Edition du Samedi 13 Novembre 2010





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LE RADAR
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Dilem du Samedi 13 Novembre 2010 | Vu 9051 fois



Edition du Samedi 13 Novembre 2010

Editorial

Longeur d’ondes


Par : Omar Ouali 


Mais outre  la “qualitĂ©â€ des relations, la visite d’Alistair Burt permet Ă©galement de constater une convergence de vues entre l’AlgĂ©rie et l’Angleterre sur des questions qui sont au cƓur de l’actualitĂ© internationale et rĂ©gionale. En l’occurrence, la situation dans la rĂ©gion sahĂ©lo-saharienne et son pendant, le versement des rançons aux groupes terroristes. En effet, au pays de Sa MajestĂ©, on considĂšre que la lutte contre Al-QaĂŻda doit ĂȘtre avant tout une affaire des pays concernĂ©s. L’intervention de tierces parties devant ĂȘtre circonscrite au strict aspect logistique.

Simple hasard de calendrier ou choix dĂ©libĂ©rĂ©, le fait que le ministre britannique chargĂ© des Affaires du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, ait fait sa premiĂšre visite officielle en AlgĂ©rie ? Au-delĂ  de l’interrogation, qui relĂšve, Ă  la limite, de l’anecdote, c’est de voir que la venue de Alistair Burt aura Ă©tĂ© surtout une occasion pour l’évaluation des relations bilatĂ©rales. 
Partenaire commercial de longue date, notamment dans le secteur Ă©nergĂ©tique, l’Angleterre est aujourd’hui un des plus grands investisseurs en AlgĂ©rie avec un montant de 1,4 milliard de livres. Le partenariat entre les deux pays, qui a connu une nouvelle impulsion Ă  la faveur de la visite du prĂ©sident Bouteflika Ă  Londres en 2006, a encore un potentiel d’évolution qualitative dont il s’agira de mettre en place les mĂ©canismes, Ă  l’occasion d’autres rencontres bilatĂ©rales. 
Mais outre la “qualitĂ©â€ des relations, la visite d’Alistair Burt permet Ă©galement de constater une convergence de vues entre l’AlgĂ©rie et l’Angleterre sur des questions qui sont au cƓur de l’actualitĂ© internationale et rĂ©gionale. En l’occurrence, la situation dans la rĂ©gion sahĂ©lo-saharienne et son pendant, le versement des rançons aux groupes terroristes. En effet, au pays de Sa MajestĂ©, on considĂšre que la lutte contre Al-QaĂŻda doit ĂȘtre avant tout une affaire des pays concernĂ©s. L’intervention de tierces parties devant ĂȘtre circonscrite au strict aspect logistique.
Une telle approche de la part des autoritĂ©s britanniques, s’agissant d’une question aussi importante que la stabilitĂ© de la rĂ©gion du Sahel,  ne peut que renforcer davantage les rapports entre Alger et Londres et conforter l’AlgĂ©rie dans sa dĂ©marche, compte tenu du poids politique de la Grande-Bretagne sur l’échiquier international.
Reste que cette convergence, pour aller au-delĂ  des discours convenus, devrait amener l’Angleterre Ă  la faire partager, aussi, Ă  ses partenaires europĂ©ens, notamment la France, animĂ©e par des vellĂ©itĂ©s interventionnistes





Edition du Samedi 13 Novembre 2010

Actualité

Le Polisario accuse le Maroc de “nettoyage ethnique”
Al-Ayoune, une “ville fantîme” et Gdeim Izik, une “fosse commune”

Affirmant que le camp de Gdeim Izik oĂč campaient plus de 25 000 Sahraouis “s’est transformĂ© en une fosse commune oĂč, Ă  l’heure actuelle, les forces marocaines y enterrent les cadavres avec des bulldozers militaires”, alors qu’Al-Ayoune s’est transformĂ©e en “ville fantĂŽme”, un responsable sahraoui accuse Rabat de gĂ©nocide. 

La rĂ©pression marocaine bat son plein au Sahara occidental, notamment Ă  Al-Ayoune et la deuxiĂšme grande ville du pays, Smara, est gagnĂ©e par les violences. Le ministre des Territoires occupĂ©s et de la CommunautĂ© sahraouie Ă©tablie Ă  l’étranger, Khalil Sidi M’hamed, a indiquĂ©, hier, que la capitale sahraouie occupĂ©e par le Maroc, Al-Ayoune, s’est transformĂ©e en une “ville fantĂŽme” depuis l’assaut “meurtrier” des forces marocaines contre le camp de Gdeim Izik et les Ă©meutes qui s’en sont suivies lundi dernier. Selon l’agence SPS, qui a repris ses dĂ©clarations, le ministre a dĂ©clarĂ© : “Al-Ayoune s’est transformĂ©e en une ville fantĂŽme (
) Les rues ont Ă©tĂ© dĂ©sertĂ©es par les habitants autochtones qui craignent d’ĂȘtre lynchĂ©s par les colons Ă©paulĂ©s par l’armĂ©e (
) C’est un nettoyage ethnique contre tous ceux qui portent l’habit traditionnel sahraoui, boubou, melhfa (voile) ou turban (
) Personne ne peut sortir pour se ravitailler en nourriture ou en mĂ©dicaments.” 
La mĂȘme source indique qu’à Al-Ayoune, les militaires marocains procĂšdent au nettoyage de la ville dans un climat de terreur, “pour gommer les traces de leurs crimes abominables”, tout en prĂ©cisant que la besogne macabre se fait “en dehors de tous les regards indiscrets”, sachant que le Maroc a “dĂ©libĂ©rĂ©ment fermĂ© le territoire sahraoui Ă  tous les mĂ©dias, aux observateurs internationaux et aux Ă©lus europĂ©ens qui voulaient s’y rendre”.

Washington s’invite dans le dossier et Amnesty veut une enquĂȘte indĂ©pendante
Devant ces dĂ©veloppements, la communautĂ©` internationale n’est pas restĂ©e de marbre, Ă  l’image des États-Unis, qui ont exprimĂ© leur prĂ©occupation sur la situation au Sahara occidental par la voix du dĂ©partement d'État, tandis que plusieurs membres du CongrĂšs ont appelĂ© le prĂ©sident Barack Obama Ă  une “intervention urgente” pour mettre un terme Ă  cette “tragique situation”. En effet, au lendemain de la troisiĂšme rĂ©union informelle Polisario-Maroc, tenue les 8 et 9 novembre Ă  Manhasset (New York), le dĂ©partement d'État amĂ©ricain a fait part Ă  la dĂ©lĂ©gation sahraouie qui a participĂ© aux pourparlers qu'il suivait “avec prĂ©occupation” la situation qui prĂ©vaut au Sahara occidental, a rĂ©vĂ©lĂ© le reprĂ©sentant du Front Polisario Ă  l'ONU, Ahmed Boukhari, Ă  l’agence APS. Cette inquiĂ©tude a Ă©tĂ© exprimĂ©e lors de la rencontre entre la sous-secrĂ©taire d'État adjointe amĂ©ricaine chargĂ©e des Affaires de l'Afrique du Nord auprĂšs du dĂ©partement d’État, Mme Janet A. Sanderson, et les membres de la dĂ©lĂ©gation sahraouie. Vu la gravitĂ© de l'opĂ©ration militaire marocaine, la reprĂ©sentante du dĂ©partement d'État a assurĂ© Ă  la dĂ©lĂ©gation sahraouie que ses services â€œĂ©taient en train de rĂ©unir toutes les informations nĂ©cessaires sur la situation afin d'avoir une idĂ©e plus claire”, confie la mĂȘme source. La dĂ©lĂ©gation sahraouie a fait savoir Ă  la diplomate amĂ©ricaine que “l’opĂ©ration menĂ©e par les forces de l'ordre marocaines a Ă©tĂ© perpĂ©trĂ©e dĂ©libĂ©rĂ©ment par le Maroc pour poursuivre son oppression contre le peuple sahraoui et pour saborder le processus de paix menĂ© actuellement sous l'Ă©gide de l'ONU”. Dans ce cadre, les responsables sahraouis ont demandĂ© aux États-Unis, en tant que membre permanent du Conseil de sĂ©curitĂ© de l'ONU, de “faire le nĂ©cessaire pour dĂ©voiler la vĂ©ritĂ© sur cette escalade militaire et sur la dimension de cette tragĂ©die, Ă  travers l'envoi d'une mission d'enquĂȘte par le Conseil du sĂ©curitĂ©, laquelle constitue un Ă©lĂ©ment indispensable pour maintenir la confiance dans le processus de paix qui est sabordĂ© par la partie marocaine”. En outre, plusieurs congressistes amĂ©ricains des deux Partis dĂ©mocrate et rĂ©publicain ont adressĂ© une lettre au prĂ©sident Obama dans laquelle ils l'exhortent Ă  “intervenir pour mettre fin Ă  la situation tragique” qui prĂ©vaut au Sahara occidental. “Nous sommes trĂšs prĂ©occupĂ©s par les rĂ©cents rapports sur la violence dont font l'objet d'innocents Sahraouis par les forces de sĂ©curitĂ© marocaines Ă  Al-Ayoune, et nous demandons au gouvernement d'appeler le Maroc Ă  mettre fin Ă  cette violence”, notent-ils, ajoutant que “le Maroc continue Ă  empĂȘcher les organisations humanitaires internationales et la presse d'entrer dans les camps sahraouis pour faire leurs rapports sur la situation et Ă©valuer les besoins des manifestants sahraouis”. De son cĂŽtĂ©, Amnesty International a demandĂ©, jeudi, au Maroc, d'ouvrir une “enquĂȘte indĂ©pendante” suite Ă  l'attaque menĂ©e, lundi dernier, par les forces d'occupation marocaines contre le “camp de la libertĂ©â€ de rĂ©fugiĂ©s sahraouis prĂšs de la capitale occupĂ©e Al-Ayoune. DĂ©plorant le fait que des centaines de Sahraouis avaient Ă©tĂ© victimes de cette agression, Amnesty International a soulignĂ© que des milliers de Sahraouis ont Ă©tĂ© chassĂ©s de ce camp par les forces marocaines. Pour le directeur de l'organisation pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, M. Malcolm Smart, “il s’agit (...) d'incidents trĂšs sĂ©rieux qui menacent d'aggraver davantage la situation au Sahara occidental”.

www.liberte-algerie.com



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13/11/2010
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