Edition du SAMEDI 20 Novembre 2010
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Dilem du Samedi 20 Novembre 2010 | Vu 1604 fois
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LâAĂD Ă LâHĂPITAL
Les bénévoles rendent le sourire aux patients | |
Une grande affluence de citoyens souffrant de blessures, de maladies chroniques ou dâindigestion a Ă©tĂ© constatĂ©e durant les jours de lâAĂŻd dans les diffĂ©rents hĂŽpitaux de la Capitale. Des centaines de cas sont passĂ©s aux urgences dont la principale cause est la souffrance du diabĂšte, dâhypertension artĂ©rielle, dâingestion ainsi que des citoyens qui se sont blessĂ©s lors du rituel sacrifice du mouton. Le Dr Djoudi du centre hospitalo-universitaire Mustapha Pacha dâAlger affirme que lâaffluence des citoyens est plus importante que les autres jours de lâannĂ©e, signalant quâelle a traitĂ© plus de 40 patients depuis le dĂ©but de sa permanence. Il sâagit en lâoccurrence de troubles digestifs et de maladies chroniques, a-t-elle prĂ©cisĂ©. Par ailleurs, le plus grand nombre de patients a Ă©tĂ© enregistrĂ© durant le premier jour de lâAĂŻd. «La plupart des cas sont venus pour se faire soigner de blessures causĂ©es durant le rituel du sacrifice du mouton» prĂ©cise le Dr Djoudi. Ă lâhĂŽpital El Djilali Belkhenchir (ex- Birtraria) dâEl Biar, pas moins de 45 cas entre problĂšmes dâangine, dâasthme et dâindigestion ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s depuis la matinĂ©e, selon le Dr Tayeb ChaĂŻb. Par ailleurs, au moment oĂč la majoritĂ© des citoyens passe lâAĂŻd en famille, il y a des patients qui lâont passĂ© dans une ambiance empreinte de mĂ©lancolie, dans les hĂŽpitaux loin de leurs familles. Seuls, les citoyens bĂ©nĂ©voles ont rĂ©ussi Ă rendre le sourire Ă ces malades. Ils ont rĂ©ussi avec succĂšs Ă Ă©gayer et dissiper leur tristesse. Câest le cas de Fadi Mansouri, au service pĂ©diatrie de lâhĂŽpital Mustapha Pacha. Elle est venue dâIllizi pour la garde de son enfant de deux ans qui est traitĂ© pour une leucĂ©mie. «Passer lâAĂŻd loin de chez moi et de la famille sont les moments les plus durs de ma vie, dâautant que jâ habite Ă des centaines de kilomĂštres de lâhĂŽpital le plus proche de chez moi et que jâ avais laissĂ© mes cinq autres enfants seuls avec mon mari»,a-telle racontĂ©. Cependant, les visites que rendaient les citoyens bĂ©nĂ©voles et les associations caritatives aux malades faisaient oublier Ă cette dame et autres derniers leur tristesse, voire leur douleur. De lâautre cĂŽtĂ© de la salle, Aymane, un autre enfant souffrant de la mĂȘme pathologie, Ă©tait occupĂ© Ă admirer les cadeaux qui lui ont Ă©tĂ© offerts aprĂšs avoir assistĂ© Ă des farces de clowns». «Mon fils est un enfant introverti», explique sa mĂšre qui le garde Ă lâhĂŽpital depuis une semaine. Dans le service mitoyen du service rĂ©animation, Farida, 15 ans, est hospitalisĂ©e pour une intoxication mĂ©dicamenteuse. Elle nous a fait part de sa tristesse de passer les fĂȘtes de lâAĂŻd loin de sa famille ajoutant que les visites frĂ©quentes des citoyens bĂ©nĂ©voles lâont beaucoup aidĂ© Ă se sentir moins seule. Au service pĂ©diatrie de lâhĂŽpital Djilali Belkhenchir dâEl Biar, un jeune couple gardait leur fils ĂągĂ© de neuf mois, hospitalisĂ© pour un asthme sĂ©vĂšre. Il nous a racontĂ© comment le staff de hĂŽpital Ă©tait Ă pied dâoeuvre pendant les jours de lâAĂŻd pour faire partager la joie de cette fĂȘte Ă tous ceux qui nâont pas pu jouir de ces moments parmi leurs familles. | |
A. S. |