE, RETOUR) Les Sétifiens amèrement éliminés
L’Entente de Sétif a été éliminée, vendredi soir, sur sa pelouse du 8-Mai-45, par l’équipe congolaise de l’AC Léopards de Dolisie en huitièmes de finale de la Ligue des champions d’Afrique, à l'issue de l'épreuve des tirs au but. La victoire de l’Aigle noir (3-1) n’était pas assez suffisante pour contrebalancer la défaite au Gabon (3-1). Et ce sont des Gabonais plus adroits aux tirs au but (5 tab 4) qui se sont ouverts les portes du tour des poules.
L’ESS pourra nourrir des regrets après cette rencontre, où elle s'est montrée, globalement, supérieure aux Gabonais. Ce match retour a mal démarré pour les Algériens, cueillis à froid après 14 minutes par le but de Beybe (14e). Une réalisation qui va compliquer davantage la situation des Noir et Blanc qui ne s’attendaient pas ce scénario catastrophique. Mais loin de se décourager, ils ont poussé jusqu'à obtenir une égalisation méritée, signée Djahnit (20e). La domination des Noir et Blanc s’est poursuivie jusqu’à la 39e minute, où Delhoum, d’une frappe remarquable, a donné l’avantage aux siens. En seconde période, les Sétifiens accentueront la pression sur leurs adversaires du jour mais ne parviendront pas à trouver le chemin des filets. La sortie d’Aoudia à la mi-temps n’a fait que désavantager son équipe. Les Sétifiens vont alors se jeter corps et âme dans le match afin d’arracher le troisième but, synonyme d’égalisation. Mais il a fallu attendre la dernière minute du temps réglementaire pour voir Delhoum, encore lui, offrir ce but tant attendu (90e). Les deux équipes vont alors se retrouver aux tirs au but qui vont les départager. Les Congolais ne rateront aucune de leurs tentatives, contrairement au tir de Ferrahi qui touchera le poteau. L’Entente est éliminée. Les Léopards se congratulent. Ce sont eux qui vont poursuivre la route alors que les Sétifiens ont tout donné dans ce match et méritent largement la qualification. Reste maintenant aux Sétifiens d’oublier cette élimination et de se concentrer davantage sur le titre de champion d’Algérie pour sauver leur saison. Avec cette amère élimination, les Sétifiens, qui ont manqué de réalisme, se retrouveront versés dans la compétition de la coupe de la CAF. Imed Sellami
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Culture : Le coup de bill’art du Soir Casbah, miroir d’outre-mer
Par Kader Bakou Les deux amis sont à la place de la Grande-Poste, considérée depuis toujours comme le centre d’Alger ville. Quelques dizaines de mètres vers l’ouest, et ils arrivent à la rue Larbi-Ben-M’hidi, l’ex-rue d’Isly. «D’ici, on aurait pu voir La Casbah, si ce n’est ces constructions de type colonial sur cette colline-là», fait remarquer le plus jeune des deux. «Ça aurait gâché la vue aux Européens d’Alger, et ça leur aurait rappelé qu’il y avait une ville et des habitants avant leur arrivée ici», répond l’aîné. Les deux amis, l’Algérois et le campagnard, arrivent à l’extrémité de la rue Ben- M’hidi. Ils décident d’aller voir la mer et le port. «Nous sommes maintenant à Bab Azzoun, une des portes de la ville d’Alger, avant 1830», explique l’Algérois. Ici aussi, ils ont l’impression que les Français avaient tout fait pour cacher La Casbah. Arrivés à la place des Martyrs, ils constatent que La Casbah demeure invisible, soigneusement cachée par la ville européenne. Bab-El-Oued complète le siège de la médina, des côtés nord et ouest. Les deux amis décident alors d’aller voir de plus près le plus ancien quartier d’Alger. Mais plusieurs «lignes de défense», telles que la rue de la Lyre, entravent leur progression. Ils découvrent, en outre, que non seulement les Français avaient encerclé La Casbah de tous les côtés, y compris par Bab Djedid au sud, mais qu’ils y avaient également ouvert une grande rue européenne afin de la couper en deux (cette rue européenne, c’est l’ex-rue Randon, aujourd’hui la rue Amara-Ali). Effectivement, les Français avaient voulu cacher cette Casbah qui leur gâchait le décor. Ils ont aussi démoli une bonne partie de la Basse- Casbah afin de faire la jonction entre les quartiers européens de l’est et de l’ouest d’Alger. Aujourd’hui, La Casbah n’est pas pour autant sauvée : «L’ennemi» est à l’intérieur des murs ! K. B. bakoukader@yahoo.fr
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Même enveloppé dans de la soie, un affront reste un affront ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
C’est tout de même fou, ça ! Un bled qui arrive à dégommer d’un coup Ouyahia et Belkhadem et qui peine à éjecter un Président…
… de club de foot !
Rendons grâce à Abdekka ! Oui, rendons-lui grâce de son génie. Même malade, même livré aux affres de la médecine française et européenne, secteur gravement en crise, comme chacun sait, en piteux état comparativement au nôtre de secteur, Boutef’ a réussi ! Il a déniché ce qui en temps normal est impossible à dénicher. Diminué physiquement, sûrement épuisé par son très mini-AVC, par les multiples examens subis dans l’annexe du CNMS, j’ai nommé la polyclinique-dispensaire de Val-de-Grâce, le châtelain a, cependant, surmonté tout ça pour nous sortir de derrière ses gros fagots la date. THE DATE ! Le 22 octobre sera désormais consacré journée nationale de la presse en Algérie. Mon Dieu ! Jamais jour d’octobre, mis à part le 5, n’aurait espéré autant d’égards présidentiels et se voir ainsi sorti de l’anonymat du calendrier. Boutef’ vient de donner un lustre inattendu à cette journée du 22. Par décret signé. Je ne sais pas si le raïs était sous sédatif lors de l’acte de signature, mais le fait est là : si c’est cette journée du 22 qui a été retenue, c’est parce que le 22 octobre 1955 paraissait le premier numéro d’un journal intitulé El Mouqawama El-Djazaïra. L’ancêtre d’ El Moudjahid, bonté divine ! Ne me demandez pas, Allah yarham babakoum, comment, pour rendre hommage à la presse algérienne en 2013, à l’heure du tout-numérique et de la HD embarquée dans de minuscules caméras, Boutef’ est remonté au 22 octobre 1955 et un titre jusque-là inconnu, même des archivistes les plus tordus. Je ne sais pas Je table prudemment sur les effets secondaires de quelque médicament en charge de pourchasser férocement l’ischémie transitoire. Mais je ne suis pas médecin, et donc je ne garantie pas l’exactitude de cette thèse. Reste le génie. De toutes les dates qui ont marqué cette profession, entre autres, mais ce n’est pas la seule, l’assassinat du premier journaliste algérien, Saïd Mekbel, le 3 décembre 1994, rien, nada, walou ! Abdekka a retenu, décidé et signé tout seul, dans la solitude de sa convalescence européenne pour le 22 octobre. El Mouqawama El-Djazaïra. Wa zidni Rabbi iîlmen ! Dire que je ne connaissais pas ce journal ! Vous comprenez mieux maintenant pourquoi je rends ainsi grâce au châtelain d’avoir eu le génie machiavélique d’avoir, en hyper anthropologue de la presse, en archéologue survolté des médias, en chef des fouilles dans les vestiges d’un Atlantide des canards, trouvé ce 22 octobre. Non, je ne terminerais pas sur cette note qui fleure bon Tintin en train de jouer un tour pendable aux Haddock que nous sommes. Je pourrais, mais non ! J’ai un souhait que je formule ici, humblement : ayant déjà fort mal vécu le fait que les hommages à la presse algérienne aient été hébergés un jour sur une place pissotière, je souhaiterais au cas où Abdekka ne se représente pas à un quatrième, voire cinquième mandat, que son successeur, femme ou homme, abroge ce décret du 22 octobre. Je trouve que mon métier a déjà été suffisamment insulté et assassiné comme ça, ces trente dernières années. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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