L’ACCORD AVEC ARCELORMITTAL FINALISÉ El-Hadjar repasse sous le contrôle de Sider
Le groupe public Sider et son partenaire étranger ArcelorMittal ont finalisé un accord, qualifié de stratégique, pour un plan d’investissement de 763 millions de dollars destiné aussi bien à la rénovation complète et à la modernisation des installations du complexe d’El Hadjar qu’aux
Suite... |
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Actualités : L’ACCORD AVEC ARCELORMITTAL FINALISÉ El-Hadjar repasse sous le contrôle de Sider
Le groupe public Sider et son partenaire étranger ArcelorMittal ont finalisé un accord, qualifié de stratégique, pour un plan d’investissement de 763 millions de dollars destiné aussi bien à la rénovation complète et à la modernisation des installations du complexe d’El Hadjar qu’aux mines de l’Ouenza et Boukhadra, a-t-on appris du groupe du Luxembourg. Dans un communiqué de presse du groupe, répercuté par la DG d’ArcelorMittal Annaba, il est indiqué qu’il est aussi prévu la construction d’une nouvelle filière électrique (four électrique et coulée continue billettes) ainsi que le renforcement des capacités aval avec l’implantation d’un nouveau laminoir de rond à béton et de fil machine d’une capacité d’1 million de tonnes. L’accord entre les deux parties prévoit une réduction de la participation du groupe franco-indien dans le capital social, passant de 70% à 49% contre 51% pour l’Etat algérien à travers le groupe Sider (46%) et le Fonds national d’investissement (5%). Le plan d’investissement qui sera signé dans les prochains jours, selon le document de la DG, sera financé par les apports en fonds propres des actionnaires, mais également par le recours à un financement bancaire. Il vise à porter les capacités de production de 1 million de tonnes à 2,2 millions de tonnes à l’horizon 2017. (La production a été, réellement, de 580.000 tonnes pour toute l’année 2012). Le plan d’investissement est adossé à un pacte de stabilité sociale signé déjà avec les partenaires sociaux. Par ailleurs, l’accord comprend un plan important de développement des ressources humaines, à l’aide de formations intensives destinées aux employés afin de s’adapter aux nouvelles technologies prévues pour le site, fait savoir la même source. Pour Michel Wurth, membre de la direction générale du groupe ArcelorMittal et directeur international des produits longs, qui exprime sa satisfaction de la conclusion de cet accord, assure dans le même document, l’engagement de son groupe «à jouer un rôle clé et à long terme en Algérie sur le marché des produits sidérurgiques y compris dans les mines». De son côté, le secretaire général du syndicat de l’entreprise ArcelorMittal, Daoud Kechichi, a été plébiscité par près de quatre mille travailleurs réunis en assemblée générale, hier dimanche, devant la baraque syndicale, à l’intérieur du complexe, à l’appel de leurs représentants syndicaux, en présence d’un huissier de justice. Lors de celle-ci, Kechichi a dénoncé les interférences dans les affaires de l’usine de ceux qu’il a qualifiés de mafia ayant longtemps sévi à l’intérieur de celle-ci. Il citera nommément Aissa Menadi, installé depuis quelques mois à la tête de l’union locale UGTA de Sidi Amar. «Son installation est illégale», dira Kechichi qui appelle à de nouvelles élections pour ce poste, étant donné qu’il est vacant depuis deux ans, précisera-t-il. A travers la signature du pacte de stabilité sociale, nous avons mis fin aux pratiques de dilapidation des biens des travailleurs. Il n’y aura plus de contrat de gré à gré comme cela se faisait auparavant avec des entreprises privées. Nous sommes favorables à des contrats avec les entreprises étatiques. A cause de tout cela, nous avons fait face à une campagne de dénigrement et d’une tentative d’évincement de la part de ceux qui ont toujours profité de la sueur des travailleurs. Dans les nouveaux textes du pacte de stabilité sociale, il n’y a plus de place pour les magouilleurs», s’élève le syndicaliste. S’adressant aux pouvoirs publics, Kechichi les prie de mettre à exécution sans tarder, l’accord de renationalisation « pour barrer la route à la mafia», explique-t-il. A. Bouacha
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Actualités : Agence du médicament Toujours au stade de décret non promulgué
Pas d’installation de l’Agence du médicament dans l’immédiat. Créée sur papier en 2008, ladite agence n’est toujours pas fonctionnelle faute d’un décret l’instituant officiellement. L’agence avait pour mission de réguler le marché du médicament. Nawal Imès- Alger (Le Soir) Non encore promulgué, le décret portant création de l’Agence du médicament est toujours en attente d’être approuvé. Des lobbys seraient-ils derrière ce retard ? Non, répond le directeur de la pharmacie et des équipements au niveau du ministère de la Santé qui était sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. L’invité de la rédaction, qui reconnaissait le rôle de régulateur qu’aurait dû jouer l’agence, a estimé néanmoins que le marché du médicament ne souffrait pas de gros dysfonctionnements mais était plutôt stable. Il en veut pour preuve l’anticipation de son département qui approuvera les programmes d’importation au plus tard le 31 octobre pour l’année à venir. Hammou Hafedh affirme néanmoins que le département de la santé restait vigilant pour éviter les pénuries récurrentes, notamment des anti-cancéreux. La Pharmacie centrale a établi, dit-il, des prévisions sur trois années pour éviter les tensions au niveau des fournisseurs. Pourquoi alors le rapport des comptes a-t-il été épinglé sur ce point ? Hammou Hafedh s’en défend et répond que les aspects soulevés par ledit rapport sont dus à la complexité du marché puisque, vu l’urgence de la situation, certaines règles ne sont pas respectées comme celle du packaging mais sans plus, puis qu’il n’y a, dit-il, jamais eu de violation des règles liées à l’enregistrement des médicaments. Le ministère a, certaines fois, fermés les yeux sur des dossiers de renouvellement mais pas d’enregistrement. Pour pallier les dérèglements, le ministère de la Santé a mis en place un comité de concertation réunissant l’ensemble des intervenants qui se réunira prochainement avec pour thème central la disponibilité du médicament. A cette occasion, le ministère proposera un projet de texte relatif à l’élaboration d’un cahier des charges pour les distributeurs pour mieux réguler le marché qui reste dominé par l’importation. La facture globale a d’ailleurs connu une hausse de 17% par rapport à 2011 avec une prédominance de 90% du médicament. Même si la part de la production locale a augmenté, elle reste faible en dépit de la politique de soutien de la production nationale. L’invité de la rédaction évoque un engouement des producteurs locaux, ce qui, dit-il, donne espoir d’inverser enfin la tendance. N. I.
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Actualités : Le Bonjour du «Soir» Protégeons le musée !
Par Maâmar Farah Lu sur TSA : le FLN refuse le musée. Bravo ! A-t-on vu une entreprise en pleine expansion financière, une société par actions rocambolesques et surtout par inaction, si florissante, se muer subitement en vieillerie pour être acceptée dans un endroit rebutant où ne dorment que les antiquités ! Et puis, peut-on imaginer Rocky Derbouka en personne, chef d'orchestre reconnu, en train de rédiger une missive à la ministre des années bidon pour lui demander d'ouvrir l'un de ses musées à cet ensemble anti-symphonique et beaucoup fric ? Non, impossible d'imaginer ces musiciens, accompagnés des danseurs et des crieurs, en train de bombarder, de leurs décibels éventreurs, tant d'objets de valeur délicats ! Des archéologues et des chercheurs ont mis des années et une montagne d'efforts à dénicher et à dépoussiérer ces œuvres uniques, maintenues en l'état grâce à toute une panoplie de trucs électroniques et il serait criminel, aujourd'hui, de les soumettre au mitraillage d'une musique déchaînée et enragée où les discordances sont si nombreuses qu'elles créent une effroyable cacophonie ! Non, protégeons nos musées de ces orchestres de pacotille qui s'essayent maladroitement à rejouer une ancienne partition qui donne la chair de poule à tous les patriotes de ce pays : le FLN des virtuoses et irremplaçables Boudiaf, Abbane et Ben M'hidi ! maamarfarah20@yahoo.fr
|
Actualités :Vente anarchique des moutons à la veille de l’Aid Benbada annonce un projet de réalisation de marchés de bétail
Le ministre du Commerce a rappelé, hier, que son secteur n’intervient pas sur les prix du mouton qui restent libres et obéissent aux lois de l’offre et de la demande. Seul, l’état de santé des animaux est contrôlé par les autorités concernées, selon Benbada. Il soulignera le fait que les éleveurs ne disposent pas de registres du commerce et que son secteur a du mal à contrôler ces transactions commerciales. Ceci, d’autant que les intermédiaires sont des personnes physiques, a-t-il précisé. Il notera, néanmoins, le projet de réalisation de marchés de bétail dans le cadre d’un nouveau programme. Le ministre dira aussi souhaiter que soit mis au point un cadre juridique qui permettrait notamment le payement des impôts par ces commerçants. F.-Z.B.
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Sports : Football Ligue 1 (6e journée) L’offensive au placard, la JSK sans crier gare !
La Ligue 1 s’essouffle déjà. Au bout de la sixième journée, jouée vendredi et samedi, aucune équipe ne semble imposer sa suprématie dans un championnat où le catenaccio a de beaux jours devant lui. Ce week-end, comme la semaine d’avant, a été peu prolifique en buts. Six réalisations ont été inscrites durant les huit rencontres, soit une de mieux que lors du cinquième acte qui était, faut-il le préciser, tronqué de la rencontre ASO-ESS. Une stérilité offensive qui conforte la «sentence» exprimée sur un challenge national en décrépitude. De la vingtaine de buts signalés durant les premières étapes (20 lors de la première journée et 21 au cours des 3e et 4e rounds), les compteurs ont vertigineusement périclité. Halilhodzic, le sélectionneur des Verts, ne doit pas s’en faire lui qui ne compte au sein de ses troupes que des expatriés dont deux ex-baroudeurs de la Ligue 1, Slimani et Soudani. Ceci dans le fond. Dans la forme, le poste de leader a changé de main. Le regroupement en tête du classement n’est plus de mise. C’est la JS Kabylie qui s’est emparée des commandes grâce à son maigre mais important succès contre la JSM Béjaïa (1-0) dans le derby de la Kabylie (1-0). Ses concurrents directs ont tous mordu la poussière chez eux. L’ex-leader, le CSC, a perdu deux points face au MC El Eulma (0-0), tout comme le MCA et l’USMA qui ont failli être surpris par l’ASO et la JSS. Deux bonnes nouvelles, pour finir. L’USM El-Harrach et le MO Béjaïa ont arraché leur première victoire de la saison en dominant respectivement le MC Oran (2-0) et le CRB Aïn Fekroune (1-0). La Ligue 1 qui sera mise à jour demain mardi (ASO-ESS) poursuivra son galop le week-end prochain, avec comme principales affiches ESS-MCA et USMA-CSC. M. B.
RÉSULTATS MO Béjaïa-CRB Aïn Fekroune 1-0 USM El-Harrach-MC Oran 2-0 CABB Arréridj-CR Belouizdad 1-1 JS Kabylie-JSM Béjaïa 1-0 MC Alger-ASO Chlef 0-0 ES Sétif-RC Arbaâ 0-1 CS Constantine-MC El-Eulma 0-0 JS Saoura-USM Alger 0-0
CLASSEMENT
|
Pts
|
J
|
1. JS Kabylie
|
13
|
6
|
2. CS Constantine
|
12
|
6
|
3. USM Alger
|
11
|
6
|
-- MC Alger
|
11
|
6
|
5-.ES Sétif
|
10
|
5
|
--. RC Arbaâ
|
10
|
6
|
7. JS Saoura
|
9
|
6
|
8. ASO Chlef
|
8
|
5
|
--. CA Bordj Bou-Arréridj
|
8
|
6
|
10. CR Belouizdad
|
7
|
6
|
11. MC Oran
|
6
|
6
|
--. MC El-Eulma
|
6
|
6
|
13. MO Béjaïa
|
4
|
6
|
--. USM El-Harrach
|
4
|
6
|
15. JSM Béjaïa
|
3
|
6
|
16-.CRB Aïn Fekroune
|
2
|
6
|
PROCHAINE JOURNÉE (7e) Vendredi 4 octobre (16h45) ASO Chlef-JS Kabylie.
Samedi 5 octobre (18h) RC Arbaâ-CABB Arréridj (16h) CRB Aïn Fekroune-USM El-Harrach (16h) ES Sétif- MC Alger (17h45) CR Belouizdad-JS Saoura (à huis clos) MC Oran-MO Béjaïa USM Alger-CS Constantine JSM Béjaïa-MC El-Eulma.
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Sports : Handball Championnat nationale Une Dames (2e journée) Un trio en tête, le GSP arrive
Contrairement à beaucoup de formations masculines défaites chez elles, vendredi dernier, celles de cette division nationale une dames ont profité de l’avantage du terrain pour bien négocier leurs matches. Dans la première loge, Constantine s’y installe aux côtés de celle d’El-Biar. Le FSC, l’OJSC et le HBCEB se sont imposés, face respectivement au RIJ Alger, au HBCF Arzew et la JS Awzellaguen. Derrière ce trio, pointe… le Groupement des Pétroliers et cinq autres ensembles. Après avoir participé au récent Championnat arabe joué à Abou Dhabi où elles ont décroché le trophée, les Pétrolières, drivées par un duo inédit formé du toujours jeune Mohamed Seghir Djoudi et Mahmoud Bouanik, ont repris la compétition nationale en battant sévèrement les filles de Badjarrah. Avec un match en retard qu’elles remporteront sûrement, le GSP rejoindra le trio de tête. Concernant le derby de l’Antique Cirta, les nouvelles pensionnaires de ce palier, en l’occurrence les dames de Didouche-Mourad n’ont pas été impressionnées par leurs adversaires du jour, pourtant habituées au rythme de cette division. Elles terminent la partie avec 7 longueurs d’avance, remontant au classement, laissant un quinquet avec un «zéro» pointé dans leurs escarcelles. Notons que le stage de l’équipe nationale, décalé à la période allant du 5 au 9 octobre, engendrera un repos forcé des équipes de ce palier jusqu’au 12 du mois prochain. H. C.
RÉSULTATS FS Constantine-RIJ Alger 24-23 GS Pétroliers-CHB Badjarrah 35-15 NRF Constantine-CR Didouche-Mourad 19-26 HBC El-Biar-JS Awzelaguen 37-14 ESFOR Touggourt-HBC Gdyel 32-16 ASFAK Constantine-HHB Saïda 21-19 OJS Constantine-HBCF Arzew 26-24
CLASSEMENT (Tous deux matches)
|
Pts
|
FSC
|
01
|
OJSC
|
04
|
HBCEB
|
04
|
GSP
|
02
|
HBCFA
|
02
|
RIJA
|
02
|
HHBS
|
02
|
ESFORT
|
02
|
CRDM
|
02
|
HBCG
|
00
|
JSA
|
00
|
ASFAK
|
00
|
NRFC
|
00
|
CHBB
|
00
|
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Après, quand tout redeviendra normal, n’oublions pas ces quatre-là ! |
|
Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Polémique en France autour du travail le dimanche. Le directeur du …
…Val-de-Grâce rappelle que son établissement n’est pas concerné !
Peut-être l’aura-t-on réveillé, va savoir ! A l’heure où j’écris, plus précisément il y a dix minutes, je l’ai appelé, parce que j’ai son numéro de mobile, et il faisait la sieste. La bouche pâteuse, il m’a répondu ne pas savoir si le Conseil devait ou non se tenir ce dimanche. Pas de consigne particulière. On lui aurait juste demandé de rester à proximité. Lui, la proximité avec la Salle du Conseil des ministres, il connaît. Il est gardien des lieux depuis des années déjà. Il habite une loge, à une dizaine de mètres de l’entrée principale du Conseil. Il est donc en permanence à proximité. Sauf que là, c’est la première fois qu’il est scotché ainsi sur son canapé, le téléphone à portée de main, et un œil sur la cour qu’il entraperçoit de la petite porte-fenêtre de sa loge, ouverture donnant également sur une portion de la Salle du Conseil. On ne sait jamais que les limousines déboulent sans avertir et qu’il doive aussitôt ouvrir. Cette situation, il le reconnaît volontiers, le stresse grandement. Il s’en est ouvert à moi. Il s’en est ouvert à d’autres. Et c’est là qu’il s’est rendu compte qu’il n’était pas seul dans son malheur de gardien de la Salle du Conseil des ministres. Il a découvert des compagnons d’infortune. Eh oui ! Les chauffeurs de Sellal, de Gaïd Salah et de Médelci. Eux aussi n’en peuvent plus ! Tous les jours, cette question : quelle direction leurs patrons vont leur demander de prendre ? Celle de la résidence de convalescence de Abdekka ou celle de la Salle du Conseil ? Ils n’en savent rien ! On leur a juste demandé de faire le plein, de garder leurs téléphones portables chargés à bloc et posés sur la banquette avant, et de veiller à ce que la voiture puisse démarrer dans la seconde suivant le coup de fil. Alors, oui ! Il est vrai que toute l’Algérie est paralysée, en attente de quelque chose qui ne vient pas, bloquée à un carrefour pourtant sans embouteillage, vide. Mais par-dessus le stress de toute cette population, de vous, de moi, je tenais à aborder le drame personnel de ces quatre personnes. Le gardien de la Salle du Conseil, et les chauffeurs de Sellal, Gaïd Salah et Médelci. Lorsque tout ça sera terminé, lorsque les choses reviendront à leur cours normal, il faudra bien une aide psychologique à ces quatre victimes de la pire période d’indécision irresponsable qu’ait connue l’Algérie depuis le match Autriche-Allemagne, en Coupe du monde 82. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
|
|
|
|
ALLONGEMENT DE DEUX ANS DU MANDAT PRÉSIDENTIEL L’impossible équation
Le passage du quinquennat au septennat pour permettre à Abdelaziz Bouteflika de bénéficier d’une rallonge de deux années est évoqué avec insistance ces dernières semaines. Pour y parvenir, l’actuel président de la République devra nécessairement
Suite... |
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Actualités : ALLONGEMENT DE DEUX ANS DU MANDAT PRÉSIDENTIEL L’impossible équation
Le passage du quinquennat au septennat pour permettre à Abdelaziz Bouteflika de bénéficier d’une rallonge de deux années est évoqué avec insistance ces dernières semaines. Pour y parvenir, l’actuel président de la République devra nécessairement supprimer les articles 71 et 178 de la loi fondamentale. Un acte qui sera interprété comme une violation constitutionnelle. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) Abdelaziz Bouteflika peut-il prolonger son mandat de deux années ? Pour atteindre cet objectif, il devra amender, une nouvelle fois, la Constitution afin de passer du quinquennat au septennat. La durée du mandat présidentiel est inscrite dans l’article 74 de la Constitution : «La durée du mandat présidentiel est de cinq ans. Le président de la République est rééligible.» Rappelons que c’est cette disposition qui avait été modifiée en novembre 2008 pour lui permettre de briguer un troisième mandat. Et comme en 2008, le président de la République devrait choisir la voie la plus simple et la plus rapide pour modifier la Constitution. Il lui suffira d’opter pour la voie parlementaire en appliquant l’article 176 : «Lorsque de l'avis motivé du Conseil constitutionnel, un projet de révision constitutionnelle ne porte aucunement atteinte aux principes généraux régissant la société algérienne, aux droits et libertés de l'homme et du citoyen, ni n'affecte d'aucune manière les équilibres fondamentaux des pouvoirs et des institutions, le président de la République peut directement promulguer la loi portant révision constitutionnelle sans la soumettre à référendum populaire si elle a obtenu les trois quarts (3/4) des voix des membres des deux Chambres du Parlement.» Gouvernement, Parlement et Conseil constitutionnel… Abdelaziz Bouteflika maîtrise toutes les institutions qui participent au processus de décision. Sauf qu’une fois institué, le septennat ne sera valable qu’à partir de la tenue d’un scrutin présidentiel en 2014. Cette obligation est édictée par l’article 71 de la Constitution. «Le président de la République est élu au suffrage universel, direct et secret.» En 1999, 2004 et 2009, Abdelaziz Bouteflika a été élu par le peuple pour des mandats de cinq années. Dans la situation actuelle, la formule de la «rallonge» de deux années lui sera attribuée par un collège de constitutionnalistes. Le Président ira-t-il jusqu’à supprimer l’article 71 pour faire sauter ce verrou ? Impensable, à moins d’aller à l’encontre d’une autre disposition constitutionnelle, l’article 178. «Toute révision constitutionnelle ne peut porter atteinte au caractère républicain de l'Etat, à l'ordre démocratique, basé sur le multipartisme (…).» Pour Bouteflika, user d’un jeu d’écriture pour rester deux ans de plus au pouvoir sans passer par la case élections, s’avère être irréalisable. A moins de mettre sérieusement en péril l’avenir de la République algérienne.
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Actualités : Le DG des impôts révèle 99 111 fraudeurs recensés au registre du commerce
Le nombre de fraudeurs recensés au niveau du Registre national du commerce s’élève à 99 111. C’est ce qu’a indiqué, hier, le DG de la Direction générale des impôts, M. Abderrahmane Raouia, lors de son intervention au forum du journal Liberté. Abder Bettache - Alger (Le Soir) Selon M. Raouia, sur 1 million de personnes (physiques et morales) disposant d’un registre du commerce, «près de 10% font dans l’évasion fiscale». «Le fichier national des fraudeurs compte actuellement plus de 99 000 fraudeurs inscrits pour divers motifs», a affirmé l’invité du forum. Selon lui, «99 111 fraudeurs ont été inscrits à ce fichier, dont 65% (64 327 inscrits) sont des sociétés qui n’ont pas encore procédé au dépôt légal de leurs comptes sociaux, au titre des exercices 2008 à 2011». Et d’ajouter : «A défaut de régularisation de leur situation, ces sociétés sont exclues des opérations de commerce extérieur et de soumission aux marchés publics.» Le fichier national des fraudeurs a été institué par la loi de finances 2006 avant que la loi de finances complémentaire (LFC) pour 2009 ne renforce son fondement légal. A ce titre, il est indiqué que les «dispositions de l’article 29 de la LFC 2009 prévoient, à l’encontre des contrevenants, des sanctions allant de l’exclusion du bénéfice d’avantages fiscaux et douaniers liés à la promotion de l’investissement, à l’exclusion du bénéfice des facilitations accordées par les administrations fiscale, douanière et de commerce jusqu’à l’exclusion de soumissions aux marchés publics». «L’exclusion des opérations de commerce extérieur est également prévue par la loi, une mesure qui est déjà appliquée par la non-délivrance de l’attestation de paiement de la taxe de domiciliation bancaire», explique la Direction générale des impôts. Selon le décret exécutif 13-84 du 6 février 2013, fixant l’organisation et la gestion du fichier national des fraudeurs, les fraudeurs éligibles à l’inscription sont toute personne, physique ou morale, ayant commis «des infractions graves aux législations et réglementations fiscales, commerciales, douanières, bancaires et financières ainsi que le défaut de dépôt légal des comptes sociaux». Les infractions liées aux opérations bancaires et financières, au défaut de la publicité légale et à l’atteinte à l’économie nationale sont également concernées par ce fichier, géré par la DGI. Par ailleurs, le directeur général des impôts a fait savoir qu’environ 2 000 entreprises sont concernées par un redressement fiscal pour le compte de l’exercice 2012, soit 67 milliards de dinars que la DGI doit recouvrer en 2013. Et de citer l’affaire opposant l’opérateur de téléphonie mobile OTA à l’administration fiscale qui se trouve au niveau de la justice. Abderrahmane Raouia, qui a évité de préciser à quel niveau se trouve le dossier en question, a indiqué que ledit opérateur a fait appel auprès de la justice de la décision rendue à son encontre. Pour rappel, l’administration des impôts a redressé l’OTA à hauteur de 600 millions de dollars que cette dernière a vigoureusement contesté.
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Actualités : Stations de métro de Ain Naadja et d’el harrach Elles devront être livrées en 2014, selon Amar Ghoul
Pour sa première visite, hier, sur les stations et chantiers du métro de la wilaya d’Alger, le ministre des Transports Amar Ghoul a donné instruction pour que les stations de métro de Aïn Naâdja et d’El Harrach soient achevées et livrées à l’horizon 2014. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) Le ministre des Transports, nouvellement installé a effectué hier une tournée dans la capitale et plus spécialement au niveau des stations et des chantiers du métro d’Alger. Un seul mot d’ordre pour Amar Ghoul, l’achèvement des projets en cours dans les plus brefs délais. Il appellera aussi à un travail dans la coordination entre les entreprises gérant le métro d’Alger, le tramway et le transport ferroviaire. Le ministre a aussi tenu à mettre l’accent sur le fait que toutes les lignes actuelles s’orientent vers les mêmes destinations au détriment des autres régions isolées de la périphérie de la capitale. Il donnera de ce fait, instruction à ce que les études soient accélérées pour les lignes allant vers Baraki, Larbaâ et Sidi Moussa. Amar Ghoul a, par ailleurs, indiqué que le 1er novembre prochain sera lancée l’extension de la ligne ferroviaire vers l’aéroport d’Alger Houari Boumediène et ce notamment à partir de Bab Ezzouar. Il s’agira ainsi d’un ouvrage souterrain. Pour ces dernières infrastructures qui seront réalisées, les parkings devront être impérativement en sous-sol a demandé le ministre en vue de gagner un maximum d’espace. Concernant le métro d’Alger, le ministre des Transports a indiqué qu’à juin 2013, 22 millions de voyageurs ont emprunté ce moyen de transport. Pour le ministre par ailleurs, il est impératif qu’à l’horizon 2025, 54 kilomètres de métro doivent être réalisés ainsi que 25 stations. Ceci, si les travaux de réalisation de l’ouvrage se maintiennent au rythme actuel, selon Amar Ghoul. La visite du ministre des Transports l’a mené notamment vers les chantiers des stations de métro de Aïn Naâdja et d’El Harrach, avancés à 80% de taux de réalisation. Pour ce qui est de la station de métro de Aïn Naâdja, elle devrait être opérationnelle à partir de la fin de l’année 2016, comme l’avait annoncé l’ex-ministre des Transports Amar Tou. Les travaux de réalisation de cette station seront achevés en mai 2014. Les stations de Aïn Naâdja ont été réalisées par l’entreprise Cosider qui est aussi chargée de la réalisation de l’extension vers Baraki. Le projet en question s’étalera sur quatre kilomètres et cinq stations y seront aménagées. Il s’agit notamment de deux autres stations à Aïn Naâdja, une station au niveau de la zone industrielle, une autre à l’entrée de Baraki et la dernière au centre-ville de la même localité. L’autre extension pour l’Est de la capitale concerne aussi la ligne El Harrach-Dar El Beïda. F.-Z. B.
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Culture : Le coup de bill’art du Soir Mon voisin, Tarass Boulba !
Par Kader Bakou Autrefois en Algérie, les gens appelaient (ou surnommaient) «Tarass Boulba» toute personne au crâne rasé en «boule à zéro». Tarass Boulba est un personnage du roman historique éponyme de Nicolas Gogol publié en 1843 et dont une première version est parue en 1835 dans le recueil Mirgorod. Il raconte l’histoire du cosaque zaporogue Tarass Boulba et de ses deux fils Andreï et Ostap qui vont d’Ukraine vers la Pologne. Les Cosaques, au nom de la foi orthodoxe, sont en guerre contre la Pologne. Andreï qui cherche à rejoindre Natalia, la fille du gouverneur, passe à l’ennemi. Tarass Boulba le découvre sous l’uniforme polonais et le tue lui-même d’une balle dans la poitrine. Les Polonais capturent Ostap et l’exécutent publiquement. C’est surtout le cinéma qui a fait la célébrité du personnage et du surnom «Tarass Boulba» en Algérie. Le roman de l’auteur de la pièce Le Revizor a fait l’objet de plusieurs adaptations cinématographiques dont Tarass Boulba (France) de Alexis Granowsky en 1936 et Tarass Bulba (Russie) de Vladimir Bortko sorti en 2009. Mais c’est certainement le film américano-yougoslave de J. Lee Thompson, avec Yul Brynner et Tony Curtis, sorti en 1962 qui est le plus connu en Algérie et à travers le monde. Ce personnage cosaque robuste et belliqueux a aussi fait l’objet d’adaptations en bandes dessinées. Dans le domaine musical, le compositeur tchèque Leos Janácek a composé une rhapsodie pour orchestre basée sur l'œuvre de Gogol. En 1952, Reinhold Glière a composé un ballet intitulé Tarass Boulba opus 92. Il y a aussi l'opéra Taras Boulba du compositeur ukrainien Mykola Lyssenko. Avez-vous un «Tarass Boulba» dans votre quartier ? K. B. bakoukader@yahoo.fr
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Sports : Football Le derby USM Alger-MC Alger se solde par trois morts Le stade du 5-Juillet va-t-il être fermé avant 2015 ?
Le 77e derby de la capitale n’en finira peut-être jamais de livrer ses paradoxes où se confondent joies et peines. Ce samedi 21 septembre, la fête d’Alger a de nouveau généré des heurts, des incidents, un effondrement d’une partie de la tribune (supérieure) numéro 13, et surtout mort de supporters. Les organisateurs avaient pensé réunir les meilleures conditions pour le déroulement de cette partie de football initialement prévue au stade Omar-Hamadi. Une décision saluée par tout le monde : Usmistes et Mouloudéens ne pouvant se contenter de se produire dans un stade (Bologhine) qui ne pouvait contenir la grande masse de fidèles des deux clubs algérois. Les 50 000 fans réunis dans les travées du 5-Juillet devaient bénéficier de toutes les commodités de confort et de sécurité. Hélas, négligence et inconscience ont, à nouveau, provoqué l’irréparable. Une masse de béton, certainement mal entretenue, a cédé sous le poids d’une foule en furie qui tapait des pieds sur la dalle des tribunes supérieures. Deux jeunes supporters ont fini par perdre leur vie en chutant depuis le «cratère» creusé au niveau de la tribune numéro 13. Un gradin qui a déjà, par le passé, connu pareilles calamités. L’image de ces caméras de la TV balancées sur le terrain par des supporters en délire lors d’un certain derby USMH-USMA, en coupe d’Algérie, est gravée dans la mémoire. Les journalistes ont souvent signalé aux responsables du complexe les risques encourus par les chutes de fragments de béton sur la tribune de presse située au-dessus des tribunes 11 et …13. Des opérations de rafistolage ont été effectuées mais les dalles lézardées étaient une menace persistante sur les têtes des reporters de presse et des officiels. Ces derniers qui s’invitaient à l’occasion des matches de prestige à l’exemple de la finale de la Coupe d’Algérie, étaient protégés. Les organisateurs interdisaient l’accès auxdites tribunes à toute personne autre que le personnel chargé de la sécurité des VIP. Même la tribune dite «le flambeau» faisait l’objet d’une restriction d’accès pour les supporters. Pour une histoire de prestige et d’image à offrir au monde, cette tribune capable d’accueillir plus de 12 000 personnes, est occupée lors des finales de la Coupe par les éléments de la Protection civile. Samedi, les organisateurs ont «libéré» une partie de cette tribune aux fins d’éviter d’éventuels affrontements entre les deux galeries. Or, le plus gros des échauffourées ont été enregistrées au niveau des tribunes supérieures d’où la question : pourquoi les responsables du stade n’ont pas agi de la sorte en créant un espace de sécurité entre les deux galeries ? Négligence mortelle Les rapports des services de sécurité s’annoncent accablants. La responsabilité des organisateurs est établie dès lors que le premier responsable de l’OCO, M. Kara a admis, dans une déclaration à l’APS, que «La surcharge au niveau de cette partie du stade et le nombre important de supporteurs ont fini par provoquer cet incident». Un aveu qui plaide la thèse de la négligence et de la négligence coupable. Mieux (ou pis, c’est selon), au lendemain de l’humiliante image donnée au monde pendant le match amical Algérie-Bosnie marqué par l’état lamentable de la pelouse, il a été décidé de fermer le stade. Non seulement pour «bichonner» la maudite pelouse mais aussi pour réhabiliter des «points noirs» signalés au niveau de l’enceinte olympique. Les travaux devaient commencer juste après la finale (MCA-USMA) disputée le 1er mai dernier. Au final, la tension ayant baissé, le projet a été placé en stand-by. Il y’a quelques jours, le ministre de la Jeunesse et des Sports, le Dr Tahmi a décidé d’abandonner les travaux de réhabilitation de l’OCO jusqu’à la réception des nouveaux stades de Baraki et de Douéra. «Le stade du 5-Juillet sera totalement rénové en 2015», a-t-il confié le 13 septembre dernier au micro de la Radio nationale. Et d’ajouter «cette infrastructure restera ouverte jusqu'à la date indiquée (2015) tout en bénéficiant, en parallèle, de travaux d'aménagement». M. Tahmi a assuré, par ailleurs, que la pelouse du stade s'est nettement améliorée, après avoir réglé le problème d'évacuation d'eau qui l'avait rendue impraticable, d'où la première décision de la fermeture du stade. Rencontré samedi matin au siège de son ministère, le Dr Tahmi a confirmé que la fermeture du stade aura lieu «dès la réception des deux nouveaux stades». Interrogé à propos des suites de l’enquête diligentée par son département pour établir les responsabilités, M. Tahmi a répondu que «l’affaire suit son cours», avant de noter que le problème a été résolu grâce aux travaux entrepris par la SEAAL au niveau des principales canalisations de la zone où est érigé le complexe olympique. «C’est vrai qu’au début, on a pensé qu’il était nécessaire de poser une nouvelle pelouse synthétique dernière génération. Mais après des études approfondies, il s’est avéré que le problème d’évacuation des eaux était global. A savoir que les grandes canalisations extérieures étaient soit obstruées soit cassées. Les services de la SEAAL ont fait du bon boulot et les résultats sont là : la pelouse est de meilleure qualité», affirmera le ministre qui annoncera, par ailleurs, des travaux d’aménagement au niveau de l’hôtel du stade du 5-Juillet. «Nous projetons d’intégrer des douches au niveau des chambres. Cela va induire la réduction du nombre de chambres mais aussi offrira un meilleur confort aux athlètes obligés actuellement de prendre leur bain dans des douches communes», a-t-il expliqué. C’est dire que les imperfections constatées au niveau du complexe olympique, dont l’ouverture remonte à 1972, ont été recensées. L’expertise demandée par le ministre, hier, au lendemain de l’incident qui a causé la mort de deux supporters devrait arriver aux mêmes conclusions. Le 5-Juillet, plutôt l’OCO, sera-t-il fermé avant 2015 ? M. B.
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Sports : Football Ligue 1 (5e journée) Derby funeste à Alger, catenaccio ailleurs
Si le CS Constantine s'est emparé de la tête du classement de la Ligue 1, suite à son nul heureux ramené d’Oran, la 5e journée du championnat national a «célébré» le retour de la violence dans nos stades de football. Au stade du 5-Juillet exactement, lors du 77e derby de la capitale entre l’USM Alger et le MC Alger, trois personnes, des supporters, sont décédées dans la soirée du samedi. Deux suite à l’effondrement d’une partie de la tribune numéro 13 et une troisième, mortellement agressée aux alentours du temple olympique. Que reste-t-il alors du spectacle offert par les deux équipes sur la pelouse du 5-Juillet et leurs galeries dans les tribunes ? Absolument rien, sinon cette (nouvelle) image d’injustice que les Mouloudéens n’oublieront pas de sitôt. Eux qui furent victimes d’un arbitrage vicié du fédéral Redouane Necib. Sinon, ce cinquième round a été un bide en termes d’offensive. Cinq buts dont deux sur penalties ont été inscrits. Une maigre récolte qui dénote la faiblesse d’une élite footballistique orpheline de ses artificiers comme Soudani et Slimani, enchantés par les sirènes d’outre-mer. M. B.
Résultats CR Belouizdad-JS Kabylie 1-0 MC Oran-CS Constantine 0-0 CRB Ain Fekroune-JS Saoura 0-0 USM Alger-MC Alger 1-0 MCE Eulma-USM Harrach 0-0 RC Arbaâ-MO Béjaïa 1-0 JSM Béjaïa-CABB Arréridj 1-1 Reste à jouer Mardi 1 octobre (18h) A Chlef : ASO-ES Sétif
Prochaine journée (6e) Vendredi 27 septembre (16h45) MO Béjaïa-CRB Aïn Fekroune. Samedi 28 septembre JS Saoura-USM Alger (16h) USM Harrach-MC Oran (16h) JS Kabylie-JSM Béjaia (17h45) CA Bordj Bou-Arréridj-CR Belouizdad (18h) MC Alger-ASO Chlef (18h) ES Sétif-RC Arbaâ (18h) CS Constantine -MC El-Eulma (18h).
Classement
|
Pts
|
J
|
1. CS Constantine
|
11
|
5
|
2-. USM Alger
|
10
|
5
|
-- MC Alger
|
10
|
5
|
--JS Kabylie
|
10
|
5
|
5-. JS Saoura
|
8
|
5
|
6-. ES Sétif
|
7
|
3
|
--. ASO Chlef
|
7
|
4
|
--. CABB Arréridj
|
7
|
5
|
--. RC Arbaâ
|
7
|
5
|
10- CR Belouizdad
|
6
|
5
|
---. MC Oran
|
6
|
5
|
12-. MC El-Eulma
|
5
|
5
|
13. JSM Béjaia
|
3
|
4
|
14-. CRB Aïn Fekroune
|
2
|
5
|
15-. MO Béjaïa
|
1
|
5
|
--. USM El-Harrach
|
1
|
5
|
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Le Clan uni ? Mon œil ! |
|
Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Sellal va de nouveau être reçu par Abdekka.
Selon Saïdani !
Les avis divergent ! Il y a ceux qui jurent que Abdekka veut une Constitution à sa botte. Et ceux qui pensent que le châtelain préfère un texte à sa main. Ce qui, d’un point de vue anatomique, n’est effectivement pas la même chose. Ce qui surtout veut dire que le clan présidentiel n’est pas aussi uni qu’on le dit. Il y aurait le groupe de la Botte. Et le groupe de la Main. Pour l’heure, les luttes entre ces deux composantes du clan ne sont pas encore exacerbées au point d’occuper le devant de la scène, ni de déborder dans les rues. Mais nous savons tous que les situations chez nous reposent sur des équilibres précaires. Et demain, qui sait, un des deux groupes prendra peut-être le dessus sur son rival. Comment s’en rendre compte ? Jauger du bruit de bottes ? Ou prendre le pouls des mains qui applaudiraient lors des meetings pour un 4e mandat ? Et encore, là, je n’évoque qu’une lutte entre deux composantes du clan. Et s’il y en avait plus ? J’ai ainsi ouï-dire que d’autres factions tout aussi belliqueuses que les groupes de la Botte et de la Main réfléchiraient très sérieusement à se placer dans cette course au leadership dans le soutien au raïs. On évoque, par exemple, le groupe qui assure que le Président veut des institutions qui lui obéissent au doigt et à l’œil. La faction du Doigt et de l’œil ! Une autre partie du clan affirme, pour sa part, que Abdekka veut une Constitution sur mesure. Ce groupe-là se dénommerait d’ailleurs déjà «la Section des Petits Tailleurs». Plus profond, dans le pays rural, on parle de plus en plus de ce groupe de paysans qui prétend que Boutef’ veut une Constitution aux p’tits oignons. Pour l’heure, je n’ai pas encore recoupé cette information du groupe des p’tits oignons, mais je sens que quelque chose se prépare effectivement de ce côté-là. Plus intrigant encore, ce groupe qui se dit ouvertement convaincu que Abdekka veut une Constitution à son image d’hyper-président. Le groupe se ferait appeler «La Secte du Miroir». Elle tiendrait ses réunions dans un lieu gardé secret, de peur que des âmes malveillantes fassent irruption de manière intempestive et brisent les miroirs. Miroir brisé, sept ans de malheur, rappellent les quadras de cette secte. Bon, je vous l’accorde, ça fait tout de même beaucoup de courants dans un même clan. Nous avions démarré avec deux groupes seulement, celui de la Botte et celui de la Main. Et là, y a embouteillage. Alors que nous ne sommes qu’à sept mois des présidentielles. Yedra ! Combien d’autres sectes, d’autres groupes, d’autres sections, d’autres factions viendront encore embrumer et obscurcir les rangs du Clan ? Je peux, tout de même, vous rassurer. Le groupe des Fumeurs de Thé n’est concerné ni de près ni de loin par ces luttes et cette course aux «soutiens offerts». Le groupe des Fumeurs de Thé a déjà fort à faire comme ça, juste à fumer sa ration quotidienne pour espérer rester un peu éveillé à ce cauchemar qui continue.
|
|
|
|