TERRORISME Merah, le capitaine «Zouheir» et les maquis de Boumerdès Les services de renseignement français auraient tenté d’infiltrer et manipuler les terroristes islamistes algériens par l’entremise de Mohamed Merah qu’ils avaient envoyé à Boumerdès et Tizi-Ouzou pour y nouer des contacts. Mohamed Merah aurait été pris en charge et missionné par un capitaine des renseignements généraux (RG) français prétendument djihadiste, un certain Jossier, agissant sous...Suite Consulter toute l'édition d'aujourd'hui Actualités :  LE BONJOUR DU «SOIR» Jusqu’où iront-ils ? Par Maamar Farah C’est bien l’ère de la réalité «illusoire» et des manipulations virtuelles». Des scènes filmées dans des pays tiers, avec une véritable réalisation, des figurants et des décors reconstitués, aux images de synthèse, toute la panoplie du faux montage et du recours au travail de sape est mobilisée pour installer le chaos en Syrie ! Selon un site altermondialiste, les chaînes satellitaires travaillant sous la direction américaine telles Al-Arabiya, Al- Jazeera, BBC, CNN, Fox, Future TV, MTV et leurs acolytes France 24, BBC, sont à pied d’œuvre pour diffuser, dans les prochains jours, des images qui n’ont rien à voir avec la réalité et qui tenteront de créer la panique et la terreur en Syrie en vue de renverser le régime. Bachar Al Assad n’est pas un démocrate. Il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour le savoir, mais quand l’acharnement du Qatar et de ses maîtres occidentaux atteint le paroxysme, et tente d’utiliser tous les moyens frauduleux pour détruire un pays au nom d’une «démocratie» qui n’a apporté que ruines et guerres fratricides ailleurs, il faut crier haut et fort à la trahison ! Et, surtout, bien retenir la leçon, car la prochaine cible sera l’Algérie. N’a-t-on pas évoqué des scènes d’une virtuelle «révolution algérienne» filmées par Al-Jazeera dans les rues d’Oujda et qui seront utilisées le moment opportun ? Vigilance, mes frères ! Si la main de l’étranger est une utopie, celle du Qatar est bien réelle… maamarfarah20@yahoo.fr

Actualités : TERRORISME
Merah, le capitaine «Zouheir» et les maquis de Boumerdès

Les services de renseignement français auraient tenté d’infiltrer et manipuler les terroristes islamistes algériens par l’entremise de Mohamed Merah qu’ils avaient envoyé à Boumerdès et Tizi-Ouzou pour y nouer des contacts. Mohamed Merah aurait été pris en charge et missionné par un capitaine des renseignements généraux (RG) français prétendument djihadiste, un certain Jossier, agissant sous le sobriquet de Zouheir.
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - L’affaire Mohamed Merah est-elle en passe de livrer quelques dessous jusque là insoupçonnés ? Deux vidéos décryptées par le journal Echourouk jettent le scandale sur les services de renseignement français qui auraient exploité la foi de Merah en le djihad pour en faire un agent infiltrant pour les besoins de la manipulation les groupes terroristes sévissant en Algérie. Ces vidéos, filmées par Mohamed Merah, alors qu’il était cerné par le Raid, dans l’appartement où il s’était réfugié après les tueries de Montauban et de Toulouse, restituent les échanges téléphoniques entre Merah et le capitaine Jossier, l’officier des RG qui l’aurait envoyé dans les maquis terroristes algériens. Les échanges en question dévoilent un Merah éveillé sur la manipulation dont il a fait l’objet du capitaine Jossier qu’il connaissait sous son sobriquet de Zouheir. Cerné dans son refuge, Merah a réalisé que son «ami» Zouheir n’était pas un djihadiste comme il l’avait cru mais un officier des renseignements français. A ce dernier qui le suppliait de se rendre, Merah répliquait nerveux : «Comment peux-tu m’aider alors que c’est toi qui es responsable de cette situation, Monsieur le capitaine Jossier, je connais ton vrai nom, toi qui nous trompais avec le nom de Zouheir, espèce de traître à sa religion et ses frères de sang !» En tentant de convaincre Merah de se rendre, le capitaine Jossier agissait à découvert. Il promettait à son protégé d’avant de lui garantir la vie sauve. Merah ne s’en laisse pas conter. «C’est mal ce que tu fais Zouheir, tu m’as envoyé en Irak, au Pakistan et en Syrie pour aider les musulmans et ensuite tu apparais comme un criminel et capitaine dans les renseignements, je ne te pensais pas comme ça.» Manquant de convaincre Merah de se rendre, le fameux Zouheir cède la place à un certain Jean Daniel, un officier du renseignement français. Sa tentative buta, comme celle du capitaine Jossier, sur le refus de Merah d’entendre raison. Et comme dans une ultime confession, Merah se filme racontant les péripéties de la manipulation dont il s’est dit l’objet de la part du capitaine Jossier : «Zouheir m’a envoyé en irak, à Kirkouk et j’ai contacté les combattants, j’ai établi de bonnes relations avec eux. J’ai ensuite été en Syrie, à Alep, ensuite j’ai été à Diar Bark dans le Kurdistan, ensuite en Algérie à Boumerdès et Tizi- Ouzou. J’ai contacté des combattants et j’ai noué de bonnes relations avec eux. Ce traître m’a utilisé comme outil pour faire mal aux musulmans combattants (…)» Mohamed Merah a, en croire ces deux vidéos, séjourné dans les maquis algériens. On ne sait pas à quelle période. Il ne le dit pas. Ce qu’il dit, en revanche, c’est qu’il était envoyé par le capitaine Jossier, dit Zouheir. Et l’objet de cette mission tel qu’il l’affirme dans sa vidéo était d’établir de bonnes relations avec les terroristes algériens. On ne sait pas également de quelle manière et à quelles fins les services français auraient exploité ces liens liés par Mohamed Merah. Quant aux deux vidéos en question, l’avocate de la famille Merah, Zahia Mokhtari, en avait fait cas lors d’une conférence de presse à Alger, quelque temps après l’élimination de Mohamed Merah le 22 mars dernier. «Nous détenons deux vidéos identiques de 20 minutes chacune dans lesquelles Mohamed Merah parlait aux policiers qui l’encerclaient», a-t-elle dit, expliquant que «des personnes au cœur de l’événement et qui voulaient que la vérité éclate m’ont remis ces vidéos». Qui ? Comment ces vidéos ont pu échapper aux perquisitions des policiers, après l’assaut ? Merah les aurait-il postées via le net avant qu’il ne soit abattu ? A qui ? Autant de questions qui restent sans réponses… pour le moment.
S. A. I.

Résultats

C’est plus grave qu’une fuite !
	Par Hakim Laâlam   Email : laalamh@yahoo.fr
Des sages du FLN veulent prendre langue avec Belkhadem Prendre langue avec Belkhadem ? Beurk ! Aujourd’hui, je vais essayer de vous la faire simple, dépouillée et la plus didactique possible, tellement cette affaire est d’une simplicité affolante. Les candidats au brevet de l’enseignement moyen ont eu à subir une question qui n’aurait jamais dû figurer dans le sujet d’éducation islamique. Cette question portait sur un chapitre ne figurant pas dans le listing des sujets retenus pour cet examen. Alors, première interrogation légitime : oui ou non ce chapitre a-t-il été officiellement éliminé du listing des sujets possibles à l’examen ? La réponse est oui ! De sources diverses, oui ! Seconde interrogation, et c’est celle-là qui, moi, m’interpelle par ses diverses facettes : existe-t-il oui ou non une commission officielle chargée de l’élaboration des sujets du brevet ? Si, comme je le suppose, la réponse est «oui» comment se fait-il alors qu’une question pareille, non retenue dès le départ, biffée du programme d’examen, se retrouve posée aux candidats ? C’est même plus seulement troublant, c’est carrément kafkaïen ! Le sujet d’éducation islamique, c’est tout de même pas un mec ou une nana, seul, enfermé dans une cave, à l’abri des regards et hors contrôle qui l’a rédigé, et ne l’a remis aux surveillants que le jour du BEM, sur le seuil des classes, afin qu’il soit distribué aux enfants, n’est-ce pas ? Nous ne sommes pas dans le cas de figure fort peu probable d’un gourou que le ministère de l’Education aurait conventionné annuellement afin qu’il lui délivre en juin, à date et heure fixées par le gourou lui-même, un sujet en éducation islamique, avec mention spéciale spécifiée en bas de ladite convention, en caractères très petits, difficilement déchiffrables : «Ce sujet ne sera remis aux élèves qu’une minute avant l’examen, sans possibilité pour l’organisme mandateur d’y jeter un œil.» Alors ? Où est la faille, bon Dieu ! Par quel trou de serrure rouillée cette question s’est-elle introduite dans le dispositif censé être verrouillé ? En vérité, ce n’est pas tant cet épisode particulier, celui d’un sujet en éducation islamique qui me turlupine et m’inquiète. Non ! C’est surtout la fragilité du système. Sa vulnérabilité. L’année prochaine, les candidats pourraient tomber nez à nez avec un sujet portant sur l’épopée du moudjahid Hassan Hattab et ses hauts faits d’armes contre l’ANP ! Eh oui ! Pourquoi pas ! La passoire est en place. La faille est là. Il est possible de tromper la vigilance supposée des différents paliers de contrôle. Alors, pourquoi pas ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.