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	ILS RÉCLAMENT 50% DE «REVALORISATION SALARIALE»  Les syndicats des ministères interpellent Sellal

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Actualités : ILS RÉCLAMENT 50% DE «REVALORISATION SALARIALE» 
Les syndicats des ministères interpellent Sellal

Les animateurs de la Coordination des sections syndicales et syndicats nationaux de neuf ministères interpellent le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, pour «mettre fin à l’injustice dont sont victimes 600 000 travailleurs des corps communs». Des travailleurs victimes du premier texte portant statut particulier des travailleurs de la Fonction publique.

Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Hier, une réunion de travail a eu lieu au siège de la Centrale syndicale UGTA et lors de laquelle, les animateurs de cette coordination ont de nouveau réitéré leur principale revendication, à savoir «la révision du statut particulier des travailleurs des corps communs de la Fonction publique». Selon les membres de cette coordination, «les nouveaux statuts particuliers ne s’inscrivent pas dans le contexte des nouvelles réalités de l’administration publique, ainsi que des profondes mutations politiques institutionnelles, économiques et sociales qu’a connues le pays ces dernières années, comme ils sont encore loin de favoriser l’émergence d’une administration moderne et performante en mesure d’accompagner le développement économique et de stimuler l’efficacité de la puissance publique et la gestion moderne des services publics». C’est dans ce contexte que les représentants des 600 000 travailleurs des corps communs, regroupés au sein d’une coordination nationale, sollicitent, lit-on dans un document transmis au premier responsable de la direction générale de la Fonction publique, l’intervention de ce dernier «afin d’engager un processus de négociation avec le partenaire social représenté par la Coordination des sections syndicales et syndicats nationaux des ministères sur la révision des statuts et des régimes indemnitaires sus-mentionné». Selon les animateurs de cette coordination, les «corps communs ont été les sacrifiés de cette révision, alors que les autres fonctionnaires, à l’image de ceux des Impôts, ont bénéficié des retombées de cette réforme». «Nous sommes gérés par un statut qui est en deçà de celui que nous avons avant 2008. Nous sommes victimes d’un statut et nous revendiquons sa révision, car nous n’avons jamais été associés à un quelconque débat sur la question», a indiqué M. Outayeb, membre de la coordination. Et d’ajouter que cette soi-disant augmentation de 10% est indigne». Notre interlocuteur nous cite l’exemple d’un fonctionnaire dont le salaire net est 13 890,49 DA après application du statut particulier et dont l’augmentation salariale de 10% ne lui apportera que 27 DA, soit un rappel de 486 DA sur les onze mois. «C’est vraiment aberrant», se sont exclamés nos interlocuteurs. Pour rappel, en mars dernier, les travailleurs des corps communs de huit administrations (ministères) avaient exprimé leur colère devant leurs directions respectives contre la circulaire du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, sous le numéro 553 du 25 février 2013, qui stipule l’augmentation de 10 % des salaires de cette catégorie de travailleurs. Les manifestants ont réclamé la révision du régime indemnitaire tout en qualifiant la dernière décision du gouvernement de «mascarade». «Elle ne répond plus à nos doléances, au contraire, elle est honteuse et n’apaisera pas les esprits des travailleurs des corps communs», dénonce l’un des manifestants. Les protestataires ont exigé la revalorisation des salaires de 50 % du salaire brut, l’intégration des ouvriers des corps communs et professionnels qui travaillent depuis plusieurs années comme des contractuels, et ce, conformément au décret 08/315 du statut particulier des travailleurs de l’éducation, l’instauration des primes de transport et de panier et du système de la prime de rendement, l’augmentation de la prime de la femme au foyer, l’augmentation de la prime du rendement jusqu’à 40 % ainsi que la promotion des fonctionnaires et travailleurs ayant une expérience professionnelle égale ou supérieure à 10 ans de service. 
A. B.

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Sports : SOULAGEMENT ET SATISFACTION DANS LE CAMP ALGÉRIEN APRÈS LA QUALIFICATION AU DERNIER TOUR 
Place aux barrages !

Le staff technique et les joueurs de la sélection algérienne de football ont exprimé leur soulagement et satisfaction après la qualification des Verts pour le troisième et dernier tour du Mondial 2014 avant même le match contre le Mali, prévu en septembre prochain, pour le compte de la sixième et dernière journée du second tour.

L’Algérie qui s’est imposée contre le Rwanda sur le score de 1 à 0 dimanche après-midi à Kigali a profité du faux-pas du Mali, tenu en échec par le Bénin (2-2), pour porter à quatre points son avance sur les Aigles à une journée de l’épilogue du second tour des éliminatoires. Le sélectionneur national Vahid Halilhodzic qui appréhendait beaucoup le dernier match face au Mali, n’a pas caché sa satisfaction après la qualification des Verts, même s’il reconnaît que le plus difficile est à venir avec les matches barrages. «C’est un grand soulagement, on est qualifié pour le dernier tour avant même de jouer contre le Mali en septembre prochain. C’est une bonne chose pour l’équipe d’Algérie et pour le football national. Mais, il y a les matches barrages qui seront très difficiles. Il faut bien se préparer pour ces prochain rendez-vous », a déclaré à l’APS Halilhodzic à l’aéroport de Kigali avant de prendre l’avion pour Alger avec la délégation algérienne. Le retour de la délégation algérienne sur Alger a été retardé de quelques heures pour permettre aux joueurs et staff technique de suivre, en leur lieu de résidence, le match Mali-Bénin, pour connaître le résultat final. Pour le buteur algérien contre le Rwanda, Safir Taïder, la qualification de l’Algérie au dernier tour est largement méritée au vu des sacrifices consentis par le groupe pendant un mois. «C’est une qualification méritée. Nous avons bossé dur pendant un long mois. Nous sommes récompensés de nos efforts sur la fin. Nous ne sommes jamais concentrés sur nos adversaires du groupe, mais aujourd’hui nous avons eu un coup de pouce du Bénin, tant mieux pour nous. Le plus difficile reste à faire. Il faut continuer à travailler avec le même sérieux et abnégation», a indiqué à l’APS, la nouvelle coqueluche des Verts. Avec quatre victoires et une seule défaite en qualification du Mondial brésilien, les hommes de Vahid Halilhodzic ont largement dominé les autres équipes du groupe H même si l’équipe malienne constituait un sérieux concurrent pour les Verts avant ses deux dernières contre-performances à domicile face au Rwanda (1-1) et au Bénin (2-2). Le milieu du terrain de Valence, Sofiane Feghouli, très entreprenant contre les Guêpes rwandaises estime que le premier objectif de l’équipe algérienne est désormais atteint avec cette qualification au dernier tour. «L’objectif est atteint avec ces deux victoires consécutives en déplacement, et cette qualification au dernier tour. Cela fait plus de 20 ans que l’Algérie n’a pas réussi à s’imposer deux fois de suite à l’étranger. C’est une double satisfaction. Il faut féliciter toute l’équipe qui a bien travaillé. Maintenant, il faut savourer cette qualification et commencer à préparer le prochain match en septembre» a-t-il souligné. Pour le milieu offensif algérien, le secret de la réussite de l’équipe réside dans la générosité et la solidarité du groupe. «On est content d’avoir donné de la joie au peuple algérien. Maintenant, il faut se reposer ensuite on discutera du prochain tour. Nous n'avons pas de préférence pour l’adversaire», a-t-il déclaré
La belle revanche après une CAN ratée 
Après une Coupe d’Afrique des nations 2013 calamiteuse au pays de Nelson Mandela, et une élimination précoce, la sélection algérienne de football s’est refait une belle santé en décrochant haut la main son billet pour le dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2014 grâce à son succès en déplacement contre le Rwanda (1-0). Les homme de Vahid Halilhodzic ont dominé leurs adversaires dans le groupe H et sont largement en tête avec quatre points d’avance sur la redoutable équipe du Mali, demi-finaliste de la dernière CAN-2013 et grand favori avant le début des éliminatoires. Longtemps au coude à coude avec les Aigles du Mali, les Verts ont fait la différence grâce notamment aux deux succès consécutifs obtenus en déplacement contre respectivement le Bénin (3-1) et le Rwanda (1-0), alors qu’au même moment, leur concurrent direct le Mali, manifestement déstabilisé par le départ brutal de son sélectionneur Patrice Carteron, concédait deux nuls fatals a domicile. 
Une équipe qui voyage bien en Afrique 
La performance des partenaires du capitaine Madjid Bougherra est une première pour le football algérien, qui n’a pas l’habitude d’enchaîner des victoires à l’extérieur en qualification du Mondial. Elle constitue également une revanche pour le Onze national et son patron Halilhodzic, très critiqué après la débâcle de la CAN-2013. Pour le sélectionneur national, remporter deux succès à l’extérieur est une grosse performance qui confirme que l’équipe algérienne voyage désormais bien en Afrique. «Deux victoires de suite en déplacement est une grosse satisfaction, c’est la marque des grandes équipes. Dans l’histoire du football algérien, l’équipe nationale n’a jamais gagné deux matches de rang hors de ses bases. Cette performance réussie par notre jeune équipe constitue un capital confiance pour les joueurs en prévision des prochaines échéances», a estimé le coach bosnien qui est pour beaucoup dans la marge de progression des Verts depuis sa prise de fonction en 2012. Depuis la fin de la CAN-2013 en Afrique du Sud, les Algériens ont remporté quatre victoires de suite toutes compétitions confondues, dont trois en qualification du mondial 2014. Ils ont inscrit huit buts et encaissé un seul. Considéré comme le joueur le plus expérimenté du groupe, Bougherra estime que l’équipe algérienne a gagné en expérience et en maturité. «Cela fait plaisir. C’est un groupe jeune qui commence à gagner en maturité petit à petit. Mais il faut garder les pieds sur terre. Notre équipe commence à monter en puissance et à acquérir de l’expérience. Elle a de l’avenir. Nous les anciens, Halliche, Djebbour et moi, sommes là pour les accompagner. J’espère qu’il y’aura au bout une qualification pour la Coupe du monde au Brésil», a-t-il souligné.
Un avenir en rose pour les Verts 
Les quatre dernières sorties de l’équipe algérienne ont confirmé que les Verts ont un grand potentiel et auront leur mot à dire lors des prochaines années à condition de persévérer et d’être exigeant dans le travail. Les coéquipiers de l’excellent Safir Taïder, auteur du but de la victoire contre le Rwanda, ont désormais franchi un nouveau cap malgré leur jeune âge. Le mérite de cette jeune équipe est d’autant plus grand que sur les onze joueurs alignés par le sélectionneur bosnien contre le Rwanda dimanche dernier au stade Amahoro, dix n’étaient pas présents lors de la rencontre de 2009 contre cette même équipe des Guêpes à Kigali. Une politique de rajeunissement du groupe préconisée par la FAF et le staff technique qui commence à apporter ses fruits. «Sur l’équipe alignée dimanche, un seul joueur faisait partie de l’équipe qui avait joué sur ce même terrain en 2009. Rajeunir totalement une équipe et arriver à maturité nécessite du temps et du travail. J’espère que l’histoire se répétera jusqu’au bout avec une qualification au Mondial. Il y a des satisfactions avec des joueurs qui se sont bien intégrés, mais il faut travailler, ce n’est pas fini», s’est réjoui le président de la FAF. Les matches barrages de qualification au Mondial 2014 en octobre et novembre prochains constitueront un nouveau test révélateur des capacités de cette équipe algérienne qui possède une grande marge de progression, selon son milieu offensif Sofiane Feghouli. «Nous avons travaillé dur lors du dernier mois pour préparer les matches du Bénin et du Rwanda. Nous avons réussi notre premier objectif qui est la qualification au dernier tour, mais nous ne sommes pas encore au Brésil. Il faut garder les pieds sur terre et continuer à travailler avec la même rigueur et sérieux pour franchir d’autres paliers», a affirmé le joueur du Valence.

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Le Soir Retraite
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	POINT DE VUE Est-ce qu’il y a quelqu’un au site web de la CNR pour une mise à jour des news à la page d’accueil ?
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Sacré téléphone !
	Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com
Foot. Saâdane trouve qu’il y a un léger mieux en équipe nationale, même s’il juge qu’il reste des aspects à corriger. Comme avec cette ligne d’attaque qui … …marque trop ! Bien sûr qu’il faut laisser la justice faire son travail. Et cela quelle que soit l’heure, de jour comme de… nuit. Bien sûr aussi qu’il ne faut surtout pas commenter ce travail. On peut juste le chroniquer. Ce que je fais ! Et là, dans cet espace, permettez que je chronique mon étonnement profond face à un drôle de phénomène. Deux Pdg de la Sonelgaz, l’actuel et un ancien, auraient été placés sous contrôle judiciaire et interdits de quitter le territoire national. Jusqu’à ce que cette info soit démentie officiellement, je la donne telle quelle. Et donc, je suis surpris que ces deux hommes-là soient aussi vite mis sous contrôle judiciaire et interdits de voyage, alors qu’un troisième monsieur, Chakib Khelil, plus connu sous le doux sobriquet de Super Chakib le Texan, personnage dont le nom revient dans les 3 456 affaires Sonatrach en cours, en attendant les fournées à venir, n’ait pas été à ce jour convoqué et entendu par le moindre juge. Ah ! Oui ! Suis-je bête ! J’ai tout faux ! Le Texan ne pouvait être entendu par un juge algérien parce qu’il a quitté l’Algérie «à un moment donné». D’où, vous le comprenez maintenant, mon étonnement. Qui a donné ce moment à Khelil ? Qui lui a indiqué le chemin le plus court vers l’aéroport le plus proche ? Allez ! Je vais risquer un peu de prison ! Vivons dangereusement, que diable ! Que serait le journalisme sans cette dose d’adrénaline, n’est-ce pas ? Le Texan a été exfiltré, yek ? Ne me dites pas non, je ne vous croirais pas ! Super Chakib a été évacué du pays. Partant de là, on peut venir me dire que Abdekka va de mieux en mieux au milieu de tous ses vases, qu’il va recevoir incessamment sous peu une seconde fournée de ministres et de walis avec qui il va discuter du programme spécial Aïd El Fitr 2013 sous le portrait souriant de François le Flamby, tout cela n’a plus aucune importance. L’actualité peut être palpitante et animée dans la nouvelle salle du Conseil des Ministres Algériens, dans le second sous-sol des Invalides, on ne m’enlèvera pas de la tête cette autre actualité : dans la famille, il y a le premier cercle que l’on protège à tout prix, et que l’on envoie en «Sicile» pour l’extraire aux représailles des familles adverses, et il y a les autres, ceux qui ne bénéficient d’aucune protection. Allah Ghaleb ! C’est comme ça ! L’intermède médical, le mini-AVC qui a muté en AVC géant, et la longue hospitalisation chez Fafa ne peuvent plus faire écran : la famille a exfiltré à temps Super Chakib. Pour le protéger, bien sûr. Pour protéger le clan, bien sûr, puissance 2 ! Plus crûment, un homme, parce qu’il est de la «Familia», a pu quitter le pays pour échapper à la justice. D’autres hommes, eux sont ici. Mis sous contrôle judiciaire et interdits de sortie du bled. Oh ! Bien évidemment, je ne plaide pas pour une loi d’exfiltration générale. Je constate juste qu’il y a ceux qui reçoivent le bon SMS au moment T et les autres dont le téléphone est momentanément hors champ. Sacré téléphone, va ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.