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Mercredi 24 Septembre 2014
Mercredi 17 Septembre 2014
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Incertitude sur le sort d'Hervé Gourdel Mobilisation des forces de l’ANP qui encerclent la région des Ouacifs et fermeté affichée par les autorités... |
Un ressortissant français enlevé en Kabylie
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Incertitude sur le sort d'Hervé Gourdel
Mobilisation des forces de l’ANP qui encerclent la région des Ouacifs et fermeté affichée par les autorités...
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Important dispositif sécuritaire en haute-kabylie
Incertitude sur le sort d’Hervé Gourdel
le 24.09.14 | 10h00
Mobilisation des forces de l’ANP qui encerclent la région des Ouacifs et fermeté affichée par les autorités françaises de ne «céder à aucun chantage».
L’enlèvement du touriste français Hervé Gourdel, dans la commune d’Akbil, au pied du Djurdjura, place l’Algérie sous les feux des projecteurs avec l’apparition spectaculaire de la branche locale de l’Etat islamique. Une course contre la montre est engagée pour sauver l’otage des mains de ses ravisseurs. Les forces de l’ANP stationnées dans les régions de Bouira et Tizi Ouzou sont en état d’alerte et passent au peigne fin le massif montagneux. Les militaires comme les habitants de la région sont soumis à une rude épreuve qui risque de s’éterniser. L’ultimatum de 24 heures donné par les ravisseurs ne semble pas faire fléchir la position de la France, engagée militairement en Irak contre l’Etat islamique et dont les ressortissants sont directement visés par les groupuscules inféodés à la nébuleuse d’Abou Bakr Al Baghdadi.
A partir de New York, le chef de l’Etat français, François Hollande, s’est dit «ferme» et ne cèdera devant aucun chantage : «Aussi grave soit cette situation, nous ne céderons à aucun chantage, aucune pression, aucun ultimatum, fut-il le plus odieux, le plus abject.» M. Hollande, dont le pays est en première ligne du combat contre l’EIIL en Irak, place tout son espoir en les forces de sécurité algériennes pour la libération d’Hervé Gourdel. «J’ai pleine confiance en les forces de sécurité algériennes pour que tout soit fait pour que nous retrouvions notre compatriote», a-t-il assuré.
Un signe de rapprochement accru entre Alger et Paris en matière de coopération sécuritaire, qui s’est solidifiée depuis l’intervention militaire au Mali puis lors de l’attaque du site gazier de Tiguentourine, en janvier 2013. «La coopération est totale entre la France et l’Algérie à tous les niveaux pour tenter de retrouver et de faire libérer notre compatriote. Nos services sont en contact permanent et les autorités algériennes agissent avec notre plein soutien», a réaffirmé le chef de l’Etat français, qui s’est entretenu lundi soir avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
Alger, dont l’armée est fortement sollicitée pour plus d’efforts de guerre tout au long des frontières instables du sud et de l’est en raison d’un voisinage enlisé dans des conflits violents, a minimisé la menace de l’irruption d’un groupe terroriste qui allait faire allégeance à l’Etat islamique. L’enlèvement d’Hervé Gourdel donne l’alerte. Des spécialistes des mouvements islamistes radicaux mettaient en garde contre les métamorphoses des groupes djihadistes locaux à chaque mutation de la galaxie terroriste internationale.
Terroristes «post-kamikazes»
Pour le journaliste H’mida Ayachi, spécialiste de l’islamisme radical, «c’était le cas avec le GSPC, en perte de vitesse, qui s’est rallié à Al Qaîda en devenant AQMI, suivi d’un changement de la stratégie de la violence en adoptant les attentats kamikazes comme mode opératoire. Avec l’apparition de Daech, nous assistons à une génération de terrorisme post-kamikaze». M. Ayachi estime que l’enlèvement du ressortissant français s’inscrit dans cette stratégie qui a pour objectif «de frapper les esprit en réussissant un coup spectaculaire aux retombées médiatiques considérables. Il s’agit fort probablement d’un groupuscule sans background idéologique, mais versé dans une logique nihiliste qui signe son allégeance à Daech et va s’employer à recruter d’autres éléments djihadistes».
H’mida Ayachi fait remarquer également que le chef de Jund Al Khilafah, Abdelmalek Gouri alias Khaled Abou Selmane, marque la naissance d’un nouveau «profil de djihadistes issu de la période de la concorde civile et de la réconciliation nationale». Et c’est justement, en grande partie, la politique dite de réconciliation qui a induit un relâchement des troupes militaires et le désespoir des groupes d’autodéfense qui s’estiment abandonnés par l’Etat, voire trahis, en accordant une amnistie aux terroristes sans passer par la vérité et la justice.
En Kabylie, les gens se posent d’innombrables questions sur la persistance de l’activité terroriste et la recrudescence des actes d’enlèvement depuis 2006. Tandis que le terrorisme atteignait son apogée, la région, qui avait pu dresser une muraille solide contre le péril obscurantiste, se retrouve paradoxalement «fief» des groupuscules djihadistes lorsque la violence a baissé considérablement partout ailleurs dans le pays. Le cycle infernal des kidnappings dans lequel est engluée la Kabylie n’a pas amené les autorités politiques et sécuritaires du pays à mettre en place une stratégie efficace – en dépit d’un quadrillage militaire – pour venir à bout des poches du terrorisme, estimé «résiduel» dès l’arrivée de Bouteflika au pouvoir. Les familles de victimes de kidnapping ne pouvaient compter que sur la mobilisation citoyenne qui a souvent vaincu.
L’enlèvement d’un ressortissant français modifie complètement la donne et la pression sur l’Algérie change de nature. Elle devient internationale. Cela va-t-il déboucher sur une réorientation substantielle et ferme de la politique vis-à-vis du terrorisme, dans un contexte marqué par un engagement militaire international visant à «anéantir» les sanctuaires du terrorisme ?
Hacen Ouali
Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL)
Curieuse ascension d’une nébuleuse terroriste
le 24.09.14 | 10h00
Lorsqu’elle a proclamé la naissance de l’Etat islamique en Irak, le 29 juin 2014, l’organisation terroriste Daech ne faisait qu’entériner ce qu’elle avait commencé en 2006, à travers la fusion de cinq groupes d’Al Qaîda, activant en Irak, avec une trentaine de tribus sunnites de la région d’Al Anbar, située à l’ouest de l’Irak, mais aussi sur toute la bande frontalière avec la Syrie et la Turquie, pour créer le conseil consultatif des moudjahidine (en Irak), qui, lui-même, va proclamer pour la première fois, l’Etat islamique en Irak (EI).
Le groupe adopte la stratégie de la terre brûlée, avance sur les terres irakiennes en ne laissant derrière lui que des cadavres et de la dévastation, sans pour autant susciter l’inquiétude de l’Occident. Six ans plus tard, EI rallie à ses troupes des branches d’Al Qaîda et étend son hégémonie jusqu’en Syrie où la rébellion islamiste bat son plein. Au mois d’avril 2013, EI devient «Dawla islamiya fil Irak oua Al Sham», c’est-à-dire «Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL)», plus connu sous le nom de Daech et dont le chef, qui se déclare successeur du Prophète, porte comme pseudonyme Abou Bakr Al Baghdadi Al Husseini Al Quraichi, et se fait appeler Ibrahim.
Profitant de la défection de l’armée irakienne et du chaos qui règne en Syrie, il arrive en temps record à conquérir des villes entières. Avec une barbarie inouïe, ses troupes tuent les chiites, lapident les femmes, détruisent les mosquées, les églises et les mausolées et obligent les chrétiens à se convertir à l’islam ou à payer la djizia (impôt) sous peine d’exécution. En bref, le monde découvre un nouveau monstre qui ne cesse de prendre de l’ampleur. L’inquiétude s’installe au sein d’Al Qaîda, qui refuse que le Front Al Nosra, soit phagocyté par l’EI.
Dans un communiqué publié en juin 2013, Aymane Zaouahiri demande à Daech de renoncer à la Syrie sous peine de représailles. Les deux groupes n’ont plus les mêmes objectifs. Pour Daech, la guerre doit être menée contre les chiites et les Iraniens, alors que pour Al Qaîda, elle doit être dirigée contre les Américains, les Israéliens et les Occidentaux. Sur le terrain, les victimes sont principalement des musulmans notamment chiites.
En Syrie, le Front Al Nosra perd des dizaines d’hommes, tués par les membres de Daech, Puissamment armé et bien encadré par des troupes aguerries et visiblement entraînées, auxquelles se sont joints des contingents d’au moins 10 000 djihadistes venus d’une cinquantaine de pays d’Europe, d’Asie, d’Afrique et des monarchies du Golfe, financièrement, Daech devient une organisation des riches grâce à la générosité des pays du Golfe, de la Turquie, de certains Etats occidentaux, mais aussi aux puits de pétrole qu’elle contrôle en Syrie, le trafic d’armes et de carburant et les impôts qu’elle lève dans les zones sous sa responsabilité. De nombreux groupes djihadistes à travers le monde, comme en Tunisie, Libye et Algérie, lui ont fait allégeance sans pour autant la rallier.
Aujourd’hui, aussi bien sa puissance que son hégémonie sur une région riche en pétrole suscitent des interrogations. Certains la voient comme une création américaine pour justifier une intervention en Syrie, étant donné que celle-ci (intervention) ne peut être validée par l’ONU en raison du veto russe, faire tomber Bachar Al Assad et secouer le régime iranien. D’autres par contre, pensent que Daech a été enfanté par les monarchies du Golfe dans le but de l’utiliser contre l’ennemi commun, qu’est l’Iran. Mais, quels que soient ses parrains, Daech et sa stratégie de terreur rappellent le sinistre GIA (Groupe islamiste armé) en Algérie, cette organisation sanguinaire qui a endeuillé le pays durant toute une décennie et, étrangement, avec l’aide des mêmes monarchies du Golfe…
Salima Tlemçani
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الأربعاء 29 ذو القعدة 1435 ه
الأربعاء 29 ذو القعدة 1435 ه
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Sellal s’entretient avec François Hollande
Où est passé Bouteflika ?
le 24.09.14 | 10h00
L’absence du président Abdelaziz Bouteflika se fait encore remarquer. Comme ce fut le cas pour l’épisode tragique de la prise d’otages de Tiguentourine, à Illizi, le chef de l’Etat n’apparaît pas non plus à l’occasion de l’enlèvement du ressortissant français, Hervé Gourdel, survenu dimanche soir sur les hauteurs du Djurdjura.
Curieusement, c’est le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui assume l’une des missions présidentielles, en l’occurrence l’entretien téléphonique avec le chef de l’Etat français, François Hollande. «Suite à l’enlèvement du citoyen français en Kabylie, le président François Hollande a eu un entretien téléphonique avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal», indiquait un communiqué de l’ambassade de France à Alger rendu public lundi soir. «La coopération est totale entre la France et l’Algérie à tous les niveaux pour tenter de faire libérer notre compatriote. Nos services sont en contact permanent avec les autorités algériennes», ajoutait la même source.
Où est passé le président Bouteflika ? Pourquoi est-ce le Premier ministre qui a été chargé de communiquer avec François Hollande ?
Madjid Makedhi
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ENLÈVEMENT DU TOURISTE FRANÇAIS À TIKJDA Vingt-quatre heures après la confirmation du kidnapping du Français Hervé Gourdel par le groupe terroriste dans la forêt d’Ath-Ouaâbane, wilaya de Tizi-Ouzou, nous nous sommes déplacés vers la région de Tikjda, au Centre national des sports et loisirs de Tikjda (CNSLT), pour essayer de reconstituer le puzzle de ce kidnapping. Sur place et alors que le CNSLT était quasiment Suite... |
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