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Fièvre aphteuse : tous les éleveurs seront indemnisés

le 09.08.14 | 16h16

| © El Watan
 

Jusqu’à samedi, la maladie s’est propagée  à travers 192 foyers dans 18 wilayas et 964 vaches et taurillons ont été abattus.

Les éleveurs ayant subi des pertes suite à la maladie  de la fièvre aphteuse seront indemnisés même s’ils n’ont pas contacté  de police d’assurance, a indiqué samedi à Alger le secrétaire général du ministère  de l’Agriculture et du développement rural Fodhil Ferroukhi.         

L'éleveur, dont le cheptel a été contaminé par cette maladie virale  qui touche la bovin, bénéficie d'une indemnisation de 100% pour tout bovin  atteint du virus de la fièvre aphteuse. 80% du prix réel du marché sont octroyés  par le ministère et 20% le sont après abattage et vente de la viande.        

Selon M. Ferroukhi, qui s'exprimait lors d'une une conférence de presse,  la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) propose plusieurs produits  dans le cadre de la couverture assurantielle pour aider les agriculteurs à éviter  les pertes induites par les catastrophes naturelles ou des maladies.         

Il a  déploré l'absence d'une culture assurantielle chez les agriculteurs  malgré la disponibilité de plusieurs produits affirmant que le ministère de  l’Agriculture oeuvre à développer ce secteur à travers une sensibilisation des  agriculteurs et la mise en place de mécanismes économiques modernes.         

A propos des aides de l’Etat il a indiqué qu’il y a actuellement  une période de transition mais "il est possible que l’Etat réduise son aide  au secteur à l’avenir car celui-ci doit parvenir à se prendre en charge à travers  la production".         

Selon lui, la production de lait en sachet n’est pas affectée par la  maladie car il y a suffisamment de stocks de poudre de lait importée même si  la production de lait cru estimée à 800 millions de litres en 2013 va reculer. "La fièvre aphteuse n’a pas eu d’impact sur la qualité et le prix de  la viande", a ajouté M. Feroukhi.

" La situation n’est pas si inquiétante..." 

Jusqu’à samedi, la maladie s’est propagée  à travers 192 foyers dans 18 wilayas et 964 vaches et taurillons ont été abattus,  a indiqué pour sa part Karim Boughalem, directeur des services vétérinaires  au ministère. M. Boughalem a estimé que la propagation de la maladie est limitée  grâce aux initiatives du ministère de l’Agriculture et à la contribution des  éleveurs.         

Les services vétérinaires ont effectué des enquêtes faisant ressortir  que la maladie est d’abord apparue à la commue Bir El Aârch à Sétif suite à  l’activité des intermédiaires car des taurillons destinés à l’engraissement  ont été vendus dans le marché à bestiaux de Bouira causant la propagation de  la maladie dans les wilayas de Tizi Ouzou, Béjaïa, Alger, Bordj Bou Arréridj  avant d’atteindre les autres wilayas.         

Selon lui, il y a d’autres pays qui sont affectés par le virus comme  l’Afrique du sud, la Chine, la Russie et la Turquie. Le responsable des services vétérinaires au ministère de l’Agriculture,  a réaffirmé que le programme de vaccination national a touché 75 à 80%   du cheptel bovin, soit 1,6 million de têtes sur un cheptel de près de 2 millions  de têtes. Jusqu’à mars dernier, 850.000 bovins ont été vaccinés auxquels   s’ajoutent 757.000 depuis mai dernier.         

"La situation n’est pas si inquiétante que ça", a déclaré le SG du ministère  qui écarte la propagation de la maladie au cheptel ovin.
 


 

APS, Elwatan.com

 

Supercoupe d’Algérie. USMA 0 - MCA 1

Belle entame de saison pour le Doyen

le 10.08.14 | 10h00

 
	Le Mouloudia affiche ses ambitions pour la saison 2014-2015 
	 

 
Le Mouloudia affiche ses ambitions pour la saison 2014-2015  

Malgré la canicule, l’USMA et le MCA ont livré un match de haute facture, surtout qu’il s’agit du premier de la saison. Les Vert et Rouge l’ont emporté, mettant un terme à une série de 22 matches sans défaite des Rouge et Noir.

Le Mouloudia d’Alger a eu la possession du ballon, mais l’équipe progresse peu vers le camp usmiste. Néanmoins, cela n’empêche pas le MCA de bénéficier d’une première action signée Aouedj (6’). Les Mouloudéens, plus entreprenants, ont failli trouver le chemin des filets, mais l’intervention de Hachoud in extremis prive Djallit d’une belle opportunité de scorer (21’). Il faut attendre la 23’ pour voir la première occasion dangereuse pour les Usmistes.

Nadji, de la tête, trouve la transversale de Chaouchi. A partir de la demi-heure de jeu, les Usmistes commencent à se montrer dangereux, avec deux tentatives de suite d’Andria (34’). Le scénario ne change pas en deuxième période. Les Mouloudéens s’en vont titiller la défense usmiste. L’USMA résiste jusqu’à la 81’. Gourmi s’engouffre sur le côté gauche et met un centre au deuxième poteau. Aouedj surgit et reprend le cuir, sans contrôle, pour le placer dans la lucarne de Zemmamouche. Le match se termine sur ce score d’un but à zéro et le Mouloudia décroche la Supercoupe de la saison 2013-2014.

Fiche technique

 

Stade Mustapha Tchaker (Blida)
- Arbitres : Abid-Charef, Hammou et Bitam
- But : Aouedj 81’ (MCA)
- Averts. : Azzi (MCA)
- USMA : Zemmamouche, Meftah, Boudebouda (Benmoussa 86’), Khoualed, Chafaï, Koudri, Bouchema, Feham (Orinel 79’), Ferhat, Andria, Nadji (Nsombo 74’)
- Entr. : Velud
- MCA : Chaouchi, Zeghdane, Hachoud, Berchiche, Azzi, Hendou, Karaoui, Mbingui (Chitta 90’+3), Gourmi, Djallit (Sylla 66’), Aouedj (Gherbi 83’)
- Entr. : Charef

 

Cinq mois après la disparition d’Al Atlas TV des écrans

Le DG de la chaîne privée dénonce «l’arbitraire et la hogra»

le 10.08.14 | 10h00

Hichem Bouallouche, directeur général de la chaîne Al Atlas TV, interdite d’émission depuis plus de cinq mois, dénonce «l’arbitraire» dont il a fait l’objet et interpelle les autorités sur la situation des journalistes et techniciens réduits au chômage. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il reconnaît que «les chaînes privées travaillent sans cadre légal, sous le règne de l’informel et de l’anarchie», précisant toutefois que «ce système est très commode pour que le fait du prince ne puisse souffrir aucune contestation ’légale’».

- Cela fait cinq mois que la chaîne Al Atlas TV n’émet plus en raison des poursuites judiciaires dont elle fait l’objet. Que vous reproche-t-on au juste et où en est l’enquête ?

Effectivement. Que nous reproche-t-on ? Eh bien, aussi absurde que cela puisse paraître, rien du tout ! Aucun motif justifiant la fermeture de la chaîne et la confiscation de notre matériel ne nous a été donné par les «enquêteurs». Jusqu’à présent, nous ne savons pas pourquoi. Plus grave, les studios qui, faut-il le rappeler, n’appartiennent pas à la chaîne, ont été mis sous scellés et le matériel s’y trouvant saisi sans aucun motif. La fermeture de la chaîne est totalement arbitraire, d’autant qu’elle ne respecte aucune procédure judiciaire. Il faut également souligner que ceux qui ont ordonné cette opération sont intervenus auprès des autorités jordaniennes pour qu’elles fassent pression sur le diffuseur satellite afin qu’il ne retransmette plus nos émissions.

Aucune raison juridique classique n’est en mesure d’expliquer la mise en œuvre de tels moyens pour fermer une chaîne de télévision. Il est manifeste que, dans cette affaire, la justice est prise en otage pour exécuter les ordres de l’autorité politique, laquelle avait pour objectif unique de faire taire la chaîne par tous les moyens. C’est un acte qui prouve que nous vivons dans une démocratie de façade, qui ne respecte pas les libertés individuelles et collectives. Nous vivons clairement sous un régime dictatorial.

- Quel est l’impact d’une telle décision ?

Le préjudice matériel et moral est immense. Sur le plan matériel, tout l’argent et surtout toute l’énergie dépensés pour ce projet ont été réduits à néant. Mais c’est sur le plan moral que la situation est inacceptable. Car ce sont tout de même plus de quarante journalistes et techniciens qui se retrouvent au chômage, déstabilisés et choqués face à tant d’arbitraire et de hogra. Quelle image voulez-vous que ces jeunes aient de leur avenir ?

C’est une catastrophe, une injustice insupportable et cela nous conforte dans l’idée que nous avions raison de donner la parole librement sur notre antenne, sans aucune censure, à tous ceux qui dénonçaient courageusement les maux qui gangrènent notre société et les turpitudes du pouvoir qui nous dirige. C’est cela, la vraie raison de la fermeture d’Atlas TV.

- Pensez-vous avoir fait les frais de la situation d’«anarchie» dans laquelle exercent les chaînes de TV privées en Algérie, ou plutôt fait l’objet d’une censure politique ?

Les deux. L’anarchie étant l’outil privilégié du pouvoir pour gouverner par l’arbitraire. Dans notre cas, c’est notre liberté de ton, c’est notre ouverture à tout ce qui se passe dans la société, c’est la parole donnée à ceux que le pouvoir voudrait faire taire qui ont provoqué la fermeture de notre chaîne. C’est donc bien une censure politique.

Je tiens à souligner que notre chaîne couvrait toutes les activités gouvernementales, à la demande des responsables, et que notre plateau était ouvert également aux représentants du pouvoir. Il s’agit donc bien d’une censure politique. Et comme toutes les institutions et instances de régulation de l’audiovisuel sont, jusqu’à aujourd’hui, inexistantes, toutes les chaînes privées travaillent sans cadre légal. C’est le règne de l’informel, c’est l’anarchie, très commode pour que le fait du prince puisse ne souffrir aucune contestation «légale».

- Est-il vrai que la décision d’arrêter la chaîne était liée au passage de Merani, l’ancien dirigeant du parti dissous ?

Je ne crois pas du tout à cela. Si M. Merani avait tenu des propos diffamatoires envers des gens du pouvoir ou d’autres, le pouvoir aurait pu déclencher une procédure judiciaire en diffamation contre lui et contre le directeur de la publication. Cela n’a pas été le cas. La référence à son appartenance passée au parti dissous est totalement absurde.

Preuve en est que le pouvoir lui-même invite certains d’entre eux, aujourd’hui, pour discuter de la révision constitutionnelle. C’est une manœuvre dilatoire pour cacher les vraies raisons que je vous ai exposées, à savoir la nature même de notre chaîne de télévision, une chaîne libre et indépendante, qui avait pour ambition de jouer pleinement son rôle de médiateur entre la société et les institutions qui la dirigent.

- Pourquoi, selon vous, seule Al Atlas TV a été poursuivie et pas les autres chaînes qui, pourtant, exercent de la même manière ?

Je pense que c’est aux autorités qu’il faut poser cette question. Pour nous, il est clair que le pouvoir s’acharne contre nous pour des raisons purement politiques, qui n’ont rien à voir avec l’organisation informelle actuelle du champ audiovisuel. Ce que je peux vous dire, c’est que notre chaîne voulait faire de l’information de manière indépendante et qu’à ce titre, elle rendait compte autant des activités gouvernementales que de celles de l’opposition et de la société civile. Il est par conséquent clair que nous ne pouvons pas être un service de propagande du pouvoir ou de toute autre organisation.

Salima Tlemçani
 


11/08/2014
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