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Plus de 20 milliards de dollars de fiscalité pétrolière en 4 mois
Photo : Riad
Par Smaïl Boughazi
La fiscalité pétrolière recouvrée en Algérie durant les quatre premiers mois de l’année 2013 a atteint plus de 1 546 milliards de DA, soit 20,3 milliards de dollars. Ce montant communiqué, hier, par le ministère des Finances est en hausse par rapport au deux premiers mois de l’année. La fiscalité pétrolière a été estimée à 627,65 milliards (mds) DA, soit 8,26 mds de dollars à fin février dernier, selon le ministère. Elle était de 1 338,2 mds DA durant les quatre premiers mois de 2012. Les recouvrements réalisés jusqu’à avril dernier ont été versés dans leur totalité au budget de l’Etat, précise encore le ministère qui indique que le prix moyen du pétrole brut algérien a atteint 109,05 dollars entre janvier et mai contre 117,25 dollars durant la même période en 2012.
Le MSP a organisé hier, un meeting de solidarité avec «la légitimité constitutionnelle» en Egypte, hier, devant le siège national du parti à Alger. ...
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Marché des eaux minérales et de source Entre risques et opportunités de croissance
Malgré les risques de non-conformité aux normes et des dysfonctionnements du système de distribution, le marché national des eaux embouteillées (eaux minérales naturelles et eaux de source) poursuit une bonne progression et affiche un
Malgré les risques de non-conformité aux normes et des dysfonctionnements du système de distribution, le marché national des eaux embouteillées (eaux minérales naturelles et eaux de source) poursuit une bonne progression et affiche un bon potentiel de croissance à moyen terme.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) Plus de 10 000 bouteilles d’eau minérale Youkos ont été saisies mercredi dernier à El Tarf. Ce retrait, qui intervient après la détection d’un streptocoque dans un lot embouteillé le 13 juin dernier à Tébessa, a été opéré certes à titre préventif, dans la mesure où aucun flacon du lot incriminé n’a été mis en vente dans la wilaya d’El Tarf. Des échantillons seront toutefois soumis à des analyses bactériologiques. Une affaire, qui soulève la problématique du contrôle de qualité des produits, malgré les efforts des services du ministère du Commerce.
Plus de 11 000 interventions de contrôle en 2011 En ce sens, l’étude de la filière boissons en 2012, réalisée sous l’égide de l’Association des producteurs algériens de boissons (APAB), indique que les services de contrôle ont en 2011 effectué 11 025 interventions, soit 4,4% du nombre total (251 403), dans le secteur des boissons et eaux embouteillées. 75% des ces interventions ont eu lieu au niveau du commerce de détail, 14% au niveau de la production, 9% au niveau du commerce de gros et 3% au niveau des services. Certes, l’on constate que les cas de non-conformité pour cette filière ont diminué durant les dernières années, 85% en moyenne des contrôles révélant des situations conformes aux normes.
Les cas de non-conformité persistent Cependant, des cas de non-conformité persistent et constituent une préoccupation pour la santé publique. Des infractions sont constatées, portant sur le défaut d’hygiène et la mise en vente de produits impropres à la consommation. Ainsi, 89% des infractions constatées font l’objet de procès-verbaux, le reste débouchant sur des avertissements. Selon des producteurs, les produits sont, le plus souvent, très mal conservés au niveau des commerces de détail, en particulier durant la période des grandes chaleurs (boissons en PET exposées en plein soleil par exemple). L’on note également que le dysfonctionnement du système de distribution des produits entraîne des dérives au niveau de la distribution de détail, sans respect des conditions d’hygiène, et favorise aussi les pratiques de contrefaçon sur les marques.
Un marché en progression Pour autant, la consommation des eaux minérales et de source poursuit encore sa progression, déjà remarquée depuis les années 1990 et favorisée, depuis 2005, par l’augmentation des niveaux de revenus des ménages. L’offre d’eaux embouteillées s’est, en effet, fortement diversifiée avec la présence, actuellement, de pas moins d’une quarantaine de marques sur le marché. Notons que l’entreprise Ibrahim&Fils, Ifri, maintient son leadership, occupant 30% des ventes. Cette société bénéficie sur le marché domestique de sa forte publicité et de l’utilisation régulière de promotions sur les prix. La filière s’illustre aussi par la présence de marques réputées à l’image de Saïda, Guedila, Lala Khedidja, Nestlé. Ce qui s’explique par le fait que ce produit est recherché pour la qualité de l’eau avec des attributs thérapeutiques. Egalement, la faible qualité de l’eau potable dans certaines régions incite les ménages à acheter l’eau embouteillée pour les membres vulnérables (malades, personnes âgées, bébés...). En outre, le petit conditionnement (33 cl) connaît un grand succès et se développe grâce à la restauration hors foyer et son réseau particulièrement dense en milieu urbain.
5% de croissance à moyen terme Ainsi, la croissance de la demande d’eau embouteillée, évaluée à 5%, continuera à être entraînée par une large disponibilité de l’eau embouteillée et par le développement des pratiques de santé liées à la consommation d’eaux saines et riches en minéraux. Selon cette étude, la consommation, qui a atteint les 23,7 litres par tête par an en 2012, devrait progresser à 24 litres en 2013, 24,6 litres en 2014 et 25,3 litres en 2015. Avec un prix moyen de 14,40 DA le litre, la consommation des eaux était de 23,4 litres par tête par an en 2011 (22,5 en 2008), pour un volume de 8 407 000 hl et des ventes de 12,131 milliards de dinars (un volume de 8 310 918 hl et des ventes d’une valeur de 11,710 milliards de dinars en 2010). D’autre part, l’on indique que si les importations d’eaux embouteillées sont insignifiantes, les exportations par contre sont en très forte hausse puisqu’elles passent de 1,5 million de dinars en 2009 à 3 millions de dinars en 2010. Selon le constat de l’APAB, les entreprises des eaux embouteillées dominent la filière, à 79% pour le chiffre d’affaires, à 77% pour la valeur ajoutée, à 76% pour le résultat net et à 76% en termes d’investissements bruts.
Les atouts et risques du marché Ainsi, la branche des eaux embouteillées possède des forces (taille du marché, bonne rentabilité, qualité) et présente des opportunités (taille et croissance du marché, possibilité d’exportation et gisement important en matière de sources), indique-t-on. Toutefois, l’on observe que cette catégorie de boissons raffraichissantes montre des faiblesses (coût de l’emballage, faible niveau de développement du circuit de distribution), voire s’expose à des menaces et risques (pollution de l’environnement de la source, fluctuation du prix de la matière première PET, taxes). Des forces, des opprtunités, des faiblesses et des risques que la branche partage, à des degrés divers, avec les autres boissons gazeuses, jus et boissons alcoolisées. C. B.
Les attentats contre policiers et militaires continuent dans le nord-est de l’Égypte, la péninsule du Sinaï, plus précisément, où, dans la nuit de jeudi à vendredi, un officier de police a été tué. Le premier vendredi du mois de Ramadan a été aussi marqué par une vive tension dans tout le pays. Berlin a demandé la remise en liberté du président Morsi, détenu par l’armée depuis sa déposition.
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) Un policier de haut rang a été tué et un autre blessé dans une attaque ayant ciblé un point de contrôle dans le Sinaï dans la nuit de jeudi à vendredi. Des hommes armés ont également attaqué un poste de police dans la ville d’El Arish, ont indiqué les autorités égyptiennes. Face à la situation de grave insécurité dans cette partie du pays, les autorités égyptiennes ont procédé à la refermeture d’un point de passage de Rafah, sur la bande frontalière avec Ghaza, fermé déjà une première fois avant d’être ouvert partiellement ces deux deniers jours. Le Caire, par ailleurs, a vécu hier une journée d’angoisse. Les partisans de Morsi se sont encore rassemblés devant la mosquée du Caire. Leur seul slogan : le retour du président déposé le 3 juillet dernier, après que des millions d’égyptiens eurent réclamé son départ. Ils étaient en effet plusieurs dizaines de milliers à se retrouver dans le quartier Nasr City pour prolonger leur mobilisation en faveur de Morsi, détenu depuis sa déposition. L’opposition au président Morsi, qui se déclare toujours mobilisée, elle aussi, compte réinvestir la place Tahrir après la rupture du jeûne. La nuit risque d’être trouble. Ceci pour la température au Caire. Au plan diplomatique, la détention de Morsi ne semble pas agréer Berlin qui, vendredi, a réclamé, par la bouche du ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, la remise en liberté de Mohamed Morsi. «Nous demandons qu’il soit mis fin à toutes les mesures limitant la liberté de mouvement de Morsi», a demandé le chef de la diplomatie allemande, réclamant également qu’une institution neutre et crédible puisse immédiatement lui rendre visite. Selon le ministre allemand, cette institution pourrait être le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), mais pas forcément lui. Cette demande est intervenue deux jours après que le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, ait affirmé mercredi que Morsi se trouvait en lieu sûr et qu’il ne faisait l’objet d’aucune poursuite pénale. Le même jour, la justice égyptienne avait ordonné l’arrestation du guide suprême des Frères musulmans. Le lendemain, Washington a exhorté les autorités intérimaires en Egypte à cesser les arrestations arbitraires de membres des Frères musulmans. Pendant ce temps-là, le président par intérim de l’Égypte, Adly Mansour, conduit un processus politique très poussif. La nomination d’un vice-président, en la personne de Mohamed El Bardei, et d’un Premier ministre, en la personne de Hazem Belbaoui, ne lui épargne pas les critiques qui ont plu sur lui après l’annonce de sa feuille de route constitutionnelle et les larges prérogatives qu’il s’est arrogé. Les Frères musulmans et la coalition de l’opposition ont fait savoir chacun, pas pour les mêmes raisons, toutefois, qu’ils n’épousaient pas la démarche. Les Frères musulmans rejettent les autorités de transition. La coalition de l’opposition dénonce, elle, une absence de concertation préalable. S. A. I.
Hier, au troisième jour du mois de Ramadan, la mercuriale a connu une légère baisse. Ceci au moment où le prix du poulet continue de s’envoler pour atteindre 420 dinars le kilo. A ce rythme, une famille de cinq personnes dépenserait en moyenne 1 300 dinars pour un repas quotidien, soit un budget de 39 000 dinars le mois.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) Passée la frénésie du premier jour du mois de Ramadan, les prix des légumes semblent revenir à la normale. Ainsi la courgette qui s’est vendue entre 80 et 100 DA, mercredi passé au premier jour de Ramadan, a été cédée à 50 DA le kilo, hier, au marché T’nache de Belouizded. C’est aussi le cas pour la tomate qui s’est vendue entre 50 et 60 DA le kilo, la salade à 70 DA et la pomme de terre qui est descendue jusqu’à 30 DA le kilo. Même les feuilles de dioul, produit incontournable pour la préparation du fameux bourek, a connu une baisse de 10 DA pour être vendu à 50 DA la douzaine de feuille. Cependant, même avec ces prix, la ménagère doit préserver un budget toujours aussi important pour la préparation des repas du f’tour. Ainsi, en prenant comme exemple une famille de cinq personnes qui préparerait un repas composé d’une entrée (salade variée), d’une chorba, de bourek, d’un plat de courgettes farcies et d’un dessert (fruits) ainsi qu’une boisson gazeuse. Pour ce menu, la dépense sera d’une moyenne de 1 300 dinars. Soit un budget de plus de 39 000 dinars pour tout le mois de Ramadan. Pour la préparation de la chorba frik, le coût de revient est de 303,7 DA. Ce plat nécessite 200 grammes de viande (260 dinars), un oignon de 100 grammes (3,5 dinars), deux ails à 25 dinars (250 dinars le kilo), 20 grammes de pois chiche à 3,2 dinars (160 dinars le kilo), une tomate de 100 grammes à 5 dinars (50 dinars le kilo) et 20 grammes de frik à 7 dinars (350 dinars le kilo). S’agissant des boureks, la préparation nécessite cinq feuilles de brick (20,83 dinars), 100 dinars de viandes hachés, deux œufs (18 dinars) 100 grammes de pomme de terre à 3,5 dinars. Un accompagnateur qui revient à 142,33 dinars. Place à la salade variée composée d’une tête de laitue à 25 DA, d’un concombre à 10 dinars, 100 grammes de tomates à 5 dinars ainsi que deux œufs. Le hors-d’œuvre coûtera ainsi 40 dinars. Quant au plat de résistance de courgettes farcies à la viande hachée, le kilo de ce légume reviendra à 50 dinars auquel l’on ajoute 250 grammes de viandes hachées à 400 dinars et deux œufs. Il coûtera 468 dinars. La garniture de ces plats nécessite un bouquet de coriandre à 20 dinars. Pour le dessert, une pastèque à 40 dinars le kilo reviendrait en moyenne à 200 dinars. Côté boissons, l’on propose une bouteille de limonade de deux litres dont le prix est de 110 dinars. Si l’on ajoute cinq baguettes de pain à 50 dinars, une famille de cinq personnes consommerait au total une moyenne de 1 334,03 dinars pour ce simple repas. C’est dire que la facture reste salée pendant le mois de Ramadan même avec un repas économique. S. A.
Produits : Prix du kilo Oignon 25 à 35 DA Carotte 60 à 80 DA Courgette 50 DA Navet 60 DA Laitue 70 DA Concombre 100 DA Tomate 50 à 70 DA Poivron 70 DA Piment 100 DA Haricot vert 150 DA Haricot rouge 220 DA Aubergine 80 DA Betterave 80 DA Citron 250 DA Pomme de terre 30 à 40 DA Produits : Prix du kilo Chou-fleur 150 DA Frik 350 à 450 DA Coriandre 20 DA Poulet 90 à 420 DA Viande de bœuf 1450 DA Viande d’agneau 1300 DA Escalopes de poulet 850 DA Dioul 50 DA Pruneaux 380 à 450 DA Abricot sec 700 DA Raisin sec 600 DA Pêche 100 DA Pastèque 5 à 40 DA Melon 100 DA
C’est Assurair, jeune entreprise produisant des détecteurs intelligents de gaz dangereux, qui représentera l’Algérie à la compétition régionale de la meilleure jeune entreprise en novembre prochain à Dubaï. Un concours pour lequel quinze pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord seront en compétition.
Quatre prix ont été décernés cette année à l’issue de la deuxième édition de la compétition annuelle des jeunes entrepreneurs qu’organise le Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise (Care) et Injaz El Djazaïr. Placée sous le haut patronage du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, elle a pour objectif d’élire la meilleure entreprise devant représenter l’Algérie dans un concours international. Ainsi, le prix de la meilleure entreprise est revenu à une jeune entreprise montée par des étudiants de l’Ecole nationale polytechnique, Assurair en l’occurrence. Une entreprise de production et de commercialisation de détecteurs intelligents de gaz dangereux qui se veut un partenaire sécurité. Les autres distinctions priment la meilleure campagne marketing, la meilleure idée innovante et la meilleure création publicitaire. Armel, recycle les mégots en fil de laine, après un traitement spécial. Son produit, utilisé dans la fabrication de vêtements de qualité, a décroché le prix de la meilleure campagne marketing. Solstice qui commercialise des «portefeuilles accumulateurs d’énergie solaire permettant de charger son téléphone cellulaire n’importe où et à tout moment», a eu le prix de la meilleure idée innovante. Eco Décor a été enfin primée pour la meilleure création publicitaire. L’entreprise conçoit et fabrique des meubles contemporains écologiques (poufs, tables…) à base de matières recyclées. Les étudiants de l’Ecole nationale polytechnique n’en sont pas à leur premier sacre. Leur projet Algreenia a déjà remporté la première édition de ce concours organisé le 7 octobre 2012 à Alger et leur entreprise a été consacrée meilleure jeune entreprise à l’issue de la 6e compétition régionale des jeunes entrepreneurs qui s’est tenue du 4 au 6 novembre 2012 à Doha (Qatar).
Qui est Injaz El Djazaïr ? Injaz El Djazaïr est une antenne d’Injaz El Arab, elle s’adresse aux jeunes dans les 15 pays de la région MENA (Middle East and North Africa) avec des programmes de promotion de l’entrepreneuriat. Elle a entamé ses travaux en Algérie en octobre 2010 et est installée depuis, sous l’égide du club CARE. Injaz El Djazaïr est régi par un conseil d’administration formé de 17 chefs d’entreprise à savoir, Samir Karoum (Alstom), président du conseil d’administration, Mme Hind Benmiloud (avocate), vice-présidente du conseil d’administration, Joseph Ged (WTA), Luc Callebat (Lafarge), Ramz Hamzaou (Citibank), M. Slim Othmani (NCA Rouiba), M. Abdallah Merad (Schlumberger), M. Ali Azzouz (CBS Xerox), Hassen Khelifati (Alliance Assurances), Ahmed Moussouni (Afia du groupe Savola), M. Sofiane Chaib (In-Tuition), Mme Rym Othmani (MMC DDB), Mme Nawal El Aidaoui (P&G), Madjid Fechkeur (Redmed, US-Algeria Business Council), Touffik Fredj (General Electric), Alexander Hamadouche (Abraaj Capital) et François de Maricourt (HSBC).
Coaching La compétition est plutôt le résultat d’une campagne en milieu universitaire. Financé par Citibank Algeria, c’est le programme phare d’Injaz et le plus proche de sa mission première. Il se dispense en 16 séances d’une heure et demie. Les étudiants y apprennent à «découvrir le monde de l’entreprise, explorer des idées de produits/services, choisir le meilleur projet, créer les conditions de la coopération, identifier les fonctions de l’entreprise, choisir le comité de direction, procéder à l’étude produit et à l’analyse financière, établir le plan d’affaires, acheter, produire et vendre, rédiger le rapport d’entreprise et, enfin, l’entreprise tient une assemblée générale pour sa liquidation et approuve le rapport annuel». Trente cadres bénévoles du secteur privé se sont engagés, dans le cadre de ce travail de proximité avec le milieu universitaire, à coacher des étudiants afin de développer l’entreprenariat des jeunes étudiants et leur faire découvrir le monde de l’entreprise, par la création d’un projet réel et le suivi de son cycle de vie complet. Injaz El Djazaïr a ratissé large cette année et a prospecté 660 étudiants dans douze grandes écoles algériennes (ESI – EPAU – ENP – ENST - ENSTP – HEC - ENSH- Enssmal – INELEC – USTHB - UST Oran - MBD M’sila ). L. H.
Le handisport algérien prendra part avec un effectif de 26 athlètes dont 7 filles aux Championnats du monde d’athlétisme, prévus du 20 au 28 juillet à Lyon en France, avec l'ambition de «confirmer les résultats des derniers Jeux paralympiques de Londres-2012 (19 médailles)», souligne la Direction technique nationale (DTN) de la Fédération algérienne handisports (FAH). Durant neuf jours de compétition ouverte aux sportifs «handisport» et «sport adapté» de tous types de handicap (paraplégiques, déficients visuels, moteurs, infirmes moteurs cérébraux, déficients intellectuels), les représentants algériens auront à cœur de confirmer leurs potentialités dans la deuxième plus grande compétition paralympique internationale, après les Jeux d’été. Outre les 26 Algériens, les Mondiaux de Lyon draineront quelque 1 300 autres athlètes venus d’une centaine de pays. «Nous estimons avoir sélectionné les athlètes susceptibles de faire une bonne représentation. Le quota de l'Algérie était de 32 athlètes, mais nous estimons que ceux ayant été retenus (les 26) ont plus de chances de faire une bonne figuration dans ce Mondial», a indiqué le Directeur technique national (DTN), M. Zoubir Aichaine, annonçant le forfait de l'athlète Fatiha Mehdi (blessée). Lors de la dernière édition (2011) des mondiaux d’athlétisme à Christchurch (Nouvelle-Zélande), l’Algérie, avec 27 athlètes, avait remporté un total de 21 médailles (8 or, 6 argent et 7 bronze), terminant 11e sur 47 pays classés. «Nous sommes conscients que le niveau des Mondiaux de Lyon sera très relevé et la participation sera forte. Mais la nôtre sera à la hauteur de nos ambitions, afin de figurer toujours dans le gotha mondial. Donc, nous allons beaucoup plus pour une confirmation des résultats des derniers Jeux paralympiques (comme premier repère pour la nouvelle DTN, installée depuis quatre mois», a expliqué l'adjoint à la direction technique, Saïd Saâd. Afin d'être au top pour les Mondiaux de Lyon, les représentants algériens ont bénéficié d'une préparation adéquate, depuis plusieurs mois, en Algérie (centre de préparation de Chlef) et en France, ponctuée par une participation au meeting international d'Alger et celui de Tunis. «Il faut relever l'importance de la tenue du meeting d'Alger qui a permis à beaucoup d'athlètes de réaliser les minima de participation aux Championnats du monde. La compétition d'Alger était tombée à point nommé pour nos athlètes, donc je pense que c'est une opération qu'il faut inscrire dans le temps, avec une vision plus lointaine», a souligné M. Aichaine. Pour la DTN, la balle est dans le camp des athlètes et staffs, d'autant plus que tous les moyens, et les meilleurs ont été mis à la leur disposition, grâce à la contribution du MJS, COA et Société Générale, partenaire officiel de la Fédération. Côté athlètes et leurs entraîneurs, la tâche ne sera pas facile, en raison de deux paramètres. Le premier, c'est que les Mondiaux-2013 se déroulent au mois de Ramadan, «donc ça sera difficile pour la plupart des athlètes musulmans de s’affirmer, et le second est que cette année devrait être sabbatique pour les athlètes qui reviennent des Jeux paralympiques de Londres (qui demeurent un enjeu important, donc l'athlète est généralement plus motivé)», se sont accordés à dire les entraîneurs. «Nous comptons, entre autres, sur la volonté affichée constamment par nos athlètes qui veulent à chaque fois se surpasser. Espérant que pour cette fois-ci, ils seront au meilleur de leur forme», ont-ils espéré. Pour les athlètes Nouioua Samir (IR Machaâl Bir Mourad Raïs) et Saïfi Nassima (GS Pétrolier, les Mondiaux de Lyon qui restent le seul objectif des athlètes pour l'année 2013, seront «un nouveau défi» à relever, pour eux et leurs compatriotes. «Nous avons tous travaillé dur depuis le début de saison pour un seul objectif, ne pas rentrer bredouilles de Lyon, surtout que nous avons le devoir de défendre la notoriété de notre discipline et le handisport algérien en général», a assuré Nouioua. Parmi les athlètes algériens dont les performances sont très attendues à Lyon, figurent les médaillés des derniers Jeux paralympiques à Londres-2012 (Mohamed Berrahal, Saïfi Nassima, Karim Betina, Kamel Kerdjena, Bahlaz Lahouari, Hamdi Sofiane, Safia Djelal, Samir Nouioua...).
Dernière minute ! Arrestation du dangereux pervers qui, au 3e jour du Ramadan, avait osé organiser un séminaire sur «Les vertus du travail», avec ouverture des travaux à … 8 h du mat’. D’ores et déjà, ses avocats annoncent qu’ils vont plaider…
… la démence !
Je l’ai appelé le «Pont». Pour l’heure, c’est tout ce que j’ai trouvé. Vous pouvez aussi l’appeler la «Passerelle». Le «Passage». Voire même le «Guet». Je ne suis pas franchement regardant sur le label ni sur celui qui l’a créé. L’essentiel étant pour moi que l’on comprenne la fonction de ce Pont des miracles. Pendant des années, d’un côté du guet qui sépare de l’autre rive, des gens, des personnes diverses, debout, couchés, accroupis, à quatre pattes, à trois pattes, la quatrième levée et presque collée au mur pour les besoins, ont soutenu à fond la caisse Abdekka. Lui ont tressé des lauriers avec l’or généreusement fourni par la République. A ce propos, j’ouvre juste cette minuscule parenthèse : tous les bons artisans bijoutiers vous le confirmeront, il est toujours plus facile de fabriquer des bijoux lorsque c’est le Palais qui fournit la matière première, l’or. Parenthèse fermée. Et cette cour, debout donc, couchée, accroupie ou à quatre pattes, dans son tressage de lauriers n’arrêtait pas d’houspiller les gens d’en face, ceux de l’autre rive, les traitant de tous les noms. Des années durant, les attaques les plus féroces ont été lancées ainsi, accusant les gens de l’autre rive d’être à l’origine de tous les maux du pays, leur refusant jusqu’au droit infime d’émettre la moindre des critiques contre le programme du châtelain. Tout cela aurait pu continuer benoîtement, les positions étant établies clairement ou presque, et le pont entre les deux rives ne servant à rien, n’étant pas du tout emprunté, sauf à de rares exceptions. Et puis, là, ces derniers temps, en fait depuis deux mois et demi et quelques poussières d’oubli, l’accessoire jusque-là sans réelle utilité s’est révélé doté de pouvoirs magiques. Le Pont, le vulgaire Pont de mauvais bois serait ensorcelé ! Bon Dieu ! Un Pont magique ! Ce qui est encore plus magique, c’est la manière surnaturelle dont on a découvert que ce Pont était doté de pouvoirs extraordinaires. Toutes les personnes du camp des braillards, tous ceux ou presque qui hier encore insultaient et invectivaient la peuplade d’en face ont entamé discrètement, parfois de nuit, la traversée du fameux Pont. Et là, une fois sur l’autre berge du Pont, de la Passerelle, du Passage, appelez-le comme il vous plaira, les «nouveaux migrants» se sont aussitôt mis à casser férocement du sucre, du gros sucre sur le dos de Boutef’. Ainsi, pour ne citer que ce cas très «parlant», même bavard, ces dernières heures, l’un des traverseurs s’est découvert une âme nouvelle, fraîche et pétillante de chevalier-pourfendeur de la corruption profonde et endémique du système. Il a passé 13 ans sous la douce, chaude et protectrice couette du régime à roucouler ses bienfaits sans faille ni défaut aucun, et là, une fois le Pont des miracles traversé, il hurle à la gangrène ! 13 ans de couchage ! 13 ans de rampage ! 13 ans de ventre à terre plus vite que son ombre fuyante ! Et là, l’effet du Pont joue à pleins tubes. L’homme voit ! Alléluia, mes frères ! L’homme découvre ! L’homme fustige la berge qu’il vient de délaisser ! Jusqu’à la prochaine traversée. Dans l’autre sens, bien sûr ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.