Jeudi 12 Février 2009 1h38mn 41s
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L’investissement s’étalera de 2009 à 2025
20 milliards d’euros pour moderniser le secteur de la santé
12-02-2009
Photo : S. Zoheir
Par Nabila Belbachir
Pour atténuer la vétusté des hôpitaux et l’archaïsme de leurs équipements, l’Algérie prévoit des investissements d’une valeur de 20 milliards d’euros entre la période 2009 et 2025. L’objectif est d’accroître le nombre des infrastructures sanitaires et de moderniser son le système de santé. C’est ce qu’a déclaré, hier, le chargé de la communication du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Slim Belkessam, à l’AFP. «Le schéma directeur de la santé pour la période 2009-2025 prévoit des investissements de 20 milliards d’euros pour la construction de nouvelles infrastructures sanitaires et la modernisation des hôpitaux existants», a-t-il précisé. Ce programme, qui sera financé par l’Etat, vise à doubler en 2025 le taux de lits par habitants, actuellement de 1,7 pour 1 000. Pour rappel, le schéma directeur portant sur la promotion du secteur de la santé à l’horizon 2025 permettra d’offrir les moyens nécessaires pour atteindre les objectifs de 2015 inscrits dans le cadre du programme mondial de développement de la santé et également ceux à l’horizon 2025. Il s’agit de construire des hôpitaux pour un nombre de 86 000 nouveaux lits et de remplacer les anciens, 12 181 lits, en préfabriqué qui ne sont plus en mesure de prendre en charge les malades. Cette nouvelle stratégie sera basée également sur, entre autres, la mise à niveau des organismes sanitaires anciens qui constituent 9% de la capacité d’accueil actuelle et de 7 600 lits des organismes sanitaires en préfabriqué, construits pour faire face à une urgence nationale en termes de besoins sanitaires. Selon les données du ministre, l’Etat qui s’est engagé dans le cadre des conventions avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à dégager 15% du budget pour le secteur de la santé, octroie actuellement 8,6%. «Nous allons construire de nouveaux hôpitaux, de nouveaux centres anti-cancer, des maternités, fermer les hôpitaux vétustes et assurer une meilleure couverture médicale à travers le pays», a-t-il expliqué. L’Algérie veut ainsi se préparer à faire face à l’augmentation sensible des maladies non transmissibles comme le cancer, (30 000 nouveaux cas par an), l’hypertension ou encore les pathologies cardiaques, qui, dira-t-il, prédominent aujourd’hui et sont devenues un vrai problème de santé publique. «Les maladies non transmissibles représentent aujourd’hui 70% des causes de mortalité contre 20% il y a vingt ans. Le schéma directeur de la santé 2009-2025 a été établi sur la base de cette transition épidémiologique qui conduit à la prédominance des pathologies non transmissibles sur celles qui sont transmissibles», souligne-t-il. Et de rappeler que l’Algérie s’est déjà lancée dans l’investissement depuis 2005 où un programme quinquennal d’investissements publics de trois milliards d’euros pour la construction de nouvelles infrastructures sanitaires a été établi. |
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