136-/-ACTUALITES Du Lundi 15 Mai 2017
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Lundi 15 Mai 2017
الإثنين 15 ماي 2017 م الإثنين 1
الإثنين 18 شعبان 1438 ه
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ACTUALITÉ
Panama Papers : Ali Benouari épinglé, en attendant Ali Haddad
Bouira : Grève à l’EPH Mohamed Boudiaf
Relations algéro-françaises : L’ouverture d’une nouvelle ère ?
Le rapport de la haute instance de surveillance électotale adopté à l’unanimité : Derbal appelle à un changement total du régime électoral
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Cyberattaque mondiale : L’Algérie est-elle à l’abri ?
Législatives du 4 mai : Des fraudeurs dont un maire bientôt devant la justice
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Concours d’enseignement : L’alternance codique renforcée dans les épreuves
SPORTS
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Équipe nationale : Alcaraz en tournée européenne
ES Sétif : La phobie des coulisses
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Coupe d’Algérie (jeunes et filles) : L’ASM Oran rafle la mise
ECONOMIE
En dépit de l’accessibilité des technologies : La digitalisation de l’entreprise toujours au stade embryonnaire
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39% utilisent internet sur leurs mobiles en 2016 : Les Algériens de plus en plus accros aux smartphones
Tendances de l’électronique grand public à l’IFA 2017 : L’innovation booste le marché
Repères économiques : La remise en cause du néo-libéralisme
Investissements dans l’Agriculture, les TIC et l’énergie propre : A Dublin, le FCE promeut la destination Algérie
INTERNATIONAL
France: un élu de droite modéré, Edouard Philippe, nommé Premier ministre
Visite du président turc Erdogan demain aux Étas-Unis : Débrouiller la question kurde et le cas Gülen
Corée du Nord : Nouveau tir de missile de Pyongyang
Passation de pouvoir hier en France : Le nouveau président Emmanuel Macron prend ses fonctions
Syrie : Plus de 2000 personnes évacuées d’un quartier rebelle de Damas
Iran : L’ex-président réformateur Khatami appelle à voter Rohani
CULTURE
Festival Mawazine (Maroc) : Nile Rogers, c'est trop chic
Colloque à Oran sur l’œuvre de Mouloud Mammeri et le cinéma : Passer des mots aux images
Festival Mawazine-Rythmes du Monde : Wiz Khalifa, jeune, «sauvage» et libre
Charles Aznavour à Mawazine 2017 : Bohemian Rhapsody
Djahida Houadef expose à l’Institut Cervantes d’Alger : Rêve et poésie
Oran : Mnanauk fait son show
RÉGION EST
Extension de la maternité de Sidi Mabrouk (Constantine) : Les travaux s’éternisent
Salon du livre de Sétif : Un événement renvoyé aux calendes grecques
CHU Annaba : La chirurgie plastique désormais disponible
Freeklane à Jijel : Un auditoire enflammé
Hammadi Krouma (Skikda) : Laghouat, l’agglomération dont personne ne veut
Batna : L’APC bientôt sous perfusion
Conservation des dattes en chambres froides à Biskra : Des techniques à revoir
Mort suspecte d’une jeune femme à Tébessa : Le procureur ordonne une autopsie
RÉGION OUEST
Culture : La musique slam à l’honneur
Mostaganem : Une semaine dédiée au théâtre de Tizi Ouzou
Chlef : Initiative pour promouvoir le sport scolaire
Tlemcen : Etre âgé et handicapé, quelle prise en charge ?
Sidi Amer (Sidi Bel Abbès) : Les habitants d’un bidonville réclament des logements
Mascara : Le stationnement anarchique prolifère
Mahdia : Des demandeurs de logement en colère
Béchar : Les lourdeurs bureaucratiques entravent les entreprises
Relations algéro-françaises
L’ouverture d’une nouvelle ère ?
le 15.05.17 | 12h00
Un nouveau président français, un nouveau départ dans les relations algéro-françaises ? Est-ce l’homme d’un nouveau cycle ambitieux tourné vers l’avenir ?
Une nouvelle ère est-elle «en marche» ? D’évidence, à Alger comme à Paris, elle est fortement souhaitée, mais surtout exigée au regard des multiples défis majeurs auxquels sont confrontées les deux capitales. Investi officiellement nouveau président de la République française, hier, Emmanuel Macron est aussi observé et avec beaucoup d’intérêt par Alger qui, depuis sa campagne présidentielle, lui avait témoigné «soutien et amitié».
Le nouveau chef d’Etat français bénéficie d’un a priori positif dans la rive sud de la Méditerranée, qui l’attend par ailleurs sur bien des sujets pour «tester» sa volonté d’écrire une page nouvelle dans les relations parfois traversées de phases critiques. Les deux pays disposent de toutes les cartes nécessaires pour y parvenir. Les proximités sont diverses : économiques, politiques, humaines, culturelles et géographiques. Les intérêts géostratégiques sont quasi communs aux deux capitales. Le bassin méditerranéen pourrait enfin être cet espace de confluences.
Les élites politiques et économiques des deux rives placent en lui l’espoir de jeter les fondations d’un couple franco-algérien inspiré du modèle franco-allemand. La conjoncture est favorable. «Le nouveau président français a l’avantage d’arriver à la fin d’un long cycle positif dans nos relations ; plus que jamais les conditions sont favorables pour un saut qualitatif dans les relations bilatérales», estime Abdelaziz Rahabi, ancien ambassadeur.
La particularité des rapports entre les deux pays commande plus d’exigence. Mais surtout d’habileté pour éviter de heurter des sensibilités tant le passionnel empiète souvent sur le pragmatique. Emmanuel Macron n’ignore rien de cet aspect. Il était le seul des candidats à l’élection présidentielle française à avoir effectué une visite en Algérie, où il a su trouver «les mots et les gestes justes».
Sachant l’importance du poids de l’histoire, de la mémoire et les traumatisme coloniaux, il n’avait pas hésité à prendre le risque de prononcer la phrase tant attendue par les Algériens, mais qui pouvait lui coûter cher durant la campagne électorale. «La colonisation était un crime contre l’humanité» a sonné comme une rupture dans le discours politique français vis-à-vis d’une page sombre de l’histoire de la France. Elle a provoqué un dégel.
C’est une barrière psychologique majeure qui tombe. Ce jour-là, Emmanuel Macron a «séduit» au sein de la société comme dans les appareils de l’Etat. «Sa déclaration d’Alger a été très osée ; avec le risque de lui faire perdre la présidentielle, elle apporte du sang neuf à la culture française. L’homme est en rupture avec les caciques, il se débarrasse des préjugés.
Il doit rompre avec l’héritage culturel colonial. Maintenant qu’il est élu Président, nous espérons que ses positions se clarifieront davantage, que l’Algérie sera un véritable partenaire à part entière. En finir avec les guerres mémorielles, qu’on puisse enfin écrire l’histoire commune avec les deux mains (…)», soutient l’historien Mohamed El Korso. Côté algérien, il est attendu aussi des gestes forts et des décisions symboliques pour retrouver une confiance mutuelle.
Le poids du passé et l’exigence du futur
Mais au-delà de l’histoire et du passé colonial qu’il faudra traiter avec sérénité, le temps est venu pour les ambitions du futur. «Le partenariat d’exception» vanté à intervalle régulier doit trouver sa traduction concrète, prendre forme en des projets bénéfiques aux deux peuples. Aux mots, il faut adjoindre des actes. Mettre en action les nombreuses potentialités dont disposent les deux pays au destin commun. «Je veux apporter un regard neuf sur l’Algérie et un rapport nouveau avec l’Algérie.
Ce partenariat renouvelé que nous attendons depuis des années, je veux lui donner du corps, de la matière, et pour cela je veux mettre en avant les projets de coopération, les solutions concrètes entre nos deux pays dans les domaines de l’économie, de l’éducation, de l’innovation technologique, en nous appuyant notamment sur la jeunesse», avait-il déclaré également lors de son périple algérien.
L’Algérie en proie à une crise doit impérativement s’atteler à rendre son économie attractive pour les investisseurs nationaux et étrangers. Il est évident que le désormais locataire de l’Elysée fixe les contours d’un cap pouvant permettre d’entrer dans une nouvelle phase de l’histoire. Ils sont d’abord économiques. C’est l’un des points forts du nouveau Président qui connaît les atouts et les faiblesses de l’économie algérienne dominée par l’informel, écrasée par le poids de la bureaucratie et gangrenée par la corruption. Mais surtout otage des luttes d’influence entre groupes rivaux au sein du pouvoir. Il y a urgence à revoir le logiciel et l’adapter aux besoins de la modernité.
Néanmoins, la coopération économique, scientifique et culturelle doit s’inscrire dans une stratégie globale qui impliquerait les enjeux régionaux en Méditerranée et en Afrique avec laquelle Emmanuel Macron aspire construire l’avenir. Dans ces domaines, Alger ne voudrait pas se retrouver «non associée aux discussions sur des dossiers comme celui de la Libye, le Sahel, la lutte contre le terrorisme…». Elle veut être aussi la porte d’entrée vers l’Afrique. Cela impliquerait une volonté politique véritable des deux côtés.
«Autour de la France et de l’Algérie, nous pouvons créer un axe fort, porteur d’une ambition collective pour la Méditerranée et l’Afrique», ambitionne Emmanuel Macron. Cependant, pour ce faire, il faut un interlocuteur. L’anormale situation politique nationale ne va-t-elle pas handicaper la mise en œuvre de ces projets ? L’absence prolongée du chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, risque de poser problème quand il s’agira de l’implication forte des deux Etats.
Le Premier ministre ou le ministre des Affaires étrangères ne peuvent suppléer au président de la République dont la présence aux grands forums internationaux est nécessaire. La situation est pour le moins gênante, d’autant que les deux Etats fonctionnent avec deux rythmes différents. Les grandes ambitions affichées peuvent alors se heurter aux pesanteurs des réalités politiques.
Hacen Ouali
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Panama Papers : Ali Benouari épinglé, en attendant Ali Haddad
le 15.05.17 | 22h09 | mis à jour le 15.05.17 | 23h16
La liste des Algériens cités dans les Panama Papers s’allonge. Ali Benouari, ancien ministre délégué au Trésor, entre 1990 et 1991, a crée, lui aussi, une société offshore, a révélé le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ).
« En janvier 2000 Ali Benouari, ancien ministre algérien délégué au Trésor, a recouru aux services du cabinet panaméen Mossack Fonseca pour créer une compagnie offshore, Beroll Group SA, enregistrée aux îles Vierges britanniques », rapporte le Monde Afrique dans une enquête publiée aujourd’hui lundi.
Beroll Group SA, dissoute un an et demi plus tard, est « destinée à servir de paravent à la cession, au profit de Khalifa Bank, des actions qu’il détenait dans le capital de Société générale Algérie (SGA), la filiale locale du groupe français Société générale. Ali Benouari ne voulait pas que cela se sache », lit-on dans l’enquête signée Lyas Hallas, journaliste à Le Soir d’Algérie et membre de l’ICIJ.
Parmi les Algériens cités dans les Panama Papers, on note les noms de Abdesselam Bouchouareb - qui garde son poste de ministre de l’Industrie malgré le scandale-, Najat Arafat, épouse de Chakib Khelil, et l’homme d’Affaires Issad Rebrab. On promet pour demain, des révélations sur le président du FCE Ali Haddad.
Le prix Pulitzer 2017 a été décerné à l’équipe de l’ICIJ.
Lire : Les petites cachotteries de l’ancien ministre algérien Ali Bnouari
Elwatan.com
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Algérie - Journal télévisé de 19 h du 15 mai 2017
Algérie - Journal télévisé de 12 h du 15 mai 2017