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Dimanche 14 Septembre 2014
الأحد 14 سبتمبر 2014 م
الأحدـ 19 ذو القعدة 1435 ه
الأحد 14 سبتمبر 2014 م الأحدـ 19 ذو القعدة 1435 ه --
Septembre 2014
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الأحد 14 سبتمبر 2014 م
Topographie d'une capitale en plein mutation : Alger 2014, entre ruines et AADL
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Risques et sécurité des investisseurs en Algérie : La note positive du Foreign Office
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Dounia Bouzar. Anthropologue et directrice du Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam en France : «N’importe quel jeune peut basculer vers le djihad»
Les brèves internationales
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Monument historique dans la wilaya de Batna : Le Medghacen rayonnera de nouveau
Salon de Saint-Tropez : Selim Messalti participe avec 25 toiles
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Soirée artistique à Mizrana (Tizi Ouzou) : «Le bon vieux temps» ressuscité
Folio : Le poète et les enfants
Risques et sécurité des investisseurs en Algérie
La note positive du Foreign Office
le 14.09.14 | 10h00
Le ministère des Affaires étrangères britannique s’appuie sur l’intérêt que peut présenter le marché algérien pour inciter les entrepreneurs et les investisseurs du Royaume-Uni à se pencher un peu plus sur ces opportunités.
Les craintes quant à l’environnement qui prévaut en Algérie semblent s’apaiser. Quelques jours après l’annonce du retour des personnels expatriés de la compagnie norvégienne Statoil, c’est au tour du Foreign Office britannique d’adresser une note plutôt positive par rapport aux conditions et risques éventuels auxquels peuvent faire face les firmes britanniques en Algérie.
Ainsi, dans une note concernant l’environnement des affaires publiée le 10 septembre, le ministère des Affaires étrangères du Royaume-Uni estime qu’en matière de sécurité, les entreprises étrangères n’ont pas été la cible principale d’attaques terroristes, ni du crime organisé. Pour le cas particulier de l’industrie des hydrocarbures, essentiellement implantée dans le Sud algérien, le document met en avant la nécessité d’une gestion particulière de la logistique et des risques liés notamment à l’éloignement des sites de production du cœur de l’industrie des hydrocarbures algérienne à Hassi Messaoud plaque tournante du secteur.
Cela dit, le Foreign Office insiste sur le fait que les entreprises du secteur sont «bien protégées par les forces de sécurité algériennes». Autant de directives destinées à rassurer les investisseurs et firmes pétrolières britanniques au moment où l’Agence de valorisation des hydrocarbures en Algérie est sur le point de boucler le processus d’attribution de blocs d’exploration et d’exploitation d’hydrocarbures dans le cadre du 4e appel d’offres.
Un processus qui revêt une importance particulière pour les responsables du secteur qui se sont fixé l’objectif de relancer l’amont pétrolier et gazier afin de remédier au déclin de la production, et qui suscite un vif intérêt de la part des compagnies étrangères, d’autant que cet appel d’offres comprend des blocs mixtes pour des hydrocarbures conventionnels et non conventionnels.Le ministère des Affaires étrangères britannique s’appuie d’ailleurs sur tout l’intérêt que peut présenter le marché algérien pour inciter les entrepreneurs et les investisseurs du Royaume-Uni à se pencher un peu plus sur ces opportunités.
Le document précise ainsi que des entreprises pétrolières ainsi que des compagnies de services et de travaux pétroliers ont pu bénéficier de contrats importants, à l’image de celui obtenu récemment par Petrofac pour la réalisation d’une usine de traitement de gaz sur le site de Reggane-Nord pour un montant de 972 millions de dollars. Rappelons également dans ce sens que le pétrolier BP est également présent en Algérie à travers des associations avec Sonatrach et Statoil pour le développement des sites gaziers de Tiguentourine et d’In Salah Gas.
Hors du secteur des hydrocarbures, le document note l’existence de nombreuses opportunités dans l’éducation, la santé, l’agriculture, l’ingénierie et la construction, les services professionnels financiers et juridiques, ainsi que dans les énergies renouvelables, et ce, à la faveur du lancement d’un programme d’investissements publics de 285 milliards de dollars.
Le Foreign Office émet toutefois des réserves en mettant en avant les lenteurs bureaucratiques qui induisent une certaine difficulté à faire des affaires en Algérie. Il va sans dire que les autorités britanniques mettent malgré tout en avant l’existence sur le marché algérien d’une concurrence de plusieurs entreprises venues d’horizons divers de l’UE, de la Chine et de Turquie.
Roumadi Melissa
Irak: l'Etat Islamique sème la terreur et fascine les jihadistes
le 14.09.14 | 10h59
L'Etat islamique, qui a revendiqué la décapitation d'un troisième otage occidental, a bâti sa fulgurante ascension sur des méthodes brutales, un islam intransigeant et la fascination qu'il exerce sur les jihadistes, notamment étrangers.
Qu'est ce que l'Etat Islamique?
Le mouvement est né en Irak en 2006 à l'initiative d'al-Qaïda. Il se présentait comme le défenseur de la minorité sunnite face aux chiites qui ont pris le pouvoir avec l'invasion conduite par les Etats-unis en 2003. Il se fait connaître par des tueries de chiites et les attentats suicides contre les forces américaines.
Sa brutalité et son islam intransigeant pousseront les tribus sunnites à le chasser de leur territoire. Dès juillet 2011, soit trois mois après le début de la révolte contre Bachar al-Assad, ses membres sont appelés à combattre en Syrie contre le régime dirigé par les alaouites, un avatar du chiisme, honni par les jihadistes.
En Syrie, apparaissent rapidement des dissensions entre jihadistes irakiens et syriens. Les premiers proposent la création en avril 2013 de l'Etat islamique d'Irak et du Levant mais le chef syrien refuse et maintient le Front al-Nosra qui devient la branche officielle d'al-Qaïda en Syrie.
Début 2014, éclate une guerre sans merci entre d'une part le Front al-Nosra et les rebelles syriens et de l'autre l'EI. Elle fait au moins 6.000 morts. Fort de ses victoires en Irak et en Syrie, le chef de l'EI Abou Bakr al-Baghdadi proclame en juin 2014 le "califat" à cheval sur les deux pays.
Combien a-t-il de combattants?
Il n'y a pas de chiffres précis. La CIA parle d'une fourchette de 20 à 31.000 combattants dans les deux pays. Selon un autre responsable du renseignement américain, il y a 15.000 combattants étrangers en Syrie dont 2.000 Occidentaux. Certains ont rejoint l'EI mais aucune donnée précise n'est disponible.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) évalue à plus de 50.000 le nombre de ses combattants en Syrie, dont 20.000 non syriens, venus du Golfe, de Tchétchénie, d'Europe et même de Chine.
En Syrie et Irak, certains sont d'ex-cadres militaires et du renseignements de l'ancien dictateur Saddam Hussein. Ils ont donc une grande connaissance de l'art de la guerre.
En Irak, selon Ahmad al-Sharifi, professeur de Sciences politiques à l'université de Bagdad, l'EI compte entre 8.000 et 10.000 combattants dont 60% d'Irakiens. L'EI recrute beaucoup à travers les réseaux sociaux, mais nombreux sont les rebelles qui le rejoignent par peur ou alléchés par les salaires offerts.
Quel territoire contrôle-t-il?
L'Etat Islamique contrôle environ 25% de la Syrie (45.000 km2) et 40% de l'Irak (170.000 km2), soit au total 215.000 km, ce qui représente presque la superficie du Royaume-Uni (237.000 km2), selon Fabrice Balanche, géographe expert de la Syrie.
Cependant, précise-t-il, la plupart des territoires contrôlés par l'EI, notamment en Irak, sont désertiques, ce qui réduit son emprise réelle sur le territoire.
Le "califat" s'étend de Manbej, dans le nord de la Syrie près de la frontière turque dans la province d'Alep, en direction de l'est avec toute la province de Raqa, et une grande partie des gouvernorats de Hassaka et de Deir Ezzor, jusqu'à la localité frontalière de Boukamal. En Irak, il contrôle les régions sunnites de l'ouest et du nord avec notamment la ville de Mossoul.
Pourquoi ce groupe attire-t-il les jihadistes étrangers?
Pour l'écrivain et journaliste libanais Hazem al-Amine, les jihadistes occidentaux sont fascinés par sa démonstration de force de "type hollywoodien". Les décapitations, les exécutions et la conquête de territoires font figure d'épopée. En outre, selon les experts, l'EI leur affirme qu'il a renoué avec l'islam du temps de Mahomet.
Quelles sont ses sources de financement?
Il y en a plusieurs selon les experts. Il y a d'abord des contributions venant de pays du Golfe.
Pour Romain Caillet, expert des mouvements islamistes, l'EI s'auto-finance en grande partie, les fonds extérieurs ne représentant que 5% de ses ressources.
L'EI pratique l'extorsion et impose des taxes aux populations locales. A quoi s'ajoutent la contrebande de pétrole et de pièces d'antiquité, les rançons pour la libération d'otages occidentaux et les réserves des banques de Mossoul, la ville dont s'est emparé l'EI au début de son offensive fulgurante lancée en juin.
Selon Bashar Kiki, le chef du conseil provincial de Ninive, dont Mossoul est la capitale, les réserves en liquide des banques de la ville atteignaient avant cette offensive environ 400 millions de dollars.
Comment agit-il avec la population?
L'EI combine la terreur avec la fourniture de services sociaux aux populations qui sont sous sa coupe. Pour empêcher toute velléité de soulèvement et terroriser ses adversaires, il pratique la crucifixion, la décapitation, la flagellation ou la lapidation des femmes accusées d'adultère.
Pour donner encore plus de poids à ses agissements, il les diffusent sur les réseaux sociaux avec des images insoutenables.
L'EI a-t-il un avenir?
Pour Romain Caillet, le principal objectif à court et moyen terme cipal de l'EI est de consolider le califat, qu'il a doté de structures "étatiques" comme des ministères ou des tribunaux.
Monument historique dans la wilaya de Batna
Le Medghacen rayonnera de nouveau
le 14.09.14 | 10h00
Le mausolée millénaire Medghacen, longtemps négligé, un monument funéraire daté entre le IIIe et le IVe siècles (avant J.C) dans la wilaya de Batna, rayonnera de nouveau, et ce, grâce aux efforts déployés par l’association Les Amis Medghacen et la contribution de l’Union européenne du sud de la Méditerranée.
Un avis d’appel d’offres international a été lancé au début du mois en cours par Europaid, sous le pouvoir adjudicateur du ministère algérien de la Culture, pour la réalisation du programme d’appui de la protection et la valorisation du patrimoine culturel en Algérie. Outre les travaux d’urgence et mise en valeur du mausolée, ce programme, doté d’un budget de 22 millions d’euros, dont 1,3 million a été débloqué au profit du mausolée du Medghacen, inclut également les travaux de régénération urbaine et mise en valeur du système de fortification de La Casbah d’Alger, patrimoine mondial depuis 1992.
Ce marché, qui s’inscrit dans le cadre du programme «Patrimoine» de coopération entre l’Union européenne et l’Algérie, vise, en plus de la sécurisation et la protection du monument, la mise en valeur du site archéologique environnant. Ainsi, Azzedine Guerfi, président de
l’association Les Amis de Medghacen, envisage d’associer la société civile et fait appel aux trois communes voisines (El Maâdher, Boumia et Djerma) de mettre la main à la pâte. «La réalisation du projet sera un véritable pôle d’attraction pour les communes voisines et leur participation ne sera que bénéfique pour les habitants».
Une aubaine qui doit être également saisie par les secteurs de la Culture, ceux du Tourisme et de l’Artisanat ainsi que celui de l’Enseignement supérieur. Leur implication, nous dira le président de l’association, est plus que nécessaire : «Ce sont des secteurs sensibles et leur implication ouvrira la voie à des perspectives inestimables, d’autant que le projet prévoit la réalisation d’infrastructures tant pour l’accueil des visiteurs que pour leur confort.»
En effet, l’occasion permettra sans aucun doute à régénérer l’artisanat, à booster le tourisme et surtout à faire profiter, et d’une manière particulière, le secteur de l’éducation dans le domaine de la connaissance de notre histoire millénaire car, entre autres réalisations, la construction d’un musée y est prévue. L’organisation du marathon éponyme du monument a démontré on ne peut mieux l’impact sur la région. Un marathon international annuel, dont la quatrième édition a eu lieu au mois d’octobre de l’année écoulée, et donne rendez-vous pour la cinquième édition, le 11 octobre prochain, avec en prime une journée d’étude et une visite des lieux avec des experts.
Lounès Gribissa
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Malaisie: un avion de la Malaysia Airlines contraint de faire demi-tour
le 14.09.14 | 09h03
Un avion de la Malaysia Airlines, compagnie durement frappée ces derniers mois par deux catastrophes aériennes, a été contraint de faire demi-tour après son décollage en raison d'un défaut de son pilotage automatique.
Le vol MH198 à destination d'Hyderabad (Inde) a pu faire demi-tour et atterrir sans encombre tôt dimanche à Kuala Lumpur quatre heures après son décollage de la capitale malaisienne, a annoncé la compagnie aérienne dans un communiqué.
Le "défaut" constaté sur le Boeing 737-800 "n'a eu aucun impact sur la sécurité de l'appareil ou des passagers", affirme Malaysia Airlines. "Toutefois, par mesure de précaution, le pilote a décidé de faire demi-tour", ajoute la compagnie.
Le vol a été reporté à la journée de dimanche.
La Malaysia Airlines a subi deux catastrophes ces derniers mois.
Le 8 Mars, le vol MH370 s'est volatilisé peu après son départ de Kuala Lumpur à destination de Pékin avec 239 personnes à son bord. Cette disparition reste une énigme. Peu après son décollage, l'avion a changé radicalement de plan de vol, virant vers l'ouest, puis le sud, en direction de l'océan Indien où il serait tombé, à court de carburant.
Le 17 juillet, un autre Boeing de Malaysia Airlines, assurant la liaison Amsterdam-Kuala Lumpur, avait explosé en vol. Il s'est écrasé dans l'est de l'Ukraine, zone en guerre où combats entre forces loyalistes et séparatistes font rage. Kiev et les rebelles s'accusent mutuellement de l'avoir abattu. Il transportait 298 personnes, dont 193 ressortissants néerlandais.
AFP
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RND
La rentrée politique n’aura pas été sereine pour le Rassemblement national démocratique (RND). La maison RND connaît en effet des remous qui menacent de gagner en intensité les jours à venir. Abdelkader Bensalah voit ses choix contestés par une nuée agissante de cadres du Suite... |
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