127-Mardi 07 Mai 2013
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«Personne n'a présenté d'excuses aux victimes des années 1990»
L’héroïne est le nouveau long métrage de Chérif Aggoune. Cette fiction, qui revient sur la période trouble..
Algérie : Plus de 1000 entreprises de construction défaillantes
le 07.05.13 | 15h33
Au total 1169 entreprises sont portées défaillantes sur le fichier national des entreprises établi par le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme. Ce qui signifie autant de projets de construction bloqués le temps de trouver un autre preneur.
Cette résiliation de contrat représente un coup dur pour le secteur du bâtiment étant donné qu’elle engendre des retards dans la réalisation des chantiers mais aussi des surcoûts considérables, a indiqué ce mardi M Zoukh, chargé de d’Etude et de synthèse au cabinet du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme lors d’un séminaire organisé en marge du salon Batimatec.
Ce responsable assure que la résiliation d’un contrat est perçue comme un dernier recours et n’est décidée que si l’entreprise est reconnue en faute, et ce en cas d’arrêt d’un chantier ou mauvaise de qualité de la réalisation.
Ce recensement des opérateurs qui ont failli à leur engagement est appliqué suite aux abandons répétitifs des chantiers en cours d’exécution. « La notion de fichier est fondamentale car elle nous permet d’être informer sur les entreprises qui sont en contact avec nous, soit avec un plan de charge ou non », affirme M.Zoukh. Ne sont concernées par ce fichier que les entreprises contractantes avec les maîtres d’ouvrage.
Allant dans ce sens, un intervenant estime qu’il n’est pas suffisant de dresser une liste d’entreprises défaillantes mais surtout de mener une étude pour définir les véritables raisons de cette défaillance.
Le partenariat pour améliorer la capacité de réalisation
La capacité de réalisation actuelle des entreprises nationales est de 8000 unités par an, alors que pour parvenir à réaliser les quelques 150 000 unités de logements de types locations vente inscrites dans le programme quinquennal il faut augmenter la capacité de réalisation à 15 000 unités annuellement, estime M.Fassouli, président du directoire de SGP INDJAB.
Et de préciser que la seule solution pour augmenter la capacité et réaliser ce programme est recourir au partenariat.
« Nous sommes tenus de réaliser durant ce plan quinquennal 150 000 logements alors que les capacités de réalisation des entreprises nationales sont de 8000 logements annuellement », explique-t-il.
Selon lui, à travers les divers partenariats entrepris avec des entreprises étrangères, l’Algérie vise à installer des usines de manière à industrialiser le système constructif. Une idée qui n’est pas du goût de tous les professionnels du secteur puisque certains soulèvent le fait que cela doit se faire dans la durée et en présence de toutes les conditions nécessaires.
Mina Adel
Mots-clés
Algérie • Batimatec • ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme • Fassouli • Zoukh • SGP INDJABCherif Aggoun. Cinéaste
«Personne n’a présenté d’excuses aux victimes des années 1990»
le 07.05.13 | 10h00
L’héroïne est le nouveau long métrage de Chérif Aggoune. Cette fiction, qui revient sur la période trouble des années 1990, a été projetée en avant-première, cette semaine, à Alger.
- Le cinéma algérien ne s’est pas trop intéressé aux années de violences, les années 1990. Pourquoi êtes-vous justement revenu à cette période trouble de l’histoire récente de l’Algérie ?
Il faut travailler sur la mémoire. C’est important. Nous avons l’impression qu’il existe un travail de sape pour que les gens oublient. La mémoire s’entretient. Les gens oublient vite. Lorsque j’avais réalisé mon premier film, La fin des djins (court métrage produit en 1990), je racontais le début de la guerre de Libération. J’avais tourné dans mon village, sans rien inventer. Je racontais l’histoire de la région. Les gens ne se reconnaissaient pas dans leur propre histoire.
- L’effacement de la mémoire est-il un problème social ou politique ?
Les deux à la fois. Je prends toujours l’exemple du cinéma américain. Un cinéma que les gens aiment. Pourtant, le septième art US ne s’intéresse qu’aux Etats-Unis. Tous les scénarios ont un seul sujet, les Etats-Unis.
- Pourtant le cinéma peut ne pas avoir de patrie !
Bien sûr ! Le cinéma est universel, surtout dans la manière de filmer. Un film doit, sur le plan narratif, être compris et accessible à l’autre. Les Américains ont choisi un style de narration que tout le monde comprend, mais ne racontent que l’histoire de leur pays.
- Dans L’héroïne, Houria (Samia Meziane), demande à son fils de pardonner à sa propre mère. En même temps, elle est en quête de vérité. Comment allier la recherche de la vérité et le pardon ?
Il n’y a pas de contradiction. On peut pardonner et chercher la vérité en même temps. Regardez ce qui s’est passé en Afrique du Sud après l’apartheid. Il y a eu une confrontation réelle entre les bourreaux et les victimes. C’est une manière de dire : «Je te pardonne, mais je n’oublie pas. Tu dois dire : oui je me suis trompé et présenter des excuses.» Malheureusement, chez nous il n’y pas eu cela. Personne n’a présenté d’excuses aux victimes des années 1990. Ce n’est pas normal. Tant que les bourreaux ne demandent pas pardon aux victimes, il est difficile de parler de réconciliation.
- D’où vient l’héroïsme de Houria, épouse de Achour (Khaled Benaïssa) ? De la résistance aux terroristes, aux traditions...
C’est tout cela. Il y a aussi le fait qu’elle a pu s’en sortir seule, élever ses enfants, aller de l’avant malgré le drame qu’elle a vécu. Elle a résisté au choc. Ses enfants sont son avenir.
- Vous avez décidé de ne pas montrer le visage de ceux qui attaquent la nuit…
A cette époque-là, on ne savait pas qui était exactement l’ennemi. On ne savait pas d’où pouvait venir le mal ni qui est qui. C’est pour cela que je ne voulais pas montrer ceux qui attaquaient pour éviter de tomber dans le cliché. J’ai évité le piège. J’ai donc préféré faire une suggestion. A chacun d’en faire son image.
- Dans L’héroïne, le père de Houria est absent ainsi que son époux, Achour. Pourquoi ?
Oui, d’une manière inconsciente, il n’est pas là. Dans notre société, le rôle de la mère paraît plus important. A la disparition du père, c’est la mère qui veille sur les enfants.
- Le film se termine dans un cimetière. Est-ce la fin de l’espoir ?
En Algérie, nous n’avons jamais fini d’enterrer nos morts. Mais, cela peut aussi vouloir dire que c’est une fin ouverte. J’ai bien envie de réaliser une trilogie. J’ai un projet de thriller sur la période des années 1990 et un autre, une fresque débutant dans les années 1950.
- Comment s’est fait le choix des comédiens ? Aviez-vous une idée dès le départ, notamment pour Samia Meziane ?
A la fin de l’écriture du scénario, j’ai surtout pensé au rôle de Houria. J’ai fait le tour. Le visage de Samia Meziane revenait à chaque fois. Ce choix s’est imposé à moi. Elle a ajouté beaucoup au film.
- Qu’en est-il de la scène avec Fatma-Zohra Flici ?
Au début, je devais travailler avec l’Association des victimes du terrorisme de Bougara (Blida), cela n’a pas marché. Après j’ai contacté Mme Flici parce que je n’avais plus le temps de faire un casting et choisir une comédienne. La scène du film est un complément de tournage. Mme Flici a utilisé ses propos mots.
- Et pour Safy Boutella…
J’ai rencontré par hasard Belkacem Hadjadj chez un ami. Je lui ai proposé de faire la musique du film, en précisant la modestie du budget réservé pour cela. Il a demandé à visionner le film au montage. Après, il a décidé de composer la musique.
Fayçal Métaoui
Risques de catastrophes naturelles
Les Algériens boudent l’assurance
le 07.05.13 | 10h00
A peine 520 000 contrats. C’est le nombre dérisoire de couvertures d’assurances contractées par les assurables en 2012 pour se prémunir contre les risques de catastrophes naturelles (Cat-Nat), dont surtout les séismes et les inondations, qui constituent des aléas naturels très fréquents en Algérie.
Le chiffre ainsi avancé hier, lors d’une émission à la Radio nationale, par le président de l’Union des assureurs et réassureurs (UAR), Amara Latrous, met en évidence l’absence presque totale d’adhésion des citoyens au dispositif obligatoire d’assurance contre les risques de calamités naturelles. De fait, l’assurance Cat-Nat, convient-il de rappeler, est, de par la loi, obligatoire en Algérie depuis fin 2003. Or, selon le président de l’UAR, malgré une progression de l’ordre de 11% par rapport à 2011, l’assurance contre les catastrophes naturelles n’a engrangé que quelque
1,5 milliard de dinars de chiffre d’affaires à la fin de l’exercice écoulé. Et quand on sait l’étendue du parc immobilier national et la forte exposition des diverses régions du pays aux risques de calamités naturelles, l’on ne peut que s’interroger sur l’absence de mécanismes efficients pour le contrôle et le suivi du dispositif Cat-Nat.
La loi de 2003, qui a instauré l’obligation de souscrire ce type d’assurance pour tout propriétaire d’un bien immobilier en Algérie, «n’a pas prévu de mesures cœrcitives» pour garantir sa stricte application, a déploré Amara Latrous. Pourtant, a-t-il rappelé, le même texte oblige les notaires à exiger une assurance Cat-Nat pour toute transaction immobilière, qu’il s’agisse d’une opération de vente ou d’un bail de location. La même loi précise également qu’en cas de survenance d’une catastrophe naturelle, les biens non assurés contre ce type de risque auprès des compagnies d’assurances seront systématiquement exclus de toute indemnisation.
Très peu de contrats
En dépit de cette disposition légale, les compagnies d’assurances n’enregistrent que de menus portefeuilles de contrats Cat-Nat, près d’une décennie après la mise en vigueur de ce dispositif. Le tarif de cette assurance, a précisé le président de l’Union des assureurs, est pourtant tout à fait abordable et varie entre 1500 DA et plus, en fonction de la superficie du bien assuré et du degré d’exposition de la zone où il est implanté aux risques de catastrophes naturelles. Pour remédier à la faible adhésion des assurables à l’assurance Cat-Nat, l’Union des assureurs, a affirmé Amara Latrous, a déjà soumis à la tutelle des finances des propositions de mesures à prendre, dont entre autres la possibilité d’intégrer ces contrats obligatoires dans les factures d’eau ou d’électricité.
Akli Rezouali