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Economie
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Visite du Chef d’état-major des Armées françaises en Algérie
Points de vue divergents sur la Libye
le 17.09.14 | 10h00
La visite du chef d’état-major des armées françaises en Algérie n’a pas été commentée par la presse française.
Les conséquences d’une nouvelle intervention militaire en Libye seront désastreuses pour ce pays et pour le voisinage. Les effets de la première intervention de l’Otan qui a mis fin à la vie d’El Gueddafi et plongé la Libye dans une situation de chaos sécuritaire, sont là et n’ont pas fini d’alarmer toute la région, notamment à cause de l’incontrôlable mouvement des armes. Les ambitions françaises de renouveler une intervention militaire en Libye ont de quoi susciter bien des inquiétudes sur un embrasement qui risque de dépasser les frontières libyennes.
La dernière visite du chef d’état-major des armées françaises en Algérie avait donné lieu à bien des analyses de la part de la presse algérienne relayant le principe de non-intervention militaire algérienne hors de ses frontières. La presse française est restée, quant à elle, bien avare en articles sur cette visite intervenant dans un contexte où la France tente de faire rallier les pays du Maghreb à son expédition libyenne. Le niet d’Alger exprimé par son chef de la diplomatie, Ramtane Lamamra, et son offre de dialogue à tenir en Algérie entre les Libyens ne sont pas pour étonner la partie française. Mais au-delà de cette réponse prévisible et qui a sans doute touché les portes de l’Elysée avant qu’elle ne soit délivrée à la presse, il serait utile de noter que le choix de participer ou non à une intervention militaire ne se décide pas lors de la visite d’un chef des armées.
Ces décisions se prennent, du moins du côté français, au niveau politique ; le chef des armées est pour sa part concerné par les aspects opérationnels. D’où l’interrogation sur l’objet réel de la visite du général Pierre de Villiers en Algérie (Alger et Biskra) pendant que Lamamra affirmait que l’Algérie ne fera pas partie de l’expédition militaire en Libye. De Villiers a-t-il été invité à livrer les intentions de l’intervention technique en Libye ou est-il venu demander aux Algériens une assistance extra-muros, c’est-à-dire en dehors des frontières libyennes en cas d’opération militaire dans le pays voisin ? Le silence assourdissant de la presse française n’apportant pas de réponse, a été habillé par deux sites anglophones, l’un est turc, World Bulletin, et le deuxième est moyen-oriental, Middleeast Monitor, qui se sont intéressés à la visite du responsable militaire français en Algérie et ont cité une source diplomatique algérienne anonyme sur le sujet.
«Les officiels algériens désirent discuter avec le chef des armées français, Pierre de Villiers, de garanties permettant d’éviter de cibler des civils, si intervention militaire occidentale il y a, et le déploiement d’une force capable de préserver la sécurité pour les Libyens une fois l’intervention terminée», indique le site turc World Bulletin en citant un diplomate anonyme s’exprimant à l’agence turque Anadolu. Ce diplomate aurait déclaré que l’Algérie avait conditionné son appui à l’opération si ces deux exigences étaient garanties. Et d’ajouter : «L’Algérie n’est pas convaincue qu’une intervention militaire agirait en faveur de la stabilité en Libye», en rappelant l’anarchie et l’instabilité régnant dans ce pays voisin depuis la dernière intervention de l’Otan en 2011.
La même source précise en outre que : «L’Algérie craint que le degré de violence connaisse une hausse avec une nouvelle intervention militaire ce qui pourrait avoir des conséquences sur la sécurité dans la région du Maghreb.» Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait suggéré que les troupes françaises postées au Mali seraient mises à contribution pour intervenir en Libye. La question est de savoir si l’Algérie permettra une nouvelle fois le survol de son territoire pour ces troupes postées au Mali en partance vers la Libye ou bien ira-t-elle jusqu’à permettre un passage terrestre ?
Une marche de supporters de la JSK à Tizi Ouzou pour protester...
Des centaines de supporters de la JSK ont organisé, hier, une marche à Tizi Ouzou pour dénoncer les sanctions prises à l’encontre de leur club, après la mort tragique du joueur Albert Ebossé, d’origine camerounaise, survenue le 23 août dernier au stade du 1er Novembre, après un match ayant opposé le club kabyle à l’USM Alger.
Les premières sanctions infligées au club sont tombées jeudi dernier. Le stade de Tizi Ouzou est suspendu jusqu’à la fin de la saison sportive 2014-2015 et la JSK est privée de ses supporters lors de ses déplacements. Les matchs se joueront à huis clos jusqu’à la fin de l’aller. Ainsi, l’action d’hier a été entamée par un rassemblement devant le stade du 1er Novembre.=
Alors que le professeur Zitouni, chargé par le président de la République de faire le suivi et l’évaluation du Plan national cancer 2015-2019, est sur le point de finaliser son document qui sera remis d’ici un mois aux autorités concernées, le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, instruit les directeurs de la santé de wilaya (DSP) pour mettre en œuvre ce plan cancer.
Comment vont-ils procéder pour justement mettre en œuvre un plan qui n’est qu’au stade de propositions ? Lesquelles doivent se traduire par des actions concrètes sur le terrain sachant que chaque chapitre nécessite un financement, une organisation et une évaluation. «Le Plan cancer 2015-2019 doit être appliqué par l’ensemble des DSP du pays, selon un échéancier qui doit être prêt au plus tard au début du mois d’octobre», a précisé M. Boudiaf lors d’une réunion de coordination au sujet du Plan cancer, a rapporté l’APS. Une réunion à laquelle la presse indépendante n’a pas été conviée. Le ministre de la Santé entend mettre facilement en œuvre ce plan parce que, selon lui, il y a eu «création de centres anti-cancer, l’importation d’accélérateurs pour la radiothérapie et à travers le dépistage précoce des cancers, la prévention et la sensibilisation sur la pathologie».
Pour le moment rien de tout cela n’est encore acquis si ce n’est que quelques centres anticancer qui attendent toujours les spécialistes. D’ailleurs, lors de cette réunion et selon toujours l’APS, le professeur Zitouni a insisté sur le dépistage précoce du cancer, rappelant que la maladie est guérissable à 100% lorsqu’elle est traitée à temps. Le professeur a aussi appelé à la mobilisation dynamique de tous les acteurs concernés, à travers tout le territoire, soulignant que le problème majeur ne réside pas dans le manque d’infrastructures, mais dans l’organisation, la gestion et la formation du personnel soignant. Il a ainsi résumé la vraie problématique à laquelle le ministre de la Santé doit s’atteler avant toute chose et éviter de mettre la charrue avant les bœufs.
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Le climat a provoqué le déplacement de trois fois plus de personnes que les conflits
le 17.09.14 | 13h31 | mis à jour le 17.09.14 | 14h36
Des cyclistes à Yutian, à 100km à l'est de Pekin, le 18 juillet 2006
Les catastrophes naturelles ont provoqué en 2013 le déplacement de trois fois plus de personnes que les conflits, ce qui prouve l'urgence à s'attaquer au changement climatique, indique mercredi une étude. Selon le Norwegian Refugee Council (NRC, Conseil norvégien pour les réfugiés), une organisation indépendante spécialisée dans l'aide d'urgence, 22 millions de personnes ont été déplacées en 2013 en raison des désastres naturels. Le rapport de l'association humanitaire est publié avant le sommet sur le climat qui aura lieu mardi prochain au siège des Nations unies à New York. Le problème est en train de s'aggraver avec deux fois plus de déplacés dans le monde que dans les années 1970, ajoute le rapport, qui l'explique par la montée de l'urbanisation lors des 40 dernières années dans les pays les plus vulnérables. Le NRC, dirigé par Jan Egeland, ancien coordonnateur de l'ONU pour l'aide d'urgence, a appelé les politiques à faire de cette question des déplacés une priorité, à l'occasion des discussions en vue d'un accord sur le changement climatique en 2015. "Les gouvernements doivent s'assurer que les projets et les donateurs soient attentifs à ce risque grandissant des déplacements, en facilitant les migrations et en prévoyant des relogements d'une façon qui respecte les populations vulnérables", suggère le rapport. L'étude pointe les résultats des études du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), qui estime que l'activité humaine est responsable du nombre croissant de ces désastres. Plus de 80% des personnes déplacées par les catastrophes naturelles l'an dernier se trouvaient en Asie, ajoute-t-elle. Les Philippines ont subi l'an dernier les catastrophes les plus sérieuses, avec les typhons Haiyan (ou Yolanda) et Trami qui, à eux deux, ont déplacé 5,8 millions de personnes. Par rapport à la taille de leur population, huit des 20 catastrophes les plus graves ont eu lieu en Afrique sub-saharienne, ajoute le rapport, selon lequel l'Afrique risque de plus en plus d'être touchée en raison de la croissance plus forte qu'ailleurs de sa population. Les nations riches ne sont pas épargnées, comme le Japon avec le typhon qui a touché la région de Chubu (centre), les Etats-Unis avec les tornades dans l'Oklahoma (sud), et le Canada avec les inondations en Alberta (ouest) qui ont déplacé ensemble 600.000 personnes. Le rapport alerte également sur les risques naturels dans les régions en conflit, avec les inondations survenues en 2010 au Pakistan.
AFP
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LOUISA HANOUNE QUALIFIE LE PROJET DE CODE DU TRAVAIL DE «MOYENÂGEUX» ET MENACE «La grève générale si...»
Moyenâgeux, déclarant la guerre aux travailleurs et non amendable. Autant de qualificatifs choisis par Louisa Hanoune pour décrire l’avant-projet de loi portant code du travail. Un texte contre lequel, promet-elle, une grande mobilisation sera organisée avec le soutien de l’UGTA. Le recours à la grève générale n’est pasSuite...
Des sanctions «sévères» attendent les commerçants réquisitionnés et qui n’assureront pas des permanences notamment lors des deux jours de l’Aïd-El-Adha. C’est ce que le ministère du Commerce promet pour les commerçants contrevenants. En outre, le nombre des commerçants concernés par cette obligation légale (près de 15 700 commerçants réquisitionnés durant l’Aid-El-Fitr) devrait être augmenté au moins de 30%. Et cela même si les auteurs d’infraction ont été très peu nombreux (seulement 135 commerçants qui ont fermé leurs locaux indument et 64 pour des motifs justifiés) durant l’Aïd-El-Fitr. Toutefois, Amara Benyounès n’a pas manqué de relever que le nombre d’infractions a été assez élevé dans plusieurs grandes villes. En ce sens, il appellera ses cadres centraux et directeurs de commerce locaux à «être absolument intraitables», dans la mesure où «il y va de la crédibilité de l’Etat». De même qu’Amara Benyounès appellera les cadres sectoriels à «assumer vos responsabilités» dans l’amélioration du cadre commercial, concernant l’interdiction d’exposition libre de produits alimentaires périssables. Au-delà de la liberté de commercer, c’est la santé publique qui prime, relèvera le ministre qui estime que la situation devient intolérable et donne «une image de sous-développement, de manque d’autorité de l’état». Ainsi, il appellera à «récupérer» les trottoirs et à appliquer la réglementation. C. B.
Moyenâgeux, déclarant la guerre aux travailleurs et non amendable. Autant de qualificatifs choisis par Louisa Hanoune pour décrire l’avant-projet de loi portant code du travail. Un texte contre lequel, promet-elle, une grande mobilisation sera organisée avec le soutien de l’UGTA. Le recours à la grève générale n’est pas exclu. Nawal Imès - Alger (Le Soir) C’est une Louisa Hanoune outrée par les dispositions de l’avant-projet de loi du code du travail qui animait hier une conférence de presse. Aucun article dudit texte ne trouve grâce aux yeux de la secrétaire générale du Parti des travailleurs qui y voit un retour en force de l’indigénat. Louisa Hanoune s’est demandée quel centre de décision avait fini par donner son aval pour un texte resté longtemps dans les tiroirs. Même lorsque le pays subissait les pires pressions de la part du FMI, dit-elle, l’Algérie n’avait pas adopté des lois scélérates de ce type. Le projet de code du travail, affirme Hanoune, ne prend en compte aucune référence à la Constitution qui garantit les droits fondamentaux des travailleurs. «Une sauvagerie», selon Hanoune et un choix idéologique en droite ligne avec la philosophie de l’adhésion à l’OMC ; d’ailleurs elle pense qu’il ne s’agit pas d’un texte écrit par des Algériens. La secrétaire générale du Parti des travailleurs affirme qu’il ne s’agit pas d’un code amendable puisqu’il doit tout simplement être retiré. Pour arriver à ce retrait, le PT compte sur une riposte et une mobilisation à grande échelle avec la Centrale syndicale. Il n’est pas exclu d’aller vers une grève générale pour exiger que le gouvernement fasse marche arrière. Ce n’est pas le seul texte qui révolte Hanoune puisque la loi sanitaire est loin d’être approuvée par Hanoune car, dit-elle, consacre le désengagement de l’Etat et menace le droit à la santé pour tous les citoyens. Tous les secteurs souffrent, selon elle, de la mainmise d’une maffia qui a fait du gré à gré une tradition. Interrogée au sujet de la révision de la Constitution, Hanoune a répondu que personne dans toutes les sphères du pouvoir n’était en mesure de dire si la révision de la Constitution passera par un référendum ou si elle sera soumise aux parlementaires. N. I.
La grève des intendants affiliés à l’Unpef se poursuit sur le territoire national, perturbant notamment la vente des livres scolaires, en cette période de rentrée. Le syndicat dénonce, néanmoins, le fait que la tutelle ait eu recours aux réquisitions pour que le travail soit accompli en dépit du fait que la procédure ne soit pas légale, expliquent-ils. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) Depuis la rentrée scolaire, des actes administratifs et notamment la vente des manuels scolaires sont perturbés par une grève nationale et illimitée des intendants affiliés au syndicat Unpef dans un grand nombre d’établissements. Selon le porte-parole du syndicat, la grève est largement suivie et les intendants déterminés à obtenir gain de cause. Le bras de fer se poursuit donc entre le ministère de l’Education et les syndicalistes qui estiment que la première responsable du secteur n’a pas entamé de discussions avec eux depuis le début du débrayage. «La ministre de l’Education ne nous a pas appelés pour un dialogue et notre grève reste ouverte», déclare M. Amraoui porte-parole de l’Unpef. Ainsi et au grand désarroi des parents d’élèves, de longues chaînes se forment au niveau des établissements scolaires et des points de vente de l’Office national des publications scolaires (ONPS). La situation ne risque pas de s’arranger puisque les grévistes dénoncent le fait que la tutelle ait eu recours à des réquisitions dans le but d’assurer le déroulement des activités courantes dont la vente des manuels scolaires. «Il a été demandé aux directeurs de l’éducation sur le territoire national de faire des réquisitions. Cette procédure va à l’encontre de la loi. Il n’est possible de faire des réquisitions que dans le cas de l’organisation des examens officiels», explique M. Amraoui. Ce dernier dénonce ainsi le refus du droit à la grève. Parmi les revendications des grévistes, figurent la prime de pédagogie et celle du rendement. Ils demandent aussi l’actualisation de l’arrêté ministériel n°829 du 13 novembre 1991 portant fonctions et missions des personnels des services économiques du secteur de l’éducation. Ils exigent, aussi, la révision du statut particulier des travailleurs de l’éducation modifiant et complétant le décret exécutif 08/315, pour qu’il soit possible de consacrer l’équilibre entre les catégories et les corps du secteur. F.-Z. B.
Les joueurs de la sélection du Malawi de football vêtiront un maillot d'un nouvel équipementier face à l'Algérie, le 11 octobre à Blantyre, en match comptant pour la 3e journée (Gr B) des qualifications à la Coupe d'Afrique des nations CAN 2015, rapporte la presse locale. La fédération du Malawi (FAM) signera le 7 octobre un contrat avec la firme sportive Umbro, après la fin de son engagement avec Puma, précise la même source. «Ce nouvel équipementier sera le sponsor technique officiel de l'équipe nationale pour les trois prochaines années», a indiqué le président de la fédération, Walter Nyamilandu. Le premier responsable de la FAM a précisé que l'accord conclu avec Umbro «pourrait s'étendre aux autres sélections». Battu lors de la première journée par le Mali à Bamako (2-0), le Malawi, dirigé par le sélectionneur Young Chimodzi, s'est racheté ensuite en s'imposant à domicile face à l'Ethiopie (3-2). Dans l'autre match du groupe B de cette 3e journée, l'Ethiopie accueillera le Mali à Addis-Abeba.
Le football algérien a perdu, lundi, une de ses figures marquantes avec le décès à Alger de l'ancien sélectionneur national Smaïn Khabatou à l'âge de 94 ans. «Ammi Smaïn» comme on aime l'appeler, a été victime d'un malaise cardiaque dimanche soir en son domicile situé au quartier les Sources (Alger) nécessitant son transfert au CNMS, à Clairval. Il a rendu l'âme vers 17h au domicile de son fils à Aïn Naâdja (est d'Alger). Hier, à son enterrement au cimetière de Sidi-Yahia (Hydra), des centaines de visages connus sur la scène footballistique sont venus lui rendre un dernier hommage. Tellement l’homme, malgré son éclipse volontaire, reste une sommité dans le monde du football et de la vie publique à Alger et à travers le pays. Véritable encyclopédie du football, au vu de ses immenses connaissances dans cette discipline, Khabatou né le 28 septembre 1920 à Mizrana, près de Tigzirt (Tizi-Ouzou) a marqué de son empreinte le sport roi en Algérie. Khabatou a eu l'honneur, au lendemain de l'Indépendance, de prendre les destinées de la première équipe nationale algérienne, avec le défunt Mustapha Al-Kamal. Ancien footballeur, il a signé sa première licence à l'âge de quinze ans (1935) en tant que minime au Stade algérien de Belcourt, où il reste jusqu'à 1938, année où il décroche le titre de champion d'Alger. Il est recruté ensuite par le MC Alger où il brilla de mille feux aux côtés des Albort, Firoud, Kaddouris, Missoum, Branki, Kheloui, Berzig, Kerrarssi. En 1951, il quitte le Mouloudia avec beaucoup de peine, suite à un différend avec un responsable, et opte pour l'autre club musulman, l'USM Blida. Il devient alors l'entraîneur-joueur respecté et apprécié de tous. Le regretté Smaïn Khabatou avait suivi plusieurs stages de formation d’entraîneur dont celui d’entraîneur-instructeur (3e degré) en 1948 organisé par la FFF à Reims. Il se distingua de brillante manière en se classant 6e d’une promotion composée de 153 candidats parmi lesquels le célèbre coach italien Heleno Herrera, major de la promotion, les Français Georges Boulogne, Albert Batteux, Lucien Leduc, Jean Snella etc. C’est grâce à cette formation qu’il se voit confié à maintes reprises la direction des stages dans le Maghreb et même en France. A l’Indépendance, Khabatou a été désigné co-entraîneur avec Kader Firoud de la première équipe EN algérienne indépendante. Il était sur le banc de touche lors du premier match amical contre la Bulgarie le 6 janvier 1963 à l’ex-stade municipal d’El-Annassers (actuel stade du 20-Août d’Alger). Après la nomination de Kader Firoud comme directeur des Sports au ministère de la Jeunesse et des Sports, Smaïn Khabatou prendra, seul, les destinées des Verts et ce, jusqu’en juillet 1964. Avec à son actif, cette éclatante victoire de l’Algérie devant la RFA (2-0) au stade municipal d’Alger, le 1er janvier 1964. Depuis, il eut également à encadrer l’USMB, le MCA et l’OMR, mais aussi le WA Boufarik et d’autres clubs algériens à qui il offrira conseils et aide technique. Mais c'est le MCA qui accapare toute sa vie de sportif ornée de ce titre africain, en 1976, avec les Vert et Rouge au détriment du grand Hafia Conakry.
Première mesure prise dans le cadre de la rénovation et de l’embellissement de la capitale : un seul…
… mouton par balcon !
«Le Bureau politique du FLN a pris acte de la volonté du Président Bouteflika au sujet de Belkhadem.» Je veux mon n’veu ! Bien sûr que le FLN prend acte. Non seulement, il prend acte, mais en plus, il ne le prend pas n’importe comment cet acte. Il le bichonne. Il le caresse. Il lui chante des louanges à l’oreille, car comme tout le monde le sait, un acte présidentiel, ça a des oreilles. ça a même des pieds, au cas où la chanson murmurée à ses pavillons ne lui conviendrait pas et qu’il faudrait alors vite botter le train au chanteur, au musicien. Quel beau moment de sincérité tout de même lorsqu’à peine sorti de son commissariat parisien, Si Amar se plante devant les journalistes et leur affirme sans trembler du tambourin : «Maintenant, j’espère que les gens vont comprendre que le FLN ne fonctionne pas sur des injonctions extérieures !» Cet homme a peut-être fait carrière dans la danse et le chant, au début. Je trouve cependant qu’il est passé à côté d’une immense carrière d’auteur comique, de comédien de dimension mondiale. Jurer que le FLN n’obéit à aucune injonction extérieure au moment T, à la seconde près où Abdekka ordonne à Amar-Neuilly de rentrer au bled pour régler son compte à Belkhadem, c’est du grand art, c’est Louis de Funès qui fourgue de la mauvaise viande de contrebande à Gabin et Bourvil dans la Grande Vadrouille ! Et que l’on ne vienne surtout pas me dire que Abdekka est «Président d’honneur» du Front ! Foutaises ! Laissez-moi à mon extase devant le culot de Saâdani ! L’occasion est tellement rare de s’émouvoir devant le talent de nos hommes politiques, que là, je ne vais pas m’en priver. D’autant plus que dans la foulée, le même Si Amar en rajoute une couche en affirmant que le FLN veut « contribuer à bâtir un Etat de droit ». Allez savoir pourquoi dans ce segment de phrase, je ne retiens que le verbe «bâtir» ? C’est ça les hommes qu’il faut pour ce pays. Ils ont le bâti dans le sang. Ils respirent la pierre, la bonne pierre ! La pierre pas philosophale pour un sou mais qui a cet avantage de se transmettre aux enfants, et dont la valeur avec le temps ferait pâlir de jalousie le meilleur des vins. Non ! Rien à redire ! Cet homme a la classe ! Et si j’ai un souhait, un seul, il est tout simple, tout bête. Vous m’avez enlevé Belkhadem, brutalement arraché l’Empastillé pendant mon congé. S’il vous plaît, laissez-moi encore un peu, beaucoup, à la folie, éperdument mon p’tit Amar ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.