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Mouton de l’Aïd : l’UGCAA dénonce les spéculateurs
le 04.10.13 | 10h00
Depuis quelques jours, la tendance à la hausse du prix du mouton se confirme malgré l’abondance de l’offre, a estimé El Hadj Tahar Boulenouar, porte-parole de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), lors d’une conférence de presse animée, mercredi, au siège de l’UGCAA de Constantine, situé à la cité Daksi.
Une situation que l’orateur explique par les charges élevées que subissent les éleveurs en ce qui concerne le prix des aliments, en constante augmentation. «Le prix de l’orge est à 7500 DA le quintal, celui du maïs et du soja a atteint les 5000 DA le quintal. A cela il faut ajouter le salaire du berger qui s’occupe du bétail, soit en moyenne 50 000 DA par mois. Tout cela fait que le prix du mouton ne cesse d’augmenter d’année en année», a-t-il déclaré. Il ajoutera que la spéculation pratiquée par certains gros bonnets de l’informel induit une augmentation des prix de 25%.
Pour contrer ces spéculateurs, Boulenouar propose de généraliser les points de vente légaux pour mettre fin à l’anarchie des souks. «On estime que 90% des vendeurs ne sont pas déclarés. Il devient urgent de proposer des lois qui encadrent le commerce du bétail. Nous avons besoin d’une législation comme toute activité afin de distinguer le vrai vendeur du faux et écarter ainsi les spéculateurs. Il faudrait créer par ailleurs de grands espaces de vente où les contrôles vétérinaires soient systématiquement effectués. Ces mesures permettront de stabiliser les prix», dira le porte-parole de l’UGCAA.
Pour sa part, le représentant de la Fédération nationale des éleveurs, Amrani Brahim, note que l’absence d’organismes de contrôle capables de réguler les prix ne fait qu’encourager la spéculation, surtout dans les grandes villes. La particularité pour cette année, souligne-t-il, est que nos frontières sont plus sécurisées : «Il y a actuellement entre 20 et 22 millions de têtes proposées à la vente sur tout le territoire national, sans parler de celles non déclarées, ce qui fait que l’offre est largement suffisante.» «Le prix moyen varie entre 35 000 et 60 000 DA, selon le gabarit de la bête, mais on a constaté qu’il y a très peu d’acheteurs. Les gens semblent attendre les tout derniers jours avant l’Aïd pour acheter», dira-t-il.
Le ministère de la Santé met en place un plan de redressement du secteur
le 04.10.13 | 16h17
Le ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière a mis en place un plan de mise en oeuvre des actions de redressement et de correction des dysfonctionnements constatés en matière de gestion du secteur, a-t-on appris auprès du ministère.
Destinée aux directeurs de la santé de wilaya ainsi qu'aux directeurs des établissements de santé, cette opération cible les volets relatifs à l'organisation de la pharmacie, la garde, la prise en charge de la maternité, le renforcement de l'hygiène dans les hôpitaux et l'accélération de la réalisation de projets de nouvelles infrastructures, selon la même source.
Dans le cadre d'une inspection effectuée récemment dans des établissements de santé, les inspecteurs du ministère ont constaté de grands disfonctionnements dans ces domaines, d'où la décision du ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, M. Abdelmalek Boudiaf, de prendre des mesures urgentes pour le redressement du secteur
Acquisition de 27 nouveaux navires pour renforcer la flotte maritime nationale
le 04.10.13 | 13h26
Le ministre des Transports, Amar Ghoul a annoncé, jeudi à Alger, un projet d’acquisition de 27 nouveaux navires pour renforcer la flotte maritime nationale dans le cadre de la modernisation des différents domaines de transport.
M. Ghoul qui a présidé l’ouverture des travaux d’une Journée d’études sur "le secteur des transports et le service public", a annoncé l’acquisition prochainement de 27 nouveaux navires dans le cadre du renforcement et de la modernisation de la flotte maritime nationale, dont 25 sont destinés aux voyageurs et 2 aux marchandises.
Au sujet des 8 navires existants actuellement et objets de litige juridique dans le cadre de la joint-venture "International Bulk Carrier. IBC", M. Ghoul a souligné que ce dossier "est traité juridiquement", affirmant "l’attachement des autorités compétentes à préserver l’intérêt national" dans cette affaire.
Le général Giap, héros de l'indépendance vietnamienne, est mort
le 04.10.13 | 14h39
Le général Vo Nguyen Giap, héros militaire de l'indépendance vietnamienne et...
Le général Vo Nguyen Giap, héros militaire de l'indépendance vietnamienne et artisan de la débâcle française à Dien Bien Phu, est décédé vendredi à l'âge de 102 ans, a-t-on appris de sources gouvernementale et militaire. "Je peux confirmer que le général Giap est mort à 18H08" (11H08 GMT), a indiqué un responsable gouvernemental à l'AFP sous couvert de l'anonymat. Une source militaire a confirmé l'heure du décès. Giap, dernier dirigeant historique du Vietnam communiste encore en vie, était une des figures les plus adorées de la population après le fondateur du Parti communiste du Vietnam Ho Chi Minh. "Repose en paix, héros du peuple. Tu seras toujours notre plus grand général", a écrit un internaute sur Facebook, un des nombreux témoignages inondant les réseaux sociaux avant même l'annonce officielle de sa mort. Considéré comme l'un des plus importants stratèges militaires de l'Histoire, cet autodidacte formé à coups de lectures avait réussi grâce à ses tactiques à défaire aussi bien les Français que les Américains. En 1954, il avait ainsi infligé dans la "cuvette" de Dien Bien Phu (nord-ouest) une cuisante défaite aux troupes colonisatrices françaises, événement fondateur de l'émergence d'un Vietnam indépendant et de la fin de la domination française en Indochine.
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Irlande: référendum pour abolir le Sénat, au nom de l'austérité
Les Irlandais se prononçaient vendredi par référendum sur la suppression du Seanad Éireann, la chambre haute du parlement, un projet défendu avec de bonnes chances de succès par le gouvernement dans un double souci de "réforme démocratique" et d'économie en temps d'austérité.
Les Irlandais se prononçaient vendredi par référendum sur la suppression du Seanad Éireann, la chambre haute du parlement, un projet défendu avec de bonnes chances de succès par le gouvernement dans un double souci de "réforme démocratique" et d'économie en temps d'austérité. La perspective d'un taux d'abstention élevé dans les bureaux de vote, ouverts de 7 à 22 heures, et le grand nombre d'électeurs se déclarant indécis confèrent un léger suspense au scrutin dont les résultats ne sont pas attendus avant samedi après-midi.
Madagascar: retour au calme à Nosy Be après trois lynchages
le 04.10.13 | 09h49 | mis à jour le 04.10.13 | 15h31
Les traces des émeutes de jeudi étaient toujours visibles vendredi sur l'île...
Les traces des émeutes de jeudi étaient toujours visibles vendredi sur l'île touristique de Nosy Be, à Madagascar, après le lynchage de trois hommes, dont un Français et un Franco-Italien, accusés par la foule de l'assassinat d'un enfant. Sur la plage d'Ambatoloaka, principale station balnéaire de Nosy Be, où les deux Européens ont été lynchés et brûlés jeudi matin, les touristes sont revenus et profitaient à nouveau du cadre paradisiaque et des eaux turquoises de l'océan. Mais il restait des traces du brasier, et des troncs calcinés. Les rues de Hell-Ville, la petite capitale de l'île, étaient toujours jonchées de restes des barricades enflammées érigées ces deux derniers jours par les émeutiers. Mais touristes et locaux occupaient à nouveau les terrasses de cafés. Le consulat de France a envoyé un message à ses ressortissants, confirmant le retour au calme sur l'île paradisiaque, première destination touristique de Madagascar et prisée des couples en lune de miel: "Mesure de confinement levée de jour mais vigilance maintenue. Tous déplacements déconseillés dès la nuit tombée." Trafic d'organes ?
Syrie: "progrès encourageants" des inspecteurs sur les armes chimiques
le 04.10.13 | 13h44
Les inspecteurs supervisant le démantèlement de l'arsenal chimique en Syrie...
Les inspecteurs supervisant le démantèlement de l'arsenal chimique en Syrie ont fait des progrès encourageants, selon l'ONU, et devraient pouvoir commencer dans la semaine à venir les inspections et le démantèlement des stocks estimés à plus de 1.000 tonnes. Dans le même temps, le président syrien Bachar al-Assad a de nouveau nié dans un entretien diffusé vendredi que son armée ait utilisé des projectiles dotés d'ogives chimiques le 21 août dans des régions tenues par les rebelles près de Damas. Cette attaque, confirmée par des experts de l'ONU qui n'ont toutefois pas désigné les auteurs, avait fait planer une menace de frappe occidentale contre le régime de Damas, avant qu'un accord russo-américain ne débouche sur une résolution de l'ONU encadrant le désarmement de l'arsenal chimique. D'ores et déjà, la mission conjointe de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et de l'ONU, en Syrie depuis mardi, "a fait des premiers progrès encourageants" et les documents qui lui ont été transmis mercredi par le gouvernement syrien "semblent prometteurs", ont indiqué les Nations unies. L'ONU a évoqué jeudi "une bonne coopération avec les autorités syriennes au niveau technique", tout en précisant qu'il faudrait "des analyses complémentaires".
Un conseil interministériel s’est tenu mardi Alerte chez les importateurs
L’augmentation exponentielle des importations qui ont avoisiné le chiffre hallucinant de 60 milliards de dollars exaspère le gouvernement. Mardi, un conseil interministériel s’est réuni à l’effet de voir comment réguler une activité par trop anarchique.
L’augmentation exponentielle des importations qui ont avoisiné le chiffre hallucinant de 60 milliards de dollars exaspère le gouvernement. Mardi, un conseil interministériel s’est réuni à l’effet de voir comment réguler une activité par trop anarchique. Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) La disproportion entre le montant des importations et le nombre d’habitants est, en effet, saisissante. L’Algérie est un pays de 38 millions d’habitants et qui consomme 60 milliards de dollars comme enveloppe des importations. Cette inéquation a fini par retenir, et ce n’est pas trop tôt, l’attention du gouvernement qui y consacra, avant-hier, un conseil interministériel. Si rien n’a filtré de cette réunion, convoquée dans le sillage du Conseil des ministres qui, entre autres, a eu à adopter la loi de finances 2014, on peut aisément supposer qu’elle a pour objet essentiel la recherche de mécanismes légaux les plus à même de réduire de la facture payée en matière d’importations. La Centrale syndicale UGTA avait, un moment, proposé que l’on réactive les autorisations pour les importations. L’idée n’aurait pas eu un écho favorable, tant est qu’elle s’interprète comme l’introduction d’une mesure restrictive pour une activité libérée. Et quand bien même elle agréerait le gouvernement, une telle proposition buterait sur la réaction des importateurs qui, au fil des années et de fortunes colossales amassées, se sont constitués en véritables lobbies ayant pignon sur le commerce extérieur mais aussi se sont forgé d’immenses capacités d’influence politique. L’expression de cette capacité d’influence politique est, au demeurant, visible au sein de la classe politique, avec ce que les adversaires de Belkhadem au sein du FLN dénonçaient comme le «pouvoir de la chkara». Les grosses fortunes - celles qui proviennent des activités d’importations - se sont intégrées dans le jeu parlementaire. Ayant accédé au levier parlementaire, elles ont acquis du coup le pouvoir de la décision politique. Ce pouvoir acquis ne peut qu’être source d’inquiétude pour un gouvernement peu sûr de compter tous ces nouveaux arrivants parmi ses clientèles. Cette inquiétude, conjuguée au coût économique des importations tous azimuts, ne pouvait que dicter au gouvernement d’entrevoir une régulation. A plus forte raison lorsque, derrière les opérations d’importations, pourraient se cacher des opérations de transferts illicites d’argent, à travers des sociétés écrans dans des villes réputées pour être des comptoirs commerciaux. L’une des mesures à laquelle le gouvernement réfléchirait pour réduire du volume des importations serait d’instituer un nouveau barème de la valeur administrée, selon la qualité du produit importé. Une mesure pensée comme une protection du marché national inondé par des produits en tous genres et de qualité parfois douteuse… souvent au détriment du produit local. S. A. I.
Crise sans précédent aux Etats-Unis. Un seul geste pourrait pourtant débloquer la situation. Une lettre de …
…Saïdani à Obama !
Il y en a eu ! Et il y en a, à toutes les époques. Youcef Yousfi, le «ministre de leur énergie», aurait très bien cadré d’ailleurs dans ce rôle, aux actualités pendant la Seconde Guerre mondiale. Les anciens se souviennent. Les plus jeunes ont dû, au moins une fois dans leur vie, voir la scène dans une fiction, ou un doc : alors que la guerre fait rage sur toute la planète, les Allemands et leurs alliés nippons et italiens, d’un côté, et les Américains, et le reste du monde, de l’autre, travaillaient leur propagande. Ainsi, dans les salles de cinéma étaient diffusés, à l’entracte, des bulletins d’infos vantant les mérites des usines à armement travaillant en H24, soulignant l’abnégation des volontaires pompiers sur la brèche en permanence pour éteindre le feu des bombardements, ou encore rendant hommage aux ouvrières du textile produisant à la chaîne, à un rythme effréné, des tenues de combat pour les hommes au front. L’essentiel de ces «messages» étant de faire comprendre que tel camp ne lâchera rien, que le pays tiendra coûte que coûte, que la «victoire triomphante» est déjà en ordre de marche. Ces actualités-là étaient diffusées en noir et blanc, le procédé couleur n’ayant pas encore été découvert ou complètement mis au point. Youcef Yousfi a plus de chance lui, puisque ces bulletins sont en couleur. Aux couleurs de cette déclaration enthousiasmante qu’il a faite le 1er octobre dernier, à partir de …Londres (ça ne s’invente pas ! Encore des similitudes avec la 2e Guerre mondiale, décidément !) Et qui disait ceci, à la virgule près : «L’Algérie va doubler sa production d’hydrocarbures dans dix ans !» C’est fou tout de même, la synchronisation magique entre les échéances électorales capitales et les bonnes nouvelles en provenance de notre sous-sol. S’il était possible de vérifier sur des graphes, on constaterait que les plus grosses découvertes d’hydrocarbures sont annoncées à quelques encablures seulement d’un vote ou d’une situation de gestion du pays complexe, voire bouchée. A croire que le pétrole, pourtant niché dans les entrailles géologiques de notre sol profond, flaire le bon moment, sent que c’est maintenant, pas avant et pas après, qu’il lui faut être découvert par les sondeurs pourtant en chasse depuis un bon moment. On dirait même presque que le pétrole a un casque sur ses oreilles, qu’il est branché en permanence sur des chaînes d’infos continues et qu’au moment «T» celui qui arrange vachement les gens du Palais, il fait soudain «toc ! toc !» pour nous dire «Eh ! Oh ! Je suis là ! En grosse quantité ! Venez me pomper !» Tout le reste du temps, cet enfoiré fait le mort, croupit en silence, évite tout gargouillis qui aurait trahi sa présence. Mais dès que l’odeur d’une urne vient titiller ses narines hypersensibles, le voilà aussitôt en quête de foreuses, de pompes et de pipe-line. C’est tout de même étrange comme processus, non ? Merci Monsieur Yousfi de nous montrer avec votre gros index pointé sur la carte que nous vivons une époque formidable, que nous sommes vernis d’être gouvernés par un mec qui fait jaillir autant de richesses du sol et qu’on ne crèvera pas complètement de faim entre 4 mandats alignés à la queue-leu-leu de l’illégalité. Oh ! J’ai juste un petit regret. Mais alors, tout p’tit ! J’aurais souhaité dire moi-même merci au pétrole et au sous-sol directement, mais j’ai remarqué que ces deux-là ne me parlent jamais, à moi. Ils préfèrent bavarder avec Yousfi. Allez savoir pourquoi ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
De notre envoyé spécial à Tebessa Kamel Amarni Abdelmalek Sellal commence à entrer progressivement dans la campagne pré-présidentielle. De Tébessa, où il était hier, il a lancé ce message : «Ces visites entrent dans le cadre de l’application du programme du président de la République. Et bientôt, nous allons présenter un bilan.» Le Premier ministre fait, bien sûr, allusion aux prochaines présidentielles. «Le développement d’un pays, expliquera-t-il au cours de sa traditionnelle rencontre avec les représentants de la société civile locale, ce n’est pas une question d’argent. C’est une question de vision. De cohésion. Si nous marchons ensemble, nous réussirons. Et c’est le rôle de votre gouvernement. Notre ambition est de servir le pays et nous n’attendons rien en retour. Il ne s’agit ni d’une campagne électorale ni nous visons l’urne». Là, Sellal parle de sa propre personne. Avant d’expliciter un peu plus sa pensée : «Dans ce pays, nous avons la chance d’avoir des hommes debout. Nous avons un Président qui a une vision claire et qui sait où il va. Nous avons la stabilité en dépit d’un environnement pourtant agité.» A sa manière, le Premier ministre donne ainsi, les premières interprétations «concrètes» du dernier communiqué du Conseil des ministres, annonçant «le début des préparatifs» liés aux prochaines présidentielles. Mais aussi «la grande ambition» de Abdelaziz Bouteflika.
«J’en ai marre» «A chaque wilaya que nous visitons, nous constatons les mêmes insuffisances. Je prends l’exemple du logement. Franchement, on dirait que nos responsables ne sont pas en train de construire pour des Algériens !» Sellal dénoncera encore une fois cette mauvaise habitude typiquement algérienne consistant à consacrer des sommes colossales pour construire des cités horribles et où, parfois, les moindres commodités ne sont pas prévues. Dans la commune de Hammamet, dans la wilaya de Tebessa, et à la vue de la nouvelle cité qu’il allait inaugurer, le Premier ministre explose : «Vous êtes en train de construire pour des Algériens pas pour des animaux, voyons ! » Il donne instruction ferme de «revoir tout ça» ou du moins tenter de rattraper un tant soit peu les choses. «Faites attention ! Réglez-moi tout ça dans six mois. Gare à la colère des Tébessis. Ils ne sont pas faciles, croyez-moi.» A signaler, enfin, que, profitant de sa présence dans cette wilaya frontalière, Sellal tenait à faire une précision, destinée certainement à l’opinion publique tunisienne : «La Tunisie est un pays frère et nous lui souhaitons que du bien. Notre initiative visait seulement à faire rapprocher les frères dans ce pays.» Il fait allusion aux audiences accordées par Bouteflika à Gaïd Essebsi et Ghannouchi. «Nous n’avons nulle intention de nous ingérer dans les affaires internes de nos frères.» K. A.
La septième journée du championnat d'Algérie de Ligue 2 professionnelle de football, prévue vendredi, sera marquée par le choc entre le leader l'USM Bel-Abbés et son dauphin le WA Tlemcen, qui s'annonce palpitant, et le derby des Aurès entre le CA Batna et le MSP Batna, deux rivaux en quête de rachat. Auteur d'un parcours sans faute depuis l'entame de la saison, l'USM Bel-Abbès accueillera son poursuivant direct le WA Tlemcen, l'un des prétendants à l'accession, avec la ferme détermination de signer sa cinquième victoire de la saison. Intraitables sur leur pelouse du 24-Février, les hommes de Abdelkrim Bira partiront avec les faveurs des pronostics contre un adversaire qui reste sur un semi-échec à domicile face au NA Hussein-Dey (1-1). Les partenaires de Hocine Achiou sont conscients qu'une victoire est plus qu'indispensable pour conforter leur place de leader, d'autant plus que le troisième au classement, l'ASM Oran, jouera à domicile contre une équipe de l'AS Khroub qui voyage mal en ce début de saison. Le CA Batna (4e) qui a vécu une semaine agitée après la défaite face à l'A Boussaâda (2-1) devra sortir le grand jeu contre son rival de toujours le MSP Batna dans le derby chaud des Aurès pour se relancer. L'entraîneur Fergani, à qui la direction batnéenne présidée par Farid Nezzar a fixé comme objectif l'une des cinq premières places à l'issue de la phase aller, n'a plus droit à l'erreur surtout contre le voisin MSPB qui occupe la 9e place à deux longueurs du CAB. L'USM Blida, auteur d'un nul en déplacement face à l'USM Annaba, est bien partie pour enchaîner un autre résultat positif à l'occasion de la réception de la lanterne rouge, l'ES Mostaganem, au stade Brakni. Mais l'entraîneur blidéen Younès Ifticène a mis en garde ses joueurs contre un excès de confiance face à un adversaire qui tentera de réagir après sa dernière défaite à domicile face au leader. De son côté, le NA Hussein-Dey, sans entraîneur depuis le limogeage de Djelloul Zoheir, jouera à domicile face à l'A Boussaâda avec l'objectif de confirmer sa belle série en cours. Les Sang et Or qui ont ramené un précieux point de Annaba chercheront à remporter leur troisième succès de la saison pour améliorer leur classement. Mais la mission des protégés de Faouzi Lafri ne sera pas une sinécure contre l'équipe de Boussaâda qui demeure sur une victoire méritée face au CA Batna (2-1). Pour l'entraîneur de l'ABS, Salim Menad, le moral des joueurs est au «beau fixe» et le groupe est décidé à confirmer sa victoire contre le NAHD au stade du 20-Août.
Start Vendredi 4 octobre (15h) à Batna 1er-Novembre : CAB-MSP Batna à Oran Bouakeul : ASMO-AS Khroub à Médéa : OM-USMM Hadjout à Merouana : ABM-USM Annaba à Alger 20-Août : NA Hussein Dey-A Boussaâda à Saïda OPOW : MCS-US Chaouia à Blida Brakni : USMB-ES Mostaganem à Bel-Abbès OPOW : USMBA-WA Tlemcen.