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Actualités : JUSQU’À DEMAIN MIDI Des averses et des orages sur seize wilayas
Les perturbations météorologiques se poursuivent.
L’Office national de météorologie a émis un bulletin spécial (BMS) pour les prochaines heures. De fréquentes averses souvent orageuses toucheront plusieurs wilayas du nord du pays. Le BMS concerne le nord de Tlemcen, Aïn-Temouchent, Oran, Mostaganem, Chlef, Tipasa, Alger, Boumerdès, Tizi-Ouzou, Béjaïa, Bordj-Bou-Arréridj, Bouira, Blida, Médéa et Aïn Defla. Des cumuls de l’ordre de 50 mm sont attendus et pourraient dépasser localement les 70 mm sur les wilayas de Tipasa, Alger et Boumerdès, durant la validité de ce BMS, qui s'étalera jusqu'à mardi à 12 heures au moins.
Actualités : Le taux de remplissage est estimé à 69%
Suite aux dernières intempéries, le taux de remplissage des barrages a atteint les 69%, selon le ministre des Ressources en eau. Les pluies enregistrées du 14 au 16 novembre ont permis d’arriver à cet apport global, selon le premier responsable de l’ANBT. Ceci avec un apport global de 19,8 millions de m3. Les pluies sont arrivées après une période de sécheresse qui a inquiété les spécialistes du secteur. Ceci bien que le ministre des Ressources en eau ait déclaré hier, que les pluies seront de valeurs normales pour le prochain mois selon les prévisions de la météorologie. Pour l’ouest du pays, il y a eu un apport de 880 000 m3, la région du Chellif a bénéficié d’un apport de 1 653 000 m3, la région centre de 1 047 000 m3 et l’est du pays a enregistré un apport de 16 203 000 m3. Ceci alors qu’un maximum d’apport estimé à 12 000 000 m3 a été enregistré au niveau du barrage de Beni Haroun. F.-Z. B.
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Actualités : BASE MILITANTE DU FLN Le courant Benflis affiche ses ambitions
Un nombre important de «Comités d’appel» initiés en faveur de la candidature de Ali Benflis ont été créés par des militants des structures de base du Front de libération nationale. Des militants qui, de fait, s’opposent à la décision de la direction du FLN à soutenir un quatrième mandat d’Abdelaziz Bouteflika. Tarek Hafid - Alger (Le Soir)-
L’appel lancé à Abdelaziz Bouteflika par les membres du Comité central du FLN afin qu’il annonce sa candidature à un quatrième mandat ne semble pas avoir affecté la détermination de Ali Benflis. «C’est un non-événement», explique une source proche de l’homme politique. «En l’espace de quelques jours, Amar Saïdani a réuni les parlementaires du FLN, les mouhafedhs ainsi que les membres du Comité central afin d’obtenir leur quitus pour un soutien à Abdelaziz Bouteflika. Ces personnes représentent, en quelque sorte, le sommet du parti. Mais sa force, le FLN la tire de sa base. Et depuis le 8e congrès-bis et le 9e congrès, il existe une fracture réelle entre le sommet et la base. A titre indicatif, les mouhafedhs en poste actuellement n’ont pas été élus mais désignés par la direction. Une situation qui leur a fait perdre, de fait, représentativité et crédibilité.» Selon notre source, parmi les nombreux comités créés, ces dernières semaines, en faveur de Ali Benflis figurent un grand nombre de militants et des cadres locaux du Front de libération nationale. «Ces structures, que nous nommons Comités d’appel, sont constituées de militants actifs des mouhafadhas et des kasmas. Elles sont généralement dirigées par des membres du Comité central, des élus ou encore d’anciens parlementaires.» Pour l’heure, toutes les wilayas disposent d’un Comité d’appel, à l’exception d’Alger dont les structures seront mises en place au courant du mois de décembre. Mais le FLN est loin d’avoir le monopole sur ces initiatives. «Nous assistons à une véritable déferlante de comités appelant à la candidature de Ali Benflis. Outre les militants du Front de libération nationale, nous constatons un engagement de plusieurs corporations. C’est le cas notamment des avocats, des médecins et des pharmaciens. Des comités ont également été créés par des syndicalistes et des militants d’autres formations politiques. La ferveur est également perceptible à l’étranger. En France par exemple, il existe au moins un comité dans chaque grande ville. D’autres ont été lancés au Maroc, en Tunisie. En Égypte, en Libye et en Arabie saoudite. Un des comités les plus actifs est celui d’Amérique du Nord», indique notre interlocuteur. Dans les prochaines semaines, ces «comités d’appel» se transformeront en comités de soutien. «Le feu vert sera donné dès que Ali Benflis annoncera officiellement sa candidature.» Pour l’heure, la date de cette annonce n’a pas encore été arrêtée officiellement. «Ça ne saurait dépasser la mi-janvier», nous apprend notre source. «Toute l’organisation est fin prête. Le staff de campagne est sur les starting-blocks et le programme est totalement finalisé. D’ailleurs, à la lecture de ce programme, ceux qui reprochent à Ali Benflis de s’être tu durant 10 ans vont constater qu’ils se sont sérieusement trompés. Ces dernières années, il a sillonné toutes les régions du pays pour parler aux Algériens et écouter patiemment leurs préoccupations. Son programme électoral apporte des réponses claires et concrètes aux attentes des Algériens.» T. H.
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Actualités : La Fonction publique, premier recruteur et employeur Y a-t-il peu ou trop de fonctionnaires en Algérie ?
Dossier préparé par Abder Bettache La Fonction publique est le premier employeur en Algérie mais aussi le premier recruteur. Au 31 décembre 2011, il a été recensé 1 906 775 employés, dont plus de 86% occupent des postes permanents. Les fonctionnaires sont de l’ordre 1 511 952 agents, alors que les contractuels sont au nombre de 394 923 agents. Ce chiffre a augmenté de plus de 47% en 2012 par rapport à 2005. S’agit-il là d’un indice de bonne santé de la politique d’emploi en Algérie ? Ou encore ce chiffre couvre-t-il largement les besoins de l’administration ou y a-t-il pléthore ? Décryptage. En Algérie, les effectifs de la Fonction publique ne cessent d’augmenter d’une année à une autre. L’ex-ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, avait déclaré en 2012, que les effectifs de la Fonction publique ont augmenté de plus de 47% en 2012 par rapport à 2005. Ainsi, pas moins de 1 913 254 Algériens travaillaient dans le secteur de la Fonction publique au niveau national en 2012, dont plus de 86% à des postes permanents. Un état récapitulatif de la situation des cotisants arrêté par la direction générale de la Cnas pour l’année 2013 fait état, pour sa part, de 2 851 1997 fonctionnaires. Un chiffre loin de celui avancé par la Direction générale de la Fonction publique (DGFP). La différence ? Le chiffre de la Cnas inclut tous les fonctionnaires y compris ceux recrutés dans le cadre du pré-emploi. Il s’agit d’un chiffre qui englobe également des employés occupant des postes administratifs au sein d’entreprises relevant du secteur privé. Or, selon la Direction générale de la Fonction publique, est reconnu fontionnaire «toute personne qui répond au critère de l’article 4 qui définit la relation statutaire entre un employé et son employeur étatique relevant du secteur de la Fonction publique». Ainsi, l’article stipule «qu’il est fonctionnaire l’agent qui, nommé dans un emploi public, a été titularisé dans un grade de la hiérarchie administrative. La titularisation est l’acte par lequel le fonctionnaire est confirmé dans son grade». Il est à rappeler, par ailleurs que, les fonctionnaires recrutés dans le cadre du pré-emploi ne sont pas comptabilisés au sein du fichier de la DGFP.
Intérieur et collectivités locales en tête L’article 7 de la même disposition conforte l’article 4 qui précise que «le fonctionnaire est vis-à-vis de l’administration dans une situation statutaire et réglementaire», autrement dit, il jouit de tous ses droits et devoirs. Cela dit, le département de l’intérieur et des collectivités locales arrive en tête des institutions qui emploient le plus grand nombre de fonctionnaires. Selon des statistiques de la DGFP, ce ministère emploie 603 880 agents, suivi par les départements de l’éducation nationale, de la santé publique, de l’enseignement supérieur et des finances avec respectivement 560 701 agents, 237 618 agents, 152 829 agents et 72 456 agents. La répartition des effectifs de la Fonction publique par secteur d’activité fait ressortir également 48 044 agents pour le secteur de la formation et l’enseignement supérieur, alors que celui de la justice emploie 40 145 agents. Selon la même source, 190 402 agents sont répartis sur d’autres secteurs d’activités et régis par le statut de la Fonction publique. Concernant la répartition des effectifs de la Fonction publique par niveaux de qualification, il est indiqué que les agents identifiés dans la catégorie de la conception sont au nombre de 555 907, soit 29, 2%, alors que ceux classés dans les catégories de l’application, de la maîtrise et de l’exécution sont respectivement de 338 926 agents (17,8%), 270 337 agents (14,2%) et 741 705 agents (38,9%).
Les femmes en deçà de la moyenne Sur le million neuf cent treize mille fonctionnaires recensés au niveau de la Direction générale de la Fonction publique, le personnel féminin ne dépasse pas la moyenne de l’effectif global. Les femmes en activité dans la Fonction publique représentent 607 160 agents, soit un taux de 31,8 % de l'effectif global. Cette situation dénote, estime des analystes, «le recul de la présence féminine même si dans certains secteurs comme l’éducation, elle dépasse les 40%». Ainsi, par secteur d’activités, les statistiques de la Direction générale de la Fonction publique font ressortir une présence féminine de 257 097 agents dans le secteur de l’éducation nationale, soit 42%, suivi par le département de la santé avec 117 513 agents féminins soit un taux de 20%, alors qu’au niveau des départements ministériels de l’intérieur et des collectivités locales, de l’enseignement supérieur, des finances, de la formation professionnelle et des autres secteurs, la présence féminine est recensée respectivement à hauteur de 76 690, 50 442 ; 22 297 ; 15 589 et 67 532 fonctionnaires. En mars dernier, en marge de la Journée mondiale de la femme, le département du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale avait indiqué, que 88% du nombre des travailleuses de la Fonction publique étaient des permanentes et 11,3% contractuelles.
Les moins de 50 ans majoritaires La pyramide d’âge des fonctionnaires fait ressortir que les employés de moins de 50 ans sont majoritaires au sein de l’administration publique. Par tranche d’âge, les fonctionnaires dont l’âge est situé entre 30 et 40 ans arrivent en tête avec 38,6%, soit 736 195 agents talonnés par les 41 ans et 50 ans. Ces derniers représentent un chiffre de 594 556 agents, soit 31,2% du taux global. Les moins de 30 ans, dont le pourcentage est de 13,6%, sont au nombre de 206 036 fonctionnaires, ils arrivent en troisième position, alors que ceux situés entre 56 et 59 ans sont évalués à 100 000 fonctionnaires, plus exactement 93 083 agents soit 4,9% de l’effectif. Enfin, les plus de 60 ans représentent, selon la Direction générale de la Fonction publique, 1% du taux global, soit 19 044 agents. Concernant ce dernier point, une vive polémique s’est engagée entre les différents acteurs concernés au lendemain de la circulaire du Premier ministre. Dans une circulaire adressée aux présidents des directoires des SGP (Société de gestion des participations) et aux P-dg des EPE (entreprises publiques économiques) portant le n°93/PM datée du 4 avril 2013, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, somme ces derniers à ne plus recruter des cadres retraités pour assurer la gestion des entreprises. Il reste à savoir si au niveau de la Fonction publique, la circulaire est appliquée ou elle ne concerne que des postes spécifiques. Il reste à savoir aussi si c’est la DGFP qui veille à l’application de la réglementation concernant la gestion des carrières des fonctionnaires, ou bien c’est l’employeur qui définit les critères du recrutement et du départ en retraite. A. B.
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Sports : Les trois premiers qualifiés du continent Africain connus Nigeria, Côte d’Ivoire et Cameroun dans le bon wagon
- Le Nigeria, la Côte d'Ivoire et le Cameroun sont les trois premiers pays de la zone Afrique à s'être qualifiés pour le Mondial-2014 au Brésil (12 juin-13 juillet), aux dépens respectivement de
- l'Ethiopie 2-0 (aller : 2-1) à Calabar,
- du Sénégal 1-1 (aller : 3-1) à Casablanca, et
- la Tunisie 4-1 (aller : 0-0) ce week-end en barrages retour.
Hier, à Yaoundé, dans un stade Ahmadou-Ahidjo plein comme un œuf, les Aigles de Carthage ont subi la loi des Lions Indomptables dès les premières trente minutes, période choisie par Pierre Webo et Benjamin Moukandjo pour contourner une défense tunisienne inerte. La faute à un manque de concentration et de complémentarité des axiaux Hagui et Syam Ben Youssef à chaque fois pris de vitesse par l’insatiable Eto’o. Les joueurs de Ruud Krol qui avaient besoin d’un nul positif pour espérer une qualification, la cinquième dans l’histoire du football tunisien (1978, 1998, 2002 et 2006), vont dès lors subir le match, et ce, en dépit du fait que l’attaquant de l’ES Tunis, Akaïchi, a réduit le score dès l’entame de la seconde mi-temps. L’expérimenté médian de Rennes, Jean II Makoun portera l’estocade en inscrivant, coup sur coup, deux buts (65’ et 86’). Le Cameroun va honorer du coup sa septième présence en phase finale de la Coupe du monde après leurs sorties plus qu’honorables aux Mondiaux 1982, 1990, 1994, 1998, 2002 et 2010. La veille, à Casablanca, la Côte d'Ivoire a souffert pour se qualifier, face à des Sénégalais très combatifs qui ont cru à l'exploit jusqu'au bout, et notamment jusqu'au but de la délivrance de Salomon Kalou marqué dans le temps additionnel. Les joueurs de Sabri Lamouchi avaient, il est vrai, effectué un grand pas à l'aller le 12 octobre à Abidjan (3-1). Le Sénégal est toutefois passé bien près de l'exploit au Maroc. En effet, avant le but de Kalou, l'attaquant de Fenerbahçe Moussa Sow, auteur de l'égalisation sur pénalty à la 76e suite à une faute de Drogba, a vu sa frappe des 20 m repoussée du bout des gants par Boubacar Barry. Le Sénégal d'Alain Giresse pouvait pleurer, il manquait de très peu l'opportunité de disputer un deuxième Mondial, après l'épopée de 2002. Pour la Côte d’Ivoire, cette troisième participation consécutive (2006, 2010 et 2014) signera la fin d’une époque pour le groupe emmené par l’immense attaquant de Galatasaray Drogba et les frères Touré.
Et de cinq pour le Nigeria Dans l'après-midi, le Nigeria, à domicile, avait obtenu le premier son billet «mondial» grâce à deux buts de Victor Moses sur penalty (20) puis de Victor Obinna sur coup franc (82). Le champion d'Afrique participera ainsi à sa cinquième Coupe du monde. Les hommes de Stephen Keshi avaient pris une option à l'aller grâce à leur succès in extremis (2-1) à Addis-Abeba. Après un début de rencontre largement à leur avantage, les Nigérians obtenaient un penalty pour une main d'Hailu dans la surface. Moses se chargeait de le transformer, signant son 6e but en 16 sélections. En début de deuxième période, les Ethiopiens se procuraient quelques occasions, mais Obinna enterrait définitivement leurs derniers espoirs en inscrivant le deuxième but sur un coup franc, bien aidé par une faute de main du gardien.
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Sports : Ligue 1(12e Journée) Le derby USMA-CRB vendredi à 16h45
La 12e journée du championnat de Ligue 1 commencera ce vendredi par le derby algérois, au stade Omar-Hamdi de Bologhine, entre l’USMA et le CR Bélouizdad. La rencontre que diffusera la Télévision nationale se jouera à partir de 16h45. La suite de cette étape dominée par le derby des Hauts-Plateaux CABBA-ESS se jouera le samedi 23 novembre. Trois matches débuteront à 15h (USMH-JSK, JSS-ASO et CRBAF-MCO), le quatrième (CSC-JSMB) est prévu à partir de 17h45 et les trois derniers se joueront à partir de 18h (MOB-MCA, CABBA- ESS et MCEE-RCA).
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Culture : Chlef Salon de l'artisanat
l'événement, 3e du genre, a eu lieu au sein du restaurant universitaire Taleb Abderrahmane avec la présence de 20 wilayas, dont on peut citer Skikda, Mostaganem, Tizi Ouzou, Constantine, Tipaza, Biskra, Tissemsilt, Chlef, Blida et Djelfa. L'inauguration a eu lieu en présence du SG de la wilaya ainsi que du directeur du tourisme et de l'artisanat, Redouane Ben Abdellah. A l'entrée , un emplacement regroupe les administrations qui accompagnent les artisans, comme l'Angem et l'Ansej qui financent sans intérêt les différents projets, ou alors la Cnac et les services fiscaux, de même que la Casnos qui explique les modalités de constitution d'une couverture sociale. La plupart des stands sont occupés par des couturières qui exposent des robes traditionnelles, comme les robes kabyles. C'est le cas de Mlle Aït Kaci Nadia et Khorchi Fatima. Des espaces retiennent l'attention comme celui de Bakhouche Kamel, de Blida, dont on peut admirer les magnifiques cadres en cuivre repoussé représentant des vestiges et des personnages en habits traditionnels. Cet artiste nous fait savoir qu'il a eu l'honneur de décorer le tout nouveau siège des AE. Il a à cœur de transmettre son savoir-faire à des formateurs qui activent déjà au niveau de l'établissement pour handicapés d'El-Harrach. M. Bouganem, de Chlef, excelle dans la confection de fontaines illuminées à l'aide de jarres entre lesquelles coule l'eau. «Les gens aiment s'agglutiner en ville, mais moi je préfère la campagne», nous confie-t-il. C'est pour cela qu'il a un projet qui lui tient à cœur, celui de l'édification d'un village traditionnel avec de vrais animaux et des acteurs habillés en tenues de l'époque. il est encouragé dans sa démarche par des Européens qu'il contacte par internet. il est sur le point de réunir un milliard de centimes pour réaliser son rêve, car un hôtel traditionnel doit accompagner ce village pour accueillir les touristes. Il est sûr que l'Algérie recèle une grande richesse artisanale à même de faire décoller ce secteur et apporter un plus économique à différentes régions du pays. M. Chioune, qui expose des poupées pour le théâtre de marionnettes, nous fait savoir que la première est d'origine syrienne. Mustapha Tounsi exhibe fièrement ses tableaux en sable naturel représentant des paysages. C’est l'occasion pour nous d'apprendre qu'il existe 600 teintes de sable, dont 200 se retrouvent à Béchar. Tous ces artistes passionnés demandent aux autorités de faciliter leur créativité par l'octroi de locaux où ils peuvent commercialiser leurs produits pour pouvoir acheter de la matière première et former des jeunes pour perpétuer leur art. Le Festival de l’artisanat s’est déroulé du 9 au 15 novembre 2013. Medjdoub Ali
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Surprise ! On s’y attendait ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
FLN. Saïdani sur la sellette.
Pauvre sellette !
C’est un appel que je lance aux gens du RND. Vous allez tenir votre congrès national. Alors, voilà ! Mon appel, justement, se résume à ceci : ne tenez pas ce congrès, SVP ! Oui ! Pas de congrès ! En ce moment, il fait froid. Très froid même dans certaines régions du pays. Des familles entières grelottent dans des maisons pas chauffées. Leurs enfants aussi ne sont pas gâtés, puisque ceux d’entre eux qui vont encore à l’école, s’y entassent sans radiateurs ni chaudières, parfois sans chaises, juste avec des tables mal dégrossies. Bon, bien sûr, j’évoque ici le froid, comme j’aurais pu évoquer la faim, le manque de loisirs, l’état des routes…En même temps, je sais, c’est colossal ! Mais si le RND pouvait faire l’économie d’un congrès, avec tout ce que cela suppose comme fric pour monter un tel toutim, ça serait autant d’argent qui pourrait servir à acheter des radiateurs, par exemple, le radiateur n’étant pas encore une fois un objet fétiche, figurant au hit de mes obsessions de frileux pathologique, dois-je le rappeler. Je le cite, juste au titre de l’exemple. Parce qu’au fond, amis du RND, disons-nous les choses clairement : à quoi va servir votre congrès ? A nous faire la surprise surprenante de nous annoncer que vous appelez à un 4e mandat de Abdekka ? Allez ! Nous allons vous aider en jouant de bon cœur aux surpris, là, maintenant : «Surpriiiiiiiiise ! Le RND soutient un 4e mandat de Abdekka !» Voilà, en une phrase, nous venons de vous faire économiser des millions ! Utilisez alors cet argent à une œuvre humanitaire, Fi Sabil Allah ! Parce que, tout de même, ça serait un énorme gâchis que de monter une opération «congrès» juste pour nous dire ce que nous savons tous, femmes, hommes, enfants et géraniums du balcon : vous allez apporter votre quitus à un 4e mandat ! C’est comme ça ! La surprise est un élément constitutif civilisationnel qui a été arraché des terres algériennes vers la fin des années 60, en même temps que les plants de vigne. Nous avons définitivement perdu la faculté d’être surpris. Surtout sur ces questions d’élections et de soutiens. Donc, ne vous inquiétez surtout pas du fait que nous puissions mal prendre l’annonce par simple communiqué rédigé sur une feuille 21/27, sans tintamarre, de votre soutien au 4e mandat du châtelain. Promis, juré, nous ne serons pas surpris. Au contraire, si vous affectez l’argent destiné à un congrès sans surprise, sans saveur et sans utilité démocratique à des œuvres d’entraide et de solidarité sociale, nous pourrions même nous dire, au fond de nous-mêmes, très au fond, je vous l’accorde : «Tiens ! Enfin de l’argent bien employé !» Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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