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Mardi 10 octobre 2017
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الثلاثاء 19 محرم 1439 ه
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Algérie - Prévisions météo : Mardi 10 octobre 2017
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ACTUALITÉ

Salon international du livre (Sila) : Des intellectuels censurés
Journée mondiale contre la peine de mort : L’Algérie dépassera-t-elle l’étape du moratoire ?
Après quinze mois d’attente : Le procès du général Benhadid prévu le 19 octobre courant
Béjaïa : Zaalane esquive le dossier Cevital
Manuels scolaires : Le monopole abusif des concepteurs
La presse écrite affectée par la crise : 60 titres ont disparu depuis 2014
Bouzeguène (Tizi Ouzou) : Grève générale et marche contre l’insécurité
Mustapha Guitouni à Tizi Ouzou : «L’exploitation du gaz de schiste est inéluctable»
Sider El Hadjar : Les sidérurgistes rassurés
Les autorités évoquent un problème technique : Le site TSA est inaccessible sur l’ADSL
SPORTS

USMA : Zemmamouche reprend les entraînements
Mondial 2018/Zone Europe : Une «finale» pour le Portugal, derniers frissons pour la France
USM Harrach : Un report qui soulage les Harrachis
Equipe Nationale A’ : Trois joueurs libérés
DNA – Est : Le MOC dans la tourmente
CR Ben Badis (DNA-Ouest) : Un club SDF
ECONOMIE

Alexandre Kateb. Economiste et conseiller en stratégie : «Aucun pays n’a réussi à régler ses problèmes financiers en monétisant ses déficits et sa dette publique»
Politique monétaire et planche à billets : La Banque d’Algérie sur la corde raide
Participation d’Iris au GITEX : Objectif : prospection de nouvelles tendances
Destinée aux cadres des entreprises : L’Inped lance une formation en business et administration des affaires
Cibles des gouvernements successifs : Les réformes de 1988 passées à la trappe
Exploration et exploitation des hydrocarbures de schiste : Quid de la transition énergétique ?
INTERNATIONAL

Tensions dans les relations entre les États-Unis et la Turquie : Guerre des visas entre Washington et Ankara
Des divergences sur plusieurs dossiers ternissent les rapports entre les deux alliés de l’OTAN.
Kurdistan irakien : Baghdad annonce de nouvelles sanctions contre Erbil
Le président catalan reste déterminé à annoncer l’indépendance de sa région : Madrid prévient qu’il agira en conséquence
Négociations du brexit Blocage des tractations
Plus de 350 000 personnes ont manifesté hier à Barcelone : Les Espagnols disent «non» à l’indépendance de la Catalogne
Elles lui reprochent d’avoir plongé la région dans le chaos : Des ONG africaines déposent plainte contre Sarkozy devant la CPI
CULTURE

Dalila Nadjem. Commissaire du Festival international de la bande dessinée d’Alger : «Nous avons gagné la confiance du public»
Les Contrebandiers de l’histoire, pamphlet de Rachid Boudjedra : Kamel Daoud et Yasmina Khadra répliquent
Cinéma révolutionnaire : L’Opium et le bâton doublé en tamazight
Festival international de musique symphonique du 14 au 18 octobre 2017 : Une édition dédiée au maestro Rachid Saouli
Plumes Francophones d’Amazon : L’Algérien Nabil Benali décroche le prix du jury
Rachid Boudjedra s’attire les foudres des écrivains algériens
RÉGION EST
Le CAPDEL appliqué à la commune du Khroub (Constantine) : A la rescousse du plan communal de développement
Sétif : Que va-t-on faire de Souk El Fedjr ?
Crise financière : Youcef Yousfi bloque la deuxième phase de l’investissement à Sider El Hadjar
Centrale électrique d’Achouat à taher (Jijel) : 2,5 millions d’euros pour décontaminer le site
Plus de 40 millions de dinars de pertes à Skikda : Un sérieux coup pour la filière du liège
Quartier «le camp» à Batna : Les habitants s’apprêtent à passer à l’action
Biskra : Les gendarmes libèrent une jeune fille séquestrée
L’Algérienne des eaux d’Oum El Bouaghi : 80 milliards de centimes de créances à recouvrer
RÉGION OUEST
Oran et Ghazaouet : Les enfants autistes privés de classes spécialisées
Mostaganem : Rencontre littéraire avec l’auteur Nadjib Stambouli
37 ans après le séisme qui avait détruit Chlef : La ville reconstruite sans charme ni modèle architectural
Tlemcen : L’absence d’une passerelle met en danger les piétons
Sidi Bel Abbès : Un accident fait un mort et trois blessés
Mascara : Des écoliers en danger à Mamounia
Tiaret : Une femme meurt de paludisme
Chabat El Laham (Témouchent) : Les salariés de Trans-Canal Ouest manifestent
RÉGION KABYLIE

Tizi Ouzou : Les défis de la filière lait

Direction régionale du trésor : Les employés licenciés attendent leur réintégration
Ahnif (Bouira) : Cinq engins explosifs détruits à Tamelaht
Thénia (Boumerdès) : 12 élèves intoxiqués par l’eau du robinet
Protestation à la SDC
RÉGION CENTRE

Bénéficiaires des 200 logements APC/CNEP à Mohammadia : Après 27 ans d’expectative, ils demandent l’intervention du wali
Des bénéficiaires relégués au second plan, alors qu’ils sont prioritaires.
Scandale de la dilapidation du foncier forestier à Tipasa : Solidarité incompréhensible autour des mis en cause
Université Blida 1 : Lancement du premier Master en gestion des déchets
Sonelgaz Hassi R’mel : Des candidats dénoncent leur exclusion
RÉGION SUD
Tamanrasset : Grogne des usagers d’Algérie poste
Ouargla : Les chômeurs exigent des solutions
Relance du tourisme saharien : Les promesses de Hassan Marmouri
Salon international du livre (Sila)
Des intellectuels censurés
le 10.10.17 | 12h00

Les organisateurs du SILA, qui fait figure du plus important événement culturel algérien de l’année, ont décidé d’annuler, sans arguments assumés, la participation de deux universitaires, à savoir Daho Djerbal et Aïssa Kadri.
A quelques semaines de son lancement, le Salon international du livre d’Alger (SILA) suscite déjà la controverse. Les organisateurs de ce rendez-vous, qui fait figure du plus important événement culturel algérien de l’année, ont décidé d’annuler, sans arguments assumés, la participation de deux universitaires, à savoir Daho Djerbal et Aïssa Kadri, à une table ronde qui sera consacrée, le 1er novembre, aux luttes des peuples durant la colonisation. L’historien Daho Djerbal devant même donner une conférence sur la lutte du peuple algérien. Tout allait donc pour le mieux. Le commissariat du SILA a adressé, par mail, des invitations aux deux universitaires. Rendez-vous est pris.
Mais à quelques jours de l’événement, Aïssa Kadri et Daho Djerbal ont appris que leurs noms ne figureront pas parmi les invités de la table ronde. Ils «viennent d’être informés par un appel téléphonique de la part d’un membre officiel du comité d’organisation de l’annulation de leur participation», indique un communiqué signé par les deux universitaires, en compagnie de 4 autres intellectuels.
«Cette décision non transmise par le même canal que l’invitation officielle relève, à notre sens, et si elle est avérée, au-delà d’une censure intellectuelle, d’une vengeance de bas étage contre des signataires d’un appel à une sortie de la crise ‘existentielle’ que vit le pays à travers la mise en place d’une transition consensuelle», ajoute le document.
Si aucun argument n’est fourni par le commissariat du SILA, ce groupe d’intellectuels a sa petite idée : les autorités n’auraient pas apprécié l’appel qu’ils ont lancé le 7 septembre dernier. Dans cet appel, (signé également par les universitaires Mohammed Hennad et Ratiba Hadj-Moussa, ainsi que par les journalistes Cherif Rezki et Mustapha Benfodil), avaient appelé à la tenue d’une élection présidentielle anticipée.
Un geste qui s’apparente à une «atteinte aux libertés» qui s’inscrit, ajoute le document, dans «le processus ininterrompu amorcé durant ces dernières années». Car, rappellent-ils, cette interdiction «fait suite à d’autres interdictions». Elle «témoigne de l’approfondissement de la dérive d’une autorité gouvernementale aux abois, autiste, qui n’a comme réponse aux demandes sociales de participation que l’exclusion ou la répression».
Des interdictions en série
Contactés, les responsables du SILA ne donnent aucun argument. Le commissaire du Salon, Hamidou Messaoudi, a d’abord nié les faits. Mais dès que nous lui avons rappelé que les deux universitaires ont signé un «appel politique», il a temporisé. Il nous a renvoyés vers Youcef Sayeh, critique littéraire et figure médiatique bien connue dans les milieux du livre.
Il est également membre du SILA. Contacté par téléphone, l’animateur confirme l’annulation de la participation des deux intellectuels. Pressé de répondre quant au pourquoi de la décision, Youcef Sayah a refusé de s’exprimer tant qu’il n’a pas «encore lu» le communiqué de ces intellectuels. «Je répondrai à la lecture de votre article», a-t-il promis.
Comme rappelé dans le communiqué de ce groupe d’intellectuels, l’interdiction signifiée aux deux universitaires de participer au SILA n’est pas nouvelle. Depuis quelques mois, plusieurs conférences sont interdites, notamment en Kabylie. Il a fallu des mois de mobilisations et de manifestations publiques pour que le Café littéraire d’Aokas (Béjaïa) puisse avoir lieu.
Le Café littéraire de Béjaïa a failli être interrompu par une interdiction des services de cette wilaya d’autoriser une conférence que devait donner Saïd Sadi autour de son dernier livre consacré au musicien et chanteur Chérif Kheddam.
Des conférences, des débats et des rencontres ont également dû être annulés dans d’autres villes faute d’autorisation ou suite à d’autres motifs. C’est le cas du festival des couleurs qui devait se tenir à Béjaïa et qui a été annulé pour des «raisons de sécurité». A Tizi Ouzou, des conférences que devaient animer Kamel Daoud et Karim Akouche ont été empêchées.
Un rassemblement que devait organiser le syndicat national des personnels des administrations publiques (Snapap) a également été interdit en mai dernier à Oran. Les autorités centrales ne se sont jamais exprimées sur le sujet, préférant rappeler que la Constitution garantit «les libertés». Cela est en effet bien mentionné dans les textes.
Ali Boukhlef
الثلاثاء 10 أكتوبر 2017
Manuels scolaires : Le monopole abusif des concepteurs
le 10.10.17 | 12h00

En rejetant les sept manuels non conformes, la ministre de l’Education nationale a été forcée donc de reprendre les anciens, sachant que certains manuels de l’opération précédente (celui de 1re année moyenne par exemple) ont été homologués sans être totalement conformes aux nouveaux programmes, juste pour «sauver» la rentrée scolaire.
Mme Nouria Benghabrit a écarté cette année sept manuels scolaires jugés non conformes. Si la décision procure quelques réjouissances parmi les parents d’élèves et les professionnels, il y a fort à craindre qu’elle ne constitue qu’un arbre qui cache la forêt malade de l’élaboration et la confection du manuel scolaire.
Ce marché, financé à coups de milliards de dinars par le Trésor public, est otage des appétits voraces à tous les niveaux de fabrication. El Watan a consacré des pages entières pour tenter d’éclairer l’opinion publique sur le pourquoi des dysfonctionnements récurrents. Dans cette enquête, il s’agit de faire un focus sur la conception des programmes et les monopoles nés autour de ce «marché» juteux mais insoupçonné.
En rejetant les sept manuels non conformes, la ministre de l’Education nationale a été forcée donc de reprendre les anciens, sachant que certains manuels de l’opération précédente (celui de 1re année moyenne par exemple) ont été homologués sans être totalement conformes aux nouveaux programmes, juste pour «sauver» la rentrée scolaire. Un rattrapage qui coûte cher à la réforme et qui s’explique par l’incompétence installée depuis très longtemps dans ce secteur, mais aussi par la rente autour de laquelle se sont cristallisés des groupes enracinés dans les rouages du secteur et qui, à chaque fois, détournent à leur profit les décisions.
L’ouverture cette année de la concurrence aux professionnels du secteur privé pour l’élaboration des manuels du palier secondaire, décision fortement appréciée par les éditeurs, a levé en effet le voile sur des pratiques qui procurent des rentes excessives (voir l’encadré) aux membres des comités d’élaboration des manuels. Ces positions rentières profitent d’un côté du cafouillage dans les textes de loi fixant la responsabilité d’homologation des manuels, et d’un autre côté, d’un monopole exercé par les équipes conceptrices.
Chevauchement dans les missions
Le gouvernement a confié à l’Institut national de recherche en éducation (INRE), parmi d’autres missions, celle de l’expertise des outils didactiques aux fins d’agrément et d’homologation.
L’article 5 du décret exécutif n° 96-72 du 27 janvier 1996 portant réaménagement du statut de l’Institut pédagogique national (IPN) et changement de sa dénomination en Institut national de recherche en éducation (INRE) dispose que «dans le cadre de la politique nationale de l’éducation, l’institut a pour mission la recherche en pédagogie et en éducation, l’évaluation permanente du système éducatif, l’élaboration et l’expérimentation des moyens didactiques, supports et auxiliaires pédagogiques, en assurant les besoins quantitatifs et qualitatifs du système éducatif».
A ce titre, l’institut est chargé, en matière d’élaboration de moyens didactiques, supports et auxiliaires pédagogiques de «procéder à l’expertise d’outils didactiques aux fins d’agrément et d’homologation», précise le même texte.
Placé sous la tutelle du ministre chargé de l’Education nationale, l’INRE s’acquitte de cette mission honorablement et son directeur général est chargé de la présidence de la commission pluridisciplinaire d’agrément et d’homologation des moyens et auxiliaires pédagogiques, notamment les manuels scolaires, conformément à l’article 24 du même décret. A priori, tout est en ordre, mais ce n’est pas le cas hélas du fait que l’INRE n’a pas l’exclusivité de cette mission, puisque l’Inspection générale de la pédagogie, au sein du département de Benghabrit, jouit aussi du même privilège et tire aussi l’autorité en la matière d’un décret datant de 2010.
Le décret exécutif n° 10-229 du 2 octobre 2010 fixant l’organisation et le fonctionnement de l’Inspection générale de la pédagogie du ministère de l’Education nationale, nous apprend dans l’article 2 que «dans le cadre de sa mission générale, l’Inspection générale de la pédagogie est chargée de contrôler et d’évaluer les activités pédagogiques et éducatives des établissements publics et privés d’éducation et d’enseignement relevant du ministère de l’Education nationale.
A ce titre, elle a pour mission, notamment, de contrôler et d’évaluer les programmes d’enseignement en vue d’améliorer la performance et le rendement du système éducatif» ! Nous avons beau chercher à comprendre les bienfaits de ce choix de confier la prérogative d’homologation à deux organismes distincts, nous n’avons pas trouvé.
Le cafouillage est d’autant plus flagrant dans le cahier des charges d’août 2016 consacré à l’édition et l’impression des matériels didactiques dédiés à l’enseignement des 2e et 3e années moyennes. Les éditeurs ne sont pas unanimes sur la question. Aux éditions Casbah, le directeur estime que la fonction de l’INRE est technique. «L’INRE est chargé seulement de la validation des programmes, c’est une mission technique, alors que c’est au ministère de l’Education que revient la responsabilité d’homologation», a déclaré Smaïn Ameziane, dans un appel téléphonique d’El Watan.
D’autres, nombreux, que nous avons sondés, soulignent, en revanche, les méfaits de ce chevauchement. «En principe, un seul organisme suffit pour assurer la responsabilité d’homologation. Ce qui se passe actuellement n’est pas logique, c’est même contradictoire», tranche Mustapha Kellab-Debbih, président de l’Organisation nationale des éditeurs de livres. Contradictoire, c’est le moins qu’on puisse dire. La situation est en vérité préjudiciable.
Conflit d’intérêt
Ce qui est arrivé, tout récemment, à Zoubeida Memeria, pédagogue, experte dans l’élaboration de manuels scolaires, est édifiant, elle qui s’est vue rejeter un manuel scolaire par l’Inspection générale de la pédagogie après avoir obtenu le quitus et le numéro d’homologation même, auprès de l’INRE.
Cet incident, qui confirme le déplacement du centre de décision vers l’Inspection générale et la marginalisation de l’INRE, a été ressenti comme un affront par la directrice de l’institut, Mme Ferhani, qui a choisi de démissionner voilà deux semaines. L’incident accentue en outre les préoccupations des éditeurs, dont certains ont eu maille à partir avec des inspecteurs.
L’implication du secteur privé dans l’édition de ces manuels a contribué en effet à lever le voile sur ces pratiques de monopole. L’Inspection générale de la pédagogie étant juge et partie dans cette séquence de la chaîne de production du manuel a créé un conflit d’intérêt qui remonte doucement en surface. Ce monopole a suscité des négociations à coups de milliards entre ces équipes dites «gagnantes» chapeautées par des inspecteurs de l’Inspection générale, et certains éditeurs.
Comment fonctionne le procédé ? L’Inspection générale de la pédagogie, dépendant directement de la ministre de l’Education, chapeaute une quinzaine d’inspecteurs. Or, beaucoup parmi ces inspecteurs sont eux-mêmes auteurs de manuels ! El Watan a pu se procurer la liste des professeurs chargés de la conception des manuels, et en la parcourant, on peut se faire une idée précise sur ce monopole.
On y découvre, par exemple, que ce sont les mêmes équipes conceptrices qui font des manuels de la 1re à la 4e années primaires et la 1re et 2e années secondaires pour les maths et l’éducation islamique. Cette configuration existe depuis plusieurs fort longtemps, mais elle a remonté en surface à la faveur de l’ouverture, cette année, au privé de la conception des manuels du palier secondaire.
Marchandage
Des cas de marchandage ont été signalés par plusieurs éditeurs ayant été retenus suite à l’appel d’offres. Les éditeurs privés ont vite fait de comprendre que leurs groupes de conception sont défavorisés dès le départ face aux équipes composées d’inspecteurs, favorites et favorisées par leur position de «juge» au moment de l’homologation. Certains éditeurs ont dû employer ces inspecteurs en payant le prix fort en matière de droits d’auteur.
Ce point est fondamental, affirme encore M. Kellab- Debbih pour qui «ces inspecteurs n’ont pas le droit de figurer dans les comités d’élaboration des manuels». La tutelle est-elle au courant ? Oui, déclare encore notre interlocuteur : «Nous avons adressé au ministère nos observations sur toutes ces questions, malheureusement nos doléances demeurent lettre morte pour le moment.»
Des mots qui sonnent comme une résignation face au Goliath de l’avenue de Pékin. «Il y a à boire et à manger dans cette filière industrielle», déclarait récemment, au supplément économique d’El Watan, Ahmed Madi, président du Syndicat national des éditeurs de livres (SNEL).
Cette conclusion ne se dément pas hélas à la lumière de ce que nous avons découvert rien que pour le maillon de la conception des programmes. Quand on sait que 65 millions manuels scolaires ont été édités pour l’année 2017/2018 avec une subvention publique de 6,5 milliards de dinars sur un marché annuel qui représente environ le double. Une poule aux œufs d’or en temps de vaches maigres !Nouri Nesrouche
2 milliards par commission !
Si l’on considère que le tirage par niveau (année) est à hauteur de 850 000 exemplaires/an pour les nouveaux manuels et que les membres de commissions perçoivent entre 3 et 5% de droits d’auteur sur le prix de vente public fixé autour d’une moyenne de 200 DA pour un manuel du primaire et 300 DA pour un manuel du moyen, on risque de tomber de très haut devant le résultat du compte.
Voici une démonstration par le calcul des droits d’auteur perçus par une commission pour la conception d’un manuel qui coûte 250 DA : 250 x 850 000 x 3% = 6375 000 DA/an.
Ce montant est perçu par année, sachant que le contrat dure trois années, c’est-à-dire que le montant des droits d’auteur pour un manuel sur trois années est : 6375 000 x 3 = 19 125 000 DA.
Ce qui nous donne près de 2 milliards de centimes perçus par une commission pour un seul manuel. Ce montant est multiplié pour une commission qui conçoit plusieurs manuels et négocie des droits d’auteur à hauteur de 5%. N. N.
Le meilleur du Dancefloor!
Pour rester à l’unisson avec le top de la musique Dancefloor, Deezer compose pour vous un répertoire des Hits Dance les plus tendances du moment dans une playlist qui bouge et anime vos soirées !
Voir le site

الثلاثاء 10 أكتوبر 2017 م