269-/-ACTUALITÉS Du Samedi 23 Septembre 2017
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Samedi 23 Septembre 2017
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Algérie - Prévisions météo : Samedi 23 septembre 2017
السبت 23 سبتمبر 2017 م
السبت 02 محرم 1439 ه
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ACTUALITÉ

Il loue les réalisations du président Bouteflika : Le discours à géométrie variable d’Ouyahia
La planche à billets, la solution extrême
Projet de loi de finances 2018 : Le budget d’équipement sera revu à la hausse
Brahim Guendouzi. professeur d’économie : «Le financement non conventionnel doit être encadré et limité»
Attaque en règle contre l’opposition
Attaques contre la ministre de l’éducation : Ouyahia dénonce une «inquisition»
Point de vue : S’en tenir à la règle de droit
Une enquête du ciddef lève le voile sur le recul du recours à la contraception : Le taux de natalité est passé de 2,1 à 2,6% en moins de 10 ans
Nadia Aït Zaï. Directrice du Ciddef : «La politique des mesures contraceptives et de l’espacement des naissance a échoué»
Béjaïa : La LADDH interdite de tenir son université d’automne
SPORTS

BF - FAF : Alcaraz stop et fin ?
Meddane au Cameroun pour préparer le séjour des Verts
Ligue des champions d’Afrique. USMA - Ferroviario (18h30) : Des Usmistes confiants
Le coin du referee : La «gestion» de l’arbitrage à la base en débat
ESS - JSS : Faux pas interdit
Coupe de la CAF : Le MCA à pieds d’œuvre en Tunisie
ECONOMIE

BNP Paribas El Djazaïr : Cap sur la banque digitale
Transport : Un secteur qui tourne en rond
Farid Yaker. Président du Forum France-Algérie : Nous voulons encourager toutes les initiatives citoyennes positives
Les réserves de change de l'Algérie à 103 milliards de dollars à fin août 2017
Rencontres économiques de l’IMA : Cevital veut faire de l’Algérie l’usine de l’Afrique et de la Méditerranée
Ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels : Collaboration étroite avec le secteur du Tourisme
INTERNATIONAL

Kurdistan : Comprendre les enjeux du référendum kurde
Conflit palestino-israélien : Mahmoud Abbas prend l’ONU à témoin
Crise des Rohingyas : Attaque et accident compliquent l’aide humanitaire
En bref…
Le président américain promet de mener la vie dure à Téhéran : Trump met l’Iran dans sa ligne de mire
Drame des Rohingyas : La Birmanie sourde aux appels de l’ONU
CULTURE

Abbad Mohamed. Directeur de l’Institut régional de formation musicale d’Oran : Il existe un réel engouement pour la musique classique
Avant-première du long métrage En Attendant les hirondelles, de Karim Moussaoui : Tourments de trois personnages
Bandes dessinées : L’Histoire de l’Algérie, de l’antiquité à l’indépendance
Zaki Project : Un projet musical ouvert, sans garde-fou
Massar 1 : Artistes sur la route...
Le Fibda fête ses dix ans
RÉGION EST

Des salaires dépassant 270 000 DA pour les gestionnaires des EPIC de la commune de Constantine : Le silence complice du maire Mohamed Rira

Aéroport de Sétif : L’extension de l’aérogare fait son chemin
Boulevard du 1er Novembre 1954 (Annaba) : Les habitants satisfaits de la réhabilitation des trottoirs et de l’éclairage public
Filière de l’apiculture à Jijel : Une saison calamiteuse
Skikda : Protestations tous azimuts
Rentrée scolaire à Batna : Surcharge des classes et manque de personnel
Bureau de suivi des projets urbanistiques à Biskra : Les travailleurs craignent la dissolution
Le wali de Ssouk Ahras rencontre des habitants de Mechroha : «Le citoyen doit s’impliquer dans la gestion des affaires courantes»
RÉGION OUEST

Oran : Une nouvelle cité AADL sans aucune commodité
Mostaganem : Les chantiers qui attendent le nouveau wali
Chlef : Les cinq hôpitaux en préfabriqué sombrent dans la décrépitude
Tlemcen : Le centre anticancer enfin doté d’une radiothérapie
Faubourg Sidi Djillali à Sidi Bel Abbès : Des travaux d’aménagement d’une cité décriés
Mascara : Des écoliers en danger à Mamounia
Tiaret : Un mort et quatre blessés dans un gigantesque incendie
Hammam Bou Hadjar (Aïn Témouchent) : La spoliation d’une commune par l’ex-wali au profit de l’affairisme
RÉGION KABYLIE

Tizi Ouzou : Réhabilitation de dix résidences universitaires
Béjaïa : La LADDH interdite de tenir son université d’automne
Haïzer (Bouira) : La livraison des logements suspendue
Wilaya de Boumerdès : Carences dans le transport scolaire
Protestation à la SDC
RÉGION CENTRE

Gestion des déchets ménagers : ExtraNet, la solution durable
Tipasa : Intenses préparatifs pour la campagne labours-semailles
Blida : Les défis qui attendent le wali
Un cri de détresse de l’association EL-OUNS
RÉGION SUD
Tamanrasset : Une commission d’enquête ministérielle dépêchée à la Duch
La ministre de l’éducation nationale à Ouargla : «Oui, il y a surcharge des classes, mais la solution est aussi pédagogique»
Ghardaïa : L’ENAC nous écrit
Il loue les réalisations du président Bouteflika
Le discours à géométrie variable d’Ouyahia
le 23.09.17 | 12h00

C’est à un drôle d’exercice d’équilibriste que s’est livré le Premier ministre Ouyahia, lors de son intervention à l’APN, jeudi 21 septembre.
Celui qui est à la tête du gouvernement pour la troisième fois (2003, 2008 et 2017) depuis l’arrivée de Bouteflika à présidence de la République en 1999 n’a pas manqué de faire un éloge appuyé de l’action du Président, tout en dressant un tableau noir de la situation économique du pays, conséquence des politiques menées par… Bouteflika.
Lors de ses réponses aux questions des députés, M. Ouyahia a tenu une nouvelle fois à afficher sa fidélité au Président. Un exercice dans lequel l’ancien directeur de cabinet à la Présidence est passé maître en la matière. Il faut dire que le patron du RND n’est jamais parvenu à avoir la confiance totale du Président, qui s’en méfie comme le lait sur le feu malgré les très nombreuses marques de soutien et d’allégeance de son Premier ministre.
Face aux députés, M. Ouyahia a sorti l’artillerie lourde en matière de flagornerie en direction du Président. «Ils parlent de l’échec du Président. L’échec du Président, c’est le sourire retrouvé parmi les Algériens après le retour de la paix, c’est les neuf millions d’élèves qui rejoignent les écoles et les 1 700 000 étudiants», a-t-il déclaré. «L’Algérie de Bouteflika, c’est une Algérie qui continue de se développer et de s’améliorer. En 18 ans, nous avons réalisé ce que nous n’avons pas pu faire depuis l’indépendance», rapporte El Watan dans son édition du week-end.
Si l’exercice de vérité tenu devant les députés et les caméras de télévision est un exercice salutaire au moment où la situation économique se dégrade, il permet surtout au Premier ministre de ne pas endosser les politiques menées jusque-là par ses prédécesseurs et de prendre à témoins les Algériens sur la situation réelle dans laquelle se trouvent les finances de l’Etat au moment de sa prise de fonction.
Dans cet exercice, Ouyahia a fait une série d’annonces sur les réserves de change de l’Algérie qui se sont établies à 103 milliards de dollars à la fin du mois d’août 2017. En septembre, elles vont baisser «encore un peu» pour s’établir à environ 102 milliards de dollars, mais également que des cantines scolaires ont dû fermer par manque d’argent. «L’Algérie a besoin de 200 milliards de dinars par mois pour fonctionner, a-t-il ajouté. Le budget de fonctionnement ne va pas augmenter en 2018, a-t-il promis. L’Etat va se serrer la ceinture. Mais le budget de l’équipement va augmenter pour créer des emplois et de la croissance.»
En réalité, derrière les louanges se cache la prochaine présidentielle. Si le Premier ministre n’a jamais fait mystère de son ambition alors que se profile en 2019 une élection à la fonction suprême de l’Etat, la situation actuelle peut lui offrir l’opportunité d’asseoir sa candidature et d’apparaître comme le seul candidat en mesure de gérer le pays.
Pour cela, Ahmed Ouyahia doit parvenir a juguler la hausse de l’inflation à un taux acceptable et à ne pas faire porter les ajustements économiques sur les couches les plus défavorisées afin d’éviter tout dérapage social. S’il y parvient, un boulevard s’offre à lui, même si l’entourage du Président ne lui fera pas de cadeaux. «Si Ouyahia réussit à garder le bateau Algérie à flots, il sera un candidat sérieux en 2019 qui pourra se prévaloir d’un bilan», analyse un ancien ministre, avant d’ajouter : «Encore faut-il que l’entourage du Président le laisse travailler et ne lui savonne pas la planche.»
Mesbah Salim
20 ans après les massacres : Bentalha n’a pas oublié
Après l’insécurité, les jeunes entre drogue et chômage
le 23.09.17 | 12h00

Bentalha est aujourd’hui un grand quartier aux multiples constructions cubiques. A première vue, le visiteur qui s’y aventure croit être dans une commune à part entière tellement la localité est en mouvement les jours de semaine.
Du «béton» à perte de vue, un axe routier de plus en plus névralgique, omniprésence de commerces… Bref, Bentalha, relevant administrativement de la commune de Baraki, dans la banlieue algéroise, était juste un lieu-dit entouré de vergers. aujourd’hui, elle est devenue une agglomération de plus en plus peuplée.
Le nombre de ses habitants ne cesse d’augmenter, surtout suite aux multiples opérations de relogement de familles de la capitale. «Tant mieux pour nous ! Voir à chaque fois de nouveaux visages à Bentalha, c’est surtout une manière pour nous de nous adapter avec le présent et oublier notre passé douloureux», témoigne Mohamed Bendeladj, fonctionnaire âgé de 41 ans.
1997 fait sortir Bentalha de son anonymat
Mais Bentalha reste collée à un triste souvenir. Dans la nuit du 22 au 23 septembre 1997, soit il y a tout juste 20 ans, des terroristes ont passé presque la nuit à égorger, à mutiler et à mitrailler des innocents de la manière la plus horrible. Même les enfants et les bébés n’ont pas été épargnés par ces actes barbares. D’ailleurs, lorsqu’on prononce le nom de Bentalha, on pense tout de suite au deuil, aux cris d’innocents, au sang, au massacre à grande échelle… Un horrible souvenir qui reste toujours collé à la mémoire de plus d’un.
«Bentalha a beaucoup souffert du terrorisme.
Avant ce grand massacre, on trouvait souvent des cadavres jetés sur la voie publique, les assassinats étaient réguliers…mais le massacre de Hay Djillali et celui de la cité Boudoumi, qui a duré de 23h à 4h du matin, a marqué les esprits tellement que son bilan était très lourd, soit plus de 400 tués», ajoute-t-il, le regard évasif.
Et de préciser : «Un mois avant ce carnage, des émirs qui écumaient la région de Bentalha avait lancé une rumeur dans la ville, comme quoi plusieurs terroristes en provenance de la région de Chlef s’apprêtaient à commettre un massacre dans notre localité. Un mois après, l’irréparable a eu lieu…».
Notre interlocuteur était à environ 500 mètres du lieu du carnage. «On entendait des cris de femmes, des coups de feu, des déflagrations, on voyait des gens courir dans tous les sens. Comprenant qu’il s’agissait d’un acte terroriste qui commençait à avoir lieu, ma famille et nos voisins ont décidé alors de prendre la fuite et chercher des endroits plus sécurisés.» L’enterrement des victimes à Sidi R’zine, non loin de Bentalha, a mobilisé des engins et plusieurs personnes. «Il a fallu la mobilisation de trois engins pour pouvoir enterrer les nombreuses victimes. J’ai été même chargé de comptabiliser (approximativement) les morts. Il y en avait plus de 400, et ce, en dehors des autres victimes qui ont été enterrées dans d’autres cimetières, comme celui d’El Alia.»
Une localité sans distraction
Même si le problème sécuritaire ne se pose plus à Bentalha depuis une quinzaine d’années, les jeunes de cette localité sombrent dans l’oisiveté et le chômage. Pas d’industrie ou d’agriculture moderne pouvant absorber la main-d’œuvre juvénile. Et rien n’a été fait pour développer et promouvoir l’activité des rares clubs sportifs de la région. «Il n’y a malheureusement rien à faire à Bentalha, à part les plus chanceux qui possèdent un commerce. Cela pousse nos jeunes à s’adonner à la drogue. Ceux qui étaient enfants dans les années 1990 à Bentalha ont la vingtaine aujourd’hui.
Portant un traumatisme au fond de leur âme, ils demeurent aujourd’hui délaissés et non pris en charge. Et pourtant, nous avons beaucoup de sportifs talentueux comme des jeunes champions en kung fu», regrette Abderrezak, la trentaine. Bentalha a été visitée par plusieurs personnalités au lendemain du carnage pour apporter un soutien à sa population.
On peut citer les anciens présidents Chadli Bendjedid et Ahmed Ben Bella, la moudjahida Djamila Bouhired, le père du grand joueur Zidane, plusieurs ambassadeurs…Mais les officiels en poste sont demandés par la population locale pour que leurs revendications d’ordre socioéconomique soient prises en compte…
Mohamed Benzerga
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